TNT : 12 Régions couvertes sur 14 et 92% des sénégalais reçoivent le signal, 16 milliards déjà investis par Excaf…
La TNT devient une réalité au Sénégal. La convention de concession ayant pour objet construction et exploitation du réseau d’infrastructure de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Sénégal que le groupe de communication EXCAF TELECOM a signé avec l’Etat est, sans conteste, un des projets les plus importants pour le futur de notre pays.
La réalisation de ce projet, complexe autant pour sa dimension technique de pointe que pour son cout financier très élevé, est un challenge que EXCAF TELECOM et son personnel ont décidé de relever.
A la date du 10 octobre 2016, des investissements de 16,3 milliards de francs Cfa ont été réalisés la construction puis l’installation de l’infrastructure ainsi que pour l’achat et la distribution de décodeurs.
Ces investissements correspondent, pour la réalisation de l’infrastructure, à la couverture des régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Fatick, Ziguinchor, Kaffrine, Diourbel, Tambacounda, Louga, Matam, Saint-Louis et Kédougou qui disposent du signal TNT.
A l’exception des chantiers de Sédhiou et de Kolda, l’infrastructure installée représente un maillage de 175 000 km2, soit 89% de couverture géographique de notre pays.
De même, l’infrastructure jusqu’ici réalisée apporte, dans les localités couvertes, le signal TNT à 12 393 266 habitants, soit 92% de couverture démographique de notre pays.
En sus des (nombre) salariés de EXCAF TELECOM, la TNT fait travailler en emplois directs et indirects 483 personnes afin de porter, à la fin décembre 2016, la couverture géographique de 175 600 km2 à 196 712 km2 et la couverture démographique de 12 393 266 habitants à 13 508 715 habitants. Ces chiffres sur l’état d’avancement du programme TNT seule, n’illustrent pas les obstacles et les contraintes multiformes que rencontre au quotidien EXCAF TELECOM qui finance et réalise seul ce chantier ambitieux et audacieux. L’autorité du CNRA a confié à nos confrères de l’Obs il y a quelques jours , comme pour mettre fin à la polémique, que « c’est le ministère de la Culture et de la communication qui avait un budget de 600 millions de FCfa voté par l’Assemblée nationale ». « Au moment où je vous parle, l’Etat du Sénégal n’a pas mis un seul sou dans ce projet-là. Et le promoteur (EXCAF TELECOM) a pris des risques énormes ».
« Evidemment, tout le monde a décrié ce processus, parce que, à mon sens, il y avait certainement des agencements qui ont été bousculés par le schéma qui a été finalement retenu ».
Les motivations de ceux qui ont entretenu le débat sur la pluie de milliards de FCfa sur la TNT ou encore d’une subvention qui serait perçue par EXCAF TELECOM, semblent être comprises par le Président du CNRA. L’Obs a publié dans la même édition ces explications du Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), tenues à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la Rts (ACARTS) : « Le budget du comité exécutif, l’organe d’exécution du projet, a été fourni par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) autour de 250 à 300 millions de FCfa, qui a été géré par le directeur exécutif du Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (Contan) de l’époque et son équipe », a-t-il expliqué. Et de préciser : « Je ne sais pas ce qu’est devenu cet argent, mais quand on l’a demandé pour le mettre à la disposition du projet, nous n’avons pas eu de retour. Mais c’était sous l’ancienne équipe ».
Aujourd’hui, l’état d’avancement et la qualité de l’infrastructure ont fini de convaincre des compétences et de l’expertise de EXCAF TELECOM à réaliser un tel ouvrage.
EXCAF TELECOM, qui remercie ses partenaires pour leur patriotisme, déplore qu’un projet de l’Etat du Sénégal viable, fiable et aussi avancé que la TNT n’attire rien que les convoitises et se déroule devant les portes fermées des banques et institutions financières du Sénégal qui devaient être les premières à soutenir et accompagner un champion audiovisuel national.
Source : Dakaractu