Sur une bonne partie du territoire national, le même problème de réseau se pose avec acuité. Entre Tivavouane et Mékhé, sur la route de Saint-Louis, entre Louga et Coki sur la route de Linguère, entre Saint-Louis et Richard Toll sur la route de la Vallée du fleuve, partout on note des pertes de réseau incompréhensibles pour une société qui se veut leader dans le secteur des télécommunications. Je me suis alors demandé ce qui empêchait la Sonatel de fournir un service de haute qualité à ses clients, même à Dakar, alors qu’elle accumule année après année plus de 160 milliards de bénéfices consolidés. Si on y ajoute la cherté relative du coût téléphonique (environ 90 F la minute), déterminée essentiellement par les choix de tarification de la Sonatel, l’on ne peut que dire ‘trop, c’est trop’.
La seule option qui restait à ma disposition était de résilier mon contrat d’abonnement Alizé à la Sonatel et de migrer vers le réseau Expresso. Ce que j’ai fait par courrier daté du 31 janvier 2010, après sept ans passés dans le réseau Alizé. Ne pouvant en faire de même pour l’abonnement souscrit avec la clé Internet qu’au terme d’une période de six mois, fixée arbitrairement par la Sonatel sans garantie de qualité de service, je suis l’obligation de vivre mon mal en patience en attendant l’expiration de ce long délai de six mois.
Moubarack LO, Economiste Email : moubaracklo@gmail.com
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