Le secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) est en plein essor en Côte d’Ivoire. Et tout spécifiquement, celui de la téléphonie mobile qui a connu un boom exponentiel particulier, ces dernières années. En effet, introduit en Côte d’Ivoire depuis 1996, le secteur de la téléphonie mobile a connu une véritable révolution. La preuve, ce sont à ce jour, près de 14 millions d’Ivoiriens qui ont accès au téléphone portable et plus de 130 milliards de F Cfa investis. Le chiffre d’affaire global est estimé à 700 milliards. Ces chiffres ont été rendus publics hier, par le Directeur général de l’Agence des Télécommunication de Côte d’Ivoire (ATCI), Sylvanus Kla. Ce, lors de la cérémonie inaugurale des travaux de la 4e réunion du comité des régulateurs de Télécommunications des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CRTEL) qui s’est ouverte dans un hôtel au Plateau. Selon le président du comité d’organisation de ces travaux qui dureront deux jours, M. Sylvanus Kla, plusieurs investissements importants ont été effectués par les cinq sociétés de téléphonie mobile déjà présentes sur le marché ivoirien. « Si en 2003, le secteur de la téléphonie cellulaire représentait 3% du PIB, il a été multiplié par 2. Soit 6% en 2009 », a souligné le président du comité des régulateurs de télécommunication des Etats membres de l’UEMOA. Aussi a-t-il dit que le coût de la communication a été divisé par 5. Travaillant sur le thème ‘’La qualité de service de télécommunications dans l’espace UEMOA”, le commissaire chargé du Département du Développement de l’Entreprise, de Télécommunications et de l’Energie, M. Guy-Amédée Ajanohoun, a demandé aux séminaristes de prendre en compte les soucis des populations. Pour lui, « celles-ci sont très attachées à la disponibilité et à la qualité du service que leur offrent les opérateurs ». Une préoccupation partagée par M. Séverin N’Datien Guibessongui, Directeur du cabinet adjoint qui représentait le ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Il a fait savoir que « les résultats de ces travaux, serviront sans nul doute à prendre les bonnes décisions pour le développement durable du secteur des télécommunications de la sous-région ouest-africaine».