Il est certes légitime que les travailleurs se battent pour la préservation des acquis de leur entreprise. Mais le même droit auquel font appel ces syndicats, ce même droit permet également à l’Etat de signer des accords commerciaux. Sonatel étant une entreprise privée, en aucun cas, elle ne peut dicter une ligne de conduite à un Etat ou à des citoyens. Cette société est en train de perdre une chose essentielle dans son business : la confiance des usagers. La sérénité lui recommande de se faire entendre tout en conciliant les engagements pris envers ses clients. Ce qui vient de se passer est un manquement grave et très préjudiciable au citoyen qui ne connait ni Global Voice ou encore France Télécom. En tant qu’usagers qui sont souvent soumis aux tarifs parfois prohibitifs de Sonatel, nous n’accepterons pas d’être pris en otage par des intérêts bassement financiers.
Nous interpellons publiquement le directeur général, Cheikh Tidiane Mbaye, celui-là même qui tire les ficelles dans les coulisses. Autant nous ne sommes pas d’accords qu’un groupuscule de sénégalais s’accaparent le marché de Global Voice, autant les dérives inqualifiables des travailleurs de Sonatel nous agaçent et nous indisposent.
L’Etat dont la mission est régalienne, doit poursuivre ces “grévistes” dont le courage est si anonyme. Ce qui s’est passé hier est une atteinte aux droits fondamentaux de citoyens. Au del, c’est la sécurité intérieure même qui s’est trouvée menacée. Et dans ses moments de perturbations, tout trouble à l’ordre public venant de la part des usagers mécontents, serait attribué à ces irresponsables de Sonatel.
El Malick Seck
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