Ericsson a annoncé le vainqueur des Ericsson Innovations Awards (EIA) 2016. Il s’agit de SoundVision, de l’Université de la Colombie-Britannique au Canada, qui a mis au point un appareil mobile qui convertit des informations spatiales 3D en sons afin que les personnes aveugles puissent identifier leur environnement plus efficacement, notamment en milieu urbain.

L’EIA est un concours mondial qui donne aux étudiants la possibilité de développer des idées innovantes dans le domaine des TIC, en collaboration avec des experts d’Ericsson. Au total, 843 équipes de 72 pays ont participé à la compétition ayant pour thème cette année « L’avenir de la vie citadine ».. L’équipe gagnante recevra un prix de 25 000 euros, la deuxième de 15 000 euros et les troisième et quatrième de 1 000 euros .

SoundVision Ericsson Innovation Awards 2016 - 2

Rappelons que la compétition africaine a été remportée par une équipe Kenyane en novembre dernier. Le Sénégal s’est déjà illustré dans un passé récent : une équipe sénégalaise (« Handi’Educ ») était parvenue en demi-finale du concours mondial en 2015 et une autre (« Shinsekaï ») avait remporté la compétition africaine en 2013.

Comme un effet de mode, les start-ups ont le vent en poupe dans le pays. De nombreux jeunes ont choisi ce mode entrepreneurial pour se créer un chemin dans le monde du business. Même si les débuts sont souvent très difficiles, la réussite de certaines startups laisse entrevoir un avenir certain pour ce mode entrepreneurial au Sénégal.

Quasiment inexistant il y’a quelques années, l’écosystème d’innovation sénégalais compte aujourd’hui près d’une centaine de startups. Cet intérêt pour ce mode d’investissement réside dans le fait que le pays présente de nombreuses avancées sur le plan technologique. Selon Kamal Diaité de la startup jovago, un site de réservation d’hôtels en ligne, « le Sénégal est un pays qui présente de nombreux atouts pour l’industrie commerce et service en ligne. Contrairement à certains pays africains on a dans ce pays une population qui a su s’adapter à l’innovation technologique. C’est une porte à saisir pour ces jeunes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ». La dynamique de son écosystème a vite fait d’attirer comme un aimant les plus gros comme Africa Internet Group ou encore cdiscount. Preuve que ce secteur est porteur, le groupe Cofina s’est lui aussi lancé en créant un incubateur pour accompagner ces jeunes qui veulent entreprendre. Des jeunes qui doivent composer avec les plus « grands » qui vite compris l’intérêt d’investir dans le pays. Toute fois comme nous le rappelle Abdou Coumba Dieng de la plateforme assurancefacile.sn, « le marché est assez ouvert, le plus important c’est de trouver le bon business qui correspond aux besoins réels des populations. Il faut éviter de faire dans du déjà existant ou d’y plonger comme un effet de mode. Même si on démarre souvent avec des petits moyens cela reste un investissement, il faut toujours évaluer le risque et s’assurer que notre servir ou produit saura se démarquer ».

Se démarquer, c’est justement ce qui a permis le succès de certaines startups dans le pays, notamment people input dans le secteur de la communication digitale, niokobok un marché en ligne, Diayma une marketplace locale ou encore ouicarry un service de livraison depuis l’étranger, pour ne citer que celles-ci.

La force des jeunes entrepreneurs sénégalais réside dans leur capacité à proposer des services innovants, communication digitale, ravitaillement alimentaire de la famille depuis l’étranger, santé, éducation, rien n’est laissé en rade par ces nouveaux entrepreneurs. « Lorsque nous créons des solutions ou quand on jeune vient nous voir faire créer son site de commerce en ligne, nous lui conseillons toujours de penser à des services de proximité. Car l’objectif est de simplifier le quotidien des populations », explique Hamed Fall, un jeune développeur pour startups.

Le défi de la maturité

L’écosystème des startups sénégalaises apparait dynamique et de plus en plus attractif pour les nouveaux investisseurs. Il présente de nombreux avantages et de fortes marges de progression. Toute fois son plus grand défi reste la mise à disposition de financement pour les jeunes, mais aussi le faible taux de bancarisation qui handicape ce système de service ou produit via les nouvelles technologies. Des conditions indispensables pour que le Sénégal tire pleinement profit de son immense potentiel local. Cet écosystème présente également un secteur pourvoyeurs d’emplois sur lequel l’Etat Sénégalais devrait s’appuyer pour assurer aux populations une égalité de chance.

Ismael Cabral Kambell
Responsable Relations Publiques
Jovago Afrique de l’Ouest

Orange Côte d’Ivoire-Telecom, la filiale ivoirienne du groupe français de télécommunications, lancera cette année un fonds pour aider les start-up locales à financer leurs projets, en apportant une garantie à leurs emprunts bancaires. Mise initiale : 100 millions de F CFA (152 000 euros).

« Nous démarrons avec un fonds doté d’un montant de 100 millions de F CFA. Il fonctionnera comme une sorte de garantie pour des emprunts bancaires des fondateurs de start-up », a expliqué à Jeune Afrique, Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire-Telecom.

Si la mise de départ est encore limitée, la filiale du groupe français n’exclut pas de doubler voire tripler le montant de ce fonds au cours des prochaines années. Les garanties apportées par ce fonds devraient en particulier aller aux promoteurs de jeunes structures ayant besoin de financements relativement limités, de l’ordre de quelques millions de F CFA, dans les premières phases de leur développement.

Accélérer sur la banque mobile

Leader sur le marché ivoirien avec 11 millions d’abonnés et 599 milliards de F CFA de chiffre d’affaires en 2015 (abonnements mobile et fixe cumulés), Orange détient 53 % du chiffre d’affaires du secteur de la téléphonie dans le pays.

Orange envisage de consolider cette position, puis d’accélérer sa stratégie de développement en misant notamment sur l’e-commerce. « Nous sommes actionnaires d’Afrimarket et de Africa Internet Group avec pour objectif de capitaliser quelques actifs tels que l’offre de paiement marchand Orange Money comme moyen de faire des achats de biens et services via le web et le mobile », a poursuivi Mamadou Bamba qui a révélé que son entreprise détient environ 4,3 millions d’utilisateurs du mobile banking. Ce chiffre atteignait les 3,5 millions d’abonnés en avril 2015.

Un objectif qui sera facilité par la récente obtention auprès de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de trois agréments pour devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali et en Cote d’Ivoire. Le groupe français avait également obtenu un agrément similaire auprès de la Banque centrale de la Guinée.

Bouclage de l’acquisition d’Airtel au Burkina en juin

En termes de développement régional, Orange espère réaliser le bouclage de son opération d’acquisition de Bharti Airtel au Burkina Faso en juin. Stéphane Richard, le PDG d’Orange, avait dévoilé en janvier qu’un accord allait être trouvé avec l’indien Bharti Airtel pour l’achat de deux opérateurs de téléphonie mobile, au Burkina Faso et en Sierra Leone.

Une fois l’accord des autorités de régulation obtenu, les filiales du Burkina Faso et du Liberia seront rattachées à Orange Côte d’Ivoire. La licence de Bharti Airtel a été transférée le 24 mai par les autorités burkinabè à Orange.

Les prochains défis sont la finalisation du processus de fusion d’Orange et de Côte d’Ivoire Telecom, toujours en cours, sur laquelle un protocole d’accord a été signé le 28 avril. Après cette fusion, le capital de Côte d’Ivoire Telecom serait détenu à 73% par le groupe Orange, à 15 % par l’État ivoirien et à environ 12 % par Sifcom, propriété de la famille Billon.

Source : Jeune Afrique

Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des TIC (RESTIC) demande aux autorités de labelliser les formations dans les métiers du numérique. Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) invite, urgemment, les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Information, de la Communication et de l’Économie numérique a un sursaut dans la labellisation des formations et des cursus dans les métiers du numérique dans un contexte où les entreprises du secteur se disputent âprement les meilleurs talents pour faire face a un environnement frénétique et rapide en termes de transformation. « Au Sénégal, nous appelons à des concertations tout azimuts afin d’esquisser un pacte pour l’emploi numérique au Sénégal », lit-on dans un communiqué du RESTIC parvenu à notre rédaction. Son objectif, précise la même source, « est d’offrir un vivier durable d’emplois qualifiés, autour notamment de clusters d’innovation technologique, associant chercheurs, l’État et chefs d’entreprises ». Aussi, renseigne le document parcouru par nos soins, ce pacte permettra-t-il d’attirer les investisseurs intéressés par les filières spécialisées et qui ont besoin d’être rassurés quant à la disponibilité du capital humain. En effet, le RESTIC, la nouvelle économie centrée autour des secteurs de l’informatique et des télécommunications et des réseaux et du développement web connait une très forte demande de compétences et de talents. « Pour que les NTIC participent à hauteur de 20% du PIB, notre pays aura besoin de pas moins de 37 000 ingénieurs et plus 77 000 techniciens dans les tous les domaines du numérique », soutient le RESTIC. Ceci, sans compter la demande de services issus de sous traitante en offshore. Donc, un véritable challenge pour notre système de formation universitaire public et privé déjà en sous capacité, s’empresse de souligner le RESTIC. Selon qui les formations courtes, ciblées, adaptables ont aussi le mérite de répondre aux besoins mouvants des entreprises du numérique.

Mouhamadou Ba
Source : Rewmi

Tout sur les Contenus numériques

Le 1er juin 2016, Sonatel regroupe dans la journée tous les acteurs des contenus numériques autour de Dakar Digital Show, le 1er forum africain sur la création de contenu digital. Une occasion de découvrir le formidable potentiel du continent au sujet :

  • Du Content Marketing
  • Des Applications
  • De la Vidéo et de la TV
  • Des contenus alternatifs
  • Du Gaming et du Cloud Gaming
  • De la Production et distribution de contenus non linéaires
  • Du Développement et du Coding
  • De la Monétisation et moyens de paiement
  • De la Digitalisation.

Un forum interactif

L’édition 2016 du Dakar Digital Show se fera sous un format interactif avec des démonstrations et des rencontres B2B dans les stands,  des échanges au niveau des ateliers thématiques et des Live Talks (conférences dynamiques) sur des sujets de rupture et d’avenir. Des évènements connexes se tiendront avant, pendant et après l’évènement : Hackathon, Orange Fab et le concours Pitch Production.

Live TALKS

Une série de 6 Live Talks inédits sur des sujets « disruptifs » :

Dakar Digital Show 2016-Talks

Ateliers
4 ateliers professionnels pour booster les compétences

Dakar Digital Show 2016-Ateliers

Orange Fab

Dakar Digital Show met également en lumière Orange Fab Sénégal qui est une opportunité offerte à deux (2) jeunes entreprises sénégalaises de moins de 4 ans et développant un service innovant, de bénéficier d’un appui financier de 5 millions de FCFA, de moyens logistiques de grande qualité et surtout d’un accompagnement permettant d’accélérer leur activité en lançant leur service en partenariat avec Orange. La sélection des startups pour la première saison s’est faite pendant un mois sur www.orangefab.sn.

Les startups sélectionnées sont hébergées dans les locaux du siège de Sonatel à Dakar.  Ces locaux seront entièrement équipés : ordinateurs, postes téléphoniques IP, imprimantes.

Au-delà du soutien logistique, ces jeunes entreprises pourront également compter sur le coaching d’experts dans les domaines qui favoriseront leur développement : techniques, finances, marketing, juridique, commercial…

Selon les besoins technologiques des projets, Orange mettra également à disposition des moyens particuliers comme un accès privilégié à ses APIs et au Cloud Pro d’Orange.

Hackathon

En marge du Dakar Digital Show, la seconde édition du Hackathon, un concours de développement applicatif sur le thème des contenus mobiles au service de la population, couronne six finalistes sur 15 équipes dans les trois catégories suivantes :

  • Genre : les applications mobiles dédiées aux femmes et développées par les femmes
  • Smart-Life et Smart-City : les applications qui apportent des solutions aux problèmes du quotidien
  • Jeux et Divertissements : les applications mobiles ludo-éducatives

Ces applications, primées et exposées au Dakar Digital Show, représentent pour Sonatel un soutien aux jeunes développeurs porteurs d’idées dans un contexte d’innovations dans le domaine numérique.

Concours Pitch Production

Un concours de meilleurs producteurs est également lancé à l’occasion du forum à l’issue duquel Sonatel Multimédia cofinancera 5 productions choisies par un jury externe à raison d’une production par genre :

  • Films / longs métrages
  • Séries
  • Musique
  • Documentaires
  • Films d’animations.

Après une présentation de dossier de production par les candidats, les critères basés sur l’innovation du concept proposé, le coût et la rentabilité, le délai de livraison, les ressources, l’expérience et les références et enfin la qualité du dossier de présentation, détermineront les sélectionnés.

Agenda Dakar Digital Show

  • 8h30 – 9h 00: Accueil des invités
  • 9h00: Mot de bienvenue du Directeur Général de Sonatel Multimedia
  • 9h05: Discours du Directeur Général de Sonatel
  • 9h10: Lancement Orange Fab 2016
    • Prise de parole de Nathalie Boulanger : Directrice du programme Orange Fab Groupe et Thierry Marigny- Directeur Général Adjoint de Sonatel
    • Présentation des lauréats
  • 9h20: Diffusion Film sur les contenus
  • 9h25: Remise des Lots Hackathon
  • 9h35 : Discours du Ministre des TICS
  • 9h45: Visite des stands par les Officiels
  • 10h15: Cocktail
  • 10h30: Ouverture au public
    • Démarrage des Live Talks
    • Visite des stands
  • 15h00: Ateliers & Pitchs
    • L’industrie de la production à l’heure de la Digitalisation
    • Content Marketing et Blogging : de la passion au professionnalisme
    • Applications mobiles: du Développement à la monétisation
    • Emploi et Digitalisation
    • Pitch Porteurs de projets de production
  • 17h30: Clôture du Dakar Digital Show

Dakar Digital Show

Le monde informatique est submergé de menaces,et les données sont de plus en plus cruciales pour les entreprises. Etant le nerf de la guerre, une entreprise qui perd ses données perd ses pouvoirs. D’où l’importante de la mise en place d’une sécurité performante pour prévenir les risques.
C’est dans ce contexte que Sesam informatics intégrateur de solutions réseaux et télécoms organise un séminaire sur la sécurité et l’optimisation de performances ce 02 juin à l’Hôtel Radisson.

L’objectif de cette rencontre qui s’adresse au monde du IT est de présenter des solutions avec des constructeurs et éditeurs.

Il s’agira de discuter, prévenir, agir, analyser et optimiser pour rendre votre système réseau plus disponible et performant. Il sera aussi une occasion de présenter des solutions de sécurité comme Fortinet (un des leaders dans la sécurisation des Datacenters ), Blue Coat ou encore Logrhythm, une solution de Détection d’intrusion

Le séminaire sera animé par deux experts reconnus au niveau international sur les solutions de sécurité :Il s’agit de Nabila El Attabi (Responsable avant – vente spécialiste Fortinet) et Thomas Alonzo (Spécialiste sécurité – consultant en gouvernance sécurité – auditeur).

Sesam Informatics est une entreprise spécialiste en conseil, architecture réseaux, certifiée Cisco Premier et fait ainsi partie du groupe restreint et privilégié des entreprises sénégalaises partenaires Cisco. En plus, elle dispose en son sein d’un Expert CCIE dont le numéro 10709.

L’entreprise est présente au Mali, Nigeria, Guinée, Mauritanie et intervient dans plusieurs pays de la sous région comme le Tchat, le Niger et le Ghana.

Source : Socialnetlink

Orange Fab est en fait un ensemble de réseaux qui est né en mars 2013 dans la Silicon Valley. Ce réseau est composé de 10 structures réparties dans 4 continents. En fait, au contraire des incubateurs, Orange Fab est un accélérateur de startups qui sont déjà porteuses de projets assez innovants dans les domaines du E-commerce, des objets connectés, de l’E-éducation, de l’E-santé, des services communautaires, du paiement par mobile et transfert d’argent, dans l’E-agriculture, mais également dans la vie pratique et des contenus locaux. De ce fait, lorsqu’une startup réussit à intégrer le programme Orange Fab qui dure trois mois, elle saisit l’opportunité de connaître une certaine accélération de son business. Elle profite d’avantages comme une infrastructure dédiée, des formations et des financements, mais surtout elle dispose d’une nouvelle ouverture par rapport au marché.

Orange Fab Sénégal : 41 dépôts de projets et 17 projets retenus.

Il faut savoir que le Sénégal est le deuxième pays en Afrique à avoir lancé Orange Fab. Cette première saison est en quelque sorte une phase de test de l’accélérateur de startups au Sénégal. Dès lors, Orange Fab a débuté par un appel à candidatures qui a duré presque un mois et s’est étalé du 14 avril au 13 mai 2016. Selon Gora Der, chef département Applicatifs et services innovants, également membre du jury de présélection, cet appel à candidature a permis de réunir 41 projets au total. Pour rappel, en plus de faire partie des catégories présentées au-dessus, il fallait selon les conditions d’utilisations d’orangefab.sn avoir :

  • une clientèle existante ou potentielle,
  • concevoir un produit ou un service,
  • savoir présenter votre projet et
  • avoir besoin de soutiens opérationnels pour accompagner votre commercialisation.

À la suite de cet appel à candidatures, le jury a donc sélectionné parmi ces 41 projets, 17 pour la phase de présélection.

Une première phase de présélection pour choisir 10 candidats

Effectuée au siège de la SONATEL qui se trouve sur la VDN et accueillie dans la grande salle de réunion du groupe, la rencontre a débuté à 15 heures. Parmi les membres du jury de présélection présents figuraient Gora DER, chef département Applicatifs et Services Innovants, Tafsir Mamoune NDIAYE, chef de département Architecture et Planification SI, Maimouna DIOP chef Département Relations extérieures, Coura FALL chef Département Marketing des Contenus et Diarétou Madina Gaye DIENG directrice de la Stratégie et du Business développement Orange Business Services Sonatel. Il faut rappeler aussi que les critères de sélection tournaient autour de ces points ci-dessous avec pour chacun un poids défini :

  • Caractère innovant du service : 25
  • Maturité du business & Expertise de l’équipe : 10
  • Business model (Monétisation, rentabilité), pérennité : 25
  • Simplicité d’usage : 20
  • Faisabilité technologique et technique : 20.

16 pitchs de 3 minutes et 2 minutes d’échanges avec le jury

Au final, il n’y a eu que 16 projets présentés aux membres du jury de présélection pour cause d’un candidat absent. Par ordre de passage on énumère :

    1. « Bay Ceddo »  : un projet agrobusiness qui mêle les Tics et l’agriculture présenté par Thierno Souleymane Agne également fondateur de Naatangué (toujours dans l’agrobusiness)
    1. L’application web/mobile Talibi, dans le secteur des transports, lancée par CARAPIDE propose un service de calcul d’itinéraire pour les utilisateurs.
    1. PLEDA, une plateforme présentée par le CEO Amani Azanlekor et qui va connaître bientôt son lancement. Cette plateforme propose un service d’e-learning pour les salariés et les professionnels indépendants dans différents secteurs.
    1. FODYEM qui propose à ses clients une solution informatique de transport par un service de proximité lié à un réseau national. Il s’agit d’un site web responsive et d’une application mobile intégrée lancée par Studio Tech Sup. D’ailleurs, cette application a été lauréate l’an dernier du 3e prix, Orange Developper Challenge 2015.
    1. « Saytouma», présentée par Elhadj Ibrahima Gadio du groupe jid, est une plateforme d’E-santé. En effet, il s’agit d’une plateforme web/mobile de suivi des malades atteints de diabète, d’hypotension et d’hypertension. Elle met en relation les différents acteurs intervenant dans le processus de gestion de ces patients particuliers (diabétique et hypertendu).
    1. ISchool: c’est une application web/mobile présentée par Moussa Lèye et qui permet d’offrir aux parents et aux administrations éducatives un système de suivi et d’assistance scolaire.
    1. Sipay: conscient aujourd’hui que le mobile banking prend des proportions immenses, Sipay, lancé par SiAMOIS IT est un nouveau système de mobile banking qui se veut être le VISA des solutions de mobile banking existants sur le marché. C’est une passerelle de gestion de paiements mobiles et via réseaux d’encaissement.
    1. Handijob: Handijob est une plateforme, une sorte de niche d’emplois qui se veut aider les personnes handicapées à trouver des emplois appropriés et accessibles.
    1. Cadochic : Cadochic est une plateforme qui se veut être la première carte cadeau (un genre de chèque dématérialisé) au Sénégal. Elle est multithématique et permet à son bénéficiaire de choisir librement son cadeau dans une ou plusieurs enseignes ayant adhéré au programme Cadochic. Le lancement officiel de Cadochic se fera en octobre 2016.
    1. SenStock : Développé par Prosentic (professionnels sénégalais des tics). Il s’agit d’un logiciel permettant de faire de la gestion de stocks et qui se veut être un outil aidant pour les adeptes du secteur informel.
    1. Kankanmusa : c’est une plateforme B2B orientée dans le secteur du BTP. Elle connecte les entreprises de BTP africaines aux fournisseurs à travers le monde et facilite le processus pour que les deux parties puissent se concentrer sur leur cœur de métier.
    1. Télectron Sénégal : C’est une startup qui se veut proposer au Sénégal un service de télésurveillance innovant.
    1. Afriqmarket : développée par l’agence de marketing digital Senmarketing, Afriqmarket est une place de marché B2B qui se veut devenir le prochain Alibaba africain et envisage de faire la liaison entre le commerce et le e-commerce pour aider les entreprises africaines à avoir plus de visibilité.
    1. OuiCarry : présentée par Oumar Marième Yam, cette plateforme est un fournisseur de prestations de transport, d’enlèvement, de livraison et d’achat à distance qui aide ses clients à recevoir des colis de par le monde.
    1. Senbag : présentée par Malick FALL et évoluant dans le domaine du développement durable, SEN-BAG Company est une industrie d’emballages biodégradables spécialisée dans la production, l’impression et la distribution de Sacs en Papier, boites et divers produits de packaging.
    1. Jotali est une application mobile lancée par Sen Solutions et qui permet de faire le lien entre les administrations communautaires et les populations afin de mieux fluidifier les services administratifs.

Source : SenMarketing

Le président de l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tics (Asutic), Ndiaga Guèye, est contre les nominations politiques à la tête des agences stratégiques. À l’Ejicom où il animait une conférence publique sur les télécoms et la régulation, il a cité l’exemple d’Abou Abel Thiam qui a été nommé à la tête du Conseil de régulation de l’ARTP alors qu’il n’a pas l’expérience requise.

“Le président du Conseil de régulation de l’Artp, Abou Abel Thiam n’a aucune expérience, ni sur le plan technique, ni sur le plan juridique, financier et économique dans le domaine des Tics’’. Cette charge est du président de l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tics (Asutic), Ndiaga Guèye. Ce dernier s’exprimait avant-hier, lors d’une conférence publique axée sur le thème ‘’Télécoms et Régulation’’ à l’École supérieure de journalisme des métiers de l’internet et de la communication (Ejicom). Pour M. Guèye, la nomination d’Abou Abel Thiam à ce poste n’est que politique.

Pourtant, dit-il, la loi du 24 février 2011 portant code de régulation des télécommunications est très claire sur cette question. Cette loi stipule que ‘’les membres du conseil de régulation doivent être nommés par appel à candidature. Après nomination, ils sont inamovibles pour 7 ans. Et doivent avoir une expérience avérée tant sur le plan technique économique, juridique et financier que dans les domaines des technologies de l’information et de la communication’’. ‘’La loi est là mais l’autorité qui doit la respecter la foule au pied’’, fustige Ndiaga Guèye.

Par ailleurs, à cause de ces choix politiques, le président de l’Asutic constate qu’il y a une instabilité à la Direction générale de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes. La preuve en trois, souligne-t-il : ‘’Il y a eu trois directeurs à l’Artp pour une autorité aussi stratégique et attractive pour le développement de notre pays.’’ ‘’Tous ceux qui sont nommés comme Directeur ont des proximités avec le pouvoir en place’’, fait-il savoir.

Il rappelle ‘’qu’en 2012, le régime avait fait un appel à candidature pour changer les membres du Conseil de régulation’’. Plus de 600 personnes avaient postulé pour être membre du conseil qui doit être au nombre de 7. ‘’Après l’appel à candidature, nous avons eu la surprise de voir un journaliste, qui était enseignant d’abord avant de se reconvertir en journaliste et se dit maintenant expert en télécommunication, nommé président du Conseil de régulation de l’Artp. Il n’a aucune expertise ni sur le plan technique ni sur le plan juridique, financier et économique dans les domaines des Tics’’, dénonce le président de l’Asutic.

Des explications de Ndiaga Guèye, il ressort que l’Artp collecte des milliards auprès des opérateurs. ‘’C’est pour avoir un œil sur cette manne financière que le gouvernement nomme toujours un homme de confiance pour gérer l’argent de l’Artp’’, a-t-il ajouté.

Mbery Faye : L’Enquête