Malgré ces chiffres vertigineux, ce pays aux 1,34 milliard d’habitants recèle un immense potentiel de croissance. Déjà parce que le taux de pénétration n’est encore que de 67% quand il est de 99,7% en France, ensuite parce que le réseau haut débit de troisième génération (3G) ne représente encore qu’une part marginale. En effet, tous opérateurs confondus, il ressort que 74,57 millions d’abonnés ont accès à la 3G, soit 8,3% du parc total.
Une proportion qui traduit nettement le retard de la Chine comparé aux autres grandes puissances. Il faut dire que l’attribution des licences de téléphonie 3G ne remonte qu’à janvier 2009, huit ans après le Japon. Un lancement retardé par la restructuration du secteur des télécoms dans le pays s’étant notamment traduit par la réduction du nombre d’opérateurs à trois au lieu de cinq auparavant.
La 3G permet aux utilisateurs d’accéder à une panoplie de services multimédia, souvent payants :jeux, e-mails, téléchargement de musique, télévision et Internet. …Or, la censure pratiquée en Chine rend sans doute les consommateurs plus frileux à payer un service restreint…
[readon1 url=”http://www.latribune.fr”]Source :latribune.fr[/readon1]