La situation semble un peu plu reluisante à Dakar, la capitale, qui enregistre un taux de 35,1 pour cent contre 16,4 pour cent dans les autres centres urbains, selon l’Enquête nationale sur les Technologies de l’information et de la communication (ENTICS) réalisée entre mai et octobre 2009.
Selon cette étude dont les résultats seront présentés jeudi à la presse, le milieu rural demeure en marge de l’ère numérique puisque le taux de connexion n’y est que de 5,5 pour cent.
Elle fait aussi état d’un ‘’bon niveau d’équipement en ordinateurs des entreprises et des structures de l’administration”, bien que l’utilisation régulière de l’Internet soit faible dans les entreprises ainsi que le nombre d’employés disposant d’une adresse e-mail professionnelle.
De même, peu d’entreprises (28 pour cent) et près de la moitié (43 pour cent) des structures de l’administration disposent d’un site Internet dont la gestion est cependant sous-traitée à hauteur de 52 pour cent dans les entreprises. Cette gestion est cependant assurée en interne à 80 pour cent dans l’administration, selon cette étude.
Cette étude, conduite en partenariat avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), vise à alimenter les bases de données nationales et internationales, à travers une connaissance précise et chiffrée de l’état de l’évolution de la société de l’information au Sénégal.
”Il s’agit aussi, par ce biais, d’apprécier le degré d’usage et d’appropriation de ces technologies par les citoyens, les ménages, les entreprises et les administrations, avec l’objectif d’orienter les politiques publiques en matière de TIC”, a commenté Ousmane Ndiaye, directeur des études et du développement de l’ARTP.
‘’Ce qui était important à notre niveau, c’était de voir comment ces technologies étaient utilisées”, a indiqué Ousmane Ndiaye dans un entretien avec la rédaction de l’APS.
[readon1 url=”http://www.aps.sn”]Source :APS[/readon1]