Cameroun: Quatre nouveaux opérateurs intéressés par le pays
Actuellement, la finalisation des textes d’application relatifs à la loi du 21 décembre 2010 sur la communication électronique est en cours. Une fois terminée, l’appel à manifestation d’intérêt sera lancé et le ministère pourra, sur la base de ses critères, faire la sélection. Il s’agit notamment pour les postulants qui seront retenus, d’utiliser la main d’Å”uvre camerounaise, de dresser un business plan présentant un calendrier de déploiement de leur réseau, de signer une convention de concession avec l’Etat qui sera approuvée par décret présidentiel. « Ce sera au plus disant, c’est-à-dire, à celui qui va remplir les conditions techniques et administratives requises », confie une autre source au Minpostel, convaincue que le fait d’introduire de nouveaux opérateurs va rendre les prix plus compétitifs. L’objectif du gouvernement est de mettre à disposition des Camerounais, les Technologies de l’information et de la communication (TIC) à moindre coût et sur toute l’étendue du territoire.
Le marché de la téléphonie mobile au Cameroun a été libéralisé en 1998. Orange Cameroun, alors désigné Société camerounaise du Mobile (SCM) a reçu sa convention de concession de téléphonie cellulaire en janvier 2000 par décret. En avril de la même année, une autre convention de concession a été accordée à la Société Cameroon Télécommunication mobile (Camtel Mobile) rachetée par Mtn Cameroun. Dix ans plus tard, le parc de téléphonie mobile affiche en fin 2009, plus de huit millions d’abonnés, pour une pénétration téléphonique mobile estimée à 41,3% et une couverture de près de 65% du territoire habité. Concernant les coûts des télécommunications, ils sont passés de 500 F à moins de 100 F la minute. Le chiffre d’affaires cumulé des deux opérateurs mobiles est estimé à près de 1926 milliards de F. Environ 1.300 emplois directs et près de 300.000 emplois indirects ont été créés.
[readon1 url=”http://www.afriquejet.com”]Source : afriquejet.com[/readon1]