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moov_togoFace à des tarifs qu’ils jugent excessifs, certains abonnés de Togo Cellulaire (le seul opérateur mobile au Togo depuis que la licence a été retirée à Moov) ont pris l’habitude de se brancher sur le réseau ghanéen. Un trafic de cartes SIM s’est développé ces derniers mois et il est facile de se procurer un numéro ghanéen et des cartes de recharge au grand marché ou au poste frontière d’Aflao. Les prix sont effectivement plus avantageux et le business florissant.

Le hic, c’est que les autorités togolaises considèrent ces pratiques comme illégales. L’ART (Autorité de régulation des télécommunications) a annoncé qu’il serait procédé à l’arrestation de tout revendeur de cartes téléphoniques ghanéennes de MTN, Zain, Kasapa et Tigo.

Pour Togo Cellulaire, le manque à gagner est important.??A Accra, les opérateurs se réfugient derrière les textes expliquant qu’il est très difficile de stopper ce trafic dans la mesure où les échanges commerciaux au sein des pays de la Cédéao sont libres.

Il est vrai que pour ces sociétés, l’afflux de nouveaux abonnés togolais est une aubaine. Outre l’aspect illégal, ce trafic pose un autre problème dans la mesure ou on est obligé de composer l’indicatif international du Ghana (+233) pour joindre un correspondant à Lomé abonné auprès de l’un des 4 opérateurs ghanéens ; ce qui risque d’alourdir la facture des abonnés à Togo Cellulaire.

Il est à noter que des pratiques du même genre, mais de moins grande ampleur, se déroulent dans les régions frontalières avec le Bénin.

[readon1 url=”http://www.republicoftogo.com”]Source : republicoftogo.com[/readon1]

 

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