Douze ans après la libéralisation de ce secteur de production, l’on ressent un développement significatif de ce secteur puisque les Télécommunications et TIC viennent juste après le pétrole, en tant que moteur de croissance et de valeur ajoutée, a expliqué le ministre Jean-?Pierre Biyiti bi Essam.
Sur la base de quelques données significatives, les deux principaux opérateurs privés de télécommunications MTN et Orange qui occupent 80 pour cent du marché, ont payé à l’Etat, en termes d’impôts et de taxes diverses, de 1999 à 2009, près de 85 milliards de francs CFA.
Citant une étude du cabinet américain Pyramid Research, le gouvernement situe à 14 pour cent le taux de croissance annuel de ce secteur.
Par ailleurs, précise-?t-?on au ministère des Postes et Télécommunications, à l’instar des autres opérateurs du secteur, ces deux firmes ont l’obligation de contribuer au Fonds spécial des télécommunications à hauteur de 2 pour cent de leur chiffre d’affaires annuel.
Ainsi, leur contribution à eux deux, jusqu’en 2009 se chiffre à 23,5 milliards de francs CFA tandis que la couverture nationale de la téléphonie mobile tourne actuellement autour de 50 pour cent.
Au Cameroun, le nombre d’abonnés au mobile est passé de 5.?000 (cinq mille) il y a dix ans à 8.?000 000 (huit millions) aujourd’hui.
A ces chiffres s’ajoutent 100.?000 (cent mille) abonnés au téléphone fixe et 250.?000 (deux cent cinquante mille) au réseau « Citiphones », de l’opérateur public, la Cameroon telecommunications (CAMTEL).
Le taux de pénétration de l’Internet qui était de 0,01 pour cent il y a cinq ans a connu une évolution sensible, puisqu’il est de 4 pour cent présentement, selon le même département ministériel.
[readon1 url=”http://www.apanews.net”]Source :APA [/readon1]