Selon Mbunyuza, MTN a informé le ministre des finances Pravin Gordhan mercredi, en lui disant que les deux entreprises avaient décidé d’un commun accord de ne pas fusionner.
Reste que MTN, étandard de la téléphonie mobile sur le continent africain, véritable joyau de la couronne, et dans laquelle le gouvernement sud-africain possède indirectement 21% du capital, ne pouvait passer sous pavillon étranger ou changer de nationalité, sans que les autorités politiques sud-africaines aient leur mot à dire. De fait, la fusion à 24 milliards de dollars n’a pas reçu l’approbation du gouvernement sud-africain ;
Selon Bharti, le gouvernement sud-africain a fait part de son incapacité “à accepter la fusion dans sa forme actuelle”, ce qui a poussé les deux entreprises à ne pas poursuivre les discussions. Le communiqué du gouvernement sud-africain laisse la porte ouverte à de nouvelles négociations, mais c’est la seconde fois qu’une tentative de fusion entre les deux entreprises échoue, en moins d’un an. Une fusion avec une autre société indienne, Reliance, avait également échoué. MTN est présente dans 21 pays (15 africains et 6 au moyen-orient), avec plus de 100 millions de consommateurs.
[readon1 url=”http://www.grioo.com”]Source : grioo.com[/readon1]