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moov_togoSelon des informations de sources officieuses, Moov, l’opérateur de téléphonie mobile du groupe Emirati Etisalat, mettra la clé sous le paillasson d’ici le 10 novembre si l’autorité togolaise de la réglementation de la communication (ARC) ne fait pas de substantielles concessions. Les discussions sont toujours au point mort, chacun des négociateurs campant sur sa position. Le seul progrès constaté concerne la légère révision opérée par l’Etat ayant trait aux modalités de paiement de la deuxième partie de la licence d’exploitation d’un réseau de téléphonie mobile de norme GSM, soit 10 milliards CFA.

«L’Etat togolais refuse toujours de céder sur les conditions de Moov concernant l’accès à l’international, l’interconnexion, et l’exonération des frais de douanes sur l’importation des équipements de télécommunication. Des conditions qui sont satisfaites dans les pays voisins où opère cette entreprise», rapporte un dirigeant de Moov.

Moov a été suspendu depuis le 10 août dernier pour non paiement de la redevance sur le renouvellement de la licence d’exploitation. Evoluant dans un environnement concurrentiel injuste où elle est obligée d’exploiter les installations à des tarifs prohibitifs de son de paiement des 20 milliards de la licence, au moins l’accès à l’international.

Selon d’autres indiscrétions, d’autres opérateurs se bousculeraient aux portes guettant un faux pas du groupe Atlantique Télécom. Le français Orange est notamment évoqué et serait ainsi sur les rangs.

Le soupçon pèse sur le régime de Faure Gnassingbé d’avoir passé un deal avec le président français en vue du silence de l’Elysée sur la prochaine présidentielle de 2010. Orange en revanche devrait bénéficier des avantages refusés à Moov. La suite nous éclairera.

[readon1 url=”http://www.icilome.com”]Source : icilome.com[/readon1]

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