La cérémonie de lancement de la communauté French Tech Sénégal s’est tenue, vendredi dernier, dans les locaux de Jokkolabs, en présence de l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot. C’est un écosystème regroupant l’ensemble des acteurs français de la nouvelle économie numérique et leurs partenaires. Dakar est ainsi la 3ème ville africaine à en bénéficier après Cap Town et Abidjan.

L’évolution numérique offre des opportunités en même temps qu’elle dessine de nouveaux cadres d’échanges où s’expriment des intelligences. Une chance est ainsi offerte à l’Afrique d’impulser une nouvelle dynamique qui redéfinit ses rapports avec le monde. L’implantation de la communauté French Tech au Sénégal en est une parfaite illustration. Elle s’emploie à favoriser l’émergence des startups au Sénégal grâce aux communautés permettant aux entrepreneurs de tester leur projet. C’est également un moyen de constituer un lieu « totem » pour fédérer les acteurs avec une « boîte à outils numérique » et un lieu emblématique appuyé par le réseau Jokkolabs.

L’un des objectifs majeurs est aussi, selon Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, de « créer un pont entre le Sénégal et la France grâce aux programmes de promotion de la French Tech pour les entrepreneurs et les investisseurs du Sénégal ». La communauté French tech Sénégal se donne comme mission, par ailleurs, de consolider les startups à succès, en leur permettant d’accélérer leurs paliers de croissance, de s’établir à l’international et de faciliter la conquête des marchés internationaux.

Ces objectifs sont en cohérence avec l’idée qui a présidé au lancement, par le gouvernement français, en 2013, de la French Tech. Elle est une initiative publique visant à améliorer l’écosystème des startups françaises, de leur réseau de partenaires et à développer son attractivité internationale. Le label fait référence à toutes les personnes qui travaillent pour la croissance et le rayonnement international des startups françaises en France et à l’étranger. Cet écosystème est composé des acteurs de la nouvelle économie numérique : les entrepreneurs en premier lieu, les investisseurs, les ingénieurs, les designers, les développeurs, les associations, les grands groupes, les médias, les opérateurs publics, les instituts de recherche…A ce jour, deux startups ont été lancées en Afrique. Cap Town, en Afrique du Sud, en est la ville pionnière. La capitale ivoirienne, Abidjan, a suivi le pas en 2015.

Ces initiatives sont porteuses d’espoirs, selon Karim Sy, en cela que le numérique est un enjeu important pour répondre aux défis de l’heure et du futur. Il participe, en guise d’exemple, à la modernisation de l’administration. C’est, pour ainsi reprendre l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, « un moyen pour l’Afrique et le Sénégal de sauter des étapes ». Il s’agit maintenant, selon lui, de détecter des talents et de leur donner cette envie de créer des entreprises. « La French Tech va permettre de créer une synergie entre les acteurs et de faciliter la montée en puissance des startups africaines et françaises », dit-il, tout en espérant que cette initiative sera élargie aux autres régions pour une fluidité des expériences.

Alassane Aliou Mbaye
Source : Le Soleil

La TNT devient une réalité au Sénégal. La convention de concession ayant pour objet construction et exploitation du réseau d’infrastructure de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Sénégal que le groupe de communication EXCAF TELECOM a signé avec l’Etat est, sans conteste, un des projets les plus importants pour le futur de notre pays.

La réalisation de ce projet, complexe autant pour sa dimension technique de pointe que pour son cout financier très élevé, est un challenge que EXCAF TELECOM et son personnel ont décidé de relever.

A la date du 10 octobre 2016, des investissements de 16,3 milliards de francs Cfa ont été réalisés la construction puis l’installation de l’infrastructure ainsi que pour l’achat et la distribution de décodeurs.

Ces investissements correspondent, pour la réalisation de l’infrastructure, à la couverture des régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Fatick, Ziguinchor, Kaffrine, Diourbel, Tambacounda, Louga, Matam, Saint-Louis et Kédougou qui disposent du signal TNT.

A l’exception des chantiers de Sédhiou et de Kolda, l’infrastructure installée représente un maillage de 175 000 km2, soit 89% de couverture géographique de notre pays.

De même, l’infrastructure jusqu’ici réalisée apporte, dans les localités couvertes, le signal TNT à 12 393 266 habitants, soit 92% de couverture démographique de notre pays.

En sus des (nombre) salariés de EXCAF TELECOM, la TNT fait travailler en emplois directs et indirects 483 personnes afin de porter, à la fin décembre 2016, la couverture géographique de 175 600 km2 à 196 712 km2 et la couverture démographique de 12 393 266 habitants à 13 508 715 habitants. Ces chiffres sur l’état d’avancement du programme TNT seule, n’illustrent pas les obstacles et les contraintes multiformes que rencontre au quotidien EXCAF TELECOM qui finance et réalise seul ce chantier ambitieux et audacieux. L’autorité du CNRA a confié à nos confrères de l’Obs il y a quelques jours , comme pour mettre fin à la polémique, que « c’est le ministère de la Culture et de la communication qui avait un budget de 600 millions de FCfa voté par l’Assemblée nationale ». « Au moment où je vous parle, l’Etat du Sénégal n’a pas mis un seul sou dans ce projet-là. Et le promoteur (EXCAF TELECOM) a pris des risques énormes ».

« Evidemment, tout le monde a décrié ce processus, parce que, à mon sens, il y avait certainement des agencements qui ont été bousculés par le schéma qui a été finalement retenu ».

Les motivations de ceux qui ont entretenu le débat sur la pluie de milliards de FCfa sur la TNT ou encore d’une subvention qui serait perçue par EXCAF TELECOM, semblent être comprises par le Président du CNRA. L’Obs a publié dans la même édition ces explications du Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), tenues à l’occasion de l’assemblée générale de l’Amicale des cadres de la Rts (ACARTS) : « Le budget du comité exécutif, l’organe d’exécution du projet, a été fourni par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) autour de 250 à 300 millions de FCfa, qui a été géré par le directeur exécutif du Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (Contan) de l’époque et son équipe », a-t-il expliqué. Et de préciser : « Je ne sais pas ce qu’est devenu cet argent, mais quand on l’a demandé pour le mettre à la disposition du projet, nous n’avons pas eu de retour. Mais c’était sous l’ancienne équipe ».

Aujourd’hui, l’état d’avancement et la qualité de l’infrastructure ont fini de convaincre des compétences et de l’expertise de EXCAF TELECOM à réaliser un tel ouvrage.

EXCAF TELECOM, qui remercie ses partenaires pour leur patriotisme, déplore qu’un projet de l’Etat du Sénégal viable, fiable et aussi avancé que la TNT n’attire rien que les convoitises et se déroule devant les portes fermées des banques et institutions financières du Sénégal qui devaient être les premières à soutenir et accompagner un champion audiovisuel national.

Source : Dakaractu

Pourquoi la poule aux œufs d’or qu’est la Sonatel dérange ? La dernière attaque ciblée vient de l’association Sos Consommateurs qui a décidé d’attaquer le protocole signé entre l’Etat et l’opérateur historique des télécoms devant la Cour Suprême pour illégalité. La récurrence des attaques pose problème surtout pour une entreprise représentative de la qualité des ressources humaines de notre pays. Sur 1800 employés, on ne compte que quatre expatriés dont un seul occupant le poste de DG adjoint au niveau du staff directionnel de 15 membres. En outre, la Sonatel est la première capitalisation de la Bourse régionale des valeurs mobilières. Lors du dernier trimestre de cotation, la Sonatel s’est classée première du Top 20 des capitalisations devant une flopée de sociétés ivoiriennes. L’Etat qui détient 27% du capital a reçu sur un chiffre d’affaires de 800 milliards en 2015, 214 milliards, tandis que les entreprises locales se sont partagées 108 milliards. Alors un tel tableau incite plutôt à applaudir car si dix entreprises sénégalaises avaient une telle performance, on ne parlerait plus de Sénégal Emergent, parce que le décollage aurait été déjà une réalité.

Massokhna Kane et Cie articulent leurs griefs sur le fait que «le 18 juin 2016, l’Etat du Sénégal a signé avec la Sonatel, un protocole par lequel il s’est engagé irrévocablement à renouveler pour 17 ans la convention de concession de la licence globale à compter de 2017, à octroyer les licences 4G à la Sonatel pour 17 ans également. Tout ce package pour seulement 100 milliards de Francs Cfa (68 milliards de Cfa pour la licence globale et 32 milliards de Cfa pour la 4G) et pour 17 années ». Alors poursuit cette association de consumériste que « C’est en vertu de ce protocole illégal que l’Etat a signé, avec Sonatel, une convention de renouvellement de sa concession couplée à l’octroi des licences 4G en violation flagrante de la convention du 19 juillet 1997, de la loi 2011-01 du 24 février portant code des télécommunications, des actes additionnels et directives de la Cedeao et de l’Uemoa en la matière et du code des marchés publics » . Apparemment le chiffre d’affaires de 800 milliards réalisés par le Groupe Sonatel dérange quelque part. L’on donne l’impression que dans notre pays, c’est un crime de lèse-majesté de faire étalage de la réussite parce que l’océan de misère doit empêcher toute possibilité de décollage d’un segment de la nation.

La médiocrité doit être notre modèle de marque. L’excellence, c’est pour les autres. Certes la Sonatel n’est pas absoute de la qualité du service qui n’est pas encore des meilleures. Mais au niveau de la VDN, on s’y attèle dans une quête absolue de rendre plus performant le service offert aux usagers. Les nombreux projets innovants placent la qualité du service pour les clients au centre des préoccupations de l’équipe de Alioune Ndiaye. Rien qu’en 2015, les investissements réalisés à l’échelle du Groupe Sonatel en matière d’amélioration de la qualité de service est de 158 Milliards FCFA dont 65 milliards FCFA au Sénégal

Géographie du capital de la Sonatel

La géographie du capital de la Sonatel affiche 42% pour France Télécom, Etat du Sénégal 27%, flottant 23% et employés 8%. Au Sénégal, Sonatel est le seul opérateur dont l’Etat du Sénégal est présent dans le capital ; il est également le seul opérateur avec une présence de Sénégalais dans le capital (personnel, institutionnels, petits porteurs …). La Sonatel est une entreprise sénégalaise gérée par des Sénégalais. Le nombre d’expatriés est de 4 sur 1800 employés soit 0,2%de l’effectif total. Le Comité de Direction de Sonatel est composé de 15 personnes : 14 Sénégalais et 1’expatrié du Groupe Orange qui occupe le poste de Directeur général adjoint. En outre l’expertise sénégalaise constitue une fierté. La filiale malienne d’Orange est dirigée par le sénégalais Alassane Diène ancien directeur des ressources humaines à la Sonatel. Il a piloté avec succès la filiale guinéenne de Orange. Tout comme en Sierra Léone, la filiale est managée avec succès par un ancien cadre de la Sonatel Sékou Dramé ancien directeur des entreprises et en Guinée Bissau le Dg de la filiale Seydi Ahmet Sy Sarr ancien directeur juridique de la Sonatel affiche des résultats salués.

214 milliards versés à l’Etat, 108 milliards pour les entreprises locales, 64 versés au Groupe Orange

En 2015, les 800 milliards de Fcfa du chiffre d’affaires indiquent une croissance de 5,8%, portée par les filiales à l’étranger notamment Orange Mali, Orange Guinée et soutenu par le mobile et l’international. Les filiales à l’étranger contribuent à hauteur de plus de la moitié au Chiffre d’Affaires consolidé du Groupe. Sur le résultat net consolidé de 221 milliards FCFA en 2015, plus de 60% est réalisé à l’international. L’Etat a perçu la plus grosse part en termes de dividendes, de taxes et impôts divers pour un montant de 241 milliards. Tandis que les entreprises locales obtenaient de la Sonatel près de 108 milliards. L’animation économique de la Sonatel permet la création de plus de 100 000 emplois indirects et 3 000 emplois directs créés dans la sous – région. Le Groupe Orange ne se situait qu’à un net de 64 milliards Fcfa. Alors vous conviendrez que les bons résultats de Sonatel sont un indicateur de la bonne santé de l’économie sénégalaise. Le Sénégal atteindrait le niveau du Nigeria si seulement moins d’une dizaine d’entreprises sénégalaises atteignaient le même niveau de performance que Sonatel. Et paradoxalement, les revenus tirés du Sénégal ne couvrent pas les charges de l’opérateur. C’est étonnant que Sos Consommateurs ne s’est offusqué du renouvellement de la concession de Tigo en 2012. En son temps Me Massokhna Kane n’a pas senti le besoin de contester un tel accord. Alors faire haro sur la Sonatel quand cette dernière a obtenu son renouvellement suscite une certaine curiosité.

Coût du renouvellement de la licence + 4G comparé à la Côte d’Ivoire?

Les 100 milliards Cca obtenus par l’Etat pour le renouvellement de la concession et l’acquisition des fréquences 4G pour 17 années pour le coût du renouvellement de la licence +4G suscitent encore un large débat pensant que l’Etat aurait été spolié par Sonatel. En outre la Côte d’Ivoire est souvent citée comme modèle à suivre par le Sénégal parce qu’au pays de la Lagune, ils ont bien tiré profit de la licence +4G. Il faut rappeler à ce niveau que le coût global de renouvellement de la concession et l’acquisition des fréquences 4G est le même pour le Sénégal et la Côte d’Ivoire : 100 Milliards FCFA pour chaque operateur (indépendamment comme partout ailleurs, des parts de marchés de chacun). En outre la durée de la concession est également la même : 17 ans. On précisera au passage que la quantité de fréquences allouée aux opérateurs en Côte d’Ivoire pour la 4G est 50% plus élevée qu’au Sénégal. Seulement la comparaison entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire pose problème à ce niveau. D’abord le PIB de la CI est 2 fois plus élevé que celui du Sénégal. Ensuite le prix des licences n’est pas fixé en fonction des parts de marché des opérateurs (les clients par définition choisissent librement leur opérateur).

Bourse : La Sonatel boucle l’année en tête

La Sonatel n’a pas dérogé à ses habitudes à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilière d’Abidjan. En cette fin d’année, après le cumul des capitalisations du dernier trimestre, la société de téléphonie du Sénégal demeure en tête. Elle devance Ecobank. Trans Incorp TG, la Solibra CI et la SGB CI. La Bank Of Africa Sénégal qui vient d’entrer à la côte il y a moins de 2 mois se retrouve en 19ième position. Une belle percée donc. Il faut souligner que ce classement est dominé par les sociétés ivoiriennes qui trustent 13 des 20 places. « Si la Sonatel n’était pas cotée en Bourse, elle serait valorisée à sa valeur mathématique de 45 500 F Cfa par action, soit 455 milliards de francs Cfa ; or elle est cotée à 162 000 F Cfa, soit une valeur d’entreprise de 1 620 milliards de francs Cfa. Cela veut dire que la cotation en Bourse régionale de la Sonatel a enrichi les investisseurs et les épargnants qui ont cru en l’avenir de l’entreprise et à la Brvm, d’une plus-value de 1 165 milliards de francs Cfa. Pour la société elle-même, il y a une opportunité d’accélérer son programme d’investissement pour, entre autres, régler les problèmes de qualité de réseau. A chaque fois qu’elle décidera d’augmenter son capital de 10 %, elle récoltera un capital supplémentaire de 162 milliards de francs Cfa, dont une prime d’émission de la différence entre la valeur boursière et la valeur mathématique, soit à ce jour 117 milliards de francs Cfa. Nous dirons que cela représente une économie, plus précisément un ‘moins à payer’ sur ses investissements de 72 %… Enorme ! la Sonatel ne devrait pas se priver d’en profiter pour nous donner un meilleur réseau » soulignait en octobre Gabriel Fal de CGF Bourse dans les colonnes de Wal Fadjri. D’ailleurs ce dernier appréciant la position de la Sonatel dans l’économie du pays dira que « les performances financières de la société profitent d’abord à l’économie sénégalaise. Quand une entreprise emploie directement 2 000 cadres et agents très fortement qualifiés, qu’elle procure une occupation à plus de 50 000 autres jeunes Sénégalais à travers les 30 000 télécentres qui existent à travers le pays, c’est qu’elle joue un rôle majeur. Et les investissements réalisés ? Ce sont plus de 250 milliards de francs Cfa entre 2004 et 2006, ils ont été en partie réalisés par des Pme et des Pmi sénégalaises… Par ailleurs, Sonatel collecte pour le compte de l’Etat, et lui reverse une cinquantaine de milliards de Tva (NDRL 214 milliards actuellement), paie des impôts, notamment sur le bénéfice qu’elle réalise, et en plus verse des dividendes, non seulement aux actionnaires sénégalais, mais aussi à l’Etat, actionnaire lui aussi à hauteur de 27,67 %. Qui fait mieux dans ce pays ? »

Le bénéfice décrié permet à la Sonatel, la première en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) du Sénégal. Des partenariats d’envergure sont signés par le ministère de l’Education Nationale pour la connectivité gratuite à internet des établissements publics primaires et secondaires du Sénégal pour un coût de 10 Milliards FCFA. Des actions importantes sont notées dans le domaine de la santé, des TICS et un accompagnement des collectivités territoriales.

Par Abdou Karim DIARRA
Source : Le Témoin

Les autorités ivoiriennes envisagent d’atteindre un taux de 90% de pénétration pour la couverture nationale Data et internet d’ici 2020.

Selon le Directeur de cabinet du Ministre de l’économie numérique et de la Poste, André Apeté, qui s’exprimait lors d’une conférence internationale sur la cybercriminalité, l’objectif est de « tout faire avec les opérateurs de notre marché pour que nous puissions arriver à approcher les 100% de couverture d’accès en service de téléphonie, mais surtout être autour de 90% de taux de pénétration pour tout ce qui concerne la couverture Data et internet » .

« Nous fixons à au moins 50% le Taux de couverture l’accès au haut débit », a par ailleurs ajouté M. Apeté parlant d’objectifs et d’enjeux de développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement à son tour « entend fournir en ligne de nombreux services notamment des services transactionnels, le renforcement des actions en matière de sécurité numérique par le contrôle de l’effectivité de la mise en œuvre des modalités d’identification des citoyens du cyber-espace ».

S’agissant de l’importance de l’identification, le collaborateur de ministre Bruno Nabagné Koné a souligné que « lorsque des citoyens de cet espace n’ont pas d’identité, il est difficile d’y assurer la sécurité ».

Pour justifier sa position, il a révélé qu’à la suite des incidents à Grand Bassam (attaque terroriste en mars dernier), « c’est 80% de personnes qui ont arrêtées grâce au numérique».

L’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) estime le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile au 30 juin 2016 à 25 226 426.

Source : APA / Abidjan.net

L’IDCEc est une conférence organisé par ATEN (Association Tunisienne de l’Economie Numérique) et sponsorisé par l’ESEN (Ecole Supérieure d’Economie Numérique), LARODEC (Laboratoire de Recherche Opérationnelle de Décision et de Control de processus) et IEEE Computationnal Intelligence.

Le but de cette conférence est de promouvoir la recherche novatrice qui met en évidence l’impact des technologies émergentes de l’économie numérique, en particulier le rôle du Cloud Computing, des grandes données et des technologies mobiles sur l’innovation des entreprises. La conférence ICDEc se concentre sur de nouveaux modèles et applications dans la gestion, le marketing numérique, l’intelligence Web, le commerce électronique, la sécurité et la vie privée.

Le Comité est constitué de plusieurs cadres et Universitaires (Tunisie – Canada) font partie du comité d’organisation tels que Dr RIM Jallouli (Professeur en Marketing de l’innovation, et Doyen de l’Ecole Supérieure de l’Economie Numérique à l’Université de Manouba) et Dr Osmar Zaïane (The Alberta Innovates Centre for Machine Learning). Cependant, des candidatures en provenance de d’autres pays africains (Algérie, Sénégal, Maroc, Kenya etc) sont vivement sollicitées pour échanger les savoir-faire.

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Les présidents de conférence invitent les chercheurs à soumettre des contributions, des études de cas, des propositions de sessions thématiques spéciales et des propositions de tables rondes. Les présentations devraient se concentrer sur les questions technologiques ou commerciales et de marketing. Les communications seront rigoureusement examinées et seront sélectionnées en fonction de la qualité et de l’originalité de la recherche et de leur contribution à l’avancement ou au développement de nouvelles connaissances dans le domaine de l’économie numérique. Les auteurs doivent envoyer des documents à un numéro de piste sélectionné et indiquer un ou deux numéros de piste, le cas échéant. Chaque document doit indiquer clairement la nature de sa contribution scientifique et les domaines ou  environnements auxquels il s’applique. Seuls les documents originaux doivent être soumis. Les présidents de conférence invitent également des professionnels de l’industrie à présenter leurs expériences de vie réelle liées aux tendances technologiques et à l’innovation en affaires et de partager avec les universitaires de précieux commentaires et les meilleures pratiques en économie numérique.

Pour en savoir plus sur cette conférence et envoyer sa candidature : http://www.aten.tn/ICDEc2017/

SOURCE : AFRIK DIGITAL MARKETPLACE

 

Le Groupe de la Banque Mondiale et CTIC Dakar ont lancé aujourd’hui le “Jambar Tech Lab”, un programme d’accélération adressé aux entreprises TIC d’Afrique de l’Ouest et du centre en vue de les aider à commercialiser et passer à l’échelle régionale leurs produits digitaux innovants. Pionnier dans sa zone géographique, ce programme permettra à 40 entrepreneurs d’accéder à un renforcement de capacités, des investisseurs et des marchés régionaux clés dans leur stratégie d’expansion.

Ce programme s’inscrit dans une volonté régionale d’améliorer la compétitivité des entreprises, d’attirer les investisseurs et créer des emplois à travers les technologies numériques.

« L’économie digitale occupe une place importante dans de nombreux pays africains, on la retrouve dans le secteur plus large des services qui est à lui seul à l’origine de plus de 50% de la croissance observée sur le continent » selon Ganesh Rasagam, responsable du pôle Innovation & Entrepreneuriat de la branche Commerce & Pratiques Mondiale de Compétitivité du Groupe de la Banque Mondiale.

L’association GSMA a estimé que l’an dernier en Afrique les technologies mobiles et les services ont permis la création de 3,8 millions d’emplois et ont généré une valeur économique de près de 150 milliards de dollars. Une hausse de ces chiffres est attendue atteignant ainsi respectivement 4,5 millions et 210 milliards de dollars d’ici 2020.

Malgré l’essor du potentiel de ce marché, de nombreux entrepreneurs dans le digital au niveau régional présentent des carences du point de vue des compétences et de l’accès aux ressources pour accélérer le développement de leurs entreprises que ce soit en pénétrant de plus vastes marchés ou en captant des capitaux auprès d’investisseurs au stade précoce.

Afin d’apporter une réponse à ces problèmes, le Jambar Tech Lab propose un programme d’accélération de 6 mois conçu pour permettre aux entreprises sélectionnées régionalement d’identifier les opportunités sur le marché, de développer et tester leurs produits et services, d’accéder à un réseau de mentors et développeurs d’affaires ainsi qu’à des mécanismes de financement adaptés. Le programme de formation inclut des modules clés tels que la préparation à l’approche des investisseurs et à l’ouverture du capital, le réseautage avec les diasporas, l’internationalisation des entreprises évoluant dans le digital… Avec pour but de réunir les compétences et les réseaux qui permettront de faire passer ces entreprises à fort potentiel au stade d’entreprises rentables et pérennes.

Appuyé par les gouvernements de Finlande, du Norvège, de Suède et du Sénégal, le Jambar Tech Lab sera coordonné régionalement par CTIC Dakar. CTIC Dakar est un incubateur de PME TIC à fort potentiel leader en Afrique de l’Ouest. Fruit d’un partenariat public-privé initié en Avril 2011, l’incubateur a accompagné près de 80 PME et startups TIC et coaché plus de 2000 porteurs de projets depuis son lancement. Les entreprises incubées ont généré un chiffre d’affaires cumulé de près de 6 millions de dollars avec un taux de croissance moyen de 41%. L’incubateur, dont la vision est de contribuer à faire du Sénégal un hub de technologie et d’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest, a bénéficié depuis sa mise en place d’un accompagnement financier et technique du Groupe de la Banque Mondiale à travers son programme infoDev.

Dans les mois à venir le Jambar Tech Lab sera accompagné par d’autres programmes d’accélération régionaux qui seront lancés en Afrique de l’est et du sud. En début d’année 2017, le Groupe de la Banque Mondiale initiera également un programme d’accélération panafricain qui accompagnera 20 entrepreneurs parmi les meilleurs sur le continent et leur proposera un coaching, du mentorat et une forte visibilité auprès d’investisseurs et de fonds d’investissements au niveau international.

Pour plus d’informations sur le programme Jambar Tech Lab, visitez www.jambartechlab.com.

RETOUR EN VIDÉOS SUR LE LANCEMENT DU PROGRAMME JAMBAR TECH LAB

Lancement du programme Jambar Tech Lab #JambarLAB :

Discours Antoine NGOM : Président OPTIC et FICTIS :

Discours Laurent PORTE : Banque Mondiale : 

Discours Malick NDIAYE : Dircab Ministère Postes et Télécoms : 

Discours Sophia MURADYAN : InfoDev – Banque Mondiale : 

Présentation du programme Jambar Tech Lab #JambarLAB : 

Jambar Tech Lab : Panel “Impulser le digital en Afrique, quelles opportunités et quels défis ?” : 

  • Mabousso THIAM, ADEPME (Modérateur)
  • Olivier FURDELLE, Teranga Capital
  • Kémo TOURE, Wutiko/Linked Partners
  • Olivier SAGNA, Ministère Enseignement Supérieur et Recherche
  • Karim MBENGUE, Sonatel

PayDunya toujours dans sa volonté d’offrir aux populations sénégalaises des services financiers disruptifs et innovants à travers internet annonce après le lancement de sa nouvelle plateforme, le lancement officiel de son nouveau service de ventes de biens numériques : le Clic and Pay.

Ce service permet de vendre en ligne une œuvre littéraire ou artistique comme un roman, de la musique ou une photo. Le Clic and Pay (CnP) est idéal si l’on souhaite profiter de la puissance des réseaux sociaux pour faire des ventes ou si l’on ne possède pas de site web. Il permet d’effectuer des ventes en ligne sur les sites d’annonces, Facebook, WhatsApp etc. Il est aussi important de remarquer que le Clic and Pay permet également d’effectuer des ventes de biens physiques sur les réseaux sociaux, PayDunya espère ainsi capter le marché des centaines de ventes effectuées dans les groupes Facebook et WhatsApp. L ‘on peut ainsi mettre en vente des biens numériques (PDF, Word, Excel, PPT, MP3, JPEG, JPG, PNG, GIF, MP4, zip, rar…) qui seront téléchargés après le paiement, car rappelons le, le cœur de métier de PayDunya est bien les paiements dématérialisés sur internet depuis Orange Money, Joni Joni, Vitfé, VISA et MasterCard. Ce nouveau produit de PayDunya est adressé aux indépendants, artistes sous contrat et même aux particuliers.

Pour créer une vente Clic and Pay: cliquez sur le lien Clic and Pay disponible au niveau du menu principal de votre compte PayDunya, ensuite choisir le type de bien à vendre (physique ou numérique) et fournir les infos suivantes: titre, auteur, description, image, uploadez le bien, prix, numéro de téléphone du vendeur, nombre de vente, date d’expiration. Après avoir fourni ces renseignements, cliquez sur “Sauvegarder” et ensuite cliquez sur le bouton de partage afin de partager votre vente sur vos réseaux sociaux. Dès que vos clients voient le lien que vous avez partagé, ils cliquent dessus et sont redirigés vers la page de paiement qui leur présentent le bien à vendre et effectuent le paiement.

Pour le lancement, PayDunya a en partenariat avec le label Soul Eye Man et le studio E.A.R.S (Addis Abeba, Ethiopie) mis en ligne le nouvel album “Être Humain Autrement” de Souleymane Diamanka, slameur sénégalais http://www.souleymanediamanka.net

Vous pouvez visiter la bibliothèque Clic and Pay de Souleymane Diamanka ici

Voici un démo de Comment créer un vente Clic and Pay

 

Pour renforcer la connectivité, l’Agence de régulations des postes et des télécommunications (ARTP), a lancé hier, lundi 7 octobre, l’Appel à candidature pour 3 Licences d’accès à Internet. L’annonce est de son directeur, Abdou Karim Sall, qui a pris part hier, à l’ouverture de la deuxième conférence annuelle sur la gestion du spectre en Afrique subsaharienne.

Selon Abdou Karim Sall, avec ce lancement, il n’y a plus besoin de fréquences afin que les futurs ayant droits de ces Licences puissent opérer dans la tranquillité. La deuxième conférence annuelle sur la Gestion du spectre en Afrique subsaharienne, à l’occasion de laquelle s’est exprimé Abdou Karim Sall, vise à trouver un cadre qui va fédérer les actions des pays ouest africains. Elle cherche aussi à créer des moyens de financement du numérique. La rencontre se déroule sur deux jours.

Fatou Ndiaye
Source : Sud Quotidien


PDF : Appel public à candidatures pour l’attribution de licences Fournisseur d’accès internet (FAI) au Sénégal

Rien ne va plus entre l’Etat du Sénégal et Excaf Télécom. Le réseau est complètement brouillé entre les deux entités. La confrontation semble « imminente », si l’on se fie aux propos du ministre des Télécommunications et des postes. Yaya Abdoul Kane annonce des sanctions contre l’opérateur, pour « incapacité ».

L’euphorie a mué en amertume. La gestion du passage de l’analogique au numérique, communément appelé TNT, par Excaf Télécom n’emballe plus le Gouvernement. L’opérateur, selon les autorités, n’a pas respecté le cahier des charges qui le liait à l’Etat. En effet, rapporte le ministre des Télécommunication et des postes, Yaya Abdoul Kane, « il était prévu de déployer sur le marché 865 mille décodeurs. A ce jour, seuls 365 mille sont disponibles ». Présidant hier, la cérémonie d’ouverture de la 2e Conférence subsaharienne sur la gestion du spectre, le ministre a déclaré que l’Etat compte sévir contre cette situation qui n’a que trop duré. « Le Premier ministre a mis en place une task-force qui est en train de réfléchir sur les perspectives de solution pour que le problème soit résolu. A la fin des travaux de cette commission, nous allons rendre publiques les sanctions », a précisé Yaya Abdoul Kane.

C’est dire que le couperet risque de tomber sur la tête de Excaf qui n’en finit pas de recevoir des coups. L’on se rappelle les multiples sorties des éditeurs de presse fustigeant cette concession de la TNT à leur concurrent. Récemment, après avoir rué dans les brancards, les commerçants ont porté plainte contre le groupe fondé par feu Ben Bass Diagne. Son Président directeur général, Sidy Oumar Massar Diagne, était d’ailleurs convoqué hier, par le juge d’instruction du 8e cabinet.

Pourtant, l’octroi en 2014, de cette licence à un privé national avait suscité espoir et enthousiasme chez les autorités qui vantaient la préférence nationale. Deux ans plus tard, le langage n’est plus le même. « Nous sommes obligés de prendre des mesures, vu l’incapacité de l’opérateur à approvisionner correctement le marché en décodeurs ». Selon les autorités, tout est réuni pour que le passage au numérique soit effectif. « Sur les 14 régions que compte le Sénégal, douze sont couvertes par le réseau. Soit plus de 90% de la population », a renchéri le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes. Pour Abdou Karim Sall, le seul problème de la TNT au Sénégal, c’est Excaf qui peine à accomplir son engagement.

Sur un autre registre, le directeur de l’Artp a estimé que « la gestion des fréquences est une question centrale dans le développement de l’économie numérique. Dans le cadre de la gestion de ces fréquences, nous avons le plaisir d’annoncer que l’Artp a lancé ce matin (hier matin), un appel à candidatures pour trois licences de fournisseurs d’accès internet ». Abdou Karim Sall considère que le spectre, une ressource rare, doit être géré de façon optimale au bénéfice de la population. Pour le ministre des Télécommunications, le Sénégal compte sur le numérique pour atteindre l’émergence. Il a également appris que la Stratégie Sénégal numérique va mobiliser 1300 milliards.

Mor Amar
Source : L’Observateur

Le Groupe de la Banque Mondiale et CTIC Dakar ont lancé le “Jambar Tech Lab”, un programme d’accélération adressé aux entreprises TIC d’Afrique de l’Ouest et du centre en vue de les aider à commercialiser et passer à l’échelle régionale leurs produits digitaux innovants. Pionnier dans sa zone géographique, ce programme permettra à 40 entrepreneurs d’accéder à un renforcement de capacités, des investisseurs et des marchés régionaux clés dans leur stratégie d’expansion.

Pour plus d’informations sur le programme Jambar Tech Lab, visitez www.jambartechlab.com.

RETOUR EN VIDÉOS SUR LE LANCEMENT DU PROGRAMME JAMBAR TECH LAB

Lancement du programme Jambar Tech Lab #JambarLAB :

Discours Antoine NGOM : Président OPTIC et FICTIS :

Discours Laurent PORTE : Banque Mondiale : 

Discours Malick NDIAYE : Dircab Ministère Postes et Télécoms : 

Discours Sophia MURADYAN : InfoDev – Banque Mondiale : 

Présentation du programme Jambar Tech Lab #JambarLAB : 

Jambar Tech Lab : Panel “Impulser le digital en Afrique, quelles opportunités et quels défis ?” : 

  • Mabousso THIAM, ADEPME (Modérateur)
  • Olivier FURDELLE, Teranga Capital
  • Kémo TOURE, Wutiko/Linked Partners
  • Olivier SAGNA, Ministère Enseignement Supérieur et Recherche
  • Karim MBENGUE, Sonatel