Les enjeux de ces audits, selon l’OTRT, sont de deux sortes, tant pour les consommateurs que pour les opérateurs. S’agissant des consommateurs, il est question qu’ils soient informés des rapports existants entre eux et les opérateurs, qu’ils soient défendus et qu’ils fassent un choix judicieux. Quant aux opérateurs, il est également question qu’ils bénéficient d’un cadre réglementaire juridique, sain et concurrentiel, qui permet d’améliorer la qualité des services ainsi que d’optimiser les ressources. Cependant, au vu des résultats des audits, l’on note quelques détériorations depuis 2011 en dépit de certaines actions tendant à remédier à la situation. Or, l’OTRT constate que la qualité reste globalement insuffisante : peu d’extension de couverture radio, la qualité de couverture radio reste insuffisante hors N’Djaména, la qualité de l’accessibilité sur N’Djaména, la qualité d’interconnexion faible, et aucune amélioration des axes routiers.
En conséquence l’OTRT maintient la pression. Elle consiste à assurer la qualité minimale par la contrainte notamment les sanctions à l’endroit d’Airtel, Tigo et Salam, l’incitation à l’amélioration continue en informant les consommateurs de la qualité des services mobiles au Tchad. Dans son adresse, le Directeur général de l’OTRT, Idriss Saleh Bachar a reconnu l’existence des gènes: «musique quand on appelle» et «réception des messages intempestifs qui dégoûtent les clients». Il a passé la parole aux trois responsables de téléphonie mobile au Tchad. Ceux-ci également ont reconnu ce tort et plaident pour plus de concertation avec l’OTRT en vue d’une amélioration continue de la qualité de leurs prestations. Car, il y va de la crédibilité et de la fiabilité de leurs sociétés respectives.
Source: journaldutchad.com