Sonatel, un engagement citoyen pour un développement durable
Sonatel rend public, ce mercredi 27 avril, l’édition 2015 de son rapport annuel de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Le document recense toutes les réalisations de l’entreprise en termes d’engagement citoyen pour l’année 2015, en vue de les partager avec ses parties prenantes.
La publication périodique de ce rapport se fait depuis plus d’une décennie maintenant avec plusieurs éditions rendues public.
La particularité de cette nouvelle édition du rapport RSE est qu’elle n’est pas éditée sous un format papier mais en version numérique téléchargeable sur le site www.sonatel.com. Un acte qui traduit bien la volonté de Sonatel de participer à la protection de notre planète en limitant sa consommation de papier.
La politique RSE de Sonatel
Conscient des enjeux du développement durable, pilier indispensable de l’émergence, le groupe Sonatel s’est lancé depuis 14 ans dans une démarche active et volontariste par l’intégration de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) dans les cinq piliers de sa stratégie, au même titre que la satisfaction des clients, l’excellence opérationnelle, la croissance rentable et le développement du capital humain.
La politique RSE de Sonatel est déclinée en 4 axes :
- Le bien – être communautaire
- La croissance et le développement économique
- La préservation de l’environnement
- La bonne gouvernance.
2015, une année riche en actions citoyennes
De nombreuses réalisations illustrent cet engagement citoyen du groupe Sonatel à travers ces 4 axes.
- Le bien-être communautaire
L’engagement communautaire de Sonatel s’est traduit par la création il y a maintenant 14 ans d’une fondation d’entreprise : laFondation Sonatel. Celle – ci mène des actions de mécénat en faveur des populations démunies dans les domaines de la Santé, de l’Education et de la Culture pour un mieux – être durable et une culture de l’Excellence.
La Fondation d’Entreprise Sonatel, vitrine de la politique RSE de Sonatel à travers ses activités de mécénat, a réalisé des actions majeures en 2015 avec notamment l’organisation des consultations médicales gratuites au profit de 1 898 personnes âgées en collaboration avec les Districts Sanitaires de Thiès, Saint-Louis et Mékhé.
La santé étant un de ses axes prioritaires d’intervention la Fondation Sonatel a également mobilisé des bourses d’Excellence de spécialisation médicale d’un montant de 256 millions FCFA au profit de médecins sénégalais, en réponse à une préoccupation majeure du ministère de la santé et de l’action sociale : contribuer à l’augmentation du nombre de spécialistes et à leur meilleure répartition sur le territoire national.
En dehors de ces grands projets, la Fondation Sonatel œuvre quotidiennement pour le bien – être des populations à travers lerelèvement du plateau médical sénégalais : des bus pour les centres d’enfants handicapés, des ambulances médicalisées pour les régions les plus reculées, des équipements de pointe dont une IRM à l’hôpital de Fann et un scanner numérique à l’hôpital de Ziguinchor.
Dans le domaine de l’éducation, l’accès et le maintien des filles à l’école, l’excellence dans les résultats scolaires, le soutien à l’enfance illettrée ou analphabète, le soutien à l’enfance défavorisée et à la petite enfance constituent les priorités de cette fondation d’entreprise.
Ainsi, le groupe Sonatel a signé avec le Ministère de l’Education Nationale un Accord Cadre de partenariat et une Convention Internet scolaire gratuit pour favoriser l’introduction des TIC dans le monde scolaire. Un budget de 10 milliards de francs CFA à l’horizon 2018 a été mis en place par Sonatel pour ce projet.
L’accord cadre de partenariat comporte trois grands axes d’intervention :
- l’amélioration de la qualité de la pédagogie par les TIC ;
- l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’Education par les TIC ;
- l’amélioration de l’environnement de la vie scolaire.
Le mieux – être durable étant l’un de ses objectifs majeurs, la Fondation Sonatel, en partenariat avec la Fondation du groupe Orange, a lancé en 2015 le projet Village. D’un budget global de 273 millions de francs CFA, ce projet a permis de doter les populations rurales de Thicatt Wolof (région de Kaffrine) d’une école de 06 classes, d’un poste de santé comprenant un logement pour le personnel médical et un point d’eau. Ces infrastructures inaugurées en juillet 2015 ont pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et au désenclavement de milliers d’habitants, leviers de développement.
Dans le domaine de la culture, la Fondation Sonatel participe à la promotion et au rayonnement culturel du Sénégal en soutenant les actions relatives à la musique vocale et aux festivals culturels, à la préservation du patrimoine et de la mémoire, à la formation aux métiers de la culture et à la promotion des jeunes talents.
- La croissance et le développement économique
La croissance et le développement économique se matérialisent par le soutien à l’essor du secteur. Il s’agit en effet de soutenirl’émergence d’un écosystème créatif et prospère qui donne aux acteurs de l’économie, des porteurs du numérique aux entrepreneurs sociaux, la possibilité d’imaginer des moyens de créer et de prospérer.
Dans sa mission de participer à l’émergence du numérique au Sénégal, le groupe Sonatel œuvre quotidiennement pour la promotion de PME évoluant dans le domaine des Tic.
Ainsi, Sonatel a participé, dès le départ, à la création du CTIC Dakar, 1er incubateur TIC du Sénégal et d’Afrique Francophone, et y a investi 250 millions de francs CFA depuis son lancement en avril 2011.
Depuis lors, elle accompagne le CTIC dans sa mission de faire émerger du Sénégal des PME Tic d’envergure internationale et de contribuer à la construction du meilleur écosystème numérique d’Afrique de l’Ouest.
Un soutien aux incubateurs qui va se poursuivre et se renforcer.
Le groupe a aussi organisé ou aidé à déployer des challenges de type Hackaton, Code Camp ou Orange API SMS, etc. dont l’objectif principal est l’accompagnement financier et technique de porteurs de projets numériques pour leur donner l’opportunité de créer de la valeur pour l’écosystème et pour eux – mêmes, afin de pérenniser leurs entreprises.
S’agissant de la promotion de l’emploi des jeunes, un budget de 100 millions FCFA par an est mis à la disposition de l’ANPEJ (Agence Nationale de la Promotion de l’Emploi des Jeunes) visant à mettre à sa disposition des postes de stage d’adaptation et d’apprentissage et à connecter gratuitement les pôles emploi destinés aux jeunes.
Par ailleurs, dans le cadre de son engagement dans l’équité Homme-Femme, les hommes membres du Comité de Direction ont adopté la démarche HeForShe initiée par l’ONUFemmes. De même, Sonatel a réalisé le premier dialogue dédié aux femmes, dont l’objectif était de mieux comprendre les enjeux socio-économiques auxquels sont confrontés les femmes et d’identifier les solutions télécoms qui répondent le mieux aux besoins exprimés. Des offres spécifiques ont été mises en place à l’issue de ce dialogue sur la base des enjeux prioritaires en découlant.
La 1ère édition du Prix de l’Entreprenariat Numérique Féminin (PENF), lancée en septembre 2015, en est une autre illustration. Ce concours a pour objectif de récompenser les trois meilleures startups (entreprises) sénégalaises dirigées par des femmes et évoluant dans le domaine des Tic ou utilisant les Tic comme outil principal dans leur activité. Les trois premières lauréates ont été fêtées et récompensées en novembre 2015.
En 2015, après un dialogue M Agri initié avec les acteurs de l’écosystème agricole, Sonatel a aussi choisi d’apporter sa contribution au développement d’un des piliers de l’économie nationale : l’agriculture, axe majeur du Plan Sénégal Émergent.
C’est en réponse à cette orientation que Sonatel soutient l’initiative d’une startup locale, lauréate de POESA (Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique) édition 2014 et l’API Challenge, pour le déploiement d’une offre mobile Agri.
mLouma est une application mobile accessible au #112# permettant non seulement de disposer des prix des denrées et des produits sur les différents marchés (loumas) du Sénégal, mais aussi de mettre en relation facilement et de manière sécurisée, producteurs et acheteurs.
- La préservation de l’environnement
L’action de Sonatel dans le domaine de la préservation de l’environnement se traduit par la mise en place d’un système de management Qualité, Sécurité et Environnement. Cette démarche vise à l’identification, au contrôle et à l’amélioration des impacts environnementaux de ses activités.
Sonatel accompagne également de nombreuses initiatives publiques et privées, en faveur de la préservation de l’environnement et de l’assainissement du cadre de vie des populations. C’est par exemple le cas du partenariat avec le ministère de l’environnement pour la mesure de la qualité de l’air, le projet de nettoiement et de reboisement des communes « and déffar sunu gox » en partenariat avec les mairies et le Ministère de la Gouvernance Locale et de l’Aménagement du Territoire, la campagne de collecte de DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) ou encore les campagnes de sensibilisation interne telles que les « gestes verts » et les «e-cleaning days ».
L’engagement citoyen de Sonatel, à travers sa politique RSE, est également fondé sur des principes moraux avec la mise en place d’un comité RSE, Ethique & Compliance : un socle de valeurs fondatrices guide les principes d’action de l’entreprise dans ses rapports avec l’ensemble de ses parties prenantes, mais aussi dans ses process et ses offres de produits et services.
Sonatel se réfère aussi au Code de bonne conduite des Entreprises du Secteur Privé du Sénégal élaboré par la Coalition du Secteur Privé contre la Corruption (CSPC), dont il est membre, mis en place par le gouvernement du Sénégal en relation avec la Banque Mondiale.
Une charte de déontologie adoptée par toute l’entreprise rappelle les valeurs, les principes de conduite et de comportements individuels attendus de chaque salarié de de l’entreprise.
- Une politique RSE dynamique
Pour faire vivre le cercle vertueux de sa politique RSE, Sonatel a adopté une démarche de dialogue permanent avec ses parties prenantes par des rencontres périodiques d’échanges avec les institutions (Députés, Conseillers économiques, etc.), les ministères, les collectivités locales, les associations de consommateurs, la presse , les acteurs du secteur privé à travers les organisations patronales, etc.
Pour illustrer le rapport RSE 2015, Sonatel a choisi la danse, expression corporelle artistique que le Président Léopold Sédar Senghor considérait comme le meilleur mode de connaissance.
Sonatel profite également de cette cérémonie de présentation du rapport 2015 de sa Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), pour procéder à la signature de conventions de partenariats avec l’ADEPME, le CTIC Dakar et l’USAID. Ces partenariats ont l’ambition de contribuer au développement de domaines tels que l’agriculture, l’éducation et l’entreprenariat numérique.
Le groupe Sonatel, conscient de son rôle de créateur de valeur partagée, va contribuer au Plan Sénégal Emergent (PSE) pour participer à l’émergence numérique du Sénégal.
Version Pdf téléchargeable ici
Alors que le secteur des télécommunications est en pleine phase de restructuration, l’ASUTIC dévoile aujourd’hui son étude exclusive sur l’état du marché des télécoms et les perspectives à court et moyen terme. Les résultats de l’étude démontrent que le secteur souffre encore d’une absence totale de concurrence entre les 3 opérateurs, état de fait qui limite son développement et pénalise fortement les consommateurs.
Les consommateurs sont toujours dans l’incapacité de trouver une offre, en termes de prix et de service, adaptée à leurs besoins, malgré la baisse continue des tarifs d’interconnexion opérée par l’ARTP depuis 2014.
Les abus de position dominante, les ententes abusives, le manque de transparence, les offres alignées, de nature opaque mais aussi peu avantageuse et une augmentation des prix constituent les caractéristiques de ce marché qui d’un monopole (Sonatel), est devenu un duopole (Sonatel, Tigo), pour être un oligopole depuis 2007 avec l’entrée d’Expresso. Cet Oligopole a généré une situation de position dominante dans laquelle un acteur, seul détermine les règles du marché. Cela a eu pour effet d’annihiler toute possibilité de baisse des prix par le jeu de la concurrence.
Le marché a démontré que certains opérateurs ont recours systématiquement à un alignement de prix. Une telle situation jure d’avec l’esprit et les règles d’un système concurrentiel sains dans lequel le niveau des prix traduit autant la performance de l’opérateur que sa dimension économique ainsi que ses coûts internes de production.
Il urge en conséquence, faute d’un marché libre et transparent, que l’autorité use de ses moyens de contrôle tant au plan technique que juridique aux fins d’assurer la protection du pouvoir d’achat du consommateur en prenant des mesures correctives. Ainsi face aux dysfonctionnements concurrentiels du marché de la téléphonie mobile, l’ARTP a pris la décision de baisser de 48% le tarif de terminaison d’appel vocal mobile (de 23,4 FCFA en 2013 à 12 FCFA en 2015), et de 61% sur le tarif de terminaison d’appel SMS (de 10,3 FCFA en 2013 à 4 FCFA en 2015). ASUTIC ne peut que se satisfaire de cette décision qui constitue une réelle avancée tarifaire et consumériste.
Le tarif de terminaison d’appel est une composante essentielle du prix des communications payées par le consommateur final. Par conséquent une baisse aussi importante de ce tarif, combiné à l’usage d’infrastructures réseaux amorties aurait dû permettre une forte réduction des prix aux consommateurs. Mais hélas! On constate plutôt une augmentation frénétique. Ainsi pour ne pas perdre une telle rente, parfaitement illégitime, le cartel des opérateurs continue de verrouiller le marché à leur seul profit, ce qui explique leurs bénéfices anormalement élevés qu’on pourrait qualifier de maffieux.
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC) estime qu’il est nécessaire que le régulateur (ARTP) prenne enfin les mesures qui s’imposent pour instaurer une concurrence durable, pleine et entière capable de garantir aux consommateurs des prix abordables et une qualité de service satisfaisante.
Afin d’atteindre ces objectifs, l’ASUTIC demande à l’autorité, suite à sa décision N° 2016 – 002 portant la liste des opérateurs puissants sur les marchés pertinents des télécommunications pour l’année 2016 :
- La mise en œuvre des articles 14 et 15 de la loi 2011-1 du 24 Février 2011 portant code des Télécommunications. En attendant l’entrée d’un 4ème opérateur pour une réelle animation concurrentielle, une baisse drastique des tarifs de gros, ainsi qu’un encadrement des tarifs de détail seraient susceptibles de créer les conditions d’une vraie concurrence;
- L’accélération du processus d’attribution de la licence globale incluant la 4G;
- Le partage et la mutualisation des infrastructures entre les opérateurs;
- Le dégroupage de la boucle locale. Il est urgent que l’ARTP finalise ce projet afin que le monopole sur le réseau filaire soit cassé et que la concurrence soit instaurée;
- L’amélioration du service de portabilité par la mise en place d’un signal de transparence pour chaque opérateur;
- Une règlementation des promotions des opérateurs sur les offres prépayées pour des offres plus claires et compréhensibles mais aussi la transparence dans la tarification;
- La mise en place d’un processus de prise en charge écrite des réclamations des consommateurs par les opérateurs.
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC) estime que la baisse importante des tarifs de terminaison d’appel vocal mobile et SMS amorcée depuis 2014, ainsi que le travail remarquable effectué dans le cadre du processus d’attribution de la licence 4G, laisse à penser que l’ARTP place désormais le pouvoir d’achat des consommateurs et l’intérêt national au cœur de ses préoccupations. Par conséquent elle:
- Demande à l’autorité (ARTP) de garder le cap et de ne pas se laisser dérouter par le lobby des opérateurs;
- Sollicite auprès du gouvernement un soutien fort à l’ARTP dans ses initiatives visant à préserver les intérêts nationaux;
- Invite le Peuple Sénégalais à prendre avec beaucoup de réserves les arguments fallacieux que ne manqueraient pas de développer le cartel des opérateurs pour torpiller le travail de l’ARTP et continuer de priver les consommateurs de services de qualité, accessibles à tous, à des prix abordables.
Le Président d’ASUTIC Ndiaga Gueye
Courriel: infos@asutic.org
La Fondation Sonatel vient d’équiper en matériel informatique et numérique le centre de formation et d’incubation pour les femmes transformatrices de produits agricoles de Gorom.
La cérémonie de remise des dons s’est tenue à Gorom ce jour sous la présidence de Madame Mariama SARR Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance.
Un soutien pédagogique important apporté par la Fondation Sonatel qui vient ainsi appuyer les efforts de l’AFAO qui souhaite, à travers ce centre doté d’une salle polyvalente de formation de 60 places, compléter le curriculum de la formation qu’elle dispense aux femmes.
L’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO) est une organisation régionale de femmes de l’espace CEDEAO regroupant 16 pays et dont la mission essentielle est de renforcer la capacité économique des femmes. Son objectif est d’œuvrer pour la promotion et l’amélioration des conditions économiques et sociales des femmes.
La lutte contre l’illettrisme et l’analphabétisme est primordiale pour la Fondation Sonatel qui s’est engagée depuis sa création en 2002 à soutenir les pouvoirs publics sénégalais dans une parfaite complémentarité pour agir dans ce domaine.
Par ce geste, la Fondation Sonatel participe également à l’accessibilité du numérique aux femmes rurales. L’équipement mis à la disposition du centre est composé de matériel informatique pour 60 positions individuelles, de 32 tables informatiques, d’une imprimante, d’un vidéo projecteur, d’un écran de projection, mais aussi d’un mobilier adapté à l’enseignement dispensé.
Cet accompagnement de la Fondation Sonatel permettra d’initier les femmes aux TIC et d’innover en matière de techniques d’apprentissage avec des outils leur permettant de mieux réussir dans l’entreprenariat. Mais surtout, il participera à la réduction du gap numérique qui affaiblit l’essor des activités génératrices de revenus des femmes rurales ou péri-urbaines au Sénégal.
Le groupe Sonatel, à travers cette action de sa fondation, confirme son engagement citoyen dans le domaine de l’Education.
via communiqué
Dans l’optique du développement de l’économie numérique, et l’accélération de l’élargissement des startups Sénégalaises, Sonatel organise le projet de la fabrication d’innovation de succès. Présent dans 10 pays à travers le monde, ce projet démarre au Sénégal, qui sera le 2ème pays d’Afrique à le mettre en œuvre après la Cote d’ivoire.
« Orange Fab Sénégal est une opportunité offerte à deux jeunes entreprises Sénégalaises de moins de 4 ans et développant un service innovant, de bénéficier d’un appui financier de 5 millions de FCFA, de moyens logistiques de grande qualité et surtout d’un accompagnement permettant d’accélérer leur activité en lançant leur service en partenariat avec Orange » indique le communiqué reçu par notre rédaction. La sélection des startups pour le démarrage de la première saison à partir du 13 avril jusqu’au mois d’octobre 2016 se fait sur www.orangefab.sn.
Les startups sélectionnées seront hébergées dans les locaux du siège de Sonatel à Dakar. Ces locaux seront entièrement équipés : ordinateurs, postes téléphoniques IP, imprimantes.
Orange compte mettre en place tout les moyens nécessaires au-delà du soutient logistique pour un bon déroulement des activités, mais aussi permettre à ces deux entreprises de compter sur le coaching d’experts dans les domaines qui favoriseront leur développement.
Ainsi dans le cadre de faciliter l’insertion de ces nouvelles entreprises dans une dynamique de marché, un pool de mentors, décideurs et exemples de réussite dans la création et la gestion d’une entreprise animeront des « mentors days » et partagerons leurs expériences.
Le communiqué informe que « les projets retenus seront présentés à Paris aux managers du Groupe Orange et à des grands décideurs internationaux lors des « Demos Days » (démonstration en direct) qui regrouperont les Orange Fab du monde entier »
Une récompense de 5 millions de FCFA par startups est déjà fixée par Orange. L’entreprise compte également offrir sa garantie pour permettre aux entrepreneurs d’emprunter auprès des banques jusqu’a 10 millions de FCFA. Ajouter à cela, un forum d’investissement sera organisé afin de mettre en relation ces startups, les banques et les autres institutions financières capables de les aider à trouver des solutions de financement. La phase de sélection est ouverte présentement jusqu’au 11 mai 2016 à toutes les startups de moins de 4 ans.
La 2ème édition du salon international Contact Expo se teindra du 10 au 12 mai 2016 à Abidjan et compte recevoir 12 pays africains, dont le Sénégal comme pays invité d’honneur. ITmag s’est entretenu avec le Fondateur et commissaire général du salon Mounir Diabagaté.
ITmag : Parlez nous concrètement du salon Contact Expo. Qui seront les invités, les exposants et les participants ?
Mounir Diabagaté : Tout d’abord, je vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de m’exprimer dans votre organe de presse. Je m’appelle Mounir Diabagaté, je suis le Directeur General de Qualivoire Conseil, commissaire et fondateur du salon de l’externalisation, de la dématérialisation et de la relation client Contact Expo qui sera à sa 2ème édition et qui se tiendra à Abidjan du 10 au 12 mai 2016.
Les invites d’abord, nous avons 12 pays africains invités, mais un focus sera mis sur le Sénégal qui sera à l’honneur. Donc c’est un salon qui concerne tous ceux qui sont dans l’externalisation des services aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. Nous avons aussi les opérateurs qui interviennent dans la relation clients, donc les centres d’appel, et tous les prestataires et les professionnels qui sont dans l’écosystème de de la dématérialisation des services.
Pouvez-vous nous donner une définition de la dématérialisation des services client ?
La dématérialisation des services client a plusieurs définitions, mais ce que l’on peut comprendre est que : c’est un processus qui tend à réduire ou à annuler l’utilisation massive des papiers. Donc c’est la numérisation des informations et le stockage informatique.
En tant qu’expert de ce secteur, que pensez-vous de l’externalisation des services ?
Vous savez l’externalisation est un secteur qui regorge d’énormes potentialités mais aussi l’un des secteurs qui ne connait pas la crise d’après les données de la Banque Mondiale. C’est un secteur qui profite beaucoup aux pays du sud. Donc nous avons des pays tels que l’Inde, l’Île Maurice et l’Afrique du Sud qui bénéficient beaucoup du domaine de l’externalisation. Nous pensons que c’est tout à fait normal d’organiser un événement au tour de ce secteur et donner l’opportunité à nos pays Africains francophone et plus précisément aux pays de l’Afrique de l’ouest de bénéficier des retombées et des avantages de ce domaine qui est l’externalisation des services.
Que comptez-vous apporter comme plus à l’édition de cette année ?
Pour cette édition, la première nouveauté c’est que nous avons ajouté la dématérialisation qui n’était pas présent à l’édition précédente. Ensuite nous avons le Sénégal comme pays invité d’honneur. Et enfin il y aura un dîner qui sera organisé en marge de l’événement au cours duquel des récompenses seront attribuées aux entreprises et aux personnes qui se sont illustrées a travers le concours sur le trophée de l’émergence que nous avons lancé sur le site de l’événement.
Le salon est principalement dédié aux privées, est-ce que vous comptez inviter les gouvernements et à quel niveau ?
Le salon n’est pas exclusivement dédié aux privés, d’ailleurs l’année dernière nous avons bénéficié de l’appui institutionnel de quatre ministères en Côte D’ivoire. Et cette année il y a trois ministères qui seront associés, il s’agit de celui de la poste et de l’économie numérique, celui de l’entreprenariat de l’artisanat et de la promotion des Pme et enfin le ministère de l’économie et des finances. Nous avons invité également certains officiels de la sous régions, notamment du Sénégal, du Togo, du Burkina Faso et du Maroc. Nous sommes en attente des réponses qui ne tarderont pas à nous parvenir. Et il y a quand même des institutions publiques qui participent a cet événement. L’année dernière le sponsor officiel était l’autorité de régulation des télécoms en Côte d’ivoire, qui, nous sommes persuadés renouvèlera sa confiance pour l’édition de 2016.
Quelle est la particularité du salon Contact Expo ?
Contact Expo est le seul rendez-vous professionnel en Afrique de l’ouest dédié à la fois à l’externalisation des services et à la relation client. Nous invitons tous les professionnels du domaine à venir massivement car cet évènement est le cadre idéal pour promouvoir les nouveaux modèles et métiers économiques dans notre continent
Vous dirigez l’entreprise Qualivoire Conseil, vous êtes présents au Maroc et en Côte d’Ivoire, avez-vous d’autres présences dans la sous région ?
Effectivement nous avons notre siège à Casablanca au Maroc et nous avons un bureau au niveau de la Côte d’Ivoire. Nous avons des représentants dans certains pays du continent notamment à Dakar au Sénégal, à Libreville au Gabon et à Douala au Cameroun.
Le Ministère des Postes et des Télécommunications, en collaboration avec l’Ambassade des Pays Bas au Sénégal et l’Organisation des Nations Unis contre la Drogue et le Crime ONUDC, organise une rencontre régionale sur la Cybersécurité les 12 et 13 Avril 2016 à partir de 9 heures au King Fahd Palace, sous le thème « Sensibilisation et Retour d’Expériences ».
Cette rencontre est placée sous la présidence effective du premier Ministre du Sénégal Mouhamed Boun Abdallah Dionne et l’objectif est de favoriser le dialogue entre les parties concernées par la cybersécurité, afin de partager les meilleures pratiques aux fins une bonne sensibilisation sur la cybersécurité.
Plus de 200 participants dont attendus : administrations chargées des questions de cybersécurité de pays d’Afrique de l’Ouest, représentants des organisations de la société civile, du secteur privé et des universitaires, experts mondiaux et régionaux.
INITIATIVE SENEGAL – PAYS BAS SUR LA CYBERSECURITE
RENCONTRE REGIONALE SUR LA CYBERSECURITE : « SENSIBILISATION ET RETOUR D’EXPERIENCES » 12 ET 13 AVRIL 2016 A DAKAR
Introduction
Le cyberespace est de plus en plus densément peuplé et cela crée un défi permanent pour assurer notre sécurité tout en maintenant l’espace numérique ouvert et innovant. Les professionnels du métier ainsi que le grand public doivent être conscients des comportements et des pratiques qui les rendent vulnérables face aux cyber-attaques. La sensibilisation est essentielle afin de maintenir les citoyens en confiance dans le cyberespace.
Contexte et Justifications
Danslecadredeseffortsen courspourreleverledéfi de la sensibilisation sur la cybersécurité, les praticiens et les décideurs d’origine diverse doivent partager les bonnes pratiques, les expériences réussies et les problèmes à résoudre afin de comprendre les risques du cyberespace.
Dans ce contexte, le Global Forum sur la Cyber Expertise (GFCE), le Sénégal et les Pays-Bas ont lancé une initiative qui vise à favoriser le dialogue entre les parties concernées afin de partager les meilleures pratiques aux fins d’une bonne sensibilisation sur la cybersécurité.
C’est pourquoi, le Ministère de Postes et des Télécommunications en collaboration avec les Pays-Bas, organise une rencontre régionale sur la cybersécurité qui regroupera des représentants des ministères en charge de l’Economie Numérique de l’Afrique de l’Ouest, des experts nationaux et internationaux en matière de cybersécurité, des institutions publiques, des régulateurs, des opérateurs de télécommunications et de la société civile sur le thème principal « Sensibilisation et retour d’expériences sur la cybersécurité ».
Objectifs et résultats attendus
Durant cette rencontre,des experts de divers horizons seront invités avec comme objectif le partage des pratiques nationales et régionales, le renforcement des capacités, la sensibilisation et l’intégration de la cybersécurité dans le contexte national.
La réunion portera non seulement sur l’approfondissement de la compréhension des questions posées, mais aussi sur l’identification et l’élaboration d’une série de pratiques et politiques qui permettront aux intervenants d’avoir des indications concrètes pour une meilleure sensibilisation sur la cybersécurité. D’ores et déjà, cette rencontre constituera également une opportunité pour les participants d’analyser, les moyens de renforcer la collaboration future et la coopération internationale.
Les bonnes pratiques identifiées lors de cette réunion d’experts seront destinées à l’information et à l’aide des gouvernements et membres du GFCE, pour le développement de politiques, programmes et méthodes de sensibilisation sur la cybersécurité.
Ces bonnes pratiques permettront également d’orienter toute la coopération technique bilatérale ou multilatérale, la formation et le renforcement de capacités en la matière.
Cette rencontre permettra :
- a)d’identifier les priorités dans la sensibilisation sur la cybersécurité dans la région de l’Afrique de l’Ouest ;
- b) d’examiner les défis et les expériences acquises ;
- c) de soutenir l’élaboration de politiques, programmes et approches de sensibilisation sur la cybersécurité ;
- d) de faciliter la communication intersectorielle et la collaboration entre les intervenants ; e)d’identifier des éventuelles recommandations à mettre en œuvre pour les prochaines rencontres.
Méthodologie
La réunion se déroulera sur deux jours et comprendra des présentations autour de panels et
discussions en plénière. À la fin de la rencontre, un rapport sera élaboré, incluant les recommandations faites aux différentes parties prenantes.
Une deuxième réunion internationale d’experts prévue en septembre
2016 donnera l’occasion aux participants de réfléchir sur les recommandations qui ont été discutées au cours de cette présente réunion et de faire un état d’avancement des activités de sensibilisation sur la cybersécurité.
Groupe cible
Un total de 200 participants dont :
- 1. des fonctionnaires des ministères clés en matière de cybersécurité de pays d’Afrique de l’Ouest ;
- 2. les représentants des organisations de la société civile, le secteur privé, les universitaires ;
- 3. les experts régionaux et internationaux;
- 4. les membres du GFCE ;
- 5. des représentants d’organisations mondiales et régionales ;
Date et Lieu :
12-13 Avril 2016 à Dakar, Sénégal
Langue de travail
Les langues de travail seront le Français et l’Anglais avec traduction simultanée.
Agenda :
6 panels sur les thèmes suivants :
- Opportunités et menaces dans le cyberespace ;
- Stratégie nationale de cybersécurité ;
- Éducation et Expertise en cybersécurité ;
- Législation et réglementation ;
- Cyberculture et Sensibilisation ;
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CSIRT / CERT
Cheikh Bakhoum (photo) est Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) du Sénégal. Précédemment, il a été Conseiller technique et Chef de service informatique de la Présidence de la République. Et a exercé chez Accenture France, avant de créer au Sénégal une société de service en ingénierie informatique. A 34 ans, cet ingénieur diplômé de l’Ecole supérieure d’informatique électronique et automatique de Paris est Président du Conseil d’administration du SENIX, une instance chargée de la mise en place du Point d’échange internet au Sénégal. Cheikh Bakhoum est également Directeur des projets TELEDAC, Large bande Sénégal et Fichier unifié du personnel de l’Etat.
Quels sont les objectifs poursuivis par l’Agence de l’informatique de l’Etat du Sénégal(ADIE) au plan de la gouvernance électronique ?
Nous ambitionnons de faire du Sénégal un pôle de référence dans le secteur des Technologies de l’Information et de la communication. Cela passe par le désenclavement numérique du territoire à travers l’extension du réseau haut-débit de l’Etat opéré par l’ADIE. L’objectif est de moderniser l’administration sénégalaise via un système d’information cohérent et évolutif pour offrir un service public de qualité aux usagers. Une infrastructure réseau moderne a été construite en ce sens. Elle a vocation à couvrir le territoire national et permet de mener une politique de dématérialisation pour simplifier les procédures administratives. Et délivrer des services à haute valeur ajoutée.
Quels sont les nouveaux e-services déployés ? Et les bénéfices pour les administrés ?
La dématérialisation des procédures administratives occupe une place importante. Après l’identification et la vulgarisation de plus de sept cent procédures administratives, nous avons mis en place la plateforme TeleDAC (Teledemande d’autorisation de construire), laquelle comprend sept nouvelles procédures à dématérialiser. L’inscription aux concours de l’Ecole nationale d’administration (ENA) a également été dématérialisée. Nous envisageons à présent de passer à une phase d’industrialisation des téléservices, a l’instar de la dématérialisation de l’obtention des actes d’Etat-Civil et du casier judiciaire. L’ADIE déploie aussi des solutions logicielles pour répondre aux besoins métiers, tel le Système de gestion électronique du courrier (SyGEC). Et accompagne des structures administratives dans la modernisation de leurs sites web, notamment au plan de la sécurisation. Tous ces outils simplifient les relations entre l’administration et les administrés, et répondent aux préoccupations du citoyen en favorisant l’accès à un service public de qualité, performant et transparent.
Le Premier Ministre a récemment souhaité que l’ADIE s’implique dans tous les projets élaborés au niveau des ministères. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Le Premier Ministre permet à l’ADIE de concourir à la mutualisation et au partage des infrastructures, à l’interopérabilité des systèmes d’information et plus globalement à la rationalisation des ressources. Renforcer l’ADIE revient aussi, d’une certaine façon, à affirmer la souveraineté numérique et technologique du Sénégal. Toutes les structures relevant de l’administration sénégalaise savent aujourd’hui qu’une entité compétente est disponible pour les accompagner dans tous leurs projets d’informatisation.
L’ADIE parvient-elle à couvrir l’ensemble du périmètre de son action ?
L’ADIE n’a pas toujours eu le niveau d’implication approprié dans le pilotage et la mise en œuvre des projets d’informatisation de l’administration. C’est ce qui explique que certaines structures s’adressent à des prestataires privés, en dépit des services de qualité que l’Agence serait en mesure de leur offrir gratuitement. Pour inverser la tendance, nous avons entamé un vaste chantier d’information et de sensibilisation sur notre structure et ses missions.
Comment se passe la coopération avec les directions informatiques des différents ministères ?
Les directions informatiques sont nos relais naturels. Et sont d’une grande utilité, notamment pour le déploiement de nos services tant au sein des cabinets ministériels que dans les services rattachés. L’ADIE n’a pas vocation à se substituer aux DSI des autres départements. Elle agit comme support en apportant son expertise dans ses domaines de compétences.
Pourriez-vous nous citer quelques exemples de coopération ?
Nous sommes intégrés dans quasiment tous les projets TIC des ministères. L’ADIE a entamé le projet de numérisation des titres de transport pour le Ministère des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement. Et appuie les projets informatiques des structures administratives. Elle est aussi partenaires de l’audit du fichier du personnel de l’Etat avec le Ministère de la Fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du service public. L’ADIE est également partie prenante de l’opérationnalisation du plan directeur du Ministère de la Santé et de l’action sociale, ainsi que de la dématérialisation du casier judiciaire avec le Ministère de la Justice. Et participe à la mise en œuvre d’une plateforme de télépaiement avec le Ministère de l’Economie, des finances et du plan.
Où en est le projet de déploiement du « Backbone » national ?
La phase 3 du Backbone actuel vient de démarrer en début d’année. Elle vise au déploiement de 3 000 km supplémentaires de fibre optique. Une couverture intégrale du territoire en haut débit sera disponible d’ici à fin 2016. Les besoins de l’administration sénégalaise seront pris en charge et la capacité d’accès aux infrastructures aux opérateurs privés sera renforcée. Avant le démarrage du « Projet national large bande Sénégal », l’ADIE avait déployé 1 500 km de fibre optique, un réseau cellulaire de type CDMA et un réseau sans fil de type WiMAX.
Quelles sont les ressources humaines, techniques et financières requises ?
Ce projet d’envergure va mobiliser des dizaines d’ingénieurs et de spécialistes. Une campagne de recrutement a été lancée pour compléter l’effectif composé pour partie du personnel de l’ADIE et pour partie de partenaires chinois. Une main d’œuvre locale sera sollicitée dans toutes les régions concernées par ce déploiement. Plus d’une centaine d’emplois sera créée. Grâce à la technologie basée sur le multiplexage d’ondes, l’infrastructure en fibre optique disposera d’une très grande capacité. Les moyens techniques et financiers ont été mobilisés dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et la République populaire de Chine.
Le Tchad vient de faire appel à l’expertise sénégalaise en matière de gouvernance électronique. Quelle est la nature de cette coopération sud-sud ?
Un protocole d’accord vient d’être signé entre nos deux pays. Il va permettre à l’Agence des technologies de l’information et de la communication du Tchad (ADETIC) de s’inspirer de l’expérience de l’ADIE pour la mise en œuvre de la politique informatique nationale. L’ADIE s’engage à partager son expérience notamment pour l’élaboration du plan stratégique de développement de I’ADETIC, de l’harmonisation et de la modernisation des sites web des structures administratives tchadiennes, de l’étude et de la mise en place d’un centre de ressources et de la mise en place de téléprocédures.
A l’instar de la SNDI de Côte d’Ivoire, qui viendra partager son expérience lors de la 6ème édition de l’IT Forum Sénégal organisé par Cio Mag, des projets de coopération avec d’autres pays africains existent-ils ?
Nous avons des projets de coopération avec le Niger et le Benin, lesquels envisagent de signer des accords avec nous. Et avons développé des échanges avec le Rwanda, le Cap Vert… L’IT Forum de CIO Mag, qui se déroule au Sénégal, nous donnera des opportunités supplémentaires d’échanges avec nos homologues africains.
Depuis votre arrivée à la tête de l’ADIE, quelle réalisation vous a donné le plus de satisfaction ?
L’élaboration du catalogue de services, qui comprend l’ensemble des solutions que l’ADIE délivre aux structures administratives, est la réalisation la plus emblématique. Le catalogue réorganise les rapports entre l’agence et les usagers. Et promet des collaborations fructueuses entre les secteurs public et privé, avec à la clé de nouveaux services.
L’actualité au Sénégal reste marquée par le refus catégorique des trois opérateurs de télécommunications de répondre à l’appel d’offres pour l’attribution de la licence 4G. Quels sont vos commentaires ?
Il faut s’en désoler. Il était possible que les opérateurs répondent positivement à l’appel de l’Etat du Sénégal. L’offre des services disponibles pour leurs abonnés se serait alors substantiellement améliorée.
Propos recueillis par Véronique Narame
Source : CIO-Mag
Orange annonce sa prise de participation dans Africa Internet Group pour un montant de 75 millions d’euros, aux côtés d’Axa, Goldman Sachs et des investisseurs historiques, MTN Group, Millicom et Rocket Internet. Par cet investissement qui s’accompagnera d’un ensemble de partenariats stratégiques entre les filiales des deux groupes, Orange permettra à Jumia et à l’ensemble des sites d’Africa Internet Group d’accélérer leur croissance et de saisir les opportunités de développement en Afrique.
Depuis la création de Jumia en 2012 au Nigéria, Africa Internet Group a connu une croissance importante et continue, et possède aujourd’hui un ensemble de 10 plateformes de e-commerce qui opèrent dans 23 pays africains et offre la possibilité à plus de 50 000 entreprises locales et internationales de réaliser des transactions avec des consommateurs africains.
Jumia, la plateforme historique, offre la possibilité aux entreprises de commercialiser leurs produits et services sur internet auprès de la classe moyenne africaine émergente. Les autres services proposés par Africa Internet Group comprennent notamment une place de marché e-commerce (Kaymu), un site de livraison de nourriture (Hellofood), d’hôtellerie (Jovago) et des sites de petites annonces généralistes (Vendito), immobilières (Lamudi), d’emploi (Everjobs) et de véhicules (Carmudi).
Cet investissement stratégique souligne à la fois l’engagement d’Orange en Afrique, territoire de croissance où actuellement près d’un habitant sur dix est un client Orange, mais aussi sa volonté d’apporter le meilleur des services digitaux à ses clients.
Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange a déclaré : « Nous sommes particulièrement heureux d’annoncer notre entrée au capital d’Africa Internet Group. Avec cet investissement stratégique, Orange est désormais en capacité de jouer un rôle de premier plan dans le développement exponentiel du e-commerce en Afrique. Cette prise de participation s’accompagnera de partenariats importants et mutuellement créateurs de valeur, qui nous permettront en particulier de développer significativement la commercialisation en ligne des produits et services d’Orange Middle East & Africa dans les douze pays où nous avons une présence commune. Cette opération, initiée par notre fonds d’investissement corporate Orange Digital Ventures, s’inscrit pleinement dans la ligne de notre plan stratégique, Essentiels2020, en particulier dans son objectif de réinventer la relation client et de développer les canaux et services digitaux proposés à nos clients, ainsi que dans son ambition de développement en Afrique et au Moyen-Orient. »
« Nous sommes ravis de la prise de participation d’Orange et sommes impatients de pouvoir traduire notre partenariat stratégique en des offres uniques pour nos clients et ceux d’Orange. Nos plateformes de e-commerce permettent tous les jours à des millions de consommateurs africains d’accéder à des nouveaux services de qualité et de réaliser des transactions avec des sociétés locales. Avec le soutien et l’expertise d’Orange, nous aurons la possibilité d’améliorer encore davantage nos offres de services et l’expérience de nos clients, et de continuer à investir dans nos infrastructures, » expliquent Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, les deux co-fondateurs de la société.
via communiqué
Lancé depuis le mois de Février 2016, ce concours a pour objectif de récompenser les acteurs du web et inciter à la création d’un contenu web de valeur.
Plus d’infos : Concours : Jumia organise les Blog & Digital Awards au Sénégal
Voxxed est une série évènementielle qui s’inscrit dans un esprit ludique, ouvert et technologique de très grande ampleur. Chaque évènement est teinté d’une couleur régionale qui le rend unique, partageant la même philosophie de Devoxx.
Organisée par XHub IT et Jokkolabs, le 26 Mars 2016 à Dakar, cette rencontre rassemblera les développeurs, les architectes , les entrepreneurs IT et les décideurs techniques venus du monde entier.
Voxxed Days Dakar sera l’occasion pour les décideurs IT et les professionnels de partager leur vision à court, moyen et long terme du développement du paysage technologique au Sénégal, propice aux Investisseurs internationaux soucieux d’établir une tête de pont au Sénégal, dans la conquête des marchés Africains. Cette conférence internationale répond à un double objectif: créer de l’employabilité et préparer les talents de demain, pour un Sénégal encore plus compétitif à l’international.