De manière générale, les habitants des pays à revenu élevé paient relativement peu pour les services télécoms (fixe, mobile et internet rapide) en comparaison des habitants des pays les plus pauvres du monde, précise l’UIT. En tête du classement, on trouve bien évidemment les pays d’Europe, de la région Asie Pacifique ainsi que ceux d’Amérique du Nord où les prix de ces prestations représentent moins de 1% du PIB par habitant. A l’autre bout de l’échelle, elles équivalent environ 17% du revenu national brut par habitant.
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Haut débit prohibitif en Afrique
«Le prochain défi est de trouver des stratégies qui nous permettront de reproduire le “miracle du mobile” pour la large bande qui est en passe de devenir l’infrastructure de base», a estimé le Secrétaire général de l’UIT Hamadoun Touré. Actuellement, l’internet à haut débit reste en effet financièrement hors de portée des pays en développement même s’ils sont responsables en grande partie de la baisse des prix (52% contre 35% dans les pays développés). En Afrique – où seul un habitant sur 10 utilise la toile -, le coût de l’internet rapide a par exemple chuté de plus de 55%. Son prix continue cependant d’être prohibitif (trois fois le revenu mensuel moyen par habitant).
Les pays où le haut débit est le meilleur marché sont Monaco, Macao (Chine), le Liechtenstein, les Etats-Unis et l’Autriche. A l’opposé on trouve le Tadjikistan, le Swaziland, l’Ouzbékistan et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
[readon1 url=”http://www.ictjournal.ch”]Source :ictjournal.ch [/readon1]