Le projet de loi définit les critères de désignation des journalistes, les procédures d’autorisation d’exercice pour les nouveaux organes de presse des secteurs public et privé, qui doivent se référer à un organisme spécifique, et fournir les noms de leurs employés.
Le projet de loi prévoit aussi une amende ou une peine d’emprisonnement à l’encontre des journalistes qui ne sont pas accrédités. Il fait cependant l’objet d’une vive réaction de la part des journalistes des médias publics et privés.
Les journalistes qui ont constitué un comité de pilotage dénommé le comité de liaison des médias ont annoncé dans une déclaration en réponse au projet de loi qu’ils « attaqueront » le gouvernement s’il promulgue le projet de loi.
Les journalistes ont menacé de mener des mouvements de protestation massifs et d’entreprendre des procédures judiciaires au début de l’année prochaine. Le ministère de l’Information s’est dit, jeudi, consterné par la position conflictuelle des journalistes.
Selon la déclaration du ministère, les journalistes zambiens n’ont aucune raison de céder à la panique et de proférer des menaces parce que le projet de loi en question est en train d’être élaboré et, par conséquent, fait l’objet d’un débat.
La proposition de loi est considérée par certains comme une tentative du gouvernement de Rupiah Banda de réduire au silence les médias privés qui ont sévèrement critiqué le mode de gouvernance du président zambien.
[readon1 url=”http://www.afriqueavenir.org”]Source : afriqueavenir.org[/readon1]