Cette réunion qui a porté sur le nouvel environnement juridique et institutionnel du secteur défini par le Gouvernement, a donné l’occasion au directeur général de l’ARPCE, Yves Castanou de discuter avec ses partenaires sur le nouveau cadre de travail, notamment le nouveau plan de numérotation qui doit passer de 7 à 9 chiffres.
D’après le directeur de Zain Congo, Beston Tshinsélé, le nouvel environnement juridique proposé a le mérite d’être très clair. «Nous allons le suivre, l’implémenter pour permettre à l’agence de régulation de mieux suivre les opérations de la téléphonie», a-t-il dit.
De son côté, le directeur juridique de MTN Congo, Cyriaque Okoumou, a indiqué que pour MTN, l’environnement juridique est clarifié. «A partir de la naissance de l’agence de régulation nous savons désormais quels sont nos droits et devoirs. Il va pour nous de pouvoir appliquer la loi et travailler aisément. Le secteur doit être régulé. Aujourd’hui, la loi des télécommunications est claire. Nous allons appliquer les recommandations de la loi. Je crois qu’il y a une très bonne harmonie entre l’agence de régulation et les opérateurs. Nous travaillons en étroite collaboration. L’agence va travailler pour le compte de nos abonnés. C’est une structure qui va permettre aux consommateurs d’être protégés», a-t-il signifié.
Parmi les innovations apportées par la nouvelle loi initiée par le Gouvernement figure la soumission à l’autorité de régulation de toutes les promotions avant leur mise en application par les opérateurs. Ce, en vue de connaître la durée de la promotion et son implication sur les consommateurs.
«Cette loi présente beaucoup d’opportunités, en particulier l’encouragement au partage des infrastructures et du rooming national. En tant que nouveau arrivant, le dynamisme que représente l’agence de régulation est un bon signe pour notre société», a indiqué le directeur général d’Equateur télécom, Stéphane Beuvelt.
Créée par la loi 11-2009 du 25 novembre 2009, l’agence de régulation a pour rôle : contrôler et inspecter les réseaux, ainsi que les services des postes et communications électroniques et rendre des arbitrages sur les litiges opposant les opérateurs entre eux ou avec les usagers.
Elle est également tenue de gérer et contrôler le trafic téléphonique ; veiller au respect, par les opérateurs, des clauses figurant dans leurs licences, autorisations, agréments et cahiers des charges. Aussi, veiller à l’application des textes législatifs et réglementaires régissant les secteurs des postes et des communications électroniques.
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