La décision d’abroger ce décret datant d’août 2011 doit prendre effet à partir du 15 mai, a précisé M. Kane, dans une déclaration rendue publique le même jour, en présence notamment de son collègue Abou Lô (Communication, Télécommunications et TIC).
Etaient également présents, le Secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, le conseiller spécial du président de la République en charge des TIC, Abdoul Aziz Mbaye, les responsables des différents opérateurs : Sonatel, Sentel, Expresso et de leurs collaborateurs.
‘’Nous sommes heureux d’être arrivés à un accord entre l’Etat du Sénégal et les opérateurs de télécommunications après de longues discussions souvent difficiles mais toujours responsables”, a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances.
‘’En effet, nos populations dans tous leurs segments, se sont senties interpellées” par cette décision née d’un décret présidentiel datant d’août 2011, sous le magistère de l’ancien président Abdoulaye Wade, a-t-il signalé. Selon lui, il se trouve par ailleurs que cette décision a eu ‘’des effets pervers” sur l’économie du pays.
Si l’engagement des nouvelles autorités d’annuler cette décision ‘’ne faisait pas de doute”, eu égard notamment aux engagements pris par le président Macky Sall lors de la dernière campagne électorale, il reste qu’il fallait prendre en compte les intérêts de l’Etat dont une partie des recettes pour la loi de finances 2012 dépendait de ce décret, a-t-il fait valoir.
Partant, il a salué ‘’l’attitude responsable des opérateurs” de téléphonie. ‘’En effet, au-delà de l’opportunité de la suppression de cette surtaxe sur les appels entrants, ces opérateurs ont compris la nécessité de ne pas précariser davantage l’état actuel déjà très difficile de nos finances publiques”, a relevé Amadou Kane.
S’agissant de la compétitivité du secteur, M. Kane a dit que l’Etat a ‘’confirmé toute sa disponibilité à explorer avec les opérateurs toutes les possibilités et modalités pratiques” de contrôle des communications et de lutte contre la fraude.
Source: APS