Orascom Telecom n’a fourni aucune explication à ce changement d’attitude des autorités algériennes à son égard. A Alger, le dossier continue également d’être géré dans l’opacité la plus totale. Aucun responsable des Impôts ni du gouvernement n’a répondu aux accusations du groupe égyptien.
Le 25 août, à l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels, le groupe égyptien avait indiqué avoir échoué à obtenir les autorisations nécessaires des autorités algériennes pour le transfert des dividendes issus des 580 millions de dollars de bénéfices annuels de sa filiale OTA. Orascom Telecom avait fait état de son incompréhension face à l’attitude des autorités algériennes.
C ‘est la première fois depuis depuis son implantation en Algérie en 2001 que le groupe égyptien fait état de difficulté avec les autorités algériennes. Des difficultés qui seraient liées directement à l’affaire de la vente des cimenteries algériennes d’Orascom au groupe français Lafarge. Une transaction conclue en 2007, sans l’aval des autorités algériennes. Le gouvernement algérien reproche également à l’opérateur égyptien sa politique de désinvestissement : Orascom Telecom a réduit fortement ses investissements en Algérie.
[readon1 url=”http://www.tsa-algerie.com”]Source : tsa-algerie.com[/readon1]