Le Président directeur général (PDG) du géant koweïtien des télécommunications Zain, le docteur Saad Al Barrak, a annoncé le 3 février dernier qu’il avait présenté sa démission. Devenu le grand patron de Zain en 2002, il a été le principal artisan de la solide et rapide expansion de la firme.

Le Conseil d’administration du groupe koweïtien MTC, plus connu sous le nom commercial Zain, serait actuellement réuni pour statuer sur la démission présentée par le président directeur général du groupe, le docteur Saad Al Barrak.

Aucune raison n’a été avancée pour expliquer la décision du docteur Al Barrak, devenu patron de Zain en 2002, et qui est considéré comme le principal artisan de l’expansion rapide de la firme.

En quelques années, Zain a réussi, à coups d’acquisitions, à s’implanter dans 23 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Les abonnés de la téléphonie mobile Zain sont passés de 1 à 72 millions et la capitalisation de Zain tourne actuellement autour de 13 milliards de dollars.

Le docteur Al Barrak a été de nombreuses fois récompensé pour ses initiatives à la tête du groupe, comme en septembre 2007 pour avoir changé le nom de marque de MTC à Zain avec une campagne de marketing qui a suscité l’admiration dans les secteurs de la publicité et des télécommunications.

De même, le trophée du Visionnaire de l’année 2008 du magazine Bespoke a reconnu que depuis sa nomination comme PDG de Zain en juin 2002, le docteur Al Barrak a transformé le groupe, qui est passé d’une opération Koweitienne de 2,5 milliards de dollars américains avec 600 000 clients, à une compagnie ayant une capitalisation boursière de 25 milliards de dollars US, présente dans 22 pays avec plus de 56 millions de clients. . En mars 2007, Zain a remporté la troisième licence du royaume avec une offre de 6,1 milliards de dollars américains.

Tout comme le lancement du Réseau Unique, l’acquisition en 2003 de Fastlink en Jordanie, l’acquisition de l’opérateur de téléphonie mobile africain Celtel avec 13 opérations à l’époque et une série d’autres acquisitions à Bahreïn, au Ghana, en Irak, à Madagascar, au Nigeria, au Soudan et récemment en Arabie Saoudite comptent parmi les autres réalisations du Dr Saad Barrak.

Enfin, Dr Al Barrak a pris l’engagement, à travers sa stratégie ACE en 2007 (Accélération, Consolidation et expansion), d’être parmi les 10 premiers opérateurs de télécommunications avec un EBITDA de 6 milliards de dollars et 150 missions d’abonnés d’ici l’an 2011.

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orange_tunisie_siegeOrange Tunisie, le 3ème opérateur universel tunisien, a lancé mercredi 4 février, techniquement son réseau de télécommunication mobile 2G et 3G. Cette opération est à mettre à l’actif du groupe Mabrouk  qui respecte ainsi les délais impartis dans le contrat de licence signé

Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication, Noël Kaboré, a pris part au XIVe Sommet de l’Union africaine qui avait pour thème : « Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique : défis et perspectives pour le développement ». Il relate les résultats auxquels sont parvenus les chefs d’Etat et les enjeux des TIC pour le Burkina Faso.

Sidwaya (S.) : Le thème du Sommet de l’Union africaine a porté sur les TIC et les perspectives pour le développement. On constate qu’en Afrique malgré les efforts déployés ces derniers temps, il y a quand- même du retard du côté de l’Internet. Qu’est-ce qui est envisagé pour combler ce retard ?

Noël Kaboré (N.K.) : Les chefs d’Etat de l’Union africaine ont inscrit à leur ordre du jour l’examen de la question des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Ils ont reconnu que ce secteur est très important pour le développement du continent et qu’il peut surtout servir de moteur de développement pour les secteurs dits prioritaires comme la santé, l’éducation, l’agriculture, la construction des routes.

Partant de ce constat de l’importance des TIC, les chefs d’Etat ont adopté une déclaration qui fait des TIC désormais un secteur prioritaire au même rang que les autres secteurs.

S. : Même si les TIC sont aujourd’hui considérées comme un secteur prioritaire, on sait également que la plupart des télécoms en Afrique sont privatisées. Comment les Etats africains se prendront-ils pour que le développement soit insufflé par les TIC, surtout que le privé n’a rien à voir avec le développement direct que les gouvernements souhaitent ?

N.K. : La privatisation ne signifie pas qu’elle est antinomique au développement. La plupart des pays africains ont choisi de libéraliser le secteur des télécommunications et de le confier au privé avec bien sûr un encadrement et un suivi.

Ce schéma laisse libre cours au secteur privé d’investir massivement et de le développer sous le contrôle de l’Etat qui fait en sorte que ses interventions créent l’infrastructure nécessaire. Les TIC consomment beaucoup d’investissements.

Le gouvernement fait appel donc au secteur privé pour financer ces investissements mais dans un cadre défini par les autorités. C’est ce qu’on appelle libéralisation assortie de réglementation. Il y a des autorités de réglementation dans tous les pays qui surveillent le secteur pour qu’il n’y ait pas de dérapage.

S. : On a parlé de large-bande au niveau du sommet. Quelle est la situation pour le Burkina Faso ?

N.K. : Effectivement l’accès Internet passe par ce qu’on appelle le large-bande. Le Burkina pour l’instant a hérité du système de l’opérateur historique d’un axe large-bande qui n’est pas suffisant.

C’est pourquoi le gouvernement a, lui-même, développé un projet qui vise à relier les 45 provinces en fibres optiques. Ce qui veut dire qu’à travers toutes les provinces, on peut accéder à l’Internet dans le monde entier. C’est un grand projet de l’ordre de 150 millions de dollars que nous sommes en train de piloter et nous sommes en train de finaliser la dernière phase de l’étude technique.

Propos recueillis par Enok KINDO

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