Depuis quelques jours, des messages sont envoyés par les opérateurs de téléphonie aux utilisateurs des télécommunications dont les propriétaires ne sont pas encore identifiés afin qu’ils s’acquittent de cette obligation avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). Sans quoi, après la date butoir du 11 novembre prochain, leurs numéros de téléphone seront automatiquement résiliés.

Si cette exigence des opérateurs est importante pour des raisons de sécurité, il n’en demeure pas moins que le délai donné aux usagers du téléphone portable est trop court. Car, il est limité dans une période où il est difficile aux Sénégalais de se procurer la carte d’identité nationale, nécessaire à l’identification. Depuis belle lurette, la machine qui devait confectionner les cartes nationales d’identité est en panne. Et c’est cette raison qui a valu cette décision du ministère de l’Intérieur de poursuivre la validité des pièces d’identité nationale expirées depuis le mois de mars dernier jusqu’au 31 décembre prochain.

Le ministère de l’Intérieur ayant même annoncé cette semaine la suspension de la fabrication des cartes nationales d’identité du fait des travaux d’installation des nouveaux équipements prévus pour la mise en place de la nouvelle carte nationale d’identité biométrique Cedeao, il est illusoire de vouloir persister dans cette menace de résiliation le 11 novembre prochain. Ce, d’autant plus que les Sénégalais qui ont des cartes Sim et qui ne disposent pas de carte d’identité sont légion. Cette catégorie, comme l’a souligné le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) dans son dernier communiqué de presse, doit bénéficier d’une dérogation. Pour cette organisation, « il n’est pas trop de suggérer de reculer la date butoir de novembre 2016 à janvier 2017 afin de laisser les consommateurs sans Carte d’identité ou qui l’avaient perdue le temps de disposer des nouvelles pièces d’identité pour aller se faire enregistrer auprès de leurs operateurs ».

L’identification correspondant à un impératif sécuritaire commun et national, le RESTIC propose de bannir soit la vente des puces et Sims dans la rue ou le cas échéant d’exiger l’activation des Sims et puces seulement auprès des agences physiques des opérateurs.

En outre, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la Communication (RESTIC) a indiqué que les supports d’identification des numéros de téléphone portable doivent être étendus et diversifiés. Car, ces professionnels des Tic soutiennent que cela va prendre en compte la forte communauté d’étrangers au Sénégal qui ne possède ni ne détient de carte d’identité nationale sénégalaise. « Les cartes consulaires, les cartes d’identité d’autres pays étrangers réguliers, le passeport, le permis de conduire, la carte professionnelle, la carte d’étudiant doivent être autant de supports permettant une identification effective de l’abonné ou de l’usager dans le respect des lois et règles qui protègent les données nominatives et sans aucune menace de résiliation de sa ligne ou de son abonnement », note-t-on.

Source : Wal Fadjri

Lire aussi : 
Identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile : l’ARTP fixe le délai au 11 novembre 2016

Dans cet entretien, le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane, passe au peigne fin les questions relatives à la réalisation de 7.000 km de fibre optique, au nouveau Code des télécommunications à la promotion de l’économie numérique, etc. Avec une révélation de taille, la construction, dès l’année prochaine, du Parc technologique de Diamniadio, d’un coût de 45 milliards de FCfa.

Quels sont, à ce jour, les efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour réduire la fracture numérique ?

Vous savez, nous venons de finaliser la stratégie Sénégal numérique à l’horizon 2025. A ce titre, le maître-mot, c’est le numérique partout, pour tous et pour tous les usages. L’objectif principal est de fournir aux Sénégalais des services d’accès à Internet et à la téléphonie à moindre coût, avec un accent particulier sur la capacitation des ressources humaines, la lutte contre la cybercriminalité, la promotion des Pme dans le secteur de l’économie numérique. D’importants efforts ont été fournis pour la couverture du pays même si des zones comme le Ferlo, le sud et l’est du Sénégal demeurent encore faiblement pourvues en services de télécommunications. C’est tout le sens du tout nouveau programme dénommé Puma lancé récemment par le chef de l’Etat, Macky Sall. Pour résoudre le problème, le gouvernement avait signé une convention avec le groupe Haayo. Il s’agissait d’une licence de services universels pour opérer dans la région de Matam. Lancé en 2011, le projet suit son cours, et nous ferons bientôt une évaluation pour voir si les objectifs ont été atteints. Si cela s’avère positif, nous allons voir les possibilités de l’étendre à d’autres régions. Il faut remarquer aussi qu’avec l’attribution de la licence 4G, les opérateurs ont l’obligation de couvrir toutes les zones traversées par les routes nationales. Résultat, d’ici à 5 ans, 65 % du territoire national serontcouverts par la 4G. Le projet de désenclavement numérique du territoire est en phase avancée avec la réalisation des études de faisabilité par les techniciens du ministère de l’Economie et des Finances. L’objectif, c’est de couvrir les collectivités locales avec le développement des services, la promotion des Startup (jeunes entreprises) et la création d’emplois massifs. C’est toute la pertinence de la mise en place du fonds d’appui à l’innovation. En termes d’infrastructures, l’Etat a déployé un intense réseau de fibre optique qui va couvrir l’étendue du territoire. Le projet de villes numériques est bien lancé. Le Parc technologique de Diamniadio, en gestation, en est la plus parfaite illustration. D’un coût global de 45 milliards de FCfa, il est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad). Le projet mise notamment sur le développement d’une industrie numérique, une sorte de plateforme numérique, avec à la clé des prévisions de 35.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects à l’horizon 2020. L’ambition du chef de l’Etat, c’est de faire de notre pays un hub numérique en Afrique, une plateforme de choix pour les opérateurs de télécoms. Dans cette perspective, le centre Ctic sera délocalisé à Diamniadio pour un meilleur soutien aux Startup. Pour la couverture et l’accès à Internet, nous allons, dans quelques semaines, procéder au lancement d’une procédure pour la sélection des Fournisseurs d’accès à Internet (Fai). L’entrée des opérateurs d’infrastructures est également prévue pour améliorer la connectivité, l’aménagement numérique du territoire, le développement des services et la création d’emplois. L’étude faisabilité pour le projet de désenclavement numérique du Sénégal sera lancée bientôt avec l’appui du ministère de l’Economie et des Finances. La fibre pourra être louée aux divers opérateurs afin de stimuler la croissance, pour une baisse effective des prix des services.

Un nouveau Code des télécommunications est en gestation. Quelles sont les innovations majeures que connaîtra le secteur ?

A la suite du lancement des appels d’offres, trois cabinets (deux sénégalais et un français) ont été sélectionnés. Le processus est donc enclenché et le consultant a commencé le travail. Un comité de suivi a été installé et il regroupe des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, du ministère de l’Economie et des Finances, de l’Adie, etc. Concernant les innovations majeures, on retiendra l’audit du Code des télécoms. Jusque-là, le secteur a fonctionné avec un dispositif réglementaire incomplet et des décrets d’application non approuvés. Or, il s’agit d’un secteur en constante mutation. Il faut donc prendre en compte les nouveaux besoins et rendre le secteur attractif. Cela ne peut se faire sans un cadre juridique et réglementaire approprié. On espère que le nouveau Code sera prêt dans quatre à cinq mois pour passer d’abord en Conseil des ministres avant le vote à l’Assemblée nationale. Cette fois ci, les décrets d’application seront préparés simultanément pour éviter les insuffisances de l’ancien Code. D’autres innovations ont trait à la mutualisation et au partage des infrastructures, l’externalisation des services des télécommunications… En lieu et place de licences, on va désormais attribuer des autorisations pour les Fournisseurs d’accès à Internet (Fai) et les opérateurs d’infrastructures. Notre approche, basée sur le Benchmarking (partage des meilleures pratiques), nous fera prendre d’autres mesures. En tous les cas, le document sera partagé avec tous les acteurs.

Huawei va installer prochainement 7.000 km de fibre optique au Sénégal. Quelles seront les retombées d’un projet aussi ambitieux qui va coûter 60 milliards de FCfa ?

Nous réitérons l’ambition du Sénégal de développer l’économie numérique ; d’où la nécessité de disposer d’infrastructures adéquates. L’Etat va donc développer la fibre optique. La dématérialisation est aussi dans l’air du temps, car l’Etat doit sécuriser ses données administratives. Il est très bon pour la puissance publique de disposer de sa propre infrastructure, et nous sommes en train de voir comment ouvrir l’infrastructure de l’Etat aux autres opérateurs afin de rentabiliser l’opération en commercialisant les surcapacités. Avec le partenaire chinois, Huawei, dont le grand projet émane de la volonté des plus hautes autorités de l’Etat de développer le haut débit dans notre pays, nous aurons 7.000 km de fibre optique. C’est un projet d’une importance capitale, parce qu’il nous permettra de développer des services, moderniser et sécuriser l’administration sénégalaise. Deux options s’offrent à nous : soit une structure étatique sera autorisée à commercialiser les surcapacités, soit la gestion de cette fibre sera confiée à un opérateur privé. Le moment venu, nous trouverons la meilleure formule. Ce projet entre dans le cadre de la fructueuse coopération sino-sénégalaise.

Avec un taux de pénétration de plus de 100 % du mobile, est-il pertinent de penser à l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché ?

Cette question est agitée partout, mais je vous signale qu’elle n’est pas à l’ordre du jour au niveau gouvernemental. Nous en jugerons la pertinence au gré du comportement du marché.

La question du contrôle des opérateurs de téléphonie se pose avec acuité. Quelles sont les mesures prises pour rassurer les consommateurs ?

L’année dernière, le gouvernement avait pris un décret sur le contrôle pour autoriser l’Artp à installer des équipements au sein même de l’infrastructure des opérateurs.
Aujourd’hui, ce dispositif de contrôle est opérationnel. Un des opérateurs avait dit que l’agence n’avait aucune base légale pour installer ses équipements. Nous sommes en mesure de dire qu’aujourd’hui l’agence dispose de tout l’équipement, l’expertise et le savoir-faire pour assurer le contrôle des opérateurs.

Autant dire que la régulation fonctionne. Le secteur évolue très vite, car la technologie est en avance sur les lois. Il y a parfois des fraudes. De même, plusieurs nouveautés comme les transactions électroniques portant sur la monnaie sont intervenues. D’où la pertinence de la révision du Code des télécommunications. La problématique de la régulation nécessite l’implication de tous les acteurs pour une bonne gestion de l’économie numérique. Il ne faut pas que l’Afrique subisse la révolution numérique, mais elle doit effectivement participer au processus en tant qu’actrice. C’est d’ailleurs ce que le président Macky Sall a bien compris en faisant des Tic un vecteur de croissance et de développement dans l’optique du Pse. Pour la première fois dans notre pays, l’Etat a injecté une enveloppe de 45 milliards de FCfa pour financer la réalisation d’un parc de technologie numérique, et c’est celui de Diamniadio. Dès 2017, les constructions de l’infrastructure vont démarrer et la révolution technologique sera en marche. Dans la même dynamique, des incubateurs seront installés dans toutes les régions. Nous travaillons pour une appropriation des technologies numériques par les Sénégalais. Il s’agit de promouvoir cette nouvelle économie.

Propos recueillis par Mamadou Lamine DIATTA
Source : Le Soleil

Jusqu’à la dernière minute, l’on pouvait encore douter du fait que le gouvernement américain tienne sa promesse de donner à l’ICANN son indépendance, mais c’est fait. Après presque deux décennies, l’autorité suprême de régulation de l’Internet chargée notamment l’adressage IP ou encore l’attribution des noms de domaine de premier niveau vient de sortir de la tutelle des États-Unis, en direction d’un modèle de gouvernance multipartite de l’Internet.

Après les efforts du sénateur Ted Cruz pour empêcher le gouvernement Obama de renoncer au contrôle de l’ICANN puis le soutien de Donald Trump, le dernier mouvement de résistance contre l’indépendance de l’organisation a été lancé par les procureurs généraux des États de l’Arizona, du Texas, de l’Oklahoma et du Nevada, à travers une requête en justice. Ces derniers estiment que l’ICANN, qui est une société de droit californien, est la propriété des États-Unis. Et selon la Clause de Propriété de la Constitution américaine, le gouvernement n’a pas le droit d’abandonner une de ses propriétés sans l’autorisation du Congrès. Ils expliquent également que l’administration Obama viole ainsi le Premier Amendement à la Constitution des États-Unis et la Loi sur la procédure administrative, en agissant au-delà de l’autorité légale.

Cette poursuite n’a toutefois pas permis d’annuler la transition de l’ICANN vers un nouveau modèle de gouvernance. La requête de ces procureurs généraux a en effet été rejetée par le tribunal fédéral de Galveston, au Texas. Comme c’était prévu, l’administration nationale des télécommunications et de l’information (NTIA) du département américain du Commerce a donc annoncé la fin du contrat du gouvernement US avec l’ICANN. « Ce moment historique marque le transfert de la coordination et la gestion des identifiants uniques de l’Internet au secteur privé, un processus qui a été engagé et est en cours depuis 1998 », écrit l’ICANN dans un communiqué. Mais qu’est-ce que cela change exactement ?

« Les internautes ne verront aucun changement ou différence au niveau de leur expérience en ligne », souligne l’ICANN sur son blog. Pour la question de savoir si certains pays pourront censurer Internet après cette transition, l’ICANN répond également qu’aucun des pays ne pourra censurer Internet plus qu’il ne peut déjà. « À l’heure actuelle, il n’y a rien à propos de l’ICANN ou son contrat avec le gouvernement américain qui empêche un pays de censurer ou bloquer du contenu à l’intérieur de ses propres frontières », a expliqué l’organisation dans sa FAQ. « L’ICANN est une organisation technique et n’a pas la compétence ou la capacité de réglementer le contenu sur Internet. Cela est vrai dans le cadre du contrat avec le gouvernement des États-Unis et restera vrai sans le contrat avec le gouvernement des États-Unis. La transition ne va pas habiliter ou interdire les États souverains de censurer » des contenus.

Pour la gestion des domaines au sein des pays, cela peut toutefois changer quelque chose, c’est ce qu’a confié Mathieu Weil, directeur de l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic). Parlant de la tutelle américaine au quotidien Le Monde, il a expliqué le 30 septembre que « jusqu’à présent, quand nous prenions une décision concernant notre domaine .fr, nous avions besoin du tampon des États-Unis pour la valider. Pour nous, c’était une souffrance symbolique », dit-il. Une situation qui devrait donc changer avec un modèle de gouvernance multipartite qui inclut plusieurs voix : des entreprises, des universitaires, des experts techniques, des membres de la société civile, les gouvernements et bien d’autres. Si pour l’ICANN, c’est « le meilleur moyen d’assurer que l’Internet de demain reste libre, ouvert et accessible comme l’Internet d’aujourd’hui », la mise en place d’une telle gouvernance, la prochaine étape, risque cependant d’être une tâche assez complexe.

Source : Developpez.comNTIA (rejet de l’action en justice contre l’indépendance de l’ICANN), Communiqué de l’ICANN, ICANN (Réponses à des questions sur la transition), Le Monde

  • Ericsson lance une nouvelle suite d’innovations qui rentabilisent les investissements de l’Internet mobile sur les marchés à faible RMU (revenu moyen par utilisateur).
  • Des outils exclusifs permettent aux opérateurs de cibler des investissements qui permettront d’améliorer l’expérience de l’utilisateur là où celle-ci fera le plus de résultats.
  • Des logiciels plus performants, des produits efficaces et des solutions de site réduisent le coût total de possession jusqu’à 40 % pour les installations haut-débit.

Alors que les dirigeants du monde se sont réunis lors de l’Assemblée générale de l’ONU pour discuter des progrès des Objectifs de Développement Durable, Ericsson (NASDAQ : ERIC) annonce aujourd’hui une autre gamme de solutions pour aider à réduire la fracture numérique et apporter la couverture haut-débit mobile aux trois milliards de personnes qui restent mal desservies ou sans accès au haut-débit mobile.

La nouvelle gamme de solutions, qui comprend des logiciels et matériels ajoutés au Système Radio d’Ericsson, fournit les moyens nécessaires pour réduire le coût total de possession jusqu’à 40 % en mettant en place la solution de site total d’Ericsson pour le haut-débit mobile, en faisant des investissements dans les marchés viables à faible RMU.

Pour compléter le déploiement des solutions, il existe de nouveaux outils haut-débit mobiles qui permettent aux opérateurs d’identifier quels sites dans une zone de couverture GSM/EDGE ont le plus grand nombre d’utilisateurs ayant déjà des appareils prêt pour Internet. Les opérateurs peuvent alors déterminer là où il est plus logique de convertir ces sites d’abord en HSPA ou 4G/LTE, afin que le plus grand nombre de personnes apprécient les bénéfices du haut-débit mobile.

La Commission du Haut-Débit pour le développement durable, co-présidée par l’UIT et l’UNESCO, a défendu le rôle vital que jouent les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) en posant les bases pour atteindre les Objectifs de Développement Durable de l’ONU, et son nouveau rapport, qui sera lancé au plus tard cette semaine met en évidence que la fracture numérique se déplace de la téléphonie de base vers l’Internet. La Commission du Haut-Débit estime que le coût pour connecter le prochain milliard et demi de personnes s’élèverait à 450 milliards de dollars.

Arun Bansal, Responsable de l’unité opérationnelle Produits de seau chez Ericsson, a déclaré : « Ce sont parmi les ajouts les plus importants à notre portefeuille de produits pour la croissance de la couverture du haut-débit mobile que nous ayons jamais réalisés . Ericsson soutient l’objectif Connect 2020 de l’Union Internationale des Télécommunications qui est de sassurer que plus de 50 pour cent des personnes dans le monde en développement utilisent l’Internet d’ici 2020. Afin d’atteindre cet objectif, ensemble nous devrons connecter environ 500 000 nouveaux utilisateurs à l’Internet chaque jour. Ericsson continue d’innover afin que les opérateurs puissent créer des modèles économiques viables même en milieu rural ou dans des configurations hors réseau, et afin de faire la plus grande différence avec chaque investissement ».

Daryl Schoolar, Analyste Principal en Réseaux Intelligents chez Ovum, explique : « Ces innovations répondent à des problèmes d’investissements tout en considérant également la situation actuelle et l’environnement de beaucoup de ces installations. Ericsson est unique dans son approche à multiple facettes et se concentre sur l’incitation à l’adoption du haut-débit mobile dans ces marchés émergents ».

Les nouvelles solutions prennent en compte le fossé numérique important dans l’adoption d’Internet entre pays développés et en développement – seules quatre personnes sur dix dans les pays en développement sont connectées à Internet et environ 15 pour cent de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité. Ces innovations font suite à un trio de solutions pour le développement des zones, dévoilées en février de cette année : Flow of Users, Zero Touch et Mobile Broadband Expander.

« Jusqu’en 2015, les GSM/EDGE représentaient encore près de 70 % du total des abonnements mobiles en Afrique sub-saharienne. En tant que leader de la technologie, nous cherchons continuellement à développer des moyens durables pour assurer une couverture du haut-débit mobile de qualité – même dans les zones non connectées », a expliqué Jean-Claude Geha, Responsable de la Région Afrique subsaharienne d’Ericsson.

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« Ces suites de solution économes en énergie permettront aux opérateurs d’identifier directement les communautés mal desservies dans la région, accélérant l’introduction ou améliorant l’expérience du haut-débit mobile de leurs abonnés. Cela permettra d’apporter de nouvelles opportunités dans les zones les plus reculées de la région, créant l’accès à de nouveaux services tels que l’argent mobile, l’e-santé, l’e-éducation et l’e-gouvernement, transformant ainsi pour toujours la façon dont les gens se divertissent, apprennent et font des affaires », a-t-il ajouté.

La nouvelle suite de solutions est composée : du Ericsson Site Manager software couplé au Ericsson Site Controller, des Radio 2219, Antenna Integrated Radio, AIR 2488, mini-LINK 6363, l’unité intérieure mini-LINK 6651 et de nouveaux ajouts à la gamme d’Ericsson Enclosure. Elle comprend également de nouvelles améliorations logicielles aussi bien pour le Zero Touch WCDMA que les solutions Flow of Users.

via communiqué

Sonatel, dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise, accompagne la Société 2S Technologie pour le déploiement du projet Karangué sur les plans technique (hébergement et déploiement du service) et financier.

La cérémonie de lancement officiel du service, prévue ce vendredi 30 septembre 2016 au District Sanitaire de Thiès, a été précédée d’une phase pilote lancée le 09 septembre dernier, au niveau de 18 structures de santé à Thiès et à la Clinique Niang de Dakar.

Le service Karangué est un système d’alerte automatique, via le mobile, des rendez-vous de vaccination et des rappels des visites pré et post-natales.

Ces rappels se font par SMS et par appel vocal aussi bien en français que dans les différentes langues locales (Wolof, Toucouleur, Sérère, etc.).

Ainsi, l’inscription peut se faire par le personnel des postes de santé ou directement par les personnes intéressées avec l’utilisation de l’USSD #112#.

Le projet Karangué a été lauréat de nombreuses distinctions nationales et internationales telles que :

  • 1er Prix Orange Developper Challenge 2015
  • 1er Prix Orange Code Camp Emerginov 2015

Cela a motivé l’accompagnement de Sonatel qui réaffirme ainsi son engagement profond à améliorer les conditions sociales et sanitaires des populations.

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Un engagement citoyen de Sonatel

Le soutien au service Karangué vient notamment rejoindre l’accord cadre de partenariat signé entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et Sonatel en mai 2014. Pour rappel, cette dernière met à la disposition des autorités sanitaires la diffusion gratuite de messages (SMS) pour la prévention et la sensibilisation des populations. Ce programme a d’ailleurs déjà été utilisé lors de la crise Ebola, durant les mois de Ramadan pour les personnes à risque (M-Diabète).

Première entreprise au Sénégal à avoir engagé un processus d’intégration de la RSE dans son système de Gouvernance, le groupe Sonatel a adopté une telle démarche d’abord par le mécénat, avec la création de sa Fondation d’entreprise depuis 2002 dont les trois axes de mécénat sont la Santé, l’Education et la Culture. L’entreprise a ensuite progressivement étendu le champ d’action de la RSE à ses métiers, à ses collaborateurs et aux produits et services pour faire de la technologie un vecteur de développement. Ainsi, résolument orienté vers une RSE stratégique, le groupe Sonatel a intégré le développement durable dans ces processus cœurs de métiers.

C’est dans ce cadre qu’il faut loger le cheminement avec le ministère de la Santé depuis plus de douze ans maintenant. L’accès aux soins, la prise en charge des malades et la lutte contre le paludisme, figurent parmi les priorités de Sonatel dans le domaine de la Santé. De nombreuses actions de mécénat ont été régulièrement menées dans ce sens depuis la création de la Fondation Sonatel en 2002 : équipement des structures de santé en moyens d’intervention, éradication du paludisme, modernisation et renforcement du plateau médical, prises en charge médicales gratuites de personnes âgées.

via communiqué

Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucune délégation officielle au nom de l’Etat du Sénégal n’a été dépêchée à Casablanca pour assister à la cérémonie officielle de la première édition du salon international des technologies de l’information AITEX AFRICA IT EXPO. Un salon organisé par la Fédération marocaine des technologies, de l’information, des télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) du 21 au 24 septembre 2016.

Pourtant, le Sénégal tout comme la Côte d’Ivoire ont été les pays à l’honneur de cette première édition très orientée «partenariat et opportunités de développement».

A la cérémonie inaugurale, présidée par M. Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique du Maroc, il n’y avait l’ombre d’aucun officiel Sénégalais. Ni le Ministre des postes et des telecommunications, encore moins un membre de son cabinet n’a fait le déplacement. Si ce n’était la pas présence de M. Antoine Ngom, président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC), avec quelques membres de cette même organisation, de l’ADEPME et de la presse, la bannière Sénégalaise aurait plus souffert de cet important évènement au cours duquel de grandes lignes du numérique Africain ont été tracées.

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La délégation ivoirienne au salon AITEX AFRICA IT EXPO 2016 / Casablanca

Nos amis de la Côte d’Ivoire ont quant à eux dépêché une très forte délégation composée de M. Lacina Koné conseiller spécial du président ivoirien en charge des TIC, de M. André Apété, directeur de cabinet du Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste. Il y avait également la présence de nombreuses autres institutions ivoiriennes dont le Groupement des Opérateurs du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (GOTIC CI), l’Autorité de Régulation des Télécommunications / TIC (ARTCI), l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications / TIC (ANSUT) entre autre.

Google rebaptise ses Google Apps For Work en « G Suite », pour mieux mettre en avant la cohérence globale d’une offre d’applications destinée à faciliter le travail coopératif dans les entreprises.

Adieu Google Apps. Google a indiqué ce vendredi que la marque parapluie qui abritait toutes ses différentes applications proposées aux professionnels deviendrait à partir d’aujourd’hui « G Suite » (prononcez dji-soute). « Notre nouveau nom incarne notre volonté de développer des technologies qui favorisent la collaboration », explique la firme de Mountain View, qui veut plus que jamais concurrencer Microsoft, SalesForce, et le nouveau Facebook At Work.

Au lendemain de Microsoft qui annonce mettre l’emphase sur l’intelligence artificielle dans tous ses produits, G Suite est lui aussi défini comme « un ensemble d’applications intelligentes », qui « intègre Gmail, Docs, Drive et Agenda pour connecter le monde à travers votre entreprise, peu importe où ils se trouvent dans le monde ».

Adaptées pour les entreprises qui payent pour les avoir sans publicités et avec leur propre nom de domaine, les applications incluses dans G Suite sont réparties en quatre catégories :

  • Communication : Gmail, Hangouts, Agenda, Google+
  • Stockage : Drive
  • Collaboration : Docs, Sheets, Formulaires, Slides, Sites
  • Gestion : Console d’administration, Vault

Source : Numerama