Dans ce premier numéro d’UNIVERS NUMÉRIQUE, nous avons traité le thème sur l’Internet au Sénégal et de ses enjeux avec Aboubacar Sadikh Ndiaye, Consultant / Expert en Web 2.0.
Vous voyez souvent sur vos téléphones ou smartphones, en voulant vous connecter sur Internet, des lettres en haut de l’écran.
Sachez que ces lettres signifient quelque chose sur le type de réseau sur lequel vous êtes connectés, et surtout sa qualité. Explication…
Dernière ligne droite pour le Hackathon organisé par la Société Générale, les huit équipes sélectionnées parmi les 12 au départ tiennent un marathon le temps d’un week-end dont l’objectif autour du thème central est : « Réinventons ensemble l’expérience client en agence ».
Venues de quatre pays d’Afrique, ces huit équipes de jeunes startupers sont accompagnés par neuf mentors. A la fin du Hackathon, chaque équipe devra déposer le prototype du produit ou solution proposée. Un jury qui se réunit par la suite devra faire sa délibération le mercredi 10 février 2016 à l’issue de laquelle les trois premières équipes gagnantes recevront leurs prix.
Le premier prix s’élève à 8 000 euros (5 247 656 F CFA), le deuxième à 4 000 euros (2 623 828 F CFA), et le 3ème à 2 000 euros (1 311 914 F CFA).
Les gagnants auront la possibilité de développer leurs produits au sein de la Société Générale et bénéficieront de réseautage avec les acteurs décisionnaires du groupe bancaire.
Cheikh Bakhoum, le Directeur Général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat, lors du lancement de la 1ère edition du catalogue de services qui résume les familles de services qu’offre l’ADIE à l’ensemble de l’administration, a noté qu’il y a des services de l’administration qui doivent faire beaucoup d’efforts dans l’utilisation des technologies de l’information.
« Il y a des services qui utilisent les technologies de l’information à un niveau satisfaisant, mais d’autres doivent faire beaucoup d’efforts, c’est important que tout le monde puisse s’approprier de ce catalogue pour savoir ce qui est possible de faire concrètement avec l’agence parce que ce sont des services offerts gratuitement. » « C’est pour cette raison, ajoutera t-il, que nous avons appelé tout le monde, tous les directeurs de cabinet, tous les secrétaires généraux étaient là. Et nous comptons avoir une série de rencontres avec l’ensemble des ministères et approfondir les services que nous offrons en espérant que ce taux de digitalisation de nos procédures sera assez satisfaisant avant la fin de l’année et que la modernisation de l’administration puisse être une réalité. »
Le catalogue de service comprend six familles de service.
« Nous avons l’infrastructure de communication qui a été développée par l’Etat du Sénégal et pour les usagers de l’administration. Nous avons le service de l’hébergement qui permet à notre administration de stocker ses données de manière sécurisée et nous permet d’avoir cette souveraineté dans la gestion de nos données. Nous avons le service de la formation qui nous permet d’accompagner l’ensemble des usagers dans le cadre des technologies d’information et de la communication pour qu’ils puissent prendre en charge tout ce qui est technologie pour les injecter dans leurs métiers respectifs » dira Cheikh Bakhoum en guise de présentation du catalogue.
« Il y a aussi le service « e-citoyen » qui concerne le sénégalais lambda, là où il se trouve pour qu’il puisse véritablement accéder à l’administration d’une manière plus simple et plus accessible parce que l ’information est disponible dans des plateformes web. Qui sont disponibles sur internet et ils seront capable d’ avoir l’information et d’interagir avec l’administration sénégalaise. Nous avons le service sur la réduction de la fracture numérqiue. Qui permet aujourd’hui de pouvoir recycler les déchets électroniques mais aussi renforcer les capacités des couches vulnérables », dira le DG de l’ADIE.
C’est important, fera t-il savoir, « que notre pays qui s’est doté de cet outil depuis plusieurs années puissent en faire bénéficier tous nos concitoyens ». « Nous accompagnons tout le monde et leur demandons de bien s’approprier de cet outil pour que nous puissions interagir de façon systémique, plus efficace et que derrière, ils puissent bénéficier de tous ces services à forte valeur ajoutée », conclura Cheikh Bakhoum.
C’est le journal en ligne PressAfrik qui donne l’information. Le Président Macky Sall vient de trouver une planque à l’ancienne ministre Awa Ndiaye à la présidence de la Commission de protection des données personnelles (CDP). «La passation de service s’est faite en catimi. Awa Ndiaye vient de remplacer Docteur Mouhamadou Lo, juriste spécialisé sur les Technologie de l’Information et de la Communication », précise PressAfrik.
« La commission de protection des données personnelles, une structure trop technico-juridique parce que s’occupant de la vie privée des citoyens sur Internet et sur les TIC vient d’avoir un nouveau dirigeant. En effet, l’ancienne ministre de la famille et de la femme, Awa Ndiaye a, officiellement, remplacé ce vendredi DrMouhamadou Lo. La passation de service s’est déroulée entre quatre murs dans un secret presque absolu. »
Le journal en ligne ne manque pas de revenir sur la passé de la désormais nouvelle présidente de la CDP. « Awa Ndiaye, Ministre de la femme et de la famille d’alors, perdue et rendue célèbre par une affaire de surfacturation d’ustensils de cuisine déterrée par un audit de l’Agence de regulation des Marchés Publics (ARMP) est restée longtemps en hibernation (…).
Awa “Coudou” Ndiaye comme l’appellent souvent les sénégalais depuis cette scabreuse affaire a remplacé un homme du sérail à ce poste. Le Dr Mouhamadou Lo est l’un des premiers et rares juristes à se spécialiser dans ce domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il fait partie des rédacteurs des lois sur la société de l’information au Sénégal.»
Pour rappel, note PressAfrik, « la Commission de Protection des Données personnelles qui est l’équivalent de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés en France) est une Autorité administrative indépendante (AAI) instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel.
De sa création en 2008, elle n’a été fonctionnelle qu’en décembre 2013 alors que déjà son président et les commissaires devant siéger avaient été nommés aussi bien avant.»
Précisons également que le président de la CDP a un mandat de quatre ans renouvelable une fois.
Plateforme ouverte de collaboration pour le Big Data et l’Internet des Objets en Afrique Sub-Saharienne
Ce Jeudi 4 Février l’évènement de lancement du programme WAZIUP.
CTIC Dakar, en partenariat avec plusieurs partenaires Européens et Ouest Africains, lance un programme de coopération internationale conçu pour accélérer l’innovation technologique en Afrique.
Ce programme, dénommé WAZIUP, permettrait d’avoir un impact positif sur le développement à travers l’utilisation de l’internet des objets, de moyens de communication plus accessibles et moins chers, et de plateformes de données ouvertes permettant un partage de l’information et du savoir-faire. Son but est de créer de nouveaux paradigmes pour améliorer la qualité des standards de service.
Ne manquez pas le 1er programme ouest africain dédié aux objets connectés!
Ouverture Officielle : Ministre des Poste et Télécommunications (5mn)
15h30 : Présentation de WAZIUP (10 mn) 15h40 : Questions et réponses (20mn) 16h00 : Présentation de FIWARE (10 mn) 16h10 : Questions et réponses (20mn) 16h30 : Présentation des partenaires (15mn) 16h45 : Présentation d’objets connectés 17h00 : Panel d’experts (C4A, CNET, UPPA, CTIC)
17h40 : Questions et réponses (10mn)
17h50 : Présentation du site, des outils de communication et de la Timeline
Cette année, la 6ème Edition de l’IT Forum Sénégal aura lieu du18 au 19 février 2016 à l’Hôtel Hôtel King Fahd Palace de Dakar. Cet événement organisé par Cio Mag, en partenariat avec l’Agence De l’Informatique de l’Etat (ADIE), la Commission des Données Personnelles (CDP) et le cabinet ASKA aura pour thème : «Enjeux de stratégie nationale pour le secteur numérique en Afrique de l’Ouest. Quelle place pour la cyber-sécurité ? Retours d’expériences du Sénégal et de la Côte d’Ivoire».
A cette occasion, plusieurs dizaines d’experts du monde numérique, comme Thierry Breton, PDG du groupe Atos, vont débattre sur les enjeux de la cybercriminalité au Sénégal, en Côte d’ivoire et en Afrique. Un thème en droite ligne des préoccupations de nos pays. L’augmentation du taux de cyber-attaques confirme la progression de la tendance de ce nouveau type de délits. Aujourd’hui, personne n’est réellement à l’abri de ces menaces aussi bien les Etats, les entreprises que les particuliers. Seule une coopération entre Etats pourrait contribuer lutter contre ce fléau mondial.
Lancé depuis 2008 au Sénégal, l’IT Forum est aussi organisé dans 10 pays d’Afrique et en France. Au fil des années, le forum s’est imposé comme une des plus belles rencontres dans le domaine du numérique en Afrique. Le succès de la 4ème édition des « Assises de la Transformation Digitale en Afrique » que nous avons organisée en octobre 2015 à Paris atteste de la qualité et de la notoriété de ce rendez-vous qui accueille chaque année plusieurs ministres, opérateurs de télécommunications, équipementiers, experts, journalistes.
Avec la présence effective de Monsieur Yaya Abdoul Kane, Ministre de la Poste et des Télécommunications du Sénégal et Monsieur Alioune SARR, Ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME du Sénégal, cette sixième édition sera l’occasion d’aborder les stratégies nationales et
régionales en matière de cyber-sécurité et de partager des réflexions sur les chantiers de modernisation en cours au sein de l’administration publique.
Enfin, la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, sera représentée par Monsieur Bruno KONE, Ministre de la Poste et des Technologies de la Communication de Côte d’ivoire, Porte-parole du Gouvernement, qui conduira une forte délégation d’acteurs institutionnels et d’opérateurs privées désireux de partager leurs riches expériences sur le sujet, et de nouer des partenariats durables et d’intérêt mutuel avec leurs homologues sénégalais.
Les opérateurs économiques et experts de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la Guinée seront également conviés à l’évènement afin de faire de cette rencontre, un rendez-vous sous régional.
A l’instar des grands événements pour les acteurs du web organisés dans des pays occidentaux comme les Golden Blog Awards en France ou encore les UK Blog Awards aux Royaumes-Unis, le centre commercial en ligne veut initier un événement annuel pour célébrer le web sénégalais, récompenser et encourager ses acteurs à créer plus de contenus diversifiés.
Au Sénégal, le blogging est à son balbutiement. On n’a pas encore beaucoup de blogs spécialistes. Certains sujets comme la technologie, le web et la politique sont bien représentés alors que d’autres sont quasi-inexistants. Avec l’augmentation fulgurante des utilisateurs du web, ces dernières années, on a un défi de leur offrir un contenu plus diversifié. Le web sénégalais doit être le parfait miroir de la vie de tous les jours. Des réflexions approfondies sur tous les sujets quotidiens avec des points de vue différents. Que ce soit la musique, la société, les faits divers, la mode, l’économie, l’automobile… Tout ! Et nous espérons, avec le concours de tous les acteurs du web, réussir à atteindre ce niveau sur la production de contenu dans de très courts délais.
Pour cette première nous avons trois (3) distinctions ou awards :
Best blog ou webzine : qui récompense le meilleur blog ou webzine de l’année précédente
Community star: qui récompense la meilleure Page Facebook
Meilleur blogueur: qui récompense, le blogueur ou le web-influencer qui a marqué l’année par ses actions sur le web
Pour cette année, nous nous sommes arrêtés à ces 3 distinctions en espérant que lors des prochaines éditions l’écosystème du web fournira un contenu assez dense et diversifié pour nous permettre d’avoir des dizaines de candidats dans plusieurs catégories de blogs.
Les Blog & Digital Awards se dérouleront comme suit :
Une première étape qui commence aujourd’hui avec la mise en ligne d’un formulaire pour permettre à tous les intéressés qui veulent concourir dans les catégories, « Best blog» et « Community star » d’inscrire leurs blogs, webzines ou pages. Le jury se chargera de sélectionner 20 participants 10 dans chacune de ses catégories.
Par contre pour la catégorie « Meilleur blogueur », nous nous réservons, en consultation avec le jury d’en nominer 10 après une observation faite sur les “web-influencers” qui ont été actifs durant l’année 2015.
Le seconde débutera avec l’annonce des sélectionnés prévue le 15 février 2015
Le vote online
Durant cette étape, les nominés pourront demander à leurs amis et communautés de voter pour eux sur les réseaux sociaux via une application qui sera mise en place. Ce vote représentera une partie de la note finale, l’autre donnée par les membres du jury, sauf pour la catégorie Meilleur blogueur qui sera entièrement noté par le public.
Les Sessions
Des sessions seront organisées pour les nominés et les participants durant cette partie. Leur objectif serait de leur permettre de s’améliorer sur tous les plans. Ainsi on aura des sessions sur le SEO, sur la monétisation mais aussi un virtual call avec d’autres blogueurs africains connus au Nigeria et au Ghana. Les deux sessions se tiendront les : 19 et 26 Février
Le tout sera clôturé par un événement pour remettre des awards aux gagnants au mois de Mars.
Règles
Les blogueurs et/ou administrateurs de Page doivent être âgés de 18 ans et plus pour participer
Les BDA sont ouverts à tous ceux qui tiennent un blog ou gèrent une Page que ce soit par plaisir, développement personnel, ou dans le cadre de votre travail.
Les BDA ne concernent pas les entreprises, pages professionnelles ou pages liées une célébrité, un personnage ou une organisation, le contenu du blog et les pages ayant des appartenances (religieuses, sexuelles, ethniques, raciaux, politiques).
Pour participer aux BDA , il suffit simplement de remplir un formulaire partagé sur les médias sociaux.
Les BDA ne sont ouverts qu’aux blogueurs et/ou administrateurs de Page résidents au Sénégal. Les candidatures internationales seront ignorées.
La Page Facebook présentée ne sera pas liée à un site web ou un blog ni à une organisation ou une entreprise.
Les nominés seront sélectionnés sur la liste des inscrits par les juges suivant les critères définis.
Les résultats de la nouvelle étude TNS Sofres Africascope[1] sur les modes de réception de la télévision confirment la dynamique exceptionnelle du marché TV dans les pays d’Afrique francophone. L’étude révèle également que le satellite EUTELSAT 16A, un des satellites clés en l’Afrique de l’Ouest, occupe une place croissante sur ce marché.
Cette étude de référence suit l’évolution des modes de réception de la télévision dans sept pays d’Afrique centrale et de l’Ouest[2], dans plusieurs capitales politiques ou économiques représentant 18,6 millions d’individus, soit 4,2 millions de foyers TV. La télévision reste le média privilégié dans tous les marchés ciblés, la durée d’écoute quotidienne moyenne par téléspectateur oscillant entre 3h et 4h30. Dans ces zones urbaines, on observe que de plus en plus de téléspectateurs regardent plusieurs chaînes et possèdent un écran plat : ces deux critères concernent déjà plus de 30 % des foyers TV, confirmant le basculement progressif de la région au tout numérique. Quelques exemples : d’après cette étude, un tiers (33 %) des foyers TV à Abidjan et Bouaké regardent la télévision par satellite et près de la moitié (48 %) d’entre eux sont abonnés à un bouquet TV ; 93% des personnes sondées en RDC regardent quotidiennement la télévision et au moins 39% possèdent un écran plat ; 94% de la population urbaine au Cameroun (à Douala et à Yaoundé) regardent quotidiennement la télévision. Le satellite y est le mode de réception le plus répandu, étant présent dans 60% des foyers.
Pour 40 % des foyers TV interrogés, la télévision par satellite est, derrière la télévision terrestre analogique, le mode de réception TV le plus répandu dans la région. Un total de 1,7 million de foyers TV, représentant huit millions de téléspectateurs, ont fait le choix de la réception satellite pour accéder à plusieurs chaînes de télévision numérique.
Dans l’univers de la télévision par satellite, le satellite EUTELSAT 16A confirme sa place centrale en Afrique de l’Ouest. Son audience atteint presque un demi-million de foyers, soit l’équivalent de plus de deux millions de téléspectateurs, grâce à son choix de programmes sans équivalent de plus de 170 chaînes locales et en langue française, comprenant notamment la chaîne d’information en continu France 24 et la chaîne généraliste francophone TV5MONDE Afrique. EUTELSAT 16A est également leader sur la télévision gratuite : dans les villes francophones couvertes par cette étude, deux foyers satellite sur trois reçoivent la télévision en libre accès via ce pôle audiovisuel.
Michel Azibert, Directeur commercial et du développement d’Eutelsat, a déclaré : « Les tendances observées à travers l’étude Africascope révèlent qu’il existe une appétence pour une télévision offrant une image de qualité et un large choix de programmes dans les grandes villes d’Afrique de l’Ouest et centrale, qui représentent seulement une partie de notre audience complète dans cette région. Elle confirme également le positionnement de référence qu’occupe le satellite EUTELSAT 16A en Afrique de l’Ouest et nous conforte dans notre volonté d’apporter notre soutien au développement d’un écosystème numérique sur ce continent. »
[1] Africascope est une étude annuelle de TNS Sofres, à laquelle souscrivent les principaux acteurs du paysage audiovisuel français présents en Afrique francophone