Conformément à l’agenda international en matière de télécommunications, le Sénégal, en collaboration avec l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), organise le Forum régional de développement (RDF) pour la région Afrique qui se tiendra les 9 et 10 septembre 2015 au Radisson Blu Hôtel de Dakar.

L’objectif de cette rencontre est :

  • de partager et d’examiner les réalisations, expériences, programmes d’activités et partenariats entre les membres de l’UIT et les organisations intéressées pour une mise en œuvre efficace des recommandations de la Conférence Mondiale de Développement des Télécommunications.

 

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) lance ce 1er septembre la portabilité des numéros mobiles. Une nouveauté qui va permettre aux clients de choisir l’opérateur qu’ils veulent sans pour autant changer de numéro. A cet effet, son Directeur Général, Abdou Karim Sall nous a accordé cette interview pour entretenir sur les résultats escomptés avec cette nouvelle donne, avant de revenir sur l’actualité avec les fraudeurs sur les appels internationaux, mais aussi la commercialisation de la licence 4G.

L’Artp lance ce mardi la portabilité des numéros de téléphonie mobile. Est-ce que vous pouvez déjà revenir sur cela ?

Tous les Sénégalais vont avoir la possibilité à travers la portabilité de choisir l’opérateur pour pouvoir effectuer les appels et recevoir des appels à partir de ses réseaux. La portabilité consiste à permettre à un client qui était chez un client A de passer chez un client B sans pour autant changer de numéro et de préfixe.

Les sénégalais et tout le monde d’ailleurs, ont ce que l’on appelle une relation affective avec leurs numéros de téléphone. La principale contrainte pour un client de changer d’opérateur, c’était de perdre son numéro en quittant son opérateur. Il est obligé d’en prendre un nouveau. Avec la portabilité, l’occasion est donnée à un client de choisir un opérateur en fonction de sa qualité de service public, mais également en fonction de sa qualité commerciale.

C’est un long processus qui nous a permis aujourd’hui d’avoir la portabilité au Sénégal. Il faut s’en féliciter parce que ce n’est pas simple, nous avons travaillé avec nos équipes. La plupart des opérateurs qui l’ont fait, ont choisi des cabinets pour les accompagner, contrairement à l’ARTP, nous avons travaillé avec des ressources internes bien sûr et avec le concours de professionnels du secteur, notamment les opérateurs de télécommunications.

Comment va se passer le processus sur le terrain. Déjà sera-t-il payant ?

Le processus sur le terrain sera gratuit pour le client et il sera à guichet unique. Pour la France, quand ils ont lancé la portabilité pour la première fois, ils l’ont fait avec ce que l’on appelle le double guichet. Nous avons constaté que le parcours client était très difficile et très laborieux. Nous avons donc opté pour le guichet unique qui consiste à ce que le client qui veut quitter un opérateur A pour aller vers B, de se rendre chez l’opérateur que l’on appelle receveur. Une fois que sa demande est examinée et qu’il est éligible à la portabilité, l’opérateur a 24 heures pour qu’il puisse désormais passer de l’opérateur A au B.

Il y a bien sûr des moments d’interruption, mais qui ne dépasseront pas deux heures de temps. Il y a un troisième acteur, c’est le partenaire qui gère la plateforme de la portabilité, qui coordonne et qui gère la base de données. C’est transparent pour le client, c’est gratuit et nous avons joué sur les délais pour que cela soit le plus court possible.

Et à votre niveau, quels seront les résultats que vous escomptez en lançant la portabilité ?

Le résultat de la portabilité ne se mesure pas par le nombre de numéros portés. Le résultat se mesure par la satisfaction des consommateurs en ce qui concerne leurs possibilités de choisir de quitter ou de rester chez un opérateur. Vous savez, si après le lancement on se rend compte que le nombre de mouvements est très faible. Cela veut dire que les gens eux mêmes ont choisi de rester chez leurs opérateurs. Pourquoi ? Ce sera aux gens de donner leurs réponses.

Moi j’estime que quand on est chez un opérateur, c’est parce qu’on est satisfait de la qualité technique ou commerciale ou des prix qui vous sont appliqués. Je pense que la logique voudrait que quand on n’est pas satisfait par ces trois composantes, que vous quittiez cet opérateur pour aller chez l’autre qui vous offre plus de qualité de services.

Tout autre chose M. le Directeur, avec les fraudeurs sur les appels internationaux. Un réseau a été démantelé dernièrement. Quels est leur modus operandi, le manque à gagner pour l’opérateur et aussi l’Etat ?

La terminaison frauduleuse comme on a l’habitude de l’appeler consiste à transformer une communication internationale en communication locale. Bien sûr à travers un « Gateway» et ce que l’on appelle la « SIM Box ». Celui qui le fait a forcément une connexion internet parce que le trafic international vient sur la voie sur « IP ».

C’est quelque chose de très rependu dans le monde et cela entraîne des pertes significatives pour l’Etat, mais également pour les opérateurs. Nous avons acquis au niveau de l’ARTP un dispositif qui permet de détecter tous appels frauduleux qui entrent sur le territoire sénégalais. Et nous avons acquis du matériel qui permet une fois que nous avons détecté le numéro qui véhicule cet appel frauduleux de le localiser jusque devant la porte de la maison ou de l’appartement où le matériel est installé. Et c’est comme cela que nous fait dernièrement pour mettre la main sur les 3 personnes au niveau de la Gueule Tapée et de Fann-Hock parce que nous avons retenu de travailler avec les forces de l’ordre qui nous ont accompagné une fois que nous avons localisé le matériel.

L’autre élément, c’est par rapport à l’évaluation de l’impact en termes de manque à gagner pour l’Etat. Nous sommes en train de travailler avec l’opérateur qui était impacté (NDLR : expresso), avec les 264 SIM, ils sont en train de faire l’évaluation de l’ensemble du trafic écoulé. D’ici la fin de la semaine, nous aurons des résultats.

Nous, nous avons une mission, celle de faire en sorte que l’on lutte efficacement contre la fraude, l’opérateur qui est lésé a la latitude de porter plainte contre ceux qui ont utilisé de manière frauduleuse son réseau pour faire transiter un trafic qui n’est pas légal.

L’ARTP a mis en place un système de contrôle des appels entrants. Est-ce que cela aura un impact sur les appels via les services internet ?

Dans les appels entrants, il faut distinguer les choses. Nous ce que nous contrôlons, ce n’est pas seulement les appels entrants; le système que nous avons mis en place c’est beaucoup plus. Il permet d’évaluer le trafic entre les opérateurs, mais aussi le trafic entrant et sortant du territoire. Nous sommes un régulateur, nous avons le droit de regard sur les flux de trafic qui entrent et qui sortent du territoire national, mais aussi ceux qui sont échangés entre les différents opérateurs. Aujourd’hui, nous avons fini de mettre nos sondes au niveau des deux opérateurs, le troisième qui est Orange nous sommes en train de travailler avec eux et dans les jours à venir, nous allons finaliser les installations pour nous permettre désormais d’avoir une vue plus globale du trafic échangé à l’intérieur du Sénégal, mais également du trafic entrant et sortant du territoire.

La phase test de la 4G est terminée depuis le 31 mars dernier. Quelle sera la suite ?

La phase test est terminée, nous allons vers celle de la commercialisation. Nous sommes en train de travailler sur des offres que nous allons mettre à la disposition des opérateurs et une fois qu’ils auront accepté, nous allons donner des licences aux opérateurs qui le souhaitent et cela au grand bonheur de ceux-là qui ont besoin de l’internet haut débit.

Dakaractu.com

Attendue depuis plusieurs années, la portabilité sur les numéros de téléphone mobile sera effective à partir du mardi 1er septembre 2015. C’est à travers une campagne de communication dans les médias que l’ARTP en fait l’annonce. L’agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) concrétise ainsi le projet de portabilité longtemps repoussé.

La portabilité donne l’opportunité aux Sénégalais la possibilité de pouvoir changer d’opérateurs sans pour autant changer de numéro de téléphone. 

Les professionnels de l’industrie ont entendu dire que des services 4G-LTE ont été lancés dans quelques pays d’Afrique, mais très peu de personnes savent exactement où et qui sont les opérateurs qui ont lancé.

Sur le continent Africain, la 4G-LTE a été lancée dans 24 pays. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour du rapport de Balancing Act sur “la 4G en Afrique“, au 27 août 2015.

Pour compléter cette information, les projets de déploiement de la 4G-LTE en Afrique ont été annoncés par 103 opérateurs dans 35 pays. Cela veut aussi dire que des opérateurs se trouvant dans 11 autres pays vont lancer des services 4G dans les années à venir.

A terme, la 4G devrait être déployée sur une cinquantaine de pays d’ici 5 ans. Comme dans les autres régions peuplées du monde, les urbains d’Afrique commencent à profiter de l’accès haut débit à l’Internet et profiter des services tels que le cloud, la smart TV, la VoD, l’IPTV et la WebTV.

Source : Balancing Act

Les marchés des télécoms connaissent un développement sans précédent en Afrique depuis une vingtaine d’années ; surtout depuis l’arrivée de la technologie GSM. Ce secteur constitue, pour une majorité des pays africains, un vecteur incontournable de production de richesse, atteignant parfois jusqu’à 10 % du PIB national.

Cette opportunité économique a attiré de nombreux opérateurs télécoms en Afrique. Lors de la naissance de ces marchés, les attributions de licences se sont faites dans un contexte d’incertitude sur le succès des services télécoms sur le continent, les modèles d’affaires des opérateurs ou encore la rentabilité des investissements de ces derniers. En conséquence, les prix des licences étaient difficiles à quantifier. Les opérateurs télécoms ont obtenus des licences à des tarifs très variables selon les pays.

A l’heure où ces licences arrivent à expiration dans plusieurs pays, la question de la valorisation de ces dernières se repose. Basés sur des critères peu objectifs lors des premières attributions, en lien avec le contexte de l’époque, les gouvernements possèdent aujourd’hui des données empiriques sur lesquelles ils sont en mesure de fonder une hypothèse de prix plus juste. Le cabinet Microeconomix, appelé récemment pour mener une étude pour un régulateur télécom d’Afrique d’Ouest dans un cas de négociation de prix de licence, revient sur le processus que devrait engager un Etat africain pour déterminer un prix de licence télécom rationnel.

Les attributions de licence en Afrique : une rationalité jusqu’ici limitée

L’analyse des attributions des licences télécoms attribués depuis la libéralisation de ce secteur dans les économies africaines montre une très forte disparité dans les prix fixés et conduit à s’interroger sur la rationalité dans les décisions de détermination de ces prix. A titre d’exemple, le prix de la licence 3G attribuée au Nigéria à MTN a atteint 110 millions d’euros, soit plus de 10 fois les prix de la licence 3G en Côte d’Ivoire pour les opérateurs Orange, MTN et MOOV. Ces derniers prix étaient eux-mêmes cinq fois supérieurs aux prix constatés pour les opérateurs de licence 3G au Burkina Faso.

« Certains critères pourraient expliquer ces variations de prix : le nombre d’habitants du pays (prix proportionnel à la densité de la population), la durée de la licence (le prix croit avec le nombre d’années) ou encore le niveau de richesse du pays (le prix croit avec le niveau du PIB par habitant) » indique Sidy Diop, Vice-président de Microeconomix. « Pourtant, les exemples des prix de licences au Bénin ou au Sénégal sont contre intuitifs. Ils sont tous les deux élevés alors même que le PIB par habitant de ces pays est inférieur à des pays plus riches qui présentent des prix 5 fois moins élevés (Ghana ou Mauritanie par exemple). L’analyse de données empiriques sur les liens entre niveau de prix des licences et facteurs économiques objectifs nous ont permis de conclure que la détermination des prix des licences télécoms n’a pas été basée sur des données et réflexions rationnelles mais résulte probablement de négociations pures entre Etats et opérateurs. Les prix des licences peuvent ainsi varier fortement selon le pouvoir de négociation des acteurs, l’importance de la licence pour l’opérateur ou encore les besoins financiers des Etats. »

A l’heure actuelle, plusieurs licences sont sur le continent africain en négociation pour renouvellement ou nouvelle attribution (attribution des premières licences 4G, renouvellement des licences 2G et 3G). Par exemple, le Cameroun a attribué en 2015 une licence 3G/4G à MTN Cameroun à 125 millions d’euros pour une durée de 15 ans.

Les gouvernements et opérateurs ont aujourd’hui l’opportunité de fonder leurs négociations et décisions sur des éléments plus rationnels que par le passé. Ils disposent désormais de données et statistiques détaillées sur la rentabilité de l’exploitation d’une licence de téléphonie mobile et l’industrie des télécoms de façon générale pour permettre des décisions efficaces en matière de tarification des licences.

Dans ce contexte, des méthodes plus rigoureuses de calcul des prix de licence sont à la disposition des régulateurs et gouvernements. La sélection d’une méthode en particulier relève de l’arbitrage voulu entre, d’une part, la précision et la rationalité économique de la méthode, et, d’autre part, sa simplicité de construction.

Une méthode rationnelle de fixation du prix d’une licence télécoms

De façon théorique, trois objectifs peuvent être poursuivis par les Etats dans la détermination du prix des licences télécoms :

1) fixer un prix permettant de maximiser les recettes de l’Etat : les licences payées par les opérateurs permettent aux Etats de disposer de recettes non négligeables pour leur budget annuel ; 2) fixer un prix permettant de favoriser les investissements et les innovations des opérateurs : le titulaire de la licence ne doit pas être pénalisé dans ses investissements qui permettent d’assurer l’accessibilité technique des télécoms sur le territoire ; 3) fixer un prix de licence permettant d’avoir des tarifs faibles sur les marchés de détail : le titulaire de la licence doit offrir aux consommateurs des services à des prix abordables (accessibilité tarifaire).

« Une analyse des données empiriques sur les prix des services télécoms en Afrique Subsaharienne permettent déjà de montrer qu’il n’existe pas de lien entre le niveau des prix de licence et le caractère abordable des tarifs » précise Sebastien Douguet, économiste chez Microeconomix. « En effet, dans certains pays comme le Sénégal ou le Burkina Faso, le poids des dépenses télécom dans le panier des ménages dépasse 20% alors même que les prix de licence y sont très bas (inférieurs à 5 millions d’euros). A l’opposé, des pays comme le Ghana et le Nigeria sont caractérisés par un poids modéré des dépenses télécom malgré des prix de licence élevés. Fixer des prix de licence faibles ne garantit pas d’avoir des tarifs faibles aux consommateurs. »

Les objectifs de l’Etat dans la fixation des prix des licences se résument alors en la maximisation de recettes de l’Etat et l’accessibilité technique des services télécoms. Autrement dit, la fixation d’un prix optimal de licence doit répondre à l’optimisation suivante : le prix doit permettre de maximiser les recettes de l’Etat sous contrainte que l’impact sur la rentabilité du titulaire de la licence soit raisonnable, c’est-à-dire que sa rentabilité lui permette toujours de réaliser les investissements et innovations nécessaires. Pour développer un tel modèle de calcul du prix optimal d’une licence, Microeconomix, dans le cadre d’une de ses missions récentes en Afrique de l’Ouest, a ainsi modélisé la rentabilité d’un opérateur sur la durée de la licence future et a étudié l’impact du prix de la licence sur cette rentabilité.

Sidy Diop, Vice-président, et Sebastien Douguet, Economiste chez Microeconomix

Source : Agence Ecofin

L’utilisation d’Internet explose en Afrique, principalement à partir des périphériques mobiles. Selon une récente étude d’Internet Society, 23 % des téléphones portables auront accès à Internet en Afrique d’ici la fin de l’année.

Le programme Android One espère contribuer à cette croissance grâce à son lancement aujourd’hui en Égypte, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Maroc et au Nigeria en collaboration avec le fabricant de matériel Infinix.

Premier smartphone Android One d’Infinix, le HOT 2 est maintenant disponible au Nigeria dans certains points de vente et sur le site en ligne de Jumia, au prix recommandé de 17 500 N*. Il est également proposé à la vente sur le site Web de Jumia en Égypte, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Kenya et au Maroc.

Équipé d’un processeur Media Tek rapide à quatre cœurs, de deux emplacements SIM, de caméras avant et arrière, d’un tuner radio FM et de 16 Go de mémoire, le HOT 2 d’Infinix est un modèle haut de gamme, avec tout le nécessaire pour visionner des films et écouter de la musique. La version standard, dotée de 1 Go de mémoire, est disponible en noir, blanc, bleu et rouge, tandis que la version premium, avec 2 Go de mémoire, existe en couleur or.

Bien sûr, le HOT 2 d’Infinix offre tous les avantages d’un téléphone Android One. Tout d’abord, il embarque la dernière version d’Android (Lollipop 5.1), deux fois plus performante que la version précédente et aux fonctionnalités de batterie étendues. Ensuite, l’installation de la prochaine version d’Android s’effectuera automatiquement (selon le calendrier d’Infinix). Votre téléphone restera donc aussi rapide et réactif qu’à ses débuts.

Comme un accès abordable et à haut débit est un enjeu essentiel dans certains de ces pays, nous proposerons une nouvelle fonctionnalité hors connexion dans l’application YouTube cette année. Cette fonctionnalité permettra de stocker des vidéos et de les regarder lorsque le débit de la connexion Internet est faible ou inexistant. Là où cette fonctionnalité sera disponible, il suffira de configurer la vidéo pour un visionnage hors connexion en appuyant sur l’icône ad hoc située sous l’image vidéo. Les vidéos seront ensuite visionnables sans connexion Internet pendant une durée maximale de 48 heures, et vous pourrez profiter des vidéos YouTube sans craindre une chute de débit.

Il y a presque un an, Google a lancé le programme Android One en Inde. Aujourd’hui, six pays africains – soit 379 millions d’habitants – rejoignent dix pays où des partenaires ont déjà commercialisé des téléphones Android One. Nous sommes très heureux des progrès réalisés, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous souhaitons poursuivre notre tâche avec nos partenaires sur le programme Android One et plus globalement dans l’écosystème Android, pour fournir aux utilisateurs des téléphones performants dotés des dernières innovations Android.

Publié par Caesar Sengupta, vice-président en charge de la gestion des produits

* Le prix peut varier selon l’enseigne, dans les points de vente physiques.

Source : Google Africa Blog

Les Etats-Unis ont repoussé au moins jusqu’à la fin du mois de septembre 2016 l’abandon de leur tutelle du régulateur mondial d’Internet, l’Icann.

Dans un message publié sur le site du département du commerce, le secrétaire adjoint américain, Lawrence Strickling, annonce avoir informé le Congrès de son intention de prolonger d’un an le contrat de supervision qui lie Washington à l’Icann, qui expirait normalement en septembre 2015.

L’Icann avait ouvert au début du mois une consultation publique sur son projet d’émancipation, qui prévoit une gestion plus internationale. M. Strickling a formulé des arguments pour justifier la décision du gouvernement américain :

« Il est devenu de plus en plus apparent ces derniers mois que la communauté a besoin de temps pour terminer son travail, voir le plan examiné par le gouvernement américain, et ensuite le voir appliqué s’il est approuvé. Au-delà de 2016, nous avons des options pour étendre le contrat pour jusqu’à trois années supplémentaires si nécessaire. »

L’Icann, une organisation à but non lucratif sise en Californie et chargée de l’attribution des noms de domaine sur le Web, est supervisée par le gouvernement américain depuis sa création, en 1998.

Washington s’était dit prêt l’an dernier à un retrait, à condition qu’un nouveau dispositif de surveillance soit mis en place. Le président de l’Icann, Fadi Chehade, avait déjà estimé le mois dernier que la fin de la tutelle américaine et la transition vers un nouveau modèle de supervision interviendraient probablement entre juillet et septembre 2016.

Source : LeMonde.fr

 

 

Contexte et justification

Internet est un vaste ensemble de réseaux indépendants qui acceptent de partager le trafic avec leurs clients mutuels grâce à un protocole commun. Aujourd’hui, la hausse de la demande de services à grande capacité pour les médias, l’éducation et la santé rendent ces échanges plus lourds et complexes.

Un Point d’échange Internet (IXP) ou nœud d’échange est une infrastructure physique qui permet d’améliorer et d’accélérer les échanges de trafic internet entre utilisateurs d’un même territoire, grâce à des accords mutuels dits de pair à pair (Peering en anglais).

Les acteurs interconnectés à ce Point d’échange peuvent vendre et acheter du débit internet.

La zone où ils existent bénéficie ainsi d’une véritable place de marché d’achat et de vente de capacité et de services de Télécommunications, entrainant une plus grande concurrence et une répercussion tarifaire sur les usagers.

En Afrique, le principe de la création des Points d’échanges Internet IXP, ainsi que le développement des réseaux et services haut débits ont été consacrés lors du Sommet des Chefs d’Etats Africains « Connect Africa », organisé en 2007 à Kigali.

Et, à ce jour, plusieurs pays africains disposent déjà de leur point d’échange Internet : L’Afrique du Sud, l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigéria, la Tunisie, la république du Congo, le Burundi, le Malawi, le Zimbabwe, le Rwanda, la Cote d’ivoire, l’Ouganda, la Gambie, et bientôt d’ici la fin de l’année 2014, la Mauritanie et le Gabon.

Dans l’ensemble, les Points d’échanges ont eu pour effet direct de réduire les coûts d’exploitation des Fournisseurs d’accès Internet locaux, tout en augmentant le trafic et les recettes. Il contribue également dans certains pays au rapatriement des plates-formes financières précédemment externalisées pour les services bancaires en ligne.

Dans le but de promouvoir les Points d’échanges Internet en Afrique, l’Union Africaine, en partenariat avec l’organisation l’Internet Society, a entrepris un vaste programme dénommé Système de Points d’Echanges Internet en Afrique (AXIS).

A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal a bénéficié du soutien de ce programme sous forme d’ateliers de formation. Les parties prenantes nationales ont ainsi mis en place un groupe de travail, il s’agit des opérateurs, de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et Postes (ARTP), des fournisseurs de services internet, et des Ministères concernés.

Sous l’autorité du Ministère chargé des TIC, les travaux de ce groupe soutenu par les experts de l’Union Africaine ont permis de proposer un statut et un cadre de gouvernance du point d’échange Internet du Sénégal dénommé SENIX.

Le SENIX a pour objectifs de :

  • permettre l’échange direct du trafic local pour favoriser l’émergence des services locaux et optimiser l’utilisation de la bande passante et le coût du trafic international,
  • offrir un guichet unique permettant de faire des échanges entre les acteurs sur une base transparente et non discriminatoire,
  • offrir un espace d’hébergement de services de contenus ;
  • contribuer au développement d’une économie numérique au Sénégal par la création d’un marché des télécommunications ouvert.

Cet atelier permettra de partager les résultats des travaux déjà réalisés dans le cadre du projet SENIX et de proposer une feuille de route pour la mise en place effective du point d’échange au Sénégal.

Objectifs de l’atelier

Objectif général :

L’objectif général de l’atelier est de valider le cadre juridique du SENIX et de disposer d’une feuille de route pour sa mise en place effective.

Objectifs spécifiques

  • Informer et sensibiliser les acteurs sur les enjeux de la mise en place du Point d’Echange Internet SENIX.
  • Valider le statut de l’association du SENIX ;
  • Valider la feuille de route de l’installation du SENIX

Résultats attendus

  • les acteurs sont informés sur les enjeux liés à la mise en place du Points d’Echange Internet SENIX ;
  • des études de cas pratiques sont partagées ;
  • le statut consolidé de l’association du SENIX est validé ;
  • la feuille de route de l’installation du SENIX est validée.

Déroulement des travaux (voir Agenda)

Atelier SenIX - agenda 1-2

Atelier SenIX - agenda 2-2

L’objectif général de l’atelier est de valider le cadre juridique du SENIX et de disposer d’une feuille de route pour sa mise en place effective.

Objectifs spécifiques

  • Informer et sensibiliser les acteurs sur les enjeux de la mise en place du Point d’Echange Internet SENIX.
  • Valider le statut de l’association du SENIX
  • Valider la feuille de route de l’installation du SENIX

Résultats attendus

  • les acteurs sont informés sur les enjeuxliés à la mise en place du Points d’Echange Internet SENIX ;
  • des études de cas pratiques sont partagées ;
  • le statut consolidé de l’association du SENIX est validé
  • la feuille de route de l’installation du SENIX est validée.

Atelier SenIX - agenda 1-2 Atelier SenIX - agenda 2-2