Cette « décélération » de la croissance dans le secteur des télécommunications, est l’un des nombreux facteurs ayant contribué au repli du taux de croissance de l’ensemble de l’économie sénégalaise, qui s’est établi en 2009 a 2,2 %, « le plus faible taux depuis 2002 » (lorsqu’il était à 0,7%,) selon un rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD, organisme étatique).
Selon l’ANSD, ce repli dans le secteur des télécommunications dessine une nouvelle tendance, après plus d’une décennie d’un remarquable boom.
« Après dix années de croissance soutenue, ce sous secteur semble marquer un essoufflement depuis 2008 », souligne le rapport dont les auteurs rappellent qu’entre 1997 et 2007, ce secteur a connu une croissance de 18,7 % par an, en moyenne.
Or, en 2007 et 2008, le taux de croissance dans le même secteur était respectivement de 16,2 et 10 %, selon le document qui explique cet « essoufflement » par la saturation du secteur de la téléphonie mobile, qui a été le principal moteur de la croissance dans les télécommunications
Comme dans l’ensemble des pays africains, la téléphonie mobile a connu ces dernières un développement fulgurant au Sénégal, avec trois opérateurs présents sur le marché.
Des chiffres fournis par l’ANSD indiquent que le taux de pénétration de la téléphonie mobile frôle aujourd’hui les 90 %.
Ces chiffres sont publiés au moment où les médias annoncent l’arrivée imminente d’un quatrième opérateur de télécommunications dans le pays, le Nigérian Globacom.
Déjà présent sur les marchés béninois, ghanéen et ivoirien, l’opérateur nigérian, une fois bien établi au Sénégal, compte étendre sa présence au Mali, selon le quotidien privé nigérian This Day.
[readon1 url=”http://www.ouestaf.com”]Source :ouestaf.com[/readon1]