Dans le souci de de renforcer les capacités des commissaires et agents de la CDP en charge des missions de contrôle, la Commission de protection des Données Personnelles(CDP) a reçu durant deux jours un expert de son homologue française, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), pour une formation intensive sur l’activité de contrôle.

Dispensée par M. Julien Drochon, Auditeur des systèmes d’information au service des contrôles de la CNIL, cette session de formation a réuni le personnel technique et juridique ainsi que les commissaires habilités à effectuer des missions de contrôle de la CDP. L’expert français a partagé avec les agents et commissaires présents, plusieurs présentations notamment sur l’activité de contrôle et les modalités de sanction de la CNIL française.

Le déclenchement des contrôles et leurs conséquences, les pouvoirs d’investigation des agents et experts préposés aux contrôles, de même que les recours dont disposent les organismes ,ont été au cœur des échanges avec M. Julien Drochon qui a détaillé tout le processus qui aboutit à l’élaboration et à l’exploitation des procès-verbaux sanctionnant les opérations de contrôle. Les droits des organismes contrôlés ont été abordés, de même que les voies de recours en cas de refus de ces dernières à la réalisation d’un contrôle. Les échanges ont également porté sur la palette de sanctions et sur la procédure de gestion des plaintes des personnes concernées par le traitement des données personnelles.

Au sortir de la formation, la Présidente de la Commission de protection des Données Personnelles (CDP), Mme Awa Ndiaye, s’est réjoui de cette initiative, a remercié et salué la coopération entre les deux Autorités de protection des données personnelles. Cette formation fait, en effet, suite à un voyage de benchmark effectué par la Direction des systèmes d’information et du contrôle, à la CNIL, au mois de mai 2016.

Source : CDP

Ericsson annonce aujourd’hui le lancement de la version Afrique subsaharienne de son concours annuel d’innovation « Ericsson Innovations Awards ».

Cette année, le thème des Ericsson Innovation Awards pour l’Afrique subsaharienne est « L’alimentation du futur »

Le concours est l’occasion pour les start-ups et les développeurs d’applications de présenter des solutions qui soutiendront la transformation de l’agriculture et la production alimentaire à travers l’Afrique subsaharienne.

Le vainqueur recevra la somme de 10 000 dollars US et sera intégré au concours Ericsson Innovation Awards mondial.

  1. Ericsson (NASDAQ: ERIC) a ouvert les inscriptions pour l’édition subsaharienne du concours Ericsson Innovation Awards (EIA). Les innovateurs et les start-ups de toute la région peuvent participer au concours régional et pourront repartir avec la somme de 10 000 dollar US. Le concours mondial de l’EIA, avec le même thème, sera lancé plus tard cette année.
  2. Cette année, le thème « L’alimentation du futur » est une occasion pour les participants de développer et de présenter des idées novatrices qui auraient un impact sur le secteur de l’alimentation qui a un grand potentiel dans la région.
  3. La pénurie alimentaire est une préoccupation croissante globale, particulièrement importante pour l’Afrique subsaharienne. Alors que l’on estime qu’il y aura deux milliards de personnes sur le continent d’ici 2050, la production agricole de l’Afrique a diminué depuis les années 1960, malgré le fait que la majorité de la population du continent est impliquée dans le secteur agricole.
  4. Aujourd’hui, les solutions TIC innovantes sont de plus en plus utilisées dans la gestion agricole, le développement de l’alimentation, le stockage et la distribution. Avec une population croissante et des terres arables inexploitées en Afrique subsaharienne, l’agriculture et les industries alimentaires sont prêtes pour une innovation de rupture.
  5. Jean-Claude Geha, Responsable d’Ericsson pour l’Afrique subsaharienne, a expliqué :
    « Ericsson a toujours été un défenseur de premier plan au sujet du rôle positif que les TIC peuvent jouer pour chacun des Objectifs de Développement Durable. Notre thème de cette année pourrait avoir un impact direct sur le second objectif de « Faim zéro », en utilisant les TIC pour créer des solutions qui pourraient améliorer la production, la distribution, l’accès à l’information sur les marchés ou même l’expérience finale des consommateurs pour obtenir des aliments frais ou transformés. Avec ce concours, nous cherchons à matérialiser les idées qui vont changer l’avenir du secteur alimentaire tel que nous le connaissons, tout en ouvrant les portes aux petites entreprises innovantes à un marché régional plus vaste. Nous sommes impatients de voir ce que les Ericsson Innovation Awards de cette année vont nous offrir ».
  6. Le concours Ericsson Innovation Awards Afrique subsaharienne est ouvert aux étudiants et aux petites entreprises de la région avec une limite de quatre personnes par équipe participante.Tous les participants au concours régional qui répondent aux critères mondiaux, sont automatiquement inscrits dans la compétition mondiale EIA. A la fin de la date butoire des inscriptions, le 31 octobre 2016, dix demi-finalistes seront sélectionnés par le jury d’Ericsson à partir des inscriptions en ligne. Un gagnant sera alors choisi par Ericsson et les membres du jury externe ; l’annonce sera faite lors d’un cocktail au Centre des Congrès du Cap, en Afrique du Sud, le 15 novembre 2016. L’équipe gagnante présentera également à cette occasion, sa solution innovante à un parterre d’experts du secteur.
  7. Cette compétition fait partie des activités d’Ericsson au Ericsson AHUB à l’AfricaCom qui consistaient à identifier et renforcer les innovateurs en herbe dans la région.

Les participants peuvent s’inscrire au concours, ou en savoir plus sur les Ericsson Innovation Awards Afrique sub-saharienne sur le site www.innovationawardssubsahara.com

Page Facebook du concours mondial : http://www.facebook.com/Ericsson.Application.Awards

via communiqué

En avril dernier, à l’occasion de la “Matinée du Numérique” organisée par le Réseau des Journalistes en TIC (REJOTIC) et l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC) sur le thème : «Partenariats Public-Privés : quelles opportunités de la nouvelle Loi pour les entreprises du Numérique », le Professeur Abdoullah CISSE, spécialiste en cyberdroit et en droit des affaires avait livré une communication axée sur le cadre réglementaire des Partenariats Public-Privés sur le secteur du numérique.

Sur un tableau des cinq critères développés figurait la souveraineté numérique, qui selon l’expert international en légistique et en politiques publiques pose un problème de cybersécurité et de protection des données personnelles.

Pour donner en exemple la confection de cartes d’identité ou de passeport, le professeur CISSE indiquera que pays qui se respecte pratique le privilège de nationalité, c’est-à-dire ne pas confier la confection de ce type de documents à des entreprises étrangères.

Voici l’extrait de sa communication sur cette question :

Regarder l’intégralité de la communication du Pr Abdoullah Cissé sur les Partenariats Public-Privé : les opportunités de la nouvelle Loi pour les PME du Numérique : Cliquer ici

 

 

Le Réseau des Journalistes en TIC (REJOTIC) et l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC) ont organisé leur première “Matinée du Numérique” sur le thème : «Partenariats Public-Privés : quelles opportunités de la nouvelle Loi pour les entreprises du Numérique »

Le Professeur Abdoullah CISSE, spécialiste en cyberdroit et en droit des affaires a livré une communication axée sur le cadre réglementaire des Partenariats Public-Privés sur le secteur du numérique.

Pour l’évaluer, l’expert international en légistique et en politiques publiques nous partage cinq critères :

  • le montant plancher,
  • la souveraineté numérique,
  • la participation des PME,
  • la transparence,
  • les politiques publiques.

Dans sa communication, le professeur CISSE a examiné ces cinq critères en deux temps : l’analyse des limites et contraintes suivie des recommandations.

L’objectif général de cette rencontre thématique était de sensibiliser les pouvoirs publics ainsi que l’opinion sur les dispositions contraignantes de cette nouvelle Loi sur le secteur du numérique.

L’application Viber qui compte des millions d’utilisateurs en Afrique francophone s’associe à Voxafrica pour la première édition régionale de The Voice

Viber, l’application leader de messagerie mobile aux 800 millions d’utilisateurs a annoncé aujourd’hui un partenariat avec The Voice Afrique Francophone, la première saison très attendue de l’émission musicale internationale qui va révéler les talents de 17 pays d’Afrique.

L’émission phare produite par Voxafrica, la chaîne panafricaine de référence, a ouvert son Tchat Public sur Viber afin de permettre à son audience de vivre une expérience digitale unique en découvrant les dessous des coulisses ainsi que des contenus exclusifs.

Tchat Viber : le « backstage » de l’émission The Voice Afrique Francophone

A travers cette chaîne sociale, les fans de The Voice Afrique Francophone pourront suivre les coulisses de l’émission en retrouvant après chaque épisode Claudy Siar le présentateur avec les quatre coachs de cette première saison, Asalfo, Charlotte Dipanda, Singuila et Lokua Kanza. La team de The Voice Afrique Francophone continuera donc son show digital en partageant des moments intimes “en backstage” sur le tchat Viber.

“L’objectif en tant que show télévisé d’avoir un Tchat Public est d’offrir une vitrine digitale en continu à nos téléspectateurs qui sont aussi des utilisateurs avides des réseaux sociaux et des messageries instantanées. Ceci nous permet de garder un lien privilégié avec notre audience et d’entretenir le suspense du show” explique Rolande Kammogne, Vice-Présidente Exécutive de Voxafrica.

Un tchat riche en conversations musicales avec des outils fun

Des influenceurs du monde musical seront invités à rejoindre le tchat de l’émission pour enrichir les conversations et partager leurs coups de coeur. Les talents finalistes seront aussi invités à rejoindre le tchat une fois que les premières nominations auront commencées.

Choisir la plus belle voix d’Afrique, c’est simple et facile au bout d’un click sur Viber. Le tchat de The Voice Afrique Francophone servira également de plateforme de vote en utilisant la fonction ‘liker’ représentée par les icônes en forme de coeur, un outil supplémentaire qui permettra aux coachs de sonder leur public. Par ailleurs, afin d’apporter encore plus de fun pour les fans, les utilisateurs de l’application pourront bientôt échanger des ‘stickers’ à l’effigie de The Voice Afrique Francophone qui reprendront les expressions les plus populaires de l’émission et qui illustreront le présentateur et les coachs ainsi que les symboles forts de l’émission.

Rejoindre le Tchat Public The Voice Afrique Francophone : www.viber.com/TheVoiceAfrique

Distribué par African Media Agency (AMA) pour Viber

20 porteurs de projet d’Afrique francophone étaient réunis à Dakar pour une semaine de renforcement intensif de leurs capacités. Les 8 meilleurs s’envoleront à Abidjan pour présenter leurs prototypes à des investisseurs lors de l’Africa web festival début décembre.

La semaine a été alternée par des ateliers consacrés au modèle économique, à la gestion d’équipe, au financement participatif ou encore à la communication et par des moments de travaux individuels avec l’appui des experts présents sur place.

À cette occasion, un dispositif d’accompagnement important a été mis en place avec la mobilisation de 7 experts venus de 4 pays pour échanger leurs expériences : Roxana RuginaMarianne Rigaux, Ulrich Sossou, Cheick Fall, Mountaga Cissé, Philippe Couve, et Julien Gueitont accompagné les 20 projets.

Les 8 propositions retenues pour présenter leur projet définitif lors de l’Africa web festival à Abidjan les 29 & 30 novembre et le 1er décembre 2016, sont :

  • Koobo – Burkina Faso
    Plateforme permettant de former des agriculteurs grâce à des messages audio recevables par mobile.
  • Beatz Addiction – Bénin
    Site web béninois orienté vers la promotion des musiciens émergents d’Afrique francophone.
  • Niouz – Madagascar
    Média social pour les jeunes citoyens malgache.
  • Agribusiness TV – Burkina Faso
    La toute première web-télé africaine consacrée aux jeunes qui innovent et réussissent dans le monde agricole.
  • AIG Média – Côte d’Ivoire
    Média numérique dédié à la promotion de l’entrepreneuriat et des nouvelles technologies auprès des jeunes africains.
  • Kionesha – RDC et Cameroun
    Banque d’images et de données sur un site destiné aux médias en ligne du continent africain.
  • KomKonso – Sénégal
    Site d’information pour les consommateurs de produits de mode et maquillage au Sénégal.

Le projet Afrique Innovation accompagne la nouvelle génération des professionnels africains des médias qui inventent les nouveaux services d’information en phase avec l’évolution des usages des citoyens du continent.

Le projet vise à améliorer la qualité, la réactivité et l’audience du journalisme africain en ligne en s’appuyant sur des modèles économiques qui favorisent son indépendance.

Facebook lance officiellement Facebook at Work, ou plutôt Workplace by Facebook, la version ‘Entreprise’ du réseau social. Anciennement connu sous le nom Facebook at Work, la solution est disponible dès à présent pour toutes les organisations, de la TPE au grand groupe en passant par les institutions. Objectif : faciliter le travail collaboratif, le partage de documents et la communication au sein des organisations de toute taille. Les comptes Facebook des particuliers et les comptes Workplace by Facebook seront totalement hermétiques, vous devez vous créer un compte dédié pour accéder à Workplace by Facebook.

Prix de Workplace by Facebook : 3 dollars par mois

Workplace by Facebook est une solution payante. Les entreprises payent en fonction du nombre de personnes qui utilisent ou accèdent à Workplace by Facebook durant le mois. Les tarifs sont dégressifs et démarrent à 3 dollars par utilisateur actif et par mois.

  • $3 par utilisateur, jusqu’à 1 000 personnes inclus
  • $2 par utilisateur, entre 1 001 et 10 000 utilisateurs
  • $1 par utilisateur, à partir de 10 001 utilisateurs mensuels actifs

Workplace by Facebook est gratuit pour les ONG et les établissements scolaires, au sein desquels le produit devrait avoir beaucoup de succès.

Les fonctionnalités de Workplace by Facebook

Les avantages du sucesseur de Facebook at Work sont les suivants : groupes inter-entreprises, vidéo et vidéo en live, réactions aux publications, traduction automatique des posts, conférences audio dans le chat, trending posts au sein des entreprises, filtres de recherche avancée… Les groupes inter-entreprises sont des espaces partagés, au sein de Workplace by Facebook, pour permettre aux salariés d’entreprises différentes de collaborer et travailler ensemble.

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Le Workplace Partner Program

Facebook annonce également, et c’est une surprise, le Workplace Partner Program. Il s’agit d’un écosystème d’entreprises spécialisées dans le numérique qui aideront Facebook à déployer son réseau social d’entreprise dans les organisations. Deloitte en fait partie, mais également Microsoft. On peut se poser la question de la légitimité de Yammer dans les prochains mois et de l’effort consenti par Microsoft pour développer son produit à terme…

Les entreprises françaises sur Workplace by Facebook

Facebook a dressé une première liste d’entreprises françaises sur Workplace by Facebook : Century21, Club Med, CosaVostra, iAdvize, My Little Paris, Menlook, Lunettes pour tous, DRCA, Danone, Renault Retail Group… Pour plus d’informations sur le successeur de Facebook at Work, rendez-vous sur le site officiel.

Source : ZDnet / Blog du modérateur

Le gestionnaire du Nom de domaine .SN et directeur du NIC-Sénégal, Alex Corenthin, a annoncé, hier, que les noms de domaine délivrés par cette structure sont désormais totalement sécurisés grâce à la mise en œuvre du protocole DNSSEC, qui permet de limiter certains risques d’attaques informatiques. Le Sénégal devient ainsi le troisième pays africain à mettre en œuvre, en 2016, ce protocole.

Face à la presse, hier, en marge d’un atelier organisé conjointement par l’Association africaine des noms de domaines (AfTLD) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avec le soutien de l’OIF, Alex Corenthin, gestionnaire du Nom de domaine .SN, a informé que le Sénégal vient de devenir le troisième pays africain à mettre en œuvre, en 2016, le protocole DNSSEC, après le Maroc et le Madagascar. La mise en œuvre de ce protocole permet ainsi à NIC-Sénégal, gestionnaire historique du .Sn, de délivrer désormais des noms de domaine totalement sécurisés.

Le DNSSEC (Domain Name System Security Extensions en anglais ou Sécurité de confiance numérique en français) permet de limiter certains risques « d’attaques informatiques comme l’empoisonnement de cache ». Actuellement, a expliqué M. Corenthin, par ailleurs président de l’Association africaine des noms de domaine, près d’une quinzaine de pays africains ont finalisé la mise en œuvre du protocole DNSSEC. Lequel, a-t-il indiqué, participe à la sécurisation avec une garantie de traçabilité. L’objectif est d’être sur le bon serveur, à travers une délégation des signatures ainsi qu’une mise en place d’une chaine de confiance depuis la racine du DNS (« Domain name system ») jusqu’aux noms de domaine de premier niveau national (le .Sn).

5.324 noms de domaine actifs

« Son implémentation par le NIC-Sénégal assure désormais à l’utilisateur final qui se connecte sur un site en .Sn que le site Web ou le service en question correspond effectivement à un nom de domaine régulièrement enregistré. Tous les problèmes de sécurité de l’Internet ne sont pas résolus pour autant, mais le protocole DNSSEC en protège une partie cruciale, à savoir la consultation des annuaires », lit-on dans un document remis à la presse. Il ajoute que le DNS a été mis au point dans les années 80, dans un environnement où sa capacité à répondre aux besoins de performance et de résilience primait sur sa sécurisation.

Par ailleurs, le directeur du NIC-Sénégal s’est félicité de la décision du président de la République d’interdire aux membres du gouvernement d’utiliser, dans le cadre de leurs communications officielles, les messageries Gmail, Yahoo, Hotmail… A l’en croire, il s’agit d’une façon de faire confiance à ceux qui sont désignés pour la gestion des noms de domaines sous .Sn.

NIC-Sénégal de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est l’office d’enregistrement désigné par l’Etat pour la gestion des noms de domaine sous .Sn au service des domaines de premier niveau correspondant au territoire national sénégalais.En 2016, le Sénégal totalise plus de 5.324 noms de domaine actifs. Il occupe ainsi la 13ème place au niveau africain dans un classement dominé par l’Afrique du Sud (1 millions de noms de domaine), suivi du Gabon, du Mali, de la Centrafrique, de la Guinée équatoriale…

Ibrahima Ba
Source : Le Soleil

Sonatel lance le projet dénommé Sonatel WifiZone à Rufisque, aux Parcelles Assainies et à Sacré Cœur/Mermoz, qui sont les municipalités bénéficiaires durant cette phase pilote.

Ce projet est destiné à soutenir l’essor numérique des collectivités locales avec l’accès gratuit au wifi dans des zones publiques.

Après la Place Gabard de Rufisque en août 2016, Sonatel poursuit les activités de la phase pilote du projet Sonatel WifiZone à l’Esplanade de la Mairie des Parcelles Assainies ce mercredi 05 Octobre 2016. Elle sera suivie dans les prochaines semaines de la place des deux voies de Sacré – Cœur.

Sonatel WifiZone est un accès Wifi libre et gratuit pour les populations au niveau des espaces publics identifiés par chaque commune. Sonatel procède à l’installation des équipements (routeur, Accès Point, ADSL, switch selon les configurations), à la maintenance du Hotspot, à l’authentification des connexions ainsi que leurs paramétrages de durées, et accompagne la commune bénéficiaire pendant 6 mois dans l’exploitation du service.

Cette installation va faire bénéficier aux citoyens d’une connexion internet haut débit sur les places publiques et les lieux très fréquentés.

La mise en place des centres de services publics numériques par Sonatel viendra compléter les offres des services à valeur ajoutée à la disposition des collectivités locales du Sénégal avec Sonatel WifiZone.

Une solution complète proposée aux collectivités et des bénéfices pour tous

Sonatel a pris en charge la conception d’une étude préalable, l’installation et la recette technique. Ses équipes coordonnent la supervision des équipements et la maintenance dans le temps.

Les bénéfices de Sonatel WifiZone se partagent entre tous les acteurs de cette innovation numérique qui reflète les ambitions de « développer les territoires par la digitalisation ».

Pour la commune, Sonatel WifiZone est un moyen de développement moderne et utile de la fréquentation des lieux publics qui permet d’apporter des services supplémentaires (informations, publicité) avec l’attractivité que constitue la fourniture d’un service d’accès Internet libre, de qualité et hautement sécurisé. La personnalisation du portail d’accès par une signalétique Wifi est pour la Mairie une belle vitrine d’accueil à ses visiteurs.

Pour les utilisateurs, Sonatel WifiZone offre une expérience utilisateur incomparable d’homogénéité avec un accès ouvert à tous types de terminaux (tablettes, Smartphones, ordinateurs, etc.) par la fourniture de connexions multiples.

Avec Sonatel WifiZone, le groupe contribue au développement numérique des Collectivités Locales.

via communiqué

Suite à l’atelier de partage sur le document provisoire de stratégie « Sénégal Numérique 2016-2025 », notre pays semble enfin s’acheminer vers l’adoption d’une politique nationale en matière de développement du numérique. Il faut cependant rester prudent car en 2000, c’est à ce stade que le processus avait avorté laissant notre pays sans feuille de route jusqu’à ce jour. En effet, le seul document de stratégie dont nous disposons est la lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications, couvrant la période 2005-2010, qui d’une part est caduque et d’autre part prenait marginalement en compte le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Grâce à des initiatives et des positions hardies prises tant par l’Etat, le secteur privé que la société civile, le Sénégal a certes été considéré comme un champion en matière d’insertion dans la société de l’information au début des années 2000. Cela étant, il faut bien reconnaitre que depuis lors son étoile a beaucoup palie et qu’il ne constitue plus une référence en Afrique. Des pays qui étaient inexistants en matière d’innovation numérique tiennent aujourd’hui le haut du pavé, tels le Rwanda, le Kenya et le Ghana. Cette situation s’explique par le fait, comme nous l’avons dit à maintes reprises, qu’une addition de projets, fussent-ils pertinents, ne saurait tenir lieu de stratégie car ne s’insérant pas dans une vision globale, ne permettant pas d’exploiter les synergies possibles et ignorant certaines problématiques essentielles. L’existence de ce document de stratégie est donc à saluer, mais son examen laisse apparaitre d’importantes faiblesses parmi lesquelles nous retiendrons principalement le silence sur la problématique de la souveraineté numérique, pourtant devenue une préoccupation critique dans le monde au point que certains parlent de l’émergence d’un cybernationalisme ainsi que la non prise en compte de la dimension intégration africaine tant à l’échelle régionale que continentale dans un contexte où il est avéré que le développement d’une société numérique viable ne peut être pensé, d’un point de vue politique, culturel aussi bien qu’économique, qu’en intégrant les pays qui nous entourent ainsi que ceux avec lesquels nous partageons la sous-région et au-delà le continent. En dehors de ces considérations, ce qui pose problème c’est le manque d’ambition de la stratégie et la faible place que l’Etat y occupe. Du point de vue des investissements prévus, le fait que l’Etat envisage de contribuer seulement pour 17% des 1365 milliards FCFA nécessaires à sa réalisation, soit 225 milliards CFA sur la décennie, ne rassure guère ! La modicité de cette enveloppe en dit long sur la faible priorité accordée au secteur car comme dans les autres domaines, les priorités déclinées par les autorités politiques doivent normalement se traduire sur le plan budgétaire pour être crédibles. De plus, quelle garantie avons-nous que le secteur privé investira quelques 1000 milliards CFA durant la prochaine décennie ? Le document manque également de grands projets structurants dont la réalisation permettrait de transformer le paysage numérique du pays et d’offrir des opportunités en termes de marchés au secteur privé national. En matière d’infrastructures, il n’est pas indiqué comment réduire la fracture numérique existant entre Dakar et le reste du pays alors que le taux de pénétration d’internet se situe bien en deçà de 50%, malgré les évaluations de l’ARTP. En termes de modernisation de l’administration, l’objectif de dématérialiser en dix ans, 50% des procédures administratives apparait comme minimaliste, dans le contexte du développement du Cloud computing et de l’annonce de la mise en place d’un data center à Diamniadio. De même, si le document parle d’introduction des TIC dans l’ensemble du système éducatif, il ne précise pas quelles devraient être les grandes étapes de cette politique ni les modalités de sa mise en œuvre sur le plan des équipements, des logiciels, des contenus pédagogiques et de la formation des enseignants. La stratégie n’aborde pas non plus des questions importantes comme l’utilisation des logiciels libres, la protection des données personnelles, la promotion de la culture du numérique, etc. Le plan d’action devrait donc être révisé afin de répondre à un certain nombre d’interrogations posées par la mise en œuvre de la stratégie. Last but not least, élaborer une stratégie est une chose mais la matérialiser en est une autre et se pose inéluctablement la question du leadership et du dispositif institutionnel adéquat nécessaires à sa mise en œuvre dans la durée et à ce niveau le problème reste entier.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
OSIRIS