La cérémonie de lancement de la 3ème édition du prix de l’innovation numérique s’est tenue ce mardi 27 septembre 2016. L’objectif de la rencontre est de soutenir l’entrepreneuriat social qui met le numérique au coeur de l’innovation et du développement social.

Ce programme né en 2014 dont Tigo en partenariat avec l’Ong Reach For Change ont initié le concours “Tigo Digital Changemakers Award” pour participer à la réduction de la fracture numérique sur le continent. D’après les organisateurs, chaque année un soutien en formation, un appui technologique et un financement sont apportés à de nombreux entrepreneurs sociaux pour les aider à devenir des leaders du changement digital.

Pour l’édition de cet année, Facebook se joint à Tigo et Reach for change pour mieux soutenir les développeurs dans le monde du Digital.

La rencontre est aussi une occasion pour les deux lauréats de l’année 2015 de lancer officiellement leurs plateformes d’application web et mobile, Hope, pour promouvoir le don de sang en partenariat avec le centre de transfusion sanguine et Cybercase, un programme de soutien des élèves et d’alphabétisation des femmes.

Des récompenses sont prévues pour l’édition 2016 par les 3 structures. Tigo compte remettre une somme de 20 000 Dollars US (environ 12 000 000 F FCA) à chaque lauréat et apportera un soutien en monitoring et un appui technologique. L’Ong Reach For Change donnera la possibilité aux deux lauréats d’entrer pendant un an dans le programme d’accompagnement de l’incubateur et Facebook offrira gratuitement de la formation et des outils pour le développement et l’optimisation des plateformes web et des applications, ainsi que l’hébergement des applications et sites sur sa plateforme Free Basics.

Conscient que le numérique est un facteur clé de développement socio-économique des communautés, Tigo, Reach for Change et Facebook encouragent l’entreprenariat et comptent investir activement dans le domaine.

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Durant ce mois d’août 2016, le Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) a fait une tournée des chantiers du projet « Large bande Sénégal » pour évaluer le déploiement du réseau haut débit en fibre optique de quelques 2500 km qui est en train d’être mis en place par l’Etat. Ce projet constitue en fait la troisième phase du projet global de l’ADIE visant à créer les conditions de la mise en place d’une administration électronique. La première phase a consisté en la création d’un intranet gouvernemental en 2004 s’appuyant sur un réseau en fibre optique de 500 km couvrant la région de Dakar et sept capitales régionales. Dans une seconde phase, l’intranet gouvernemental se muera en intranet administratif avec son extension aux autres capitales régionales puis aux chefs-lieux de départements avec le déploiement de quelques 1 000 km de fibre optique en 2012. Prochainement, avec le déploiement de ces 2 500 km supplémentaires de fibre optique, le territoire national sera couvert par l’ADIE jusqu’à l’échelle des arrondissements, augmentant les capacités existantes, permettant la connexion de nouvelles entités publiques et autorisant le transport du signal de la télévision numérique terrestre (TNT). Globalement, grâce à l’ensemble des infrastructures mises en place, l’ADIE est en mesure d’offrir une large gamme de services comprenant notamment l’accès à Internet, l’hébergement de sites et de données, la messagerie électronique, la téléphonie CDMA, la téléphonie sur IP, la visioconférence, etc. Le déploiement d’une telle infrastructure pose inéluctablement la question, d’une part, de son utilisation optimale en vue de rentabiliser l’important investissement consenti et, d’autre part, celle de sa maintenance pour garantir une qualité de service irréprochable et une mise à niveau en phase avec l’évolution technologique. Or parallèlement, les opérateurs de télécommunications, principalement la SONATEL, mais également Tigo et Expresso, déploient eux aussi une infrastructure de télécommunications à haut débit utilisant tantôt la fibre optique et tantôt les faisceaux hertziens et bien entendu le coût de ses investissements est répercuté sur le prix des services fournis aux abonnés. Si dans une zone comme Dakar il est compréhensible que les opérateurs se livrent à une concurrence par les infrastructures compte tenu de la densité de la population et des risques de congestion des réseaux, il n’en est pas de même dans le reste du pays où dès lors la concurrence ne peut se faire réellement que sur le prix et la qualité des services. Dès lors la question du partage d’infrastructures à travers la mise en place d’une infrastructure nationale de télécommunications à haut débit, envisagée puis abandonnée dans le cadre du passage de la télévision analogique au numérique, ne pourra que se reposer dans un avenir plus ou moins lointain non pas sur la base de considérations idéologiques comme le pensent ses adversaires mais bien sur la base de déterminants économiques et de qualité de service. Certains pays comme la Tanzanie ont d’ailleurs déjà franchi le pas en adoptant une loi obligeant les opérateurs de télécommunications au partage d’infrastructures et pour ceux qui l’auraient oublié le Code des télécommunications découlant de la loi n° 2011-01 du 24 février 2011 prévoit bel et bien en son article 32 que « Des personnes morales, entité, société et/ou organisation enregistrée peuvent bénéficier d’une autorisation d’opérateurs d’infrastructures ». Il ne s’agit pas pour ces opérateurs d’un nouveau genre de se substituer à l’Etat ou de concurrencer les opérateurs privés en proposant des services mais simplement de gérer et d’offrir des capacités en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises, d’aménager le territoire, de faciliter le développement d’infrastructures transfrontalières et de favoriser l’augmentation de l’offre de capacité et la connectivité locale, régionale et internationale. Dans un pays comme le nôtre où les ressources, publiques et privées, sont rares et les besoins en investissements colossaux, il faut que nous réfléchissions à la mise en place d’un dispositif de partage des infrastructures à haut débit en vue de rationaliser les investissements, d’étendre la couverture des réseaux, d’améliorer la qualité de service et de réduire les coûts d’accès pour l’utilisateur final. Ce dispositif qui ne serait pas forcément à caractère public, du moins majoritairement, serait une bonne alternative à la fausse redondance actuelle des réseaux.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
OSIRIS

Les rideaux sont tombés sur le salon international des technologies de l’information AITEX AFRICA IT EXPO sur une note très positive. Organisé par l’APEBI du 21 au 24 septembre dernier à Casablanca, le salon AITEX AFRICA IT EXPO aura été en quatre jours une haute tribune de débats, expositions, entretiens, ateliers, conférences, rendez-vous d’affaires, autour de la thématique centrale «transformation digitale, levier de développement». Cette première édition aura ainsi laissé une très belle impression aussi bien chez ses organisateurs confortés aujourd’hui dans leur projet, que chez les opérateurs nationaux et internationaux et les autorités qui y ont cru et ont répondu présents. Un seul mot prévaut : « bravo ! ». Et vivement la deuxième édition, annoncée d’ores et déjà pour les 26, 27 et 28 septembre 2017 ! 

«Rien n’a été plus gratifiant pour nous que le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Pour une première édition son haut patronage a, on ne cessera de le dire, apporté la lumière qu’il nous fallait et renforcé notre foi en notre projet », se réjouit Saloua Karkri Belkeziz, Présidente de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), à l’heure du premier bilan de la première édition du salon AITEX.

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Une ouverture en apothéose marquée par une forte implication des autorités marocaines, ivoiriennes et sénégalaises.

AITEX AFRICA IT EXPO avait ouvert ses portes mercredi en apothéose. La cérémonie inaugurale a été présidée par M. Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, de M. Koné Lacina conseiller spécial du président de la République ivoirienne, SE Alassane D. Ouattara, M. André APETE, Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste et en présence de nombreuses autres personnalités, donneurs d’ordre et opérateurs nationaux et internationaux dont Mme Zahra Maafiri, Directrice Générale de Maroc Export, M. Aziz Alami Gouraftei, Directeur Général de l’Ofec, M. Antoine Ngom, Président de l’OPTIC (association de la corporation Tic au Sénégal), M. Mohamed Horani, Président Directeur Général de HPS Solutions et ancien président de la CGEM, M. Ahmed Rahou, Président Directeur Général de CIH Bank, M. Kamil Benjelloun, Président Directeur Général de CBI et Président fondateur de l’APEBI.

Le ministre Moulay Hafid Elalamy, a salué la création de ce désormais rendez-vous annuel qui selon Saloua Karkri Belkeziz « a la particularité de venir à une période de contexte exceptionnel, au regard d’une part de la dynamique d’émergence dans laquelle le Maroc et un certain nombre de pays africains se sont engagés depuis quelques années, et d’autre part de la nécessité de nos pays de boucler le virage numérique ». Le ministre Moulay Hafid Elalamy a, pour sa part et à l’occasion, réaffirmé les intentions du Maroc de coopération dans le domaine IT, sachant que la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les 2 pays à l’honneur de cette première édition très orientée «partenariat et opportunités de développement».

Le ministre Moulay Hafid Elalamy a ainsi invité les pays africains à une coopération accrue dans le domaine des TIC. « Le renforcement de la coopération contribuera à rattraper le retard que connaît le secteur de la transformation digitale dans plusieurs pays africains », a-t-il déclaré en rappelant que le Maroc, dans le cadre du Plan stratégique Maroc Digital 2020, entretient des liens de coopération étroits dans le secteur du numérique avec plusieurs pays africains.

Abondant dans le même sens, Saloua Karkri Belkeziz a rappelé que « ce forum offre un cadre de réflexion et de partage d’expériences aux décideurs. Elle invite les opérateurs IT du continent à en profiter pour combler sinon réduire le retard du continent par rapport aux pays-locomotives de l’économie mondiale».
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150 exposants, 20 ateliers-solutions, 10 panels scientifiques, 1.000 rendez-vous d’affaires et Casablanca, désormais nouvelle plaque tournante de l’économie numérique.

Première plateforme de l’innovation technologique en Afrique, le salon AITEX AFRICA IT EXPO est une vitrine de l’offre numérique en Afrique et des dernières évolutions digitales. Sont représentés à ce salon, 50 exposants nationaux et internationaux, 200 donneurs d’ordre en provenance  de 12 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe. Les exposants sont issus de diverses branches du secteur IT. Des entreprises de renom telles que M2M, S2M, HPS, CBI, Data Protect, CAP DC, OMPIC, CISCO, ALIATIV, FED GIAC s’y sont offertes une grande visibilité et occupent des stands sur une superficie de 5.000 m² aux côtés des stands d’institutions gouvernementales, de l’Université Hassan II, des pavillons des pays hôtes et des start-up telles que Jobi.ma, Yogosha, Kaliapp, Smart Media encadrés par Maroc Numeric Cluster.

Avec pour thème central «La transformation digitale, levier de développement en Afrique », le salon a été une occasion de choix pour aborder la transformation numérique de l’Afrique.

Une belle occasion de faire prendre conscience de la formidable opportunité que représente la transformation digitale pour nos économies, en profiter pour nous moderniser et surtout de s’en servir comme raccourcis pour réduire le retard du continent par rapport aux pays-locomotives de l’économie mondiale. « La transformation digitale est un moteur de croissance et un fort levier économique pour les pays émergents. Et l’Afrique doit en profiter pour gommer ses tares et lourdeurs et emprunter des raccourcis pour être au rendez-vous avec les plus grandes économies du monde », en appelle Saloua Karkri Belkeziz.

Les experts et professionnels du secteur des IT ont abordé tout le long de l’évènement, différents aspects de la transformation digitale, partant des fondements, aux réussites entrepreneuriales, en passant par l’E-Gov, l’usine 4.0 ou encore les écosystèmes innovants.

Plusieurs conventions de partenariat ont été également signées entre des opérateurs marocains, ivoiriens et sénégalais.

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Réflexions et lumières sur MAROC DIGITAL 2020

Nouvelle stratégie devant permettre au Maroc de recadrer, de redynamiser sa filière numérique et améliorer le positionnement du pays dans le network readiness index, MAROC DIGITAL 2020 est une passerelle par excellence pour parachever le virage numérique. L’APEBI saisit l’opportunité de la synergie formée autour du salon pour mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux à la réflexion, catalyser les idées novatrices en vue de peaufiner le cahier de charge de ce nouveau plan et de relever le défi, à savoir asseoir de façon irréversible l’ancrage de la révolution digitale au Maroc.

Une passerelle ouverte entre les milieux professionnel et universitaire

Cette première édition s’est clôturée samedi avec une dernière journée spécialement réservée aux universités. «Le chalenge de la transformation numérique repose en grande partie sur les ressources humaines et la matière grise, et donc sur la formation. La formation est un volet incontournable que nous avons également prise en compte dans le cacher de charge de la nouvelle stratégie Maroc Digital 2020 », éclaire Saloua Karkri Belkeziz. «Au-delà de cette volonté de rapproche, il faut juste être conscient que l’APEBI et les universités et grandes écoles ont, dans un certain sens, une mission commune : la réussite professionnelle. Tout rapprochement est bon à prendre », ajoute la présidente de l’APEBI

L’APEBI a réussi à faire de Casablanca le temps d’un semaine la capitale africaine de la transformation numérique et à asseoir le socle d’une nouvelle plateforme à forte valeur ajoutée et boosteur d’innovation et de coopération : coopération sud – sud avec le reste du continent, coopération triangulaire Europe – Maghreb – Afrique subsaharienne, coopération interne public-privé et entre privés, sans oublier la passerelle ouverte entre le milieu professionnel et les universités et grandes écoles.

Inscrit en droite ligne avec la volonté du Maroc de relever le double défi technologique et du renforcement de la coopération dans ce domaine avec l’Afrique subsaharienne, le Salon AITEX AFRICA IT EXPO répond à un besoin du secteur. L’initiative est saluée à l’unanimité.

C’était l’un des derniers grands rendez-vous qu’accueillait le Maroc avant la Cop 22 prévu en novembre prochain à Marrakech.

20 millions d’internautes pleinement actifs dans la zone U.E.M.O.A. Dans ce contexte la question est simple : comment les entreprises peuvent-elles prospérer grâce à internet ? La réponse l’est tout aussi : l’approche inbound marketing.

  • Le monde dans lequel le Sénégal et la Côte d’Ivoire vivent

7 500 000 mobinautes au Sénégal, 7 000 000 internautes en Côte d’Ivoire : tout au bout des doigts. Ces chiffres montrent que ces deux pays, locomotives de la zone U.E.M.O.A, sont des pays “connectés”. Rivés à leur machine et smartphone, les internautes investissent les réseaux sociaux pour échanger, partager photos et vidéos. Ils font leur recherche sur Google (plus de 39 000 recherches à la seconde), pour trouver de l’information qui leur permettra de faire le meilleur achat, notamment sur les sites web de e-commerce. Dans les transports, ils utilisent Whats App, Viber ou Imo pour passer des appels. Les exemples peuvent être démultipliés à l’infini. Le constat est là : le digital devient la grand-place du marché, le foirail numérique du 21ème siècle.

evolution_parc_abonnes_zone_UEMOA.png

nombre_abonnes_internet_au_Senegal_et_en_Cote_divoire.001.jpegLa description ci-dessus, n’est pas tirée d’un film de sciences fiction ou importée d’un autre continent. Il s’agit d’une réalité, celle du quotidien de millions de personnes en Afrique de l’ouest. Connectés et épousant les pulsions et le rythme d’un monde qui change. Le comportement du consommateur en 2006 et en 2016 ? Autant comparer les différences entre deux voitures des mêmes années !

  • L’impact sur les consommateurs

Flashback rapide. Il y a 10 ans : information rare. Parcours clients linéaires. Marketing basé sur la publicité et le maximum de visibilité. Aujourd’hui ? Consommateur sur-informé. Marketing fondé sur la crédibilité, la transparence, l’engagement. Aujourd’hui, nous achetons les produits et services des entreprises qui nous rassurent.

Ce changement de comportement est la conséquence d’une trop grande prolifération des médias. Nous sommes quotidiennement exposés à des milliers de messages publicitaires. Paradoxalement, nous y devenons de moins en moins  sensibles.

La deuxième raison est la publicité, les slogans, qui nous projettent dans un monde lissé, idéalisé, en somme parfait. A l’usage, le rêve vendu ne tient nullement ses promesses.

La troisième raison est que la technologie donne véritablement le pouvoir aux consommateurs. Qui n’a pas accès à des outils  qui lui permettent d’éviter tout message interruptif, intrusif. Les filtres deviennent les meilleurs amis du consommateur qui décide du “quoi”, du “qui”, du “comment”, du “quand”, du “combien”.

  • Comment s’adapter

Face à de telles mutations, les entreprises se demandent comment utiliser le digital L’inbound marketing permet à toute entreprise d’utiliser le digital pour atteindre accroître leur visibilité et notoriété, toucher de nouveaux prospects, recruter et fidéliser des clients. Cet outil est pleinement adapté pour permettre à l’entreprise d’épouser le rythme, les envies et le comportement du consommateur de 2016

  • La méthodologie inbound marketing

Le inbound marketing vient en remplacement des méthodes traditionnelles telles que l’achat d’annonces, le matraquage et l’acharnement publicitaire. Il met l’accent sur la création de contenu de qualité qui attire les gens vers une entreprise et ses produits, au moment idéal (c’est à dire un marketing qui s’adapte aux méthodes d’achat des consommateurs)

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Cette méthodologie est la meilleure si on veut accroître sa notoriété, sa visibilité, toucher de nouveaux prospects, convertir ses prospects en clients ou encore  gérer sa e-reputation.

Elle est parfaitement adaptée pour les entreprises  ayant une forte expertise dans leur domaine (SSII, professions libérales, industrie du luxe) ou celles qui ont une forte activité B2B (banques, finances, télécoms, assurances).

Chez By Filling, nous savons que la métholodogie inbound marketing vous permettra de créer un marketing profitable, optimisé et durable. C’est pourquoi By Filling est l’une des premières agences d’inbound marketing d’Afrique de l’Ouest.

L’inbound, ce n’est pas de la magie mais une méthodologie optimisée pour toute entreprise qui souhaite prospérer.

Distribué par By Filling

Nous acceptons et comprenons que chacun, parmi les parties prenantes (Etat, opérateurs et consommateurs), puisse jouer pleinement son rôle pour un bon équilibre dans le secteur des télécommunications. Par contre ce noble travail de veille des associations de consommateurs donne-t-il le droit à l’ASUTIC d’accuser l’ARTP de violation de la loi suite à une décision qu’elle vient de prendre dans le respect strict du code des télécommunications. Sans suivre cette association qui veut verser dans la polémique, il est nécessaire d’apporter des réponses à ces allégations.

L’ASUTIC s’est fendue d’un communiqué pour fustiger la décision du Collège. Elle considère que le Collège de l’ARTP viole la loi en réduisant la pénalité infligée à la Sonatel. Elle constate en premier lieu que le Collège s’est dédit, et se pose des questions quant aux motifs de cette décision qui sacrifie les intérêts du Sénégal et discrédite son image. Laissons l’ASUTIC responsable de ses allégations et faisons juste remarquer au passage qu’une décision du Collège ne saurait avoir pour vocation de discréditer l’ARTP. Ce qui semble par contre être tout le sens de la démarche de cette association.

Pour s’en convaincre il suffit de suivre les arguments servis pour jeter le discrédit sur l’ARTP et en particulier sur son Collège. L’ASUTIC nous fait savoir que sur la forme, le recours gracieux introduit par la Sonatel auprès du Collège de Régulation n’est nullement recevable. Et pour cause, selon elle l’article 108 alinéa 3 du code des télécommunications dispose que : « Les décisions de l’autorité de régulation portant sanctions peuvent faire l’objet d’un recours en annulation ou d’une demande de sursis à exécution devant la haute juridiction administrative. Le recours n’est pas suspensif- »

Cette association, s’est elle posée la question de savoir pourquoi le législateur dit que les décisions portant sanctions, peuvent faire l’objet d’un recours et non doivent faire l’objet d’un recours devant la haute juridiction administrative?

L’ASUTIC sur la recevabilité du recours aurait du parcourir le chapitre 9 de la loi 2011-01 portant code des télécommunications qui titre – Droit de recours. Car en matière de recours, l’article 149 dispose : « Les décisions de l’ARTP peuvent faire l’objet d’un recours devant la haute juridiction administrative nonobstant un recours gracieux préalable.»

A la lecture de l’article 108 sur lequel repose l’argumentaire de l’association ainsi que de l’article 149, force est de constater que le législateur introduit une dérogation (en utilisant peuvent ou nonobstant). Mais pour être exhaustif, l’article 149 qui faut-il encore le préciser est classé au chapitre « droit de recours », nous renseigne que les décisions de l’ARTP peuvent faire l’objet d’un recours devant la haute juridiction administrative nonobstant un recours gracieux préalable. En d’autres termes préalablement à la saisine de la haute juridiction administrative.

Pour poursuivre avec l’article 149 alinéa 3, la loi dispose et non l’ASUTIC : « Toutefois, après épuisement des voies de recours internes, l’institution judiciaire de la CEDEAO peut être saisie.» Il est bien fait mention des voies de recours internes et non d’une seule voie de recours. Donc on peut en déduire que le Collège peut constituer une voie de recours, notamment s’il s’agit d’un recours gracieux comme stipulé dans ce dit article.

Pourtant, malgré la possibilité de recours devant l’institution judiciaire de la CEDEAO, l’ASUTIC décrète dans son communiqué : « En matière de décision portant sanction du Collège de régulation de l’ARTP, la seule voie de recours possible était la saisine de la Cour Suprême. » Par conséquent qu’il soit loisible à tout un chacun de se faire une opinion sur la recevabilité ou non par le Collège de l’ARTP d’un recours gracieux.

Sur le fond, le texte très polémique de cette association il faut le reconnaitre, regorge d’approximations, de sous-entendus et d’allégations non établies pour ne plus refléter dans son ensemble qu’une opinion subjective : celle de son auteur. Cette opinion comme démontré plus haut est aux antipodes de la lecture et de l’interprétation correcte du code des télécommunications qui régit le fonctionnement du Collège de l’ARTP.

L’ASUTIC considère que : « C’est une décision illégale…. Une telle largesse concédée à un opérateur, qui non seulement n’offre pas des tarifs abordables aux consommateurs mais pire encore il plombe le développement de toutes les entreprises dont les activités dépendent des TIC du fait d’une mauvaise qualité de services et des tarifs exorbitants, est inacceptable. »

Une analyse objective du communiqué de cette association fait apparaitre très clairement des rancœurs et des motivations n’ont rien à voir avec la décision du Collège et encore moins avec l’objet du recours gracieux.

Qu’a cela ne tienne, poursuivons pour ceux qui, nombreux ont été choqués par la lecture du texte tendancieux de l’ASUTIC.

Premièrement, l’objet de la première décision est, conformément aux missions de l’ARTP précisées dans l’article 125, d’« assurer l’application de la législation et de la règlementation relatives aux secteurs régulés ; » et non pas de faire payer à l’opérateur le fait qu’il n’offre pas de tarifs abordables aux consommateurs et encore moins de lui soutirer quelques milliards au profit du peuple Sénégalais. L’ARTP ne saurait prendre des décisions dans le seul but de collecter un tribut auprès des opérateurs.

Deuxièmement, le Collège a motivé sa décision et il est vain de vouloir revenir dessus pour expliquer ce que certains s’emploient à ne pas vouloir comprendre. Néanmoins, il est bon de s’attarder sur l’article 106 en son alinéa 5 qui dispose : « Le montant de la pénalité doit être fixé en fonction de la gravité des manquements commis et en relation avec les avantages ou les profits tirés de ces manquements.» A combien se chiffrent les avantages ou les profits tirés des manquements de Sonatel ? C’est dans l’ordre de 800 millions. Si l’on se réfère à la disposition ci-dessus et qu’une pénalité s’impose, elle doit être fixée en fonction de la gravité. Pénalité et profit cumulé dans le cas qui préoccupe l’ASUTIC, il a été estimé à 1 milliard 500 millions.

La régulation dont il est clairement question ici n’a rien à voir avec des tâtonnements ou des errements tels que relevés dans le communiqué. Tout est mesure et justesse.

Amadou Manel FALL
Membre du Collège de l’ARTP
Email : amadou.fall@artp.sn

Casablanca, le 21 septembre 2016 – La 1ère édition du salon AITEX AFRICA IT EXPO a ouvert ses portes, ce mercredi à la foire internationale de Casablanca. La cérémonie inaugurale a été présidée par M. Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, et M. Mamoun Bouahdoud, Ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur de l’informel, de M. Koné Lassina conseiller spécial du président ivoirien, et en présence de nombreuses autres personnalités, donneurs d’ordre et opérateurs nationaux et internationaux.

Organisé sous le Haut-Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), le salon AITEX AFRICA IT EXPO est également placé sous l’égide du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique et du ministère de l’Economie et des Finances.

Vitrine de l’offre numérique dans sa diversité et des dernières évolutions digitales et première plateforme de l’innovation technologique en Afrique, AITEX AFRICA IT EXPO réunira  autour d’un programme riche et diversifié :

  • 150 exposants nationaux et internationaux: Distributeurs, des Fournisseurs de technologie, des Ide solutions, Editeurs, Opérateurs télécoms, ISP, ASP, Délocalisation de fonctions de gestion, TMA, Help Desk Conseil, Offshoring, Mobility, Big Data, Cloud, Réseaux, e-Commerce…
  • 200 donneurs d’ordre en provenance d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe

Durant 4 jours, Casablanca sera la capitale africaine de la transformation numérique et vibrera au rythme de l’innovation et des nouvelles technologies, avec environ 1000 rendez-vous d’affaires, 20 ateliers-solutions, 10 panels scientifiques…

Le salon est, pour l’APEBI, une occasion d’accorder une tribune exclusive à la nouvelle stratégie nationale MAROC DIGITAL 2020 et à la transformation numérique en Afrique.

Réflexions et lumières sur MAROC DIGITAL 2020

Nouvelle stratégie devant permettre au Maroc de recadrer, redynamiser de sa filière numérique et améliorer le positionnement du pays dans le network readiness index, MAROC DIGITAL 2020 est une passerelle par excellence pour parachever le virage numérique. L’APEBI saisit l’opportunité de la synergie formée autour du salon pour inviter l’ensemble des acteurs nationaux à la réflexion, catalyser les idées novatrices afin de relever le défi, à savoir asseoir de façon irréversible l’ancrage de la révolution digitale au Maroc.

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Faire du numérique un levier de croissance et la transformation digitale une réalité effective en Afrique.

Tel est le pari que s’est fixé l’APEBI, d’abord par la sensibilisation des consciences et la mobilisation des ressources à l’échelle continentale.

Avec comme thème central «La transformation digitale, levier de développement en Afrique», le salon se veut un temps de réflexion pour encourager les acteurs du continent (publics et privés) à aller vers une économie numérique. « Il s’agit de prendre formellement conscience de la formidable opportunité qu’elle représente pour nos économies et d’en profiter pour nous moderniser, mais aussi et surtout d’emprunter des raccourcis pour combler sinon réduire le retard du continent par rapport aux pays-locomotives de l’économie mondiale », souligne Saloua Karkri Belkeziz, présidente de l’APEBI.

Dans cette volonté de coopération sud-sud, l’APEBI met à l’honneur le Sénégal et la Côte d’Ivoire, deux pays amis avec lesquels le Royaume entretient des relations séculaires exceptionnelles. Mais également deux pays modèles régionaux qui jouent un rôle de locomotive en Afrique de l’Ouest dans le domaine des TIC.

Inscrit en droite ligne avec la volonté du Maroc de relever le double défi technologique et du renforcement de la coopération dans ce domaine avec l’Afrique subsaharienne, le Salon AITEX AFRICA IT EXPO répond à un besoin du secteur. L’initiative est saluée à l’unanimité.

« Le salon AITEX AFRICA IT EXPO a la particularité de venir à une période de contexte exceptionnel, au regard d’une part de la dynamique d’émergence dans laquelle le Maroc et un certain nombre de pays africains se sont engagés depuis quelques années, et d’autre part de la nécessité de nos pays de boucler le virage numérique », se réjouit Saloua Karkri Belkeziz.

AITEX est un événement international qui regroupe sur un même lieu les acteurs incontournables du secteur IT : Décideurs, professionnels, donneurs d’ordre et médias.

Contexte
Le Maroc a très tôt décelé l’importance d’une vision stratégique pour le secteur des IT :

  • Le plan Maroc Digital 2020 représente l’ambition affirmée d’ancrer le Maroc dans la révolution digitale globale
  • La transformation digitale est un moteur de croissance économique pour les pays à forte émergence; de ce fait, le secteur IT doit se doter d’une vitrine représentant ses acteurs à l’échelle continentale
  • La tenue de l’AITEX à l’aube de la COP 22 au Maroc n’est pas fortuit, la dimension Africaine du premier est préliminaire de la dimension mondiale de la deuxième

Une même devise : Projeter l’Afrique au diapason d’une émergence soutenue à l’horizon 2020.

Le salon
4 jours professionnels exceptionnels autour d’un programme qui associe, business et échanges.

Axes thématiques

  • La transformation digitale en Afrique : Etat des lieux
  • A quoi ressemblera l’entreprise de demain ?
  • Comment repenser celle-ci pour garantir sa compétitivité et sa pérennité ?
  • Quels sont les enjeux de la transformation digitale pour l’entreprise
  • Quels sont les impacts de ces changements sur la vie des citoyens
  • L’humain au cœur de la transformation digitale

Rendez-vous alors du 21 au 24 septembre 2016 à la Foire Internationale de Casablanca

Pays à l’honneur
Africa IT Expo met fortement l’accent sur un partage de savoir-faire en matière de nouvelles technologies en Afrique.
Pour cette première édition, AITEX portera à l’honneur deux pays Africains : Le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

L’ARTP informe les usagers détenteurs de numéros de téléphonie mobile des opérateurs (Orange, Tigo, Expresso et Hayo) qu’ils doivent obligatoirement s’identifier avec une Carte Nationale d’Identité (CNI) ou un passeport, avant le 11 novembre 2016.

Au-delà de cette date, tout numéro non correctement identifié sera résilié par l’opérateur.

L’ARTP invite les usagers à se rapprocher des points de vente de leurs opérateurs pour réaliser l’opération d’identification avant la date indiquée.

via communiqué

ITmag : L’APEBI organise du 21 au 24 septembre 2016 à Casablanca, la 1ère édition du salon international de l’innovation et de la transformation digitale « AITEX AFRICA IT EXPO », quelle est la particularité de cet évènement à l’échelle continentale ?

Saloua Karkri BELKEZIZ : C’est d’abord une première au Maroc que le secteur des technologies de l’information et de la communication se dote d’un salon qui de plus, est une plateforme d’excellence au regard de la qualité des nombreux acteurs, entreprises et institutions qui ont manifesté un grand engouement et répondront présents ; A commencer par le gage de confiance que nous témoignent les plus hautes instances du Royaume en nous donnant le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi.

Le salon AITEX a aussi la particularité d’être lancé à une période de contexte exceptionnel. Je fais allusion d’une part à la dynamique d’émergence dans laquelle le Maroc et un certain nombre de pays africains se sont engagés depuis quelques années, et d’autre part à la nécessité de nos pays d’engager sinon de parachever le virage numérique.

Avec 150 exposants, principalement des entreprises référencées dans le domaine, 200 donneurs d’ordre, mais aussi des experts et des utilisateurs en provenance de 3 continents, le salon a toutes les prédispositions pour s’imposer comme la 1ère plateforme de l’innovation et de la transformation digitale en Afrique.

Voici avez choisi comme thème du salon « la transformation digitale, levier de développement en Afrique », quel est l’apport du numérique dans la croissance économique des pays africains ?

Inscrit sous le thème « La transformation digitale, levier de développement en Afrique », le salon AITEX s’inscrit dans une logique d’intégration régionale. L’objectif est de favoriser les synergies et l’échange des « best practices » avec les confrères et homologues des autres pays africains, et de réussir une émergence transversale et soutenue du continent à l’horizon 2020. L’Afrique est primordiale et nous avons tenu à inscrire le Sénégal et la Côte d’Ivoire en pays d’honneur pour la 1ère édition de l’AITEX. L’Afrique ne saurait asseoir une croissance durable, sans le numérique.  Bien que l’épine dorsale de l’économie africaine reste la richesse de son sol et sous-sol c’est-à-dire les matières première, le continent doit s’appuyer sur les technologies pour leur exploitation, leur transformation et leur commercialisation. Le continent africain est le continent le plus en retard en infrastructures dans le domaine du numérique. Il y a beaucoup à faire à ce niveau. Le taux de pénétration reste le plus bas dans le monde mais celui de la croissance est le plus élevé. Et on se s’aurait réussir le challenge numérique de manière efficiente sans une coopération dynamique.

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Le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont les pays invités d’honneur pour cette première édition, qu’est-ce qui a motivé le choix pour ces deux pays et quelle est l’importance de la coopération sud sud dans le domaine de la transformation numérique ?

L’APEBI met à l’honneur le Sénégal et la Côte d’Ivoire, deux pays amis avec lesquels le Royaume entretient des relations de longue date, qui constituent un modèle de coopération exemplaire, et qui jouent par ailleurs un rôle de locomotive en Afrique de l’Ouest dans le domaine des TIC. Le Sénégal, quatrième économie de la sous-région ouest africaine après le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana, et deuxième économie en Afrique de l’Ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire s’est largement distingué dans l’évolution de l’économie numérique, premier levier de la transformation digitale. Là où l’Afrique a atteint un taux de pénétration moyen autour de 100%, le Sénégal lui signe un taux de 113,66% en mars 2016. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Maroc font partie des premiers pays africains à initier des projets de gouvernance électronique (e-Gouv). Ils ont réalisé au fil des années des progrès importants dans les domaines tels que l’économie numérique, la monétique, le courrier hybride, ou encore le taux de connectivité internet, etc

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