Abdou Karim Mbengue, directeur de la communication et des relations extérieures de la Sonatel : « Nous avons reçu la facture de l’Artp, mais il n’y a eu aucune fraude »
Le Directeur de la communication et des relations extérieurs de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), Abdou Karim Mbengue, est revenu à la charge suite à la décision de l’Autorité de régulation des télécommunications et de postes (ARTP) qui a infligé une amende de 13,9 milliards de francs CFA à la Sonatel pour fraude. D’après lui, il n’y a eu aucune fraude.
« Le DG de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé une présumée fraude de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) par rapport aux fréquences, aux stations qui sont déclarées. Il n’en est rien, il n’y a aucune fraude », a d’emblée pesté M. Mbengue.
Il a aussi précisé : « Nous avons reçu une facture de l’ARTP qui a donc procédé à un recensement et qui a évalué le montant de la facture à 8 milliards de francs Cfa. Nous avons reçu le courrier le mardi 12 juillet. Et les services techniques de Sonatel sont en train de vérifier la facture, la fiabilité et l’exhaustivité de la facture. Et après vérification de la facture, nous allons répondre à l’ARTP pour lui donner notre avis sur le recensement auquel elle a procédé ».
D’après le Directeur de la communication, « il ne s’agit pas du tout de fraude. On a bien reçu une facture de l’ARTP. Mais ce qui nous a étonnés, c’est que nous ayons reçu le courrier le 12 juillet et qu’en moins de 48 heures, elle nous notifie l’amende. Or, la procédure voudrait que nous regardions d’abord cette facture et qu’ensuite nous répondions au courrier de l’ARTP. Et une fois que nous sommes d’accord sur le montant de la facture, nous la payons ».
En outre, M. Mbengue regrette que ces échanges se fassent par voie de presse : « Nous regrettons que sur ces échanges-là, que ça se fasse par voie de presse. Nous souhaitons que les échanges sur les tractations fassent directement entre les opérateurs et l’organe de régulation plutôt que par voie de presse ».
Source : Le Populaire