[LA REVUE HEBDO] – 4G, Sonatel, ARTP, Iroko, OTT, Snapchat
Retour sur ce qui a fait l’actualité dans le secteur des technologies et du digital. La revue hebdo, le rendez-vous des technophiles, à suivre sur Digital TV tous les vendredis.
Retour sur ce qui a fait l’actualité dans le secteur des technologies et du digital. La revue hebdo, le rendez-vous des technophiles, à suivre sur Digital TV tous les vendredis.
Suite à l’Appel public à candidature infructueux, pour l’attribution de licences et de fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles de 4ème génération en vue de l’établissement et l’exploitation de réseau public de télécommunications 4G au Sénégal, l’Organisation des Professionnels des TIC du Sénégal (OPTIC, membre du CNP) appelle à une concertation urgente des parties prenantes dans le but de trouver une solution alliant au mieux l’intérêt des utilisateurs, des différents acteurs et une bonne évolution du secteur.
La position d’OPTIC a toujours été de privilégier le dialogue public/privé en amont de toutes les décisions structurantes pour le secteur de l’Economie Numérique.
Le numérique est un enjeu de gouvernance économique et sociale partout dans le monde.
La question de la 4G, hautement stratégiquepour le Sénégal, devra nécessairement faire l’objet d’une concertation publique/privée afin de trouver les solutions idoines et d’atteindre les objectifs du PSE pour un Sénégal Numérique.
Consciente de cette situation et de ses responsabilités d’organisation professionnelle représentative du secteur, OPTIC entend jouer dès à présent ce rôle de médiateurentre les différents acteurs (Etat, opérateurs de télécommunication, autres acteurs du numérique, Consommateurs,…) afin d’aboutir rapidement à la solution tenant compte des préoccupations des parties-prenantes et privilégiant l’intérêt du Sénégal.
Antoine NGOM
Président OPTIC
Focus sur SENSOFT, une société d’expertise spécialisée dans le génie logiciel, l’innovation technologique et l’intégration de services à valeurs ajoutées.
Reporté, une nouvelle date sera communiquée
Le tout premier salon du e-commerce à Dakar et en Afrique de l’ouest. Sur un marché en pleine croissance soutenu par la stratégie nationale de la grappe TIC, le salon a pour objectif de réunir l’ensemble des acteurs clés qui participent au développement du Ecommerce, du Paiement Electronique et du Digital Marketing au Sénégal afin de contribuer à l’essor de ce secteur à très fort potentiel pour l’économie sénégalaise.
LE CONTEXTE
Il est important de présenter le contexte politique et socioéconomique dans lequel ce salon se présente.
Une ambition portée fièrement par CYBARC est le point de départ de cet évènement. Réunir l’ensemble des acteurs du ecommerce sénégalais et ouest-africains autour d’un cadre d’échange adéquat sur les problématiques qui gangrènent le développement de l’économie numérique et du e-commerce Sénégalais.
Ce secteur en plein effervescence compte aujourd’hui des centaines de PME-PMI, des SSII des Start-ups, Associations et grandes entreprises sénégalaises et étrangères toutes directement concernées par les problématiques du e-commerce et du développement de l’économie numérique.
Cette année, pendant 1jour, E-Commerce Dakar sera le lieu incontournable pour ces acteurs du retail : plus de 3000 enseignes et e-marchands viendront trouver les bons prestataires parmi une centaine de sociétés participantes et se nourrir d’une vision globale des enjeux du secteur. Le thème de cette année étant:
« Les défis du e-commerce Sénégalais : enjeux et perspectives ».
Plus qu’un espace de travail…JOKKOLABS est un laboratoire d’idées tourné vers l’action. KARIM SY, son fondateur nous parle des paris réussis en 5 ans.
L’opérateur marocain, actif en Côte d’Ivoire sous la marque “Moov”, a déboursé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) pour le paiement de la première tranche de la licence globale de télécommunication.
Selon un communiqué publié le 25 janvier par la présidence ivoirienne, Maroc Telecom a récemment obtenu la nouvelle licence mobile – dénommée licence globale -, qui permet aux opérateurs d’utiliser toutes les technologies du mobile (3G et 4G inclus) et de l’internet.
Le texte a été publié à l’issue d’une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom, organisée lundi à Abidjan.
Le communiqué indique que l’opérateur chérifien a versé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros), une somme « représentant la première tranche de cette transaction », sans plus de détails sur les échéances ou les modalités des prochains versements.
Coût
Les autorités ivoiriennes ont fixé le coût de la nouvelle licence globale à 100 milliards de F CFA. Avant Maroc Telecom, Orange et MTN, leaders du marché, avaient déboursé mi-décembre 2015 une « première tranche » de 50 milliards de F CFA et de 75 milliards de F CFA respectivement, de façon à pouvoir offrir dès cette année la technologie 4G. Ces opérateurs ont toutefois indiqué leur volonté de poursuivre les négociations avec l’État, pour obtenir une baisse éventuelle du coût de la licence.
Pour Abdeslam Ahizoune, cité dans le communiqué de la présidence ivoirienne, l’attribution de la licence globale « ouvrira la voie à plusieurs autres investissements et permettra de ‘densifier’ la 3G, la 4G et d’investir dans le très haut débit et la fibre optique ».
Présence
Maroc Telecom, qui opère à Abidjan sous la marque « Moov », a fait son entrée dans le pays en janvier 2015, suite au rachat par l’opérateur chérifien des filiales de l’émirati Etisalat au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Niger, en République centrafricaine et au Togo.
Fin septembre 2015, Moov comptait environ 5 millions d’abonnés en Côte d’Ivoire (20,24 % du marché). C’est le troisième opérateur en Côte d’Ivoire, derrière Orange (41,85 %) et MTN (32,93 %), mais devant Comium (3,06 %) et GreenN (1,92 %).
Présent également en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo, au Niger et en Centrafrique, Maroc Telecom comptait 51 millions d’abonnés au 30 septembre 2015 (dont 18,56 millions au Maroc), pour un chiffre d’affaires de 25,5 milliards de dirhams (2,3 milliards d’euros) sur neuf mois et un résultat net part du groupe de 4,75 milliards de dirhams sur la même période.
Source : Jeune Afrique
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des postes a réfuté en bloc les arguments présentés par la SONATEL selon lesquels « les conditions de la licence 4G ne permettent pas de créer de la valeur au vu de son benchmark ».
Selon une note reçue de l’Agence, l’opérateur Français a donné une information erronée sur le prix de la licence au Maroc (30 milliards de FCFA) alors que le prix minimum avec les frais de réaménagement du spectre était de 48 milliards de FCFA. Et avait fait référence au Maroc au prix payé par le 2ème et 3ème opérateur. Or, selon l’ARTP le premier opérateur en parts de marché paye l’équivalent de 81 milliards de FCFA (frais de réaménagement de spectre inclus) ».
Toujours dans ses arguments, lit-on sur la note, « Sonatel retient à l’évidence les cas qui vont dans le sens de son argumentation, en oubliant ceux qui lui sont moins favorables » En Tunisie, « pour un nombre d’habitants et un ARPU comparable au Sénégal, l’Etat demande 48 milliards par licence 4G pour une quantité de spectre moindre et de moindre qualité (bandes 800, 1800 et 2100) » rappelle l’Agence.
Avant dernier point réfuté par l’ARTP la méthode de benchmark de la Sonatel qui s’appuie sur les écarts de PIB entre le Maroc et le Sénégal. Or l’indicateur de référence pour le marché des télécoms est l’ARPU (Average Revenue Per User) et non le PIB. L’écart d’ARPU entre le Maroc et le Sénégal est nettement moindre que l’écart de PIB. Sonatel indique des écarts de PIB de 3,5 mais l’écart d’ARPU n’est que de 1,2 » fait savoir l’ARTP.
En outre la méthode de la Sonatel ne prend pas en compte la quantité et la qualité du spectre attribué : « toutes les licences ne sont pas identiques ! Un appartement de 3 pièces n’a pas la même valeur qu’un studio et un bon emplacement ne vaut pas la même chose qu’un mauvais emplacement ! C’est la même chose pour les licences 4G ! Les fréquences attribuées au Sénégal sont les plus prisées par les opérateurs : les bandes 700, 800 et 1800. La quantité de spectre offerte au Sénégal est également bien plus importante que dans la plupart des pays, et le spectre y est disponible immédiatement, contrairement au Maroc » explique l’ARTP.
Enfin dernier point soulevé par Sonatel et réfuté par l’ARTP, les conditions de la licence comme les objectifs de couverture de la population dans la licence 4G au Sénégal sont tout à fait raisonnables et bien moindres que dans d’autres pays (85% de couverture de la population à 10 ans au Sénégal contre 97% demandés en Tunisie par exemple).
Par conséquent donc l’ARTP juge les analyses présentées par SONATEL erronées et ses conclusions infondées. Et sur la base de la quantité de spectre proposée, de la durée de la licence, des obligations de la licence, l’ARTP considère que la valeur par benchmark de la licence est significativement supérieure au prix de réserve de 30 milliards proposés pour le lot minimum dans le cadre de l’enchère 4G.
Dakaractu
Certaines entreprises sénégalaises deviennent impatientes. Par des groupes de pression qui s’imposent, elles veulent mettre la main dans l’exploitation de l’économie numérique, dicter les règles du jeu et non les subir du concurrent.
La 4G vole la communication à la TNT ; c’est le constat notoire du saut de l’Agence de Régulation des Postes et des Télécommunications (ARTP) au regard du débat sur l’économie numérique. L’attitude, actuelle des chaines de télévision embarquées dans la TNT semble plus responsable comparée aux plateaux polémistes qu’elles animaient ces derniers temps. Si ce n’est pas une stratégie de chasse à l’affût pour mieux ferrer l’or
En suivant de près ou de loin les travaux du passage de l’analogique au numérique, on peut sans risque de se tromper prédire une issue heureuse des évolutions techniques de la TNT. La télévision numérique terrestre avec ses tergiversations, ses couacs continue de prouver avec prudence le mérite de l’expertise technique nationale en matière de Broadcast. Le Sénégal est l’un des pays du sud dont les performances face au passage de l’analogique au numérique rassurent devant l’union internationale des télécommunications.
La qualité des images des chaines de télévision laisse entendre que le niveau d’intégration plane dans les câbles de l’émergence bien qu’à l’analyse des programmes, les circuits audio sollicitent un équilibre de niveau, du son à la base. Dans l’un ou l’autre des ports, l’équipe de pilotage du passage de l’analogique au numérique devrait se préparer à l’atterrissage pour une nouvelle feuille de route
Partant de la disponibilité des décodeurs numériques, des manquements persistent et sont à corriger sans délais pour le respect du contribuable. La fourniture et la distribution laconiques de ce produit indispensable à la réception des chaines, la pénurie de décodeurs TNT interpellent tout sénégalais, le Président de la République en premier, le Président du CNRA et les corps de contrôle de l’Etat compris. La TNT n’a de sens pour le consommateur que quand les signaux débarquent dans les foyers.
Le Comité National de la Transition de l’Analogique au Numérique (CONTAN) qui pilote encore ce projet doit situer les sénégalais sur d’autres points fondamentaux aussi importants que les Kits de réception des signaux comme la nouvelle structure de surveillance de l’audiovisuel au Sénégal. La longue réflexion pour l’instauration d’un nouveau cadre juridique constitue un mûr dressé contre cette avancée démocratique vers l’assainissement de la presse et de l’audiovisuel au Sénégal. De quoi devrait-on faire face ? D’un organe de surveillance responsable ou d’un paysage audiovisuel qui fâche par « manque de programmes » ?
Tantôt on nous livre des débats politiques codés à l’Assemblée Nationale, parfois des ajustements dé-codés du SYNPICS (Syndicat Nationale des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal) pour une nouvelle ligne conductrice d’une presse de pression. Nous vivons la période de la télévision libre à travers laquelle se télescopent des confusions qui dictent les règles du droit d’auteur et des droits de diffusion, clefs de richesse et d’appréciation d’œuvres audiovisuelles.
Les télévisions numériques sénégalaises sont choyées par les diffuseurs et producteurs de contenus locaux qu’elles exploitent sans management ni pitié.
Au sortir de sa chronique de ce vendredi 22 janvier, le Directeur Général du Groupe Futurs Médias Mamoudou Ibra Kane chute sur « la vigilance citoyenne et le patriotisme économique qui s’imposent… à nous tous » l’appel est une défense aux allures d’une mise en garde. Dans ce domaine de l’exploitation technique et de la gestion de l’économie numérique, l’expertise, l’éthique et la compétence doivent être de rigueur et priment sur les affinités et la proximité.
Reste maintenant à espérer que l’intérêt de tous les sénégalais, soit mis à profit par l’Etat afin de mettre à la disposition des ménages, des chaînes de télévision de qualité et à moindre coût.
Quant à l’exploitation des fréquences en or, la course vers le partage du gâteau est lancée.
A vos plumes, futurs éditeurs des cahiers des charges.
Alioune Ndiaye
Diaspora 24 TV
Selon le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC), il faut une relance urgente de l’appel d’offres sur l’attribution de la licence 4G.
Alors que la licence 4G tarde à trouver preneur au Sénégal, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) milite pour ‘’une relance urgente de l’appel d’offres’’. Les trois opérateurs Tigo, Orange, Expresso n’ont pas soumissionné lors du premier appel d’offres lancé par l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARTP). Restic souhaite que les opérateurs déjà présents sur le marché puissent ‘’soumissionner dans des termes et conditions raisonnables pour toutes les parties prenantes, en prenant en compte les intérêts supérieurs des usagers et de l’économie du pays’’. D’autant que, selon le communiqué parvenu à EnQuête, ‘’l’intérêt auprès des opérateurs pour opérationnaliser les fonctionnalités extraordinaires de la quatrième génération aux profits des usagers et consommateurs ne fait pas de doute’’.
Le rassemblement ‘’reste ainsi convaincu que l’ARTP est dans son rôle, aux regards des progrès que notre pays a pu capitaliser dans le secteur des NTIC. Par exemple, le classement du pays en bonne place de l’Union Internationale des Télécommunications’’. ‘’La structuration du secteur des communications électroniques donne aux opérateurs un rôle pivot et charnière à la fois. Le tout dans un contexte où les mutations sur les marchés, cibles et investissements lourds pour l’efficacité technique, poussent les opérateurs à optimiser et rationnaliser’’, considère toujours le Restic.
‘’Nous appelons les deux parties à se rapprocher’’
Dans ce cas de figure, il ‘’appelle les deux parties, surtout le ministère des Télécommunications, à œuvrer pour le rapprochement entre l’ARTP et les opérateurs pour une issue rapide et favorable du dossier sur les fréquences, au moment où la phase test de la quatrième génération a été très concluante’’. Car, selon les chefs d’entreprise du secteur des technologies, de l’information et de la communication, ‘’le basculement au tout numérique, la banalisation et la disponibilité des terminaux intelligents (smartphones) des largeurs de bande passante aux vitesses de téléchargement ; les images haute définition, le télé-enseignement, la télémédecine et la dématérialisation tous azimuts des procédures, la digitalisation des appels, aucun aspect de notre civilisation n’est en marge des ruptures extraordinaires des 4G’’.
Aïda Diène
Source : Enquête
La croissance rapide du taux de pénétration du mobile en Afrique n’est plus à démontrer. Un rapport d’Ericsson sorti en Juin dernier annonçait 910 millions d’abonnements mobiles sur le continent.
Taux de Pénétration du mobile :110,36%
Pour le Sénégal, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) faisait état d’un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 110,36% au 30 septembre 2015. Dans cette croissance du mobile, se démarque celle des smartphones. 350 millions de smartphones devraient être actifs en Afrique pour l’horizon 2017. Ce qui fait penser à une nouvelle révolution du mobile, celle des applications.
Le marché des applications en croissance continue
En effet, les systèmes mobiles, les plus en vogue, possèdent tous, une boutique d’applications. L’utilisation de ces applications dans le monde a augmenté de 58 % au cours l’année selon Flurry. D’où tout l’intérêt des services et plateformes web d’être disponibles sur ces boutiques, ou à la rigueur d’offrir une déclinaison mobile assez optimale de leur site sur les smartphones. En plus, l’internet mobile (sans comptes les clés 3G) représente 94,27% du parc global de l’internet au Sénégal selon l’ARTP, dans cette configuration la présence sur le mobile devient plus que vitale.
Et la vente en ligne dans tout ça ?
Dans le secteur du e-commerce, une application mobile est vitale et booste les performances et statistiques. Toujours selon le rapport publié par Flurry, les applications de shopping ont eu une croissance de 80% l’année dernière après un pic de 174% atteint en 2014. Ce rapport nous apprend aussi que le m-commerce représente aujourd’hui 40 % du e-commerce mondial. Ce qui prouve le rôle positif qu’il joue dans les résultats d’une entreprise dans le secteur. Du coté marketing, le mobile offre aussi d’intéressantes possibilités pour le e-commerce avec des techniques de retargeting.
Parlons du Sénégal
L’internet mobile étant le plus utilisé de ce pays, il est assez logique de voir que les sites de e-commerce les plus en vue au Sénégal ont presque tous leurs applications mobiles. La plupart ont une grosse partie de leur trafic qui provient des terminaux. Voici quelques cas :
Tous ces chiffres nous montrent que le mobile joue un rôle extrêmement important dans le développement de la vente en ligne ainsi que celui de tous les secteurs de l’économie numérique. Pour bien atteindre toutes leurs cibles et avoir un impact positif sur tout le marché, les e-marchands doivent mettre le mobile au centre de leur stratégie.
En plus, les applications de messagerie et les OTT comme Viber commencent à intégrer des fonctionnalités qui leur permettront d’avoir une portée plus sociale, donc plus ouverte aux annonces. Une opportunité que les plateformes d’e-commerce ne rateront pas.
Lamine Niang (Amîn)
SM Jumia Sénégal