L’événement de lancement du programme Jambar Tech Lab se tiendra le Jeudi 3 novembre à l’hôtel Savana.  Le but de l’événement est de faire la promotion de ce programme financé par la Banque Mondiale destiné à identifier, accompagner et impulser sur le marché africain des entrepreneurs ayant des produits digitaux à fort potentiel. Les partenaires de CTIC Dakar, les décideurs et entrepreneurs dans le secteur du digital sont attendus a l’Hôtel Savana pour assister à:

  • Une présentation du programme, de ses objectifs et de son déroulé
  • Un panel “Impulser le digital en Afrique, quelles opportunités et quels défis” modéré par Mabousso Thiam (Directeur Général de l’ADEPME) et incluant Teranga Capital, le Bureau Opérationnel de Suivi du plan Sénégal Emergent, Sonatel, Alinis, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Linked Partners
  • Un cocktail de réseautage et d’échanges

Voir/Revoir toutes les vidéos du lancement du Jambar Tech Lab

http://www.simtech.sn/live/jambartechlab/

Plus d’informations sur le programme ici:

www.jambartechlab.com

www.cticdakar.com

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La jeune entreprise innovante INFINITY SPACE lance WecashUp, sa solution de M+Payement (Paiement mobile) à Paris le 24 Novembre 2016. Cet évènement unique s adresse aux entreprises de E-commerce et StartUps, communauté de développeurs, entreprises de Télécoms, entrepreneurs du digital, institutions financières. Plus de 150 auditeurs attendus pour assister en direct au test de la technologie WecashUp par les Experts de INFINITY SPACE. Des experts externes y participeront avec l intention de valider la perspective de la technologie WecashUp.

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BFM TV Cédric Atangana en dernière compétition

Après son passage à BFM TV contre Medaviz, le CEO Cedric Atangana avec la Start-Up INFINITY SPACE a reçu plusieurs distinctions financières dont le Prix de la meilleure Fintech StartUp africaine. La presse internationale économique reconnait celle-ci comme étant l une des 4 StartUps qui impactera positivement l inclusion financière en Afrique en atteignant 1 milliards de personnes dans le monde entier. En effet, « WeCashUp » est une plateforme de paiement mobile universelle basée sur le Cloud computing, l intelligence artificielle financière et la sécurité des paiements dématérialisés. Elle permet aux africains de faire du E- commerce sans avoir de carte bancaire avec leur téléphone comme moyen de paiement. Les E-commerçants bénéficient d un moyen de sécurité simple à intégrer dans leurs applications web mobiles et pour toutes les solutions de Mobile Money (E-Wallet ou porte-monnaie électronique). La situation géographique du consommateur et l opérateur économique ne représentent plus une limite pour « WecashUp » et ses différentes cibles.

Pour s inscrire à cet évènement : Inscription
Pour en savoir plus : Ready for wecashup mobile money day
Source : AFRIK DIGITAL MARKETPLACE (#ADMP)

Sonatel, dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise, présente « Linguère Digital Challenge » 2016 (LDC 2016) qui est la deuxième édition de son Prix de l’Entreprenariat Numérique Féminin (PENF) lancé l’année dernière.

L’objectif du LDC est de récompenser les trois meilleures entreprises sénégalaises dirigées par des femmes, utilisant les nouvelles technologies dans leur activité. Le prix entre dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise qui est un des piliers de la stratégie de Sonatel.

Il s’agit d’une déclinaison de la politique d’accompagnement de Sonatel aux start-up évoluant dans l’écosystème numérique combinée à l’approche genre qui constitue un des axes majeurs de la stratégie RSE de l’entreprise.

Les partenaires privés et institutionnels du groupe Sonatel pour cette édition sont MICROSOFT, ONUFemmes, ADEPME et CTIC Dakar, qui avaient adhéré au concept depuis la première édition, et qui ont été rejoints cette année par COFINA, SAMSUNG et GO Media. Ils constituent également le jury du concours.

En plus d’un accompagnement d’un an, les trois start-up primées recevront respectivement et par ordre de mérite les lots suivants,:

  • 1er Prix : 10 000 000 FCFA (+ Pack start-up inclus)
  • 2ème Prix : 5 000 000 FCFA (+ Pack start-up inclus)
  • 3ème Prix : 4 000 000 FCFA (+ Pack start-up inclus)

Sonatel, qui a lancé ce concours depuis 2015 sous une autre appellation, Prix de l’Entreprenariat Numérique Féminin (PENF), cible la population entrepreneuriale féminine, une cible vulnérable, pour résorber le gap numérique et participer à la transformation digitale de l’économie au Sénégal. Sonatel a renommé le Prix en « Linguère Digital Challenge » pour mieux refléter le concept et espère ainsi lui donner toute sa dimension locale, qui participera au mieux à sa vulgarisation.

Le concours est spécifiquement ouvert aux entreprises dirigées par des femmes qui auront fait

preuve notamment d’innovation dans l’usage des moyens de communications numériques (télécommunications fixes ou mobiles) dans leurs activités avec un impact social et/ou environnemental concret pour la communauté (nombre d’emplois créés, effet sur la santé, l’éducation ou les besoins énergétiques, etc.)

Le concours est lancé et marque également l’ouverture de la plateforme de dépôt des candidatures sur http://www.sonatel.sn/ldc/. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 25 novembre 2016.

Le jury sera chargé d’effectuer une présélection du 25 novembre au 05 décembre avant le démarrage des auditions des candidates retenues. Enfin, la sélection des finalistes se fera du 5 au 10 décembre et la cérémonie de remise des prix est fixée au jeudi 15 décembre 2015 avec live-voting des participants pour classer les lauréates.

Bilan du Prix de l’Entreprenariat Numérique Féminin (PENF) 2015 qui devient « Linguère Digital Challenge » 2016

La 1ère édition du Prix de l’Entreprenariat Numérique Féminin (PENF) qui vient d’être renommé Linguère Digital Challenge (LDC), lancée en septembre 2015, a été une grande réussite. Il a récompensé trois startups sénégalaises dirigées par des femmes et évoluant dans le domaine des Tic ou utilisant les Tic comme outil principal dans leur activité.

Les trois premières lauréates ont été fêtées et ont bénéficié de montants allant jusqu’à 10 millions et d’un accompagnement technique en partenariat avec ONUFemmes, Jiguentech, CTIC Dakar, Microsoft, ADEPME et Jokkolabs, qui soutiennent l’initiative féminine. Ont été primées :

  • Nelam Services pour la plateforme digitale «Yaay », communauté de mamans qui propose une solution globale aux problèmes de la maman au Sénégal.

    Seynabou Thiam, Manager de Nelam Services : « On dit souvent que l’entrepreneur est seul. Le prix nous a permis d’avoir cette reconnaissance par rapport à ce travail de fond que nous faisons depuis quelques années. La visibilité que nous donne ce prix nous permet d’accéder à des opportunités pour délivrer tout le potentiel de notre activité. »

  • Rawane Services pour le portail web de e-commerce dédié à la vente en ligne et à la livraison de fruits et légumes sous forme de paniers et de corbeilles de différentes tailles selon la demande.

    Mme Magatte Ngom Cissokho, General Manager de Rawane Services “RA.S” : « Il est largement reconnu que les femmes ont besoin de soutiens spécifiques tout au long du cycle de la vie des entreprises qu’elles créent. Être là, présent et nous écouter…une petite chose pour vous mais croyez nous, vous nous avez énormément aidé et nous apprécions de tout cœur votre soutien. Merci à la SONATEL pour le PENF 2015. »

  • Ciaby SARL pour le logiciel de type ENT (Espaces Numériques de Travail), appelé CI JANG BY, qui offre un ensemble de services permettant d’accompagner le processus d’apprentissage des étudiants ou des collégiens.

    Antonia Tiendrebeogo de Ciaby SARL : «Plus qu’un encouragement, ce prix nous permet aujourd’hui d’acquérir une notoriété mais aussi de faire de belles rencontres et de bénéficier d’un accompagnement de qualité grâce aux partenaires du prix. Nous tenons à remercier la Sonatel, les membres du jury et les accompagnateurs.”

via communiqué

Dans un communiqué en date du 11 Octobre 2016, publié sur son site web, Orange nous annonce qu’elle a reçu la visite, le jeudi 16 septembre, d’une délégation de la CDP menée par sa présidente­: «­La présidente de la CDP a fait part de son inquiétude­ face au­ manque de notoriété de cette institution auprès du grand public, des entreprises­ et­ a annoncé le lancement, à venir, d’une campagne de communication­ bâtie­ autour de­ sketchs, films promotionnels, séminaires en Wolof, forums pour l’administration public. Pour mener à bien cette opération de grande envergure, la présidente dit compter sur­ le­ soutien financier et matériel de Sonatel.­»

Au moment où on n’a pas encore fini de déplorer que les pouvoirs publics considèrent le secteur des TIC comme un lieu de recasement d’une clientèle politique qui n’a aucune compétence en TIC, voilà que la Présidente de la CDP aligne bourde sur bourde. En effet, non satisfaite d’avoir avoué publiquement qu’elle ignorait ce qu’était la CDP à sa nomination, discréditant ainsi la décision du Président Macky Sall, la Présidente de la CDP s’est permise d’aller quémander de l’argent à la Sonatel.

Comment une autorité administrative indépendante peut-elle demander de l’argent et des moyens matériels à une société privée dont elle doit contrôler les activités? Pour rappel, La Sonatel a déjà reçu de la CDP en 2014 une mise en demeure pour manquement aux dispositions de la législation sur les données à caractère personnel mais aussi en 2015 une interdiction pour les mêmes raisons.

Aussi, au-delà de l’impact négatif sur l’image de l’institution, cette requête de la CDP ne constitue-t-elle ni plus ni moins qu’un permis délivré à la Sonatel pour continuer à violer la loi et faire des abus sur les utilisateurs sénégalais des TIC­?

La Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) jouit de l’autonomie de gestion (article 14 de la Loi 2008-12 portant sur les données à caractère personnel) et elle reçoit une dotation budgétaire de l’Etat pour l’accomplissement de ses missions (article 15 alinéa 1er de ladite Loi). D’ailleurs, le législateur a bien précisé au niveau de cet article 15 que la Commission «­ne peut recevoir de don ou subvention d’un individu, d’un organisme ou d’un Etat étranger que par l’intermédiaire d’une structure de coopération de l’Etat du Sénégal­».

A la lumière de ces considérations, ASUTIC estime que cette démarche malheureuse, irresponsable et dommageable, aux antipodes d’un management vertueux dilue l’autorité de cette structure publique. Désormais avec cette Présidente, la CDP est dans l’ère de la gestion nébuleuse caractérisée par des improvisations et des approximations mais surtout par une opacité dans la gestion financière. Cette structure publique, technique et juridique chargée de la protection de la vie privée des citoyens sénégalais méritait vraiment mieux si tant soit peu que les pouvoirs publics sont dans une démarche de travailler pour le Sénégal.

Les ambitions déclarées dans les discours de circonstance pour le développement de l’économie numérique sont incompatibles avec les nominations politiques et elles indiquent plutôt le peu d’intérêt que les pouvoirs publics accordent au secteur des TIC. La condition sine qua non pour l’émergence est l’obligation de nommer aux postes de responsabilité des hommes et femmes ayant les compétences requises. L’enjeu du développement du secteur des TIC est aussi à ce prix.

Ce blanc-seing donné à la Sonatel par la Présidente de la CDP s’inscrit d’ailleurs dans un cadre général caractérisé par un silence coupable des autorités de régulation. En effet, Après plusieurs sommations annoncés depuis le mois de juillet 2016, la SONATEL a suspendu depuis le Lundi 17 octobre 2016 les numéros de téléphones mobiles non identifiés, ce après plusieurs menaces par SMS sommant les abonnés à s’identifier alors que l’ARTP a fixé la date limite au 10 novembre 2016.

Non seulement Orange fait fi du mécontentement qu’il cause à des milliers d’abonnés, de la non fidélisation de sa clientèle et la non protection de sa réputation mais elle ne respecte pas les décisions de l’autorité. Elle est coutumière des violations de la loi et des manquements à cause de la complaisance des autorités. Sur quelles lois, quels décrets ou règlements s’est fondé Sonatel/Orange pour poser un tel acte ?

Dans un marché où le consommateur est au cœur de la régulation, Orange n’oserait jamais poser un tel acte. La conséquence aurait été immédiate­: perte de milliers de clients et une pluie d’actions en justice. Orange s’est permis de suspendre les numéros de téléphone mobile non encore identifiés car elle sait qu’elle ne risque rien. Dans la pratique, de tous ses moyens d’actions, le consommateur sénégalais n’utilise qu’un seul : le recours au service client de l’opérateur, au lieu d’initier une action en justice, un boycott des produits et services ou agir en faisant jouer la concurrence par un changement d’opérateur via le service de portabilité.

Face au désarroi de milliers de consommateurs qui sont dans l’impossibilité d’émettre ou de recevoir des appels, l’ARTP qui devrait être au service des consommateurs n’a entrepris aucune action pour recadrer l’opérateur et rétablir ces derniers dans leurs droits.

Cette situation est d’autant plus incompréhensible qu’il n’existe pas au Sénégal de médiateur dans le secteur des TIC, dont l’objectif est de régler à l’amiable les conflits liés au secteur des TIC, alternative à une action judiciaire. L’avantage de cette procédure : elle est gratuite, confidentielle et surtout plus conforme à la culture sénégalaise. Elle permet aussi d’éviter une procédure judiciaire souvent longue et coûteuse. L’ASUTIC souhaite la création de médiateurs indépendants plutôt que des médiateurs internes rémunérés par les opérateurs.

Les opérateurs prennent des libertés avec les consommateurs qui sont d’autant plus inacceptables que ceux-ci n’ont pas de moyen réel de se défendre par des actions de groupe en justice. À ce jour, il n’existe au Sénégal aucune procédure permettant d’indemniser en un seul procès les victimes d’un même dommage­: un vide juridique synonyme de déni de justice. Ainsi les consommateurs individuellement, ne trouvent aucun intérêt à faire valoir leurs micro-préjudices, du fait de la lourdeur et du coût de la procédure contre un opérateur de téléphonie mobile.

Par conséquent, l’action de groupe est d’une impérieuse nécessité au Sénégal, non seulement pour réparer les préjudices de masse dont sont victimes les consommateurs, mais aussi pour redonner au droit son pouvoir de régulation du marché. C’est pourquoi face à un marché oligopolistique, voire cartellaire des opérateurs, un régulateur aphone, l’ASUTIC saluera toute initiative gouvernementale ou parlementaire en vue d’insérer l’action de groupe dans notre droit positif.

En attendant que les pouvoirs publics ou l’assemblée nationale s’approprient ces propositions, l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) invite les consommateurs victimes des opérateurs à exercer leur pouvoir de régulation du marché par la mobilité et le boycott. Il appartient désormais à l’utilisateur d’organiser sa propre défense en étant un consommateur averti et prompt à sanctionner les opérateurs.

L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC (ASUTIC)­:

  • Dénonce cet abus flagrant de Sonatel/Orange en suspendant les numéros de milliers d’utilisateurs avant la date fixé par l’autorité ;
  • Déplore que l’ARTP n’ait pas pris les mesures immédiates pour le rétablissement des consommateurs dans leurs droits ;
  • Invite l’assemblée nationale à faire une proposition de loi et/ou le gouvernement à déposer un projet de loi introduisant l’action de groupe dans le droit sénégalais ;
  • Sollicite la création d’un médiateur des TIC pour le règlement des litiges à l’amiable­;
  • Appelle les consommateurs à utiliser les moyens d’actions à leur disposition contre les opérateurs, la sanction par la concurrence en utilisant la portabilité et le boycott­;
  • Lance un appel afin que se signalent tous les consommateurs ayant subis des préjudices. Une plateforme de collecte des plaintes et réclamations est mise en place sur notre site web et page facebook permettant aux consommateurs rencontrant des difficultés avec leur opérateur de les signaler et de transmettre toutes pièces en relation avec leur démarche ;
  • Avertit la Sonatel/Orange que tout appui financier ou matériel à la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) serait considéré comme une tentative de corruption d’une autorité administrative indépendante ;
  • Demande solennellement au Président Macky Sall le limogeage de la Présidente de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) pour incompétence notoire.

Fait à Dakar, le 30 Octobre 2016
Le Président Ndiaga Gueye
Courriel­: infos@asutic.org
Tél­: 77 307 18 18 / 70 785 85 85

La Commission de protection des données personnelles (CDP), autorité administrative indépendante, instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, est chargée de vérifier la légalité de la collecte et du traitement des données personnelles des sénégalais et de s’assurer que toutes les précautions sont prises pour qu’elles soient sécurisées.

Dans cette perspective, au cours de ce troisième trimestre de l’année 2016, et conformément à son programme d’activités annuel, la CDP a lancé plusieurs appels à la déclaration aux responsables de traitements des secteurs public et privé, examiné plusieurs dossiers de demande d’autorisation, reçu des plaintes et rendu visite à des acteurs clés dans le mécanisme de protection des informations nominatives au Sénégal.

Par ailleurs, la CDP a également marré ses missions de contrôle sur sites afin de vérifier la conformité des traitements de données personnelles mis en œuvre par les responsables de traitement.

Sur le plan de la coopération, des avancées significatives ont été notées dont l’adhésion du Sénégal à la Convention 108 du Conseil de l’Europe et la création du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles.

Ainsi, conformément à l’article 43 du Règlement intérieur de la Commission, et après en avoir délibéré en sa séance plénière du Vendredi 14 Octobre 2016, la CDP rend public le présent avis trimestriel qui rend compte de la situation actuelle de la protection des données personnelles au Sénégal.

I. COMPTE RENDU DES ACTIVITES DECLARATIVES

Au cours de ce troisième trimestre, la CDP a reçu 30 structures qui sont venues pour s’imprégner de la législation sur les données à caractère personnel et connaitre leurs obligations déclaratives.

La Commission a traité 34 dossiers dont 22 déclarations et 12 demandes d’autorisation.

A l’issue des 04 sessions plénières tenues à la CDP, 18 récépissés de déclaration et 07 autorisations ont été émis.

La Commission a, en effet, envoyé des demandes d’explication, reçu des demandes d’avis et émis des appels à déclaration :

  • Demandes d’explication : 7
  • Nombre d’appels à déclaration : 12
  • Demandes d’avis : 12
A. Observations et constats

A l’examen des dossiers reçus à la CDP, il a été constaté des manquements dans le traitement des données personnelles de la part de plusieurs structures.

Du point de vue juridique, l’examen des dossiers a mis en exergue les manquements suivants :

Manquements constatés sur les formulaires :

Manquements

Recommandations

Structure

Absence d’informations sur l’identité et les coordonnées du représentant au Sénégal d’un responsable de traitement situé à l’étranger

La CDP recommande, conformément à l’article 22-1 de loi sur les données personnelles aux responsables de traitements de données personnelles établis à l’étranger de désigner un représentant au Sénégal pour procéder aux déclarations des traitements mis en œuvre sur le territoire national

GIE YOBALEMA

Absence d’informations et de consentement des internautes sur l’utilisation de cookies sur un site internet

Informer les internautes sur l’utilisation de cookies et recueillir leur consentement préalable

Ringier (EXPAT DAKAR)

Absence d’engagement de confidentialité liant un responsable d’un système de vidéosurveillance et le prestataire chargé

Faire signer un engagement de confidentialité aux prestataires qui interviennent dans l’installation et la maintenance d’un système de

Grand Moulin de Dakar (GMD)

Opticien Alain

de l’installation et de la maintenance d’un tel système

vidéosurveillance

AFFLELOU

Résidence Le Récif

Caméras de vidéosurveillance installées chez un particulier et qui filment la voie publique

Ne pas orienter sur la voie publique les caméras installées devant les domiciles

M.

B. Demandes d’avis reçues par la CDP

Structures ou Particuliers

Objet

Réponse de la CDP

M. Sidya SANE

Demande d’avis sur la protection des données dans les villages reculés de la région de Sédhiou

La CDP a demandé la précision des types de traitements de données personnelles mis en œuvre. Une fois les traitements identifiés ils pourront être déclarés devant la CDP.

M. Ousmane NDIAYE

Demande d’avis sur la procédure de protection d’une idée de projet.

La CDP n’étant compétente que pour les affaires liées à la protection des données personnelles et de la vie privée, a recommandé au responsable de traitement de se rapprocher des services de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) sui remplace le Bureau

sénégalais du droit d’auteur (BSDA).

A. Y.

Demande d’avis sur l’autorisation à la Société Industrielle et Moderne des Plastiques Africains (SIMPA) à collecter les données biométriques des salariés.

La CDP a autorisé la société SIMPA à mettre en place un système biométrique pour le contrôle d’accès et le temps de présence.

M. Sidy DIAGNE

Demande d’avis sur la législation portant sur l’utilisation et l’installation de caméras de surveillance dans les entreprises particulièrement dans un bureau.

La loi 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la Protection des Données à caractère Personnel n’a pas de dispositions spécifiques sur l’utilisation des caméras. Cependant, les systèmes de vidéosurveillance sont soumis à une déclaration normale. La CDP précise qu’un espace de travail peut être mis sous vidéosurveillance, mais, les caméras ne doivent pas être installées dans les bureaux ou sur les postes de travail des employés, etc.

M. D.

Demande d’avis sur l’installation de caméras dans un espace de travail particulièrement dans le hall d’une usine de fabrication.

La CDP précise que les lieux de travail de travail peuvent être mis sous vidéosurveillance. Mais, les caméras ne doivent pas être installées dans les bureaux, sur les postes de travail des employés.

M. Teigue MBODJ

Demande d’avis sur le traitement des données des employés.

Il faut déclarer à la CDP les données des salariés. Par ailleurs, informer les salariés de l’utilisation de leurs données (les finalités, la durée de conservation, les destinataires des données s’il y a lieu). Les employés ont le droit d’accès à leurs données, le droit de rectification et de suppression et le droit d’opposition au traitement des données.

L’employeur peut également prévoir une clause relative au traitement des données personnelles dans les contrats des salariés.

M. SEYE

Demande d’avis sur la démarche à suivre pour la déclaration des caméras.

La CDP précise que la procédure est purement déclarative. il faut télécharger le formulaire de déclaration de système de vidéosurveillance disponible sur le site internet de la

CDP www.cdp.sn, le renseigner et le déposer à la Commission

M. Teigue MBODJ

Demande d’avis sur les formalités à accomplir pour des caméras de surveillance installées à des fins commerciales, notamment dans une boutique pour surveiller les flux de personnes

Avant l’installation de caméras de surveillance, il faut procéder à une déclaration devant la CDP, en remplissant le formulaire de déclaration de système de vidéosurveillance disponible sur le site internet de la CDP (www.cdp.sn).

Glaxosmithkline (GSK)

Demande d’avis sur l’obtention des autorisations de traitement et de transferts de données à caractère personnel, et à quel prix.

La demande d’autorisation, soumise à la CDP, est gratuite. Il n’y a pas de frais.

Carapaces Stratégies et Conformités

Demande d’avis sur les exigences de la législation portant protection des données personnelles et les recommandations de la CDP sur l’envoi du bulletin de paie par l’adresse électronique personnelle ou professionnelle de l’employé.

La CDP précise qu’il n’existe pas d’exigences particulières du point de vue de la loi sur la PDP, mis à part la déclaration du fichier du personnel auprès de la CDP et le consentement préalable des personnes concernées, relatif à cette forme de communication de données.

Par ailleurs, dans la pratique, il est fortement recommandé d’utiliser les adresses professionnelles pour tout échange relatif à la société, pour essentiellement des raisons de sécurité et de confidentialité.

Banque de Dakar (BDK)

Demande d’avis sur les obligations déclaratives des données à caractère personnel aussi bien des clients, du personnel, que de la communication des informations faites aux prospects.

La Banque de Dakar est considérée comme un responsable de traitement au sens de l’article 4 alinéa 15 de la loi sur la PDP. Il y a des obligations déclaratives qui pèsent sur tous les responsables de traitement, ainsi, tous les fichiers, systèmes et bases de données doivent être déclarés auprès de la CDP. Aussi, la base de données constituée pour la prospection directe doit être déclarée.

C. Décisions rendues par la Session Plénière :

– Autorisations accordées :

Finalités

Nombre

Structures

Identification de la clientèle, analyse (collecte, conservation, contrôle, etc.), et le suivi des opérations afin de respecter les procédures de Lutte Anti Blanchiment d’Argent et contre le Financement du Terrorisme (LAB/FT)

01

Wafacash Africa

Gestion du temps de présence, de contrôle d’accès et d’intégration au système de paie pour permettre le décompte du nombre d’heures effectuées par les salariés et faciliter le traitement de la paie mensuelle

04

Société Industrielle et Moderne des Plastiques Africains (SIMPA)

Industrie Alimentaire du Sénégal (INASEN)

Nouvelle Margarinerie du Sénégal (NMSEN)

Société de Fabrication d’Import-Export (SOFIEX)

Administration du personnel

01

SENELEC

Répondre aux demandes des clients (missions diplomatiques ou représentations diplomatiques)

01

VF Services Sénégal

TOTAL

07

– Récépissés délivrés 

Finalités

Nombre

Structures

Gestion des comptes des utilisateurs d’un site internet d’annonces en ligne

01

Envoi de newsletters à des abonnées d’un site web d’annonces en ligne

01

Gestion du personnel (paie, gestion administrative et sociale)

02

RINGER (www.expat-dakar.com)

SENAC S.A

Système de contrôle d’accès par badges

02

MICROCRED

SENAC S.A

Mise en place d’une plateforme SMS pour permettre aux éleveurs et agriculteurs de prendre les bonnes décisions liées à l’agriculture, au vol de bétail à la logistique et au transport

01

Université Gaston Berger de Saint-Louis

Vidéosurveillance dans les entreprises pour assurer la sécurité des personnes et des biens

05

SENAC S.A

Résidence Le Récif

Alain AFFLELOU

King FAHD Palace

L’Africaine de l’Automobile

Prospection de potentiels clients Petites et Moyennes Entreprises pouvant être intéressés par les produits et services d’une structure de microfinance

01

Microcred

Contrôle d’accès avec un registre

02

SENWOOD

Microcred

Gestion de la clientèle des cartes Rapido de l’autoroute à péage

01

SENAC S.A

Vidéosurveillance à domicile

01

M. A. MBENGUE

Vidéosurveillance sur l’autoroute à péage pour la surveillance du trafic, le contrôle des transactions et la surveillance des gares et salles de coffre

01

SENAC S.A

TOTAL

18

– Refus d’autorisation de traitement

Intitulé du traitement

Responsable de traitement

Finalités du traitement

Motifs

Plateforme technique de covoiturage

GIE Yobalema, transport et commerce en ligne

Le traitement déclaré a pour finalité de « distinguer ou d’identifier les clients pour leur rendre service et communiquer avec eux, par téléphone ou par email, pour un bon suivi de la qualité de service, ainsi que pour leur notifier des promotions existantes »

Déclaration incomplète, notamment avec l’bsence d’informations (identité et coordonnées) sur le représentant au Sénégal du responsable de traitement ;

Absence à la convocation d’audition devant la Session Plénière de la CDP.

Site web d’annonce d’objets perdus (www.objetperdu-dakar.com)

« BEULEUP ENTREPRISE », société de gardiennage de surveillance et d’escorte

« Permettre aux particuliers de retrouver un objet perdu (pièce d’identité, passeport,

La CDP n’a pas autorisé le traitement en raison de l’absence de base légale permettant au demandeur de collecter et d’héberger des données personnelles portant sur des documents d’identité perdus (Carte nationale d’identité, Passeport, etc.)

permis de conduire…) »

Ainsi, la CDP considère que la collecte de documents d’identité perdus, au même titre que leur confection, est une prérogative dédiée au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Seul le Ministère est habilité à déléguer ses prérogatives liées à la collecte de documents d’identité perdus

II. LA SECURITE DES TRAITEMENTS DECLARES, LES PLAINTES ET SIGNALEMENTS,

LES MISSIONS DE CONTROLE

21 – les mesures de sécurité portant sur les systèmes de vidéosurveillance

D’emblée, il convient de préciser que la CDP, dans sa délibération N°2016-00186/CDP du 8 janvier 2016 portant sur les conditions de mise en place d’un système de vidéosurveillance, invite les responsables de ces systèmes, à prendre toutes les mesures techniques, logistiques et organisationnelles nécessaires à la sécurité des images enregistrées.

Pour ce troisième avis trimestriel, la CDP recommande aux responsables de traitement des systèmes de vidéosurveillance d’observer les mesures ci-après :
  • placer les enregistreurs (DVR, NVR, magnétoscope, serveur de vidéosurveillance, …) dans un local fermé à clé ;
  • définir une liste limitée de personnes ayant accès aux images ;
  • former et sensibiliser les personnes ayant accès aux images, sur les notions de respect de la vie privée ;
  • respecter les clauses contenues dans la déclaration transmise à la CDP;
  • signer un contrat de confidentialité avec le sous-traitant (hébergeurs, agences de sécurité,…)  pouvant accéder aux images;
  • définir des droits d’accès avec un mot de passe pour chaque utilisateur du système ;
  • Limiter l’accès à distance aux images de vidéosurveillance ;
  • utiliser des VPN (Virtual Private Network ou réseau virtuel privé) sécurisés pour la visualisation des images via internet ;
  • vérifier les paramètres de confidentialité des smartphones utilisés pour la visualisation des images en configurant un écran de verrouillage ; vérifier les autorisations et permissions des applications installées ; s’assurer que l’appareil n’est pas synchronisé à une solution Cloud, etc.

La CDP informe, Par ailleurs les responsables de traitement des systèmes de vidéosurveillance qu’un formulaire dédié est téléchargeable sur son site www.cdp.sn, pour alléger les formalités déclaratives, et pour apporter plus de précisions quant aux mesures d’installation des caméras. Ce formulaire permettra à la Session Plénière de prendre les décisions idoines en toute connaissance de cause.

22– Plaintes et signalements

a – Nombre de plaintes reçues :

Nombre

Plaignant

Mis en cause

Motifs

Observations

1

Collège des délégués du personnel de l’hôtel King Fahd Palace

Hôtel King Fahd Palace

Déploiement de caméras de vidéosurveillance non déclarées

Le système de vidéosurveillance a été déclaré à la CDP, qui a délivré un récépissé avec quelques réserves.

2

Syndicat des travailleurs du pétrole et du gaz

Société Daniel Haddad et fils SA

Installation des caméras de vidéosurveillance dans les cabines des gros porteurs

La CDP a demandé à la société Daniel Haddad et fils SA de surseoir au projet d’achat et d’installation des caméras embarquées, tant que les conditions légales ne sont pas remplies

3

T.K

Hackeur

Suppression d’une vidéo compromettante sur Youtube

Vidéo supprimée avec l’appui de Google Sénégal

4

I.BA

Hackeur

Chantage de publication d’une vidéo compromettante sur Facebook

Dossier transmis à la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité, sous couvert de la DIC, dans le cadre de la collaboration institutionnelle

b – Liste des manquements signalés à la CDP :

Mis en cause

Motifs

Observations

Manquement au droit à l’information

La CDP après instruction de ce dossier, a constaté que

SIMPA

préalable pour la mise en place du système de pointage biométrique

le droit à l’information préalable a été respecté.

Déploiement de caméras de vidéosurveillance non déclarées

La CDP a invité SIMPA de surseoir au déploiement du système de vidéosurveillance jusqu’à l’obtention d’un récépissé.

EXPRESSO

Prospection commerciale non sollicitée et non-respect du droit d’opposition

La prospection avec les numéros 206206, 24111 et 24111 a été arrêtée.

La CDP rappelle à l’opérateur son obligation de respecter scrupuleusement la délibération n°2014-20 du 30 mai 2014 portant sur les conditions de la prospection directe.

Ineffectivité de la fonction STOP

A la suite de l’interpellation de la CDP, l’opérateur a réactivé la fonction STOP

Pharmacie du Stade Léopold Sédar Senghor

Collecte disproportionnée de données personnelles pour l’achat de médicaments

La pharmacie a été invitée à déclarer les données personnelles qu’elle collecte afin de se mettre en conformité avec la loi.

23– Les missions de contrôle

La Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a démarré ses missions de contrôle sur sites, auprès de trois (03) responsables de traitements, pour s’assurer que les déclarations ou demandes d’autorisation reçues sont conformes aux dispositions de la loi n°2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel. Il s’agit des missions suivantes :

Décision

Date de la mission

Structures contrôlées

Traitements concernés

Décision

N° 2016­001C/CDP du 03 août 2016 de la Présidente de la CDP

04 août 2016

Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE)

Vidéosurveillance ;

Télédac ;

Biométrie

Décision

N° 2016­002C/CDP du 30 août 2016 de la Présidente de la CDP

06 septembre 2016

Microcred Services-SASU

Vidéosurveillance

Décision

N° 2016­003C/CDP du 21 septembre 2016 de la Présidente de la CDP

27 septembre 2016

Microcred Sénégal

Vidéosurveillance

Ces missions de contrôle portaient sur les systèmes de vidéosurveillance, les systèmes de pointage biométrique et les applications web.

Pour ces traitements, la CDP a constaté les manquements ci-après :

  • non-respect par les personnes intervenant sur les traitements des politiques formalisées et des modalités d’accès aux données édictées par le responsable de traitement;
  • absence de critères de complexité dans le processus de création des mots de passe;
  • absence du protocole HTTPS sur les sites web et applications collectant des données personnelles des internautes ;
  • inexistence de solution antivirale pour la sécurisation des applications web et des postes de travail;
  • non-respect du droit de suppression des personnes concernées ;
  • durée de conservation non définie pour certains traitements ;
  • absence de panneau de signalisation dans certains endroits sous vidéosurveillance ;
  • disposition de certaines caméras de surveillance qui porte atteinte à la vie privée ;
  • défaut de déclaration modificative suite à des changements substantiels opérés sur certains traitements.

A la suite des manquements constatés, la CDP a émis des recommandations à l’endroit des responsables de traitement concernés. Elle a par ailleurs, rappelé les obligations au respect de la vie privée des personnes concernées conformément à la loi.

III. COMMUNICATION ET SENSIBILISATION

Au cours de ce 3ème trimestre de l’année 2016, la Commission de protection des données personnelles s’est beaucoup investie dans des actions de sensibilisation et de vulgarisation de la loi sur les données personnelles.

La Présidente de la CDP, lors d’un point de presse tenu le mercredi 20 juillet 2016, a entretenu les journalistes sur les enjeux liés à la protection des données personnelles, afin de leur permettre de mieux connaitre la loi, les missions de la CDP. Cet effort s’est poursuivi lors de la révision du Code de la presse avec un plaidoyer devant les journalistes pour la prise en compte de la protection des données personnelles dans leurs productions journalistiques.

Une forte délégation du syndicat des travailleurs du pétrole et du gaz a également été reçue pour une session d’information sur la pratique et l’installation de systèmes de vidéosurveillance.

De même, à la suite d’articles de presse portant sur la diffusion de vidéo sur les réseaux sociaux, la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a publié un communiqué pour appeler à plus de retenue dans les propos sur les réseaux sociaux et attire l’attention sur les risques engendrés par la publication de vidéo ou de photos sur Internet.

La vidéo postée par deux jeunes dames sur le réseau Facebook pour dénoncer la corruption du policier A. D. a servi de prétexte à la CDP pour formuler via un communiqué, des recommandations et mises en garde aux usagers, afin que l’usage des TIC ne porte pas atteinte aux libertés individuelles, et notamment à la vie privée.

La Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a participé à la conférence de presse organisée par Kubuk Consulting, en prélude des TicSec-Awards prévues le 26 novembre 2016. Dans ce cadre, le Directeur des Systèmes d’Information et du Contrôle de la CDP a fait un plaidoyer pour la prise en compte de la protection des données personnelles dans les projets proposés aux Concours.

Par ailleurs, elle a participé aux « Jeudi de la RSE » organisé dans les locaux de la Sonatel lequel portait sur le thème ‘’ Education et Numérique’’ avec en exergue la campagne ‘’Internet, c’est moi qui décide’’.

La CDP a également effectué des visites de courtoisie à des acteurs et institutions notamment le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, le centre d’appels SAMRES, Securiport et la Sonatel. Elle a également reçu dans ses locaux les visites de l’Observatoire nationale de la parité, de l’AFI – L’Université de l’Entreprise, de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) et de l’Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal (URAC).

Enfin, toujours dans le volet sensibilisation, la CDP a procédé à la réalisation d’une série de sketches traitant des données personnelles qui sera diffusée sous peu dans les télévisions sénégalaises. Dans le même temps, la Commission a organisé, pour son personnel des formations sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR), la biométrie et le traitement des plaintes liées aux images et vidéos sur Internet

IV – COOPERATION ET PARTENARIAT

– Au plan africain : 

2ème Forum Africain sur la Protection des Données Personnelles

La Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) a pris part les 20 et 21 septembre 2016 à la deuxième édition du Forum Africain sur la Protection des Données Personnelles (FAPDP) à Ouagadougou, organisé par la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) du Burkina Faso.

Ayant pour thème : « Défis et perspectives de la protection des données personnelles dans un contexte africain », cette rencontre a été l’occasion d’échanger, de partager les expériences, et aussi de faire l’état des lieux sur la protection des données personnelles en Afrique.

Par ailleurs, les Autorités présentes à Ouagadougou ont échangé sur les sujets suivants : les grandes questions actuelles de la protection des données personnelles (terrorisme et protection des données personnelles, la problématique de la protection des données à l’ère de la téléphonie mobile, les innovations technologiques et la protection de la vie privée), les missions et pouvoirs des Autorités, la jeunesse et la protection des données personnelles, les transferts transfrontières de données personnelles, les sociétés traditionnelles africaines et la protection de la vie privée, enfin la coopération entre les Autorités de protection des données personnelles.

Création du Réseau Africain des Autorités de Protection des Données personnelles (RAPDP) :

Le deuxième Forum Africain a permis l’adoption des Statuts et la création du Réseau Africain des Autorités de Protection des Données Personnelles (RAPDP), qui a pour objectifs, entre autres, de créer un cadre de coopération entre les Autorités africaines de protection des données personnelles, les institutions, le secteur privé et la société civile, afin de favoriser le partage d’idées et d’expériences sur les questions liées à la protection des données personnelles.

– Au niveau international :

9e Conférence et 10e Assemblée Générale de l’Association Francophone des Autorités de Protection des Données Personnelles (AFAPDP) :

La Commission de l’Informatique et des Libertés du Burkina Faso (CIL) a également abrité la 9e Conférence et la 10e Assemblée Générale de l’Association Francophone des Autorités de Protection des Données Personnelles (AFAPDP), tenues respectivement les 22 et 23 septembre 2016, auxquelles ont pris part les Autorités de protection des données personnelles de la France, du Québec, de la Suisse, de la Belgique, du Bénin, de la Tunisie, de Monaco, du Burkina Faso, du Sénégal, du Niger, du Mali et du Cap-Vert.

Les participants ont discuté sur la sécurité des données et l’analyse des risques, l’accès aux bases de données des opérateurs de télécommunications par les services de sécurité (animé par le Sénégal), la protection des données dans le domaine de la recherche scientifique et médicale et sur la sensibilisation dans le domaine de la protection des données dans l’humanitaire.

L’Assemblée générale de l’AFAPDP a élit son nouveau Président en la personne de Monsieur Jean Philipe WALTER (Préposé fédéral suppléant à la protection des données et à la transparence, Suisse). Par ailleurs, le nombre de Vice-présidents de l’AFAPD est passé à trois. Les trois pays qui occupent les postes de Vice-présidents sont : le Burkina Faso, la Tunisie et la Belgique.

Par ailleurs, l’AFAPDP compte deux nouveaux membres : l’Autorité de Protection des Données Personnelles du Mali et l’Autorité de régulation des Télécommunications (ARTCI) de la Côte d’Ivoire.

Adhésion du Sénégal à la Convention 108  du Conseil de l’Europe :

Le Sénégal a déposé le Jeudi 25 août 2016, les instruments d’adhésion à la Convention 108  du Conseil de l’Europe pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (STE n°108) et à son Protocole additionnel, concernant les autorités de contrôle et les flux transfrontières de données (STE n°181).

Ainsi, la Convention et son Protocole additionnel entreront en vigueur au Sénégal le 1er Décembre 2016.

Le Sénégal deviendra alors le 50ème Etat partie de la Convention. Ainsi, en plus de l’Ile Maurice, ils sont les deux seuls pays africains à l’avoir ratifiée.

Implication de la CDP au Projet GLACY Plus (Action Globale sur la Cybercriminalité) :

Une délégation du projet GLACY, une initiative du Conseil de l’Europe pour la vulgarisation de la Convention de Budapest, a été reçue à la CDP. Les échanges ont d’abord porté sur l’évaluation du projet GLACY et son impact dans la lutte contre la cybercriminalité au Sénégal. Les deux parties ont ensuite discuté des perspectives dans le cadre du nouveau projet GLACY PLUS (2016-2020), et mis en exergue la nécessaire implication de la CDP dans la lutte contre la cybercriminalité.

– Au niveau National :

Partenariat CDP – ESMT

La Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a noué une convention de partenariat avec l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT). Un partenariat pour une durée de deux (2) ans dont la cérémonie de signature de convention a eu lieu le jeudi 25 Août 2016, à 11h dans les locaux de la CDP.

Ce partenariat vise un renforcement des capacités, à travers des formations des étudiants et des formateurs de l’ESMT, une mise en place de programmes de recherche et de développement dans le cadre de la protection des données personnelles et enfin un appui en termes d’expertise, d’assistance, de formation et de conseil dans des domaines spécifiques.

Mme Awa Ndiaye s’est félicitée de ce partenariat avec une école aussi prestigieuse. Pour la Présidente de la CDP, ‘’il est primordial de former nos jeunes aux métiers et normes des TIC tout en  mettant en exergue les obligations liées aux traitements des données personnelles y afférents. Les apprenants ne doivent pas rater le train de l’économie numérique, ils doivent en tirer profit, pour leur pays respectif ; en toute responsabilité  et conscients des obligations légales de sécurisation des données qu’ils traitent’’. Elle a exhorté les deux parties, à faire de ce partenariat un véritable succès.

Le Directeur Général de l’ESMT, M. Mouhamadou SAIBOU, s’est fortement engagé à accompagner la Commission de protection des Données Personnelles(CDP) dans ses missions et à offrir, par ce biais, aux étudiants africains de son institution une formation de haut niveau sur les obligations légale et réglementaire afférentes à la collecte et au traitement des données à caractère personnel. Il a enfin plaidé pour un partenariat dynamique et, émis le vœu de mettre en œuvre, avant la fin de l’année, des actions communes.

Partenariat CDP – Groupe AFI-L’UE (Université de l’Entreprise)

La CDP a reçu le mercredi 24 août 2016, le groupe AFI-L’UE l’université de l’entreprise pour une séance d’informations et de sensibilisation mais aussi une possibilité de partenariat.

La CDP a informé le groupe des obligations déclaratives imposées par la loi 2008-12 du 25 janvier 2008 pour être en conformité.

Par ailleurs, la Directrice générale du groupe, Madame Sophie COULIBALY, accompagnée de ses collaborateurs, a souligné le besoin de la mise en place d’un module sur la protection des données personnelles pour sensibiliser davantage les étudiants et le personnel, sur les enjeux y liés.

La CDP a réitéré son engagement à accompagner l’Université dans l’accomplissement des formalités préalables, l’audit et le contrôle de leur système d’information, assurer des stages pédagogiques aux étudiants, mettre en place un module sur la protection des données personnelles, dispenser des formations dans le but de vulgariser la loi sur la protection des données personnelles.

La Commission de Protection des Données Personnelles du Sénégal (CDP)
www.cdp.sn

Transformer le marketing grâce au digital, c’est la mission que se fixe l’agence By Filling. La startup sénégalaise dirigée par Mohamed Amadou Diallo est une agence de inbound et marketing digital qui propose un business et marketing à l’ère moderne. Grâce à une approche marketing unique basée sur la production de contenu, By Filling accompagne des entreprises à générer plus de visibilité, de notoriété et recruter de prospects et clients sur internet.

Selon Mohamed Amadou Diallo :

  • Les clients n’achètent plus de la même manière aujourd’hui.
  • Cette mutation met l’humain au coeur de la transformation.
  • Nos écosystèmes doivent mettre les conditions qui favorisent l’innovation.
  • La transformation pour les entreprise est une nécessité, c’est une question de survie. On parle aujourd’hui de “Digital Darwinism”.
  • Les entreprises sont dans un virage numérique…
  • L’ère de la publicité traditionnelle est finie. Personne ne se lève le matin en choisissant d’aller voir une publicité. Il faut changer d’approche et accepter de faire tomber des murs.

By Filling est également membre d’Africa Goes Digital (#AGD), un mouvement mis en place pour professionnaliser et structurer le secteur des TIC. Selon Mohamed Amadou Diallo, #AGD a pour objectif de définir des normes pour faire bénéficier à un maximum d’acteurs la transformation digital.

By Filling a participé à la première édition du salon international des technologies de l’information AITEX AFRICA IT EXPO. Un salon organisé par la Fédération marocaine des technologies, de l’information, des télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) du 21 au 24 septembre 2016 à Casablanca.

La première édition du SETI START-UP WEEKEND se prépare au Cameroun dans la ville de DOUALA. Le SETI (Salon Entreprenariat Technologique et de l’Innovation) est une initiative de l’international Development Informatics (IDI) sous la direction du jeune camerounais CEO , KAMSU LEUPPUE Raymond.

L’évènement s’adresse aux StartUps et entreprises camerounaises soucieuses de se faire connaitre en Afrique et à l’international. Angels Business, public universitaire Chefs d’entreprises, Une coalition entre les acteurs du secteur privé et public alimentera le SETI STARTUP WEEKEND qui se tiendra du 14 au 16 Avril 2017 prochain sous le thème : « Economie numérique… la part du Cameroun. »

Sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunication, le ministère de la Recherche Scientifique au Cameroun et le GICAM, la force du SETI sur le plan international est soutenue par le premier Flux d’informations panafricain dedié à la promotion de la Fintech en Afrique #AFRIK+DIGITAL MARKETPLACE (#ADMP) dont le but est de motiver la création des Fintech StartUps par les entrepreneurs africains. A Travers ce réseau panafricain de 14 000 professionnels, d’autres partenaires à l’interne (Medias, incubateurs) médiatisent le SETI STARTUP WEEKEND : Au Sénégal le magazine ITMAG et la chaine Digital TV avec Mountaga Cissé. En Tunisie avec le site d’informations Challenges.Tn de Amjed Khelifi. A Londres et à l’international grâce à la chaîne Twitter @BorderlineTv, Au Togo avec AS & Partners de Samuel Attikossie. C’est une véritable foire d’échanges qui développera une plateforme de collaboration et gestation de synergies entre les acteurs du Capital risque, les incubateurs et les entrepreneurs au Cameroun et à l’international. Joignez-vous à cette expérience unique pour dire « OUI » à l’innovation africaine.

A Cet effet, une conférence de presse se tiendra le 28 Octobre 2016 à 11h 00, à la Salle de conférence de la Délégation Régionale du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation – Douala Cameroun.

Pour en savoir plus sur le SETI STARTUP WEEKEND et participer, rendéz-vous sur le site : http://www.setiexpo.com/

Suivez le lancement de la conférence de presse : SETI STARTUP WEEKEND

Les 3 finalistes de SLUSH Dakar s’envolent pour la Finlande!

Le 10 Août 2016, CTIC Dakar organisait la compétition régionale du Slush Global Impact Accelerator.

Le programme Slush a été mis en place par le Ministère des Affaires Etrangères en Finlande et plusieurs partenaires internationaux. Il a pour objectif d’apporter un soutien à des startups proposant des solutions pour faire face aux principaux fléaux auxquels font face les populations mondiales.

Le programme se déroule en simultané dans plusieurs pays du monde à travers des compétitions régionales qui permettent de sélectionner les entrepreneurs qui représenteront leur pays lors de la grande finale finlandaise qui aura lieu cette année du 30 Novembre au 1er Décembre à Helsinki.

Ces entrepreneurs auront l’opportunité de rencontrer des investisseurs venus du monde entier pour participer à ce grand rassemblement qui avait réuni en 2015 plus de 15 000 participants venus de plus de cent pays différents.

Au Sénégal ce sont les startups Volkeno (Bakeli), Coinafrique et Andando qui ont su faire la différence. Leurs promoteurs s’envoleront donc pour Helsinki où ils rencontreront des investisseurs ainsi que des entrepreneurs à succès et les speakers qui animeront les nombreuses conférences.


Qui sont nos champions ?

ANDANDO

“Au Sénégal mais aussi dans plusieurs pays de la sous région, le grand nombre de voitures sur les routes cause d’énormes embouteillages qui polluent l’environnement, font perdre du temps,de l’argent et constituent un frein à la mobilité des personnes et des biens. Andando est une plateforme mobile de covoiturage, un moyen simple et intuitif pour mettre en contact passagers et conducteurs permettant ainsi de planifier ses trajets pour gagner du temps, économiser de l’argent et préserver l’environnement.
Slush est l’un des plus grands événements au monde dédié aux startups, une formidable opportunité pour nous donc de trouver des investisseurs, de faire connaitre l’application, évidemment, mais aussi de rencontrer des entrepreneurs du monde entier afin d’apprendre et de partager nos expériences.”


BAKELI/VOLKENO

“Au Sénégal, 90% des étudiants ne trouvent pas de stage. Les entreprises et les entrepreneurs peinent à trouver des développeurs de qualité. Bakeli vise à être le pont entre les deux en formant les jeunes au développement d’applications web/mobile tout en leur garantissant un stage avec les entreprises et/ou les entrepreneurs.

En participant au Slush, notre objectif est d’augmenter notre visibilité, de challenger notre projet sur le plan international et probablement de lever des fonds car nous souhaitons pouvoir former 100 développeurs par mois.”


COINAFRIQUE

Le secteur informel est roi en Afrique, handicapant l’accès aux services bancaires, ralentissant dans un premier temps les opérateurs de téléphonie et tout dernièrement rendant plus difficile le e-commerce classique. Cependant les populations africaines expriment les mêmes besoins que les populations d’ailleurs notamment occidentales.

Notre solution est née d’un de ces besoins qui est celui de fournir un service simple de mise en relation entre particuliers, vendeurs et acheteurs à l’échelle sous-régionale. CoinAfrique est une application mobile de petites annonces géolocalisées, disponibles dans toute la sous-région et au-delà.
Notre point fort est l’accélération du temps écoulé entre l’application d’une annonce et la conclusion d’une bonne affaire.

Slush pour nous est une occasion d’échanges, de challenge et de networking.

Source : CTIC Dakar

Pour finir 2016 en beauté l’écosystème tech et entrepreneurial pourra se retrouver lors du Jambar Tech Festival qui abritera ces deux événements pionniers initiés par CTIC Dakar avec l’appui de ses sponsors que sont Sonatel et le programme WAZIUP ainsi que le soutien de partenaires tels que le Ministère des Postes et Télécommunications, OPTIC et l’ADIE.

La multi-conférence phare JETIC revient donc les 14 et 15 décembre à l’Hôtel de Ville de Dakar avec pour credo « Tech, Business & Fun ». Elle regroupera près de 1000 professionnels du secteur, speakers de renom et exposants.

Pour clore cette fête en beauté, pour la seconde fois les Jambar Tech Awards récompenseront les acteurs du numérique qui auront su se démarquer en 2016 aux yeux des professionnels du secteur et du grand public.

Vous pouvez dès à présent réserver votre couvert pour assister à cette soirée de gala qui aura lieu au King Fahd Palace le 16 Décembre.

Plus d’informations sur le site du CTIC Dakar

L’Afrique est assise sur une manne de 5 milliards de dollars US en terme de vente potentielle de fréquences 4G-LTE, titraient des articles en mai 2016, se référant à une annonce dérivée du rapport 2016 « Africa 4G Spectrum Value Report ».

Le spectre africain est, métaphoriquement, une corne d’abondance qui a ses limites : ses fréquences sont synonymes de source de bienfaits, source qui n’est hélas pas inépuisable et qui attise les rivalités.

Sylvain Béletre, analyste pour Balancing Act, fait un point sur les annonces publiques des 4 derniers mois.

Après la 2G, la 3G, voici maintenant la 4G LTE : une bénédiction pour l’Afrique ! Les gouvernements veulent valoriser ce trésor national des fréquences 4G qui ouvriront la voie à la numérisation des citoyens du continent, et viendront remplir les caisses des états.

Le rapport de ’Balancing Act’ sur la 4G en Afrique, a comptabilisé les coût d’achat des fréquences 4G dans 10 pays d’Afrique : le total des transactions affiche déjà 2,8 milliards de dollars US que les opérateurs devront, ou ont déjà en partie déboursé. A ce jour, le même rapport recence 31 pays d’Afrique dans lesquels la 4G a été lancée.

La consommation de données continue de croître de façon explosive ainsi que le nombre d’utilisateurs de réseaux 3G et 4G dans les pays dans lesquels cette technologie d’accès a été lancée. Ce n’est que le début d’une révolution numérique.

En Egypte, septembre 2016, Telecom Egypt annonçait que ses dirigeants envisagent d’acheter plus de spectre. En effet, la licence ne donnerait pas suffisamment de fréquence pour exploiter les services 4G efficacement. Au même moment, la National Telecom Regulatory Authority d’Egypte (NTRA) a annoncé fin septembre que d’autres moyens pour vendre la fréquence 4G sont envisagés : en effet, les trois opérateurs de téléphonie mobile du pays n’auraient pas demandé l’autorisation d’offrir des services 4G à la date limite. La NTRA pourrait recourir à un appel d’offres international, si Orange, Vodafone et Etisalat continuent à faire l’impasse sur la 4G.

De son côté, MTN prévoit de vendre des actions de son unité au Ghana pour sécuriser le spectre local. L’opérateur a dépensé 67,5 M $ pour avoir le droit d’utiliser une partie suffisante du spectre qui peut transporter des données à grande vitesse …

Au Kenya, le gouvernement a abandonné la télévision de transmission analogique en faveur de la technologie de transmission numérique l’année dernière, ce qui libère des fréquences UHF pour une réaffectation de services de télécoms. La Tanzanie est dans la même situation.

Au Nigeria, le pays se prépare à la révolution 4G / LTE

Mais c’est en Afrique du Sud que les débats sont les plus houleux sur la question du spectre. Depuis quelques années, les operateurs sont mécontents de l’incapacité du gouvernement à libérer le spectre nécessaire pour permettre de lancer le haut débit internet.

L’Icasa a déclaré en juillet qu’il est prévu de vendre cinq blocs de départ du spectre ce qui modifie les conditions initiales des enchères du spectre.

Le régulateur sud-africain poursuit sa bataille avec le gouvernement sur ce sujet sensible. Certains se plaignent : Le processus d’attribution de nouvelles fréquences en Afrique du Sud serait trop compliqué.

En Ouganda, l’UCC menace de limiter les ventes de spectre. Les fournisseurs d’accès Internet sont divisés sur les licences pour les nouveaux acteurs.

Selon un autre rapport, la technologie spatiale peut connecter le prochain milliard de personnes au web. Whitefi, par exemple, utilise les fréquences de télédiffusion inutilisées ou « espaces blancs » pour proposer des connections internet, comme c’est le cas au Kenya et en Afrique du Sud.

Source : Balacing Act