Moyennant 1500 francs CFA, il était possible, rapporte-t-on, de se procurer la « précieuse » puce, contenu dans son kit colorée, si tant est que l’impatience n’avait pas, entre temps, dissuadée les plus pressés qui préféraient « repasser », ou les plus fins qui n’hésitant pas à se faufiler, déstructuraient les files aux fins d’arriver les premiers devant la « cage » de verre du caissier, envahie par « l’avalanche » de clients.
« Autre opérateur et autre ambiance également », pouvait affirmer l’observateur attentif au siège d’une autre structure de téléphonie mobile locale.
Là, bien que les files fussent inexistantes, la demande de la clientèle n’en était pas moins effective au vue des nombreux vas et viens du public, souvent constitué d’hommes et de femmes actives dont le besoin de « télécommunication » était rendu nécessaire par les impératifs professionnels.
« Nous n’avons plus de puces standards, les seuls puces que nous avons sont d’une gamme différente. Pour en avoir, il faut se procurer une recharge de 20 000 francs qui donnera droit à une puce gratuite », explique un responsable dont les mots, semble-t-il, n’ont pas manqué de rendre grave le visage des clients qui repartaient pour la plupart « bredouilles ».
« Nous sommes en rupture de stock », a-t-il poursuivi avant d’ajouter que « les puces ordinaires ne seront disponibles que le 15 août ».
Depuis le début de la grève des agents de Gabon Télécom, opérateur historique du pays, et de sa filiale de téléphonie mobile, il y a plus d’un mois, de nombreux commerçants de proximité, souvent en rupture de stock, sont dans l’incapacité de soutenir la demande de la clientèle.
Cette demande massive des Librevillois intervient dans le contexte du lancement prochain dans le pays, d’un quatrième opérateur mobile dont les activités, indique-t-on, devraient couvrir l’ensemble du territoire national.
[readon1 url=”http://www.gabonews.ga”]Source : gabonews.ga[/readon1]