La mise en place d’une telle structure devrait permettre au Sénégal “de ne pas accuser de retards” dans un domaine où les choses évoluent “très très vite”, a-t-il soutenu au cours de “Grand jury”, émission hebdomadaire de la Radio futurs médias (RFM, privée).
L’essentiel, “ce n’est pas nécessairement d’avoir une renationalisation”, qui relève d’une “question d’ordre purement politique”, a encore soutenu Alassane Dialy Ndiaye.
Selon lui, dans un domaine où les choses vont “très très vite”, il est nécessaire de disposer d’une structure “capable de s’adapter encore plus vite qu’il y a 10 ou 15 ans”.
Parlant du bilan de la Sonatel, il a dit que les résultats auxquels sont parvenus l’opérateur historique sont “globalement” positifs. “Sonatel a fait beaucoup de choses”, du fixe au mobile en passant par la technologie. “Cela va de soi”, a relevé l’ancien ministre socialiste.
Il a ajouté que l’esprit qui a été insufflé à la Sonatel, à ses débuts, c’est de faire en sorte que le Sénégal soit “toujours à la pointe” des progrès dans ce domaine, “dans le peloton de tête” des sociétés africaines de télécommunications.
“Je pense que cette position est toujours maintenue”, a déclaré M. Ndiaye, non sans plaider en faveur d’une Autorité de régulation des télécommunications suffisamment armée, sur le plan notamment moral, pour abriter entre les acteurs du secteur, “dans la plus grande transparence”.
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