L’Armp a donné son autorisation à l’ARTP pour le recrutement de cabinets d’étude pour l’octroi de la licence 4G depuis vendredi. En effet, Abdou Karim Sall, Directeur général de l’ARTP avait saisi le· Comité de Règlement des Différends (CRD) pour solliciter l’autorisation d’ouvrir à l’international la consultation restreinte prévue en procédure d’urgence pour la sélection d’un cabinet chargé d’accompagner l’ ARTP dans la détermination des conditions et modalités d’octroi des licences relatives aux technologies mobiles de la 4ème génération au Sénégal.
À signaler qu’il s’agit d’un appel d’offres restreint auquel ne participe aucune entreprise sénégalaise, ni de la sous-région. En effet, sur les moyens développés a l’appui de la demande, l’ARTP justifie le choix porté sur les cabinets étrangers, par la spécificité de la mission. En effet, l’ARTP expose que la technologie 4G n’est pas encore introduite dans l’espace UEMOA, à l’exception de la Côte d’ivoire où l’exploitation des services mobiles 4G n’a été autorisée qu’en 2014. Elle déclare que « la nouveauté de cette technologie fait qu’il n’existe pas encore, à leur connaissance et à celle des régulateurs de la sous-région consultés, de cabinet communautaire ayant l’expertise nécessaire pour accompagner l’ARTP dans le processus d’attribution d’une licence 4G ».
C’est pourquoi, pour bénéficier des meilleures compétences, elle a procédé à un « brenchmarking » notamment au Maroc et en Tunisie où cette technologie est présente, pour arrêter la liste des cabinets à consulter, révèle la décision de l’ARMP.
L’Armp d’autoriser ainsi « à titre exceptionnel, l’ouverture à l’international de la consultation restreinte en procédure d’urgence avec la liste proposée tout en encourageant la constitution de groupements avec des cabinets communautaires ».
Le Sénégal qui a eu une offre de 26 milliards des opérateurs, pense qu’il peut obtenir beaucoup plus en attribuant cette licence à d’autres repreneurs.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de la stratégie postale de Doha 2013-2016, l’Union Postale Universelle (UPU) organise, en collaboration avec l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal (ARTP), un Forum international sur la Régulation postale et le Développement du Secteur des Postes en Afrique du 6 au 8 mai 2015.
Le forum vise principalement à renforcer les capacités des participants dans le domaine de la régulation postale.
La cérémonie d’ouverture est prévue le Mercredi 06 mai 2015 à 09h00 au King Fahd Palace sous la présidence du Premier Ministre M. Boun Abdellah Dione.
Pionnier de l’audiovisuel au Sénégal, le groupe Excaf Télécom a été choisi suite à un appel à candidature international comme partenaire Technique pour le déploiement de la Télévision Numérique Terrestre au Sénégal.
C’est dans cette optique que le groupe Excaf Télécom a convié l’ensemble de l’association des journalistes des TICs à une visite de sa salle de monitoring afin de partager des informations par rapport au basculement de l’analogique vers le numérique.
La salle de monitoring est une plateforme de supervision et de formation de bouquets TV pour la distribution aux usagers à travers le réseau national de diffusion.
Cette visite à eu lieu à l’immeuble Kébé à Dakar.
La fondation OSIWA et CTIC Dakar ont associé leurs efforts et expertises pour la mise en place d’un programme d’utilisation des TIC pour la Bonne Gouvernance. Ce programme, nommé Open Societic, s’est déroulé sur 5 pays d’Afrique de l’Ouest, et a financé l’accompagnement de 6 startups apportant des outils nouveaux de collaboration entre le gouvernement et la société civile.
Six projets sélectionnés sur toute l’Afrique de l’Ouest
A la suite d’ateliers de travail réalisés dans les pays partenaires et d’un appel à projet ayant reçu plus de 100 candidatures, un comité de sélection global a été organisé à Dakar en présence d’experts du secteur et des directeurs de hubs partenaires du Libéria, du Niger, de la Cote d’ivoire et du Benin. Six lauréats ont ainsi été choisis pour la pertinence et l’impact potentiel de leur projet :
Sénégal Ouvert – Mamadou Diagne – Sénégal – Plateforme de mise en ligne des données du gouvernement.
Saytu – Nelam Services – Sénégal – Plateforme web et mobile d’identification et de notation des services publics.
Education Budget Tracker – Follow the Money – Nigéria – Plateforme web de collecte et d’analyse des données liées à l’éducation nationale et d’activisme multimédia.
233 Law – Joseph Dankwah – Ghana – Plateforme web et mobile d’information sur les lois .
Saaduwa – AlioSanda Ibrahim – Niger – Plateforme web et mobile d’échange entre le gouvernement et les citoyens, le gouvernement et ses démembrements, les citoyens entre eux.
Citizen Café – Cyriac Gbogou – Côte d’Ivoire – Plateforme web et espace physique d’expression des citoyens et d’incitation au vote pour les élections de 2015.
Un événement de lancement à l’échelle Ouest Africaine
L’événement de lancement du programme Open Societic s’est tenu le 25 Juin 2014 à l’Institut Français de Dakar. Compte tenu de l’importance de la thématique, de l’engouement suscité et des objectifs fixés, le CTIC a décidé d’inviter plusieurs centaines de personnes. Ainsi, le jardin de verdure de l’Institut Français de Dakar, pouvant accueillir environ 500 personnes, a été choisi pour l’abriter.
Un Démo Day riche en retours d’expérience !
Après avoir été financés, déployés et coachés pendant 6 mois, les porteurs de projets ont été invités à présenter leurs résultats lors d’un événement de restitution à Dakar le 12 mars dernier, en présence d’experts internationaux du secteur représentant Hivos, Ushahidi, Afrilabs, BudgIT et d’autres. Cet événement a été l’occasion de prouver au grand public l’impact du programme mais également d’échanger les bonnes pratiques en termes de solutions TIC pour l’engagement citoyen.
Regardez la vidéo résumé du programme et comprenez tout en quelques minutes !
Pour plus d’information sur le programme et les projets, rendez-vous sur : www.opensocietic.org
Le E-commerce est en plein boom au Sénégal. C’est un fait ! De plus en plus de sites marchands fleurissent sur le marché et bouleversent les habitudes de consommation des sénégalais : commander de la confiture de mangue faite en Casamance, se vêtir de la tête au pied ou acheter son premier scooter. Aujourd’hui, il est possible de réaliser tout ceci via internet.
Cependant, sur plus de 6 millions d’internautes, moins de 4 % effectuent leurs achats en ligne. Si vous hésitez encore à faire votre shopping sur internet, par crainte ou par méconnaissance de ces plateformes, voici 6 bonnes raisons qui vous feront peut-être changer d’avis.
Le côté pratique
Sauf les services de restauration rapide, une marketplace (lieu virtuel où se rencontrent vendeurs et acheteurs) reste ouverte 24h/24, 7j/7. Par conséquent, vous pouvez commander n’importe où et à n’importe quel moment. Cela vous évitera bien des frustrations de type : « Monsieur ! On va bientôt fermer » ou des lumières qui s’éteignent brusquement… Aussi, grâce aux « listes d’envie », vous pouvez sauvegarder sur celles-ci les articles qui vous plaisent et que vous garderez en mémoire pour un achat futur.
Des choix encore plus variés
Un site de e-commerce est aussi bien achalandé qu’une boutique physique. C’est bien le but : proposer autant, sinon plus d’offres de produit ou services que vous n’en disposeriez en magasin. Passer d’un produit à un autre en quelques clics, pendra à coup sûr moins de temps que les deux à trois rayons que vous devrez traverser pour parcourir les différentes catégories de produit.
Le gain de temps
Nous pourrions nous contenter des deux premières raisons mais, ce n’est pas tout. En effet, vous gagnerez non seulement à commander de chez vous, d’autant plus que vous n’aurez pas besoin de vous déplacer car vous pourrez vous faire livrer au bureau ou à domicile. Gain de temps, mais aussi gain d’argent. Ce qui revient à nous pencher sur le prix.
Le prix
Force est de constater que vous serez toujours tentés d’acheter à moindre coûts quelque soit le budget que vous prévoyez pour vos achats. L’attractivité des prix permettant aux Marketplaces de rester compétitives sur le marché est un bénéfice pour les acheteurs qui peuvent ainsi réaliser de très « bonnes affaires » et mieux de faire des économies !
L’information et l’avis consommateur
Que vous achetiez une montre connectée ou un simple T-shirt, il est dans l’intérêt du fournisseur de vous proposer une description complète et détaillée du produit, ainsi que toutes les informations nécessaires visant d’une part, à déclencher une commande et d’autre part, une fois la commande finalisée d’éviter les cas de retour chez le vendeur. Il est aussi rare de voir des sites ne proposant pas de section « avis consommateurs » ou d’onglet permettant d’attribuer une note au vendeur une fois la commande reçue. Si vous vous initier à l’achat en ligne ne voudriez-vous pas vous renseigner sur la qualité du produit, le professionnalisme du vendeur, le respect des délais de livraison etc ?
Le règlement à réception
Il va s’en dire que d’autres moyens de paiement seront développés dans les jours, voir les années à venir mais, le paiement comptant à la réception reste une alternative valable qui s’adapte aux réalités du marché (taux de bancarisation d’environ 3%). Ceci, permettant à de nombreux internautes sénégalais de profiter des joies du shopping en ligne sans disposer de carte de crédit.
Invité de Tfm, Abdou Karim Sall a pris le contre-pied de la Sonatel qui démentait la hausse sur le tarif des appels internationaux. « Nous avons appris depuis un certain temps qu’il y a eu une hausse des tarifs. En février, l’Artp avait saisi l’ensemble des opérateurs pour demander à ce qu’il nous soit communiqué les tarifs qui sont appliqués sur le trafic venant de l’international. Nous avons reçu des opérateurs notamment d’Orange que le tarif qui était appliqué était de 125 francs ».
Il ajoute qu’ « à partir du 7 avril, nous avons appris qu’il y a une hausse sur ce tarif qui est appliqué de 150 francs, c’est-à-dire de 0,23 euro. Ce qu’il faut considérer par rapport à cela pour ce qui concerne les tarifs, ce sont les opérateurs qui négocient et qui fixent les tarifs. Ce n’est ni l’Etat ni le régulateur qui fixent les tarifs internationaux ». M. Sall dit son étonnement que « la Sonatel parle de rééquilibrage ou de repositionnement des tarifs ». Selon lui, dire dans ces conditions qu’il ne peut pas y avoir une augmentation des tarifs de l’international, le laisse prudent. « La répercussion n’est pas maîtrisée par l’opérateur en face. La Sonatel ne peut pas affirmer de manière définitive qu’il ne peut pas y avoir de répercussion parce que ce n’est pas elle qui fixe les tarifs des consommateurs qui sont à l’étranger ».
Le Challenge Data for Development (D4D) au Sénégal : un concours open innovation dans le domaine du big data
Le challenge D4D, s’est déroulé cette année au Sénégal entre avril 2014 et avril 2015 sous le patronage du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sénégalais. Des échantillons de données du réseau mobile rendus anonymes ont été extraits conjointement par Sonatel et Orange. En accord avec les recommandations de la Commission des Données Personnelles du Sénégal, ces données ont été communiquées à plus de 150 laboratoires de recherche internationaux parmi les 250 universités inscrites. Près de 60 projets ont été soumis pour la compétition finale.
Le challenge est organisé autour de cinq thèmes principaux : la santé, l’agriculture, le transport/urbanisme, l’énergie et les statistiques nationales. Ces thèmes ont été identifiés en collaboration avec les différents ministères sénégalais et les institutions partenaires. Ils ont pour but de mettre au défi des organisations dans la conception de projets portant sur le développement de la société et du bien-être des populations sénégalaises. Une mention spéciale a été attribuée aux progrès réalisés en matière de sciences des données, d’anonymisation et d’éthique afin d’encourager l’investissement auprès des organisations locales et de promouvoir l’éducation dans ce domaine en pleine expansion.
Parmi les propositions reçues, 40 % ont pour objectif d’améliorer les transports et l’urbanisme au Sénégal. Les scientifiques se sont également largement intéressés à la santé qui représente plus de 20 % des propositions. 15 % des projets concernaient les statistiques nationales et les derniers 25 % sont partagés entre l’agriculture, l’énergie, la visualisation et l’anonymisation des données.
Les gagnants du Challenge D4D Sénégal 2014-2015
Le Premier prix, d’une valeur de 5 000 $US (~4 610 €), revient à l’Université de Manchester et à l’Institut de Santa Fe pour l’utilisation de données mobiles pour la distribution électrique. Tous les gagnants des autres prix reçoivent chacun 2 000 $US (environ 1 840 €) remis par Orange et Sonatel.
De plus, trois projets seront prochainement réalisés dans les domaines de la santé, des statistiques nationales et de l’agriculture. Ceux-ci disposeront du soutien de donateurs et de partenaires afin de poursuivre l’ambition du challenge qui vise à proposer des services améliorant le bien-être des populations au Sénégal.
Pour le challenge, Orange et Sonatel ont fourni les rapports des données d’appel (Call Data Recorders) de l’année 2013. Ceux-ci ont été rendus anonymes par un processus en deux temps : les données ont été anonymisées à Dakar afin de supprimer toutes les informations personnelles, puis transmises à l’un de ses Orange Labs en France où elles ont été conditionnées en en trois groupes de données pour le challenge D4D :
les matrices d’appels entre les antennes
les échantillons sur la mobilité des clients dans 127 préfectures du pays
de petits échantillons supplémentaires de mobilité au niveau de chaque antenne
Sonatel et Orange ont mis en place un processus déontologique via un examen interne qui se focalise sur des questions telles que la confidentialité, le droit à l’information ou encore le respect des minorités. Un comité externe d’éthique composé de douze membres provenant d’universités, d’entreprises, d’organisations publiques et d’ONG a également été créé. Les lauréats des prix du Challenge D4D Sénégal pour cette année ont été annoncés à la conférence NetMob à Boston, au Medialab du MIT le 10 avril 2015. Voir l’Annexe 1 pour plus de détails concernant les gagnants.
Selon le Professeur Vincent Blondel, Recteur de l’Université catholique de Louvain, Adjoint de recherche au Massachusetts Institute of Technology (États-Unis) et Président du comité scientifique D4D : « Un des principaux obstacles aux progrès dans le domaine du Data for Development est l’accès et le partage responsables de données confidentielles afin d’apporter des solutions d’open innovation aux écosystèmes locaux. L’approche développée par Orange et Sonatel dans le cadre du D4D est tout à fait remarquable : investissement de plusieurs acteurs, avancées dans de nombreux domaines et identification des impacts éventuels sur la société. »
Alioune N’diaye, DG de Sonatel, a ajouté : « Nous aimerions remercier sincèrement la communauté scientifique qui s’est investie dans cette aventure, les partenaires du projet et les Ministres sénégalais qui ont accepté d’y participer en nous soumettant leurs question, ainsi que toutes celles et ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès du « D4D Sénégal ». Il permet de montrer comment le secteur des TIC peut aider au développement de notre pays. Ce concours constitue une base solide pour contribuer au développement du Sénégal et aider nos concitoyens à vivre une vie meilleure. »
Il est revenu à Robert Kirkpatrick, directeur de l’initiative « Global Pulse » des Nations Unies, de conclure : « Un Groupe de personnalités de haut niveau, nommées par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, appelle à une « Révolution des données » pour parvenir au développement durable. En effet, le déblocage des Big Data et leur utilisation conjointe avec des données traditionnelles représentent une formidable opportunité d’apporter de nouvelles idées pour répondre aux enjeux sociétaux que sont la pauvreté, les maladies et le dérèglement climatique. Afin de tenir les promesses des « Big Data pour le développement », nous devons nous réunir et apprendre à les mettre en place de manière sûre et responsable. Le D4D Sénégal est une étape fondamentale à la mobilisation d’une révolution des données pour un développement durable de l’Afrique. Tous les partenaires et tous les participants du Challenge D4D Sénégal ont joint leurs efforts et ont mis au point de brillantes innovations qui ne manqueront pas d’inspirer des milliers d’autres personnes. »
Dans le cadre de la conférence NetMob 2015 (http://www.netmob.org/), un hackathon a été organisé par le MIT. Ce défi de programmation collaborative (aussi appelé D4D datathon) réunit des étudiants en informatique du MIT (Boston), d’autres étudiants rassemblés par Simplon.co à Paris avec le soutient des chercheurs d’Orange et d’autres rassemblés à Dakar par Sonatel. Le Hackathon, le premier du genre, est coordonné sur trois continent grâce aux équipes d’Orange Cloud for Business qui assurent l’hébergement sécurisé des données et fournissent la puissance de traitement nécessaire.
Lauréats du Challenge D4D Sénégal
Prix de l’énergie + Premier prix
Utilisation des données mobiles pour la planification électrique
L’université de Manchester (UK), L’institut de Sante Fe (US), avec le soutien de l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
Dr E.A. Martinez (8), Dr P. Mancarella (*), Dr M.S. Schläpfer (Institut de Santa Fe) (*Université de Manchester)
La bonne connaissance des besoins énergétiques est un élément essentiel pour planifier efficacement les infrastructures énergétiques d’un pays. Les données des téléphones mobiles se révèlent être un indicateur fiable des besoins en électricité et facilitent l’estimation de la croissance démographique en zones rurales. Cette méthodologie peut être adoptée pour soutenir et donner la priorité aux plans directeurs d’électrification des zones pour lesquelles peu d’informations sur les activités ou la consommation d’énergie sont disponibles.
Prix de l’agriculture
Évolution des prix du millet au Sénégal : le rôle de la production, les marchés et leurs défaillances
Université Catholique de Louvain (Belgique)
Jacques Damien (lr UCL), d’Andrimont (Ir UCL), Radoux (PhD UCL), Waldner (Ir UCL) and Marinho (PhD)
Les asymétries de l’information sont responsables de la différence des prix dans les zones où la couverture réseau n’a pas encore atteint son plein potentiel, ce qui nuit autant aux producteurs pauvres qu’aux consommateurs en situation d’insécurité alimentaire. Pour traiter ce problème, nous l’avons intégré à un modèle spatialement explicite qui permet de simuler le fonctionnement des marchés agricoles.
Prix de la santé
Impact de la mobilité humaine sur la schistosomiase
École polytechnique de Milan (Italie) et Université de Stanford (US),
Lorenzo Mari(1), Renato Casagrandi(1), Manuela Ciddio(1), Susanne H. Sokolow(2), Giulio De Leo(2), Marino Gatto(1,*) (1) École polytechnique de Milan, Italie (2) Université de Stanford, États-Unis (*)
La schistosomiase est une infection parasitaire d’origine aquatique qui provoque des symptômes débilitants et qui affecte des millions de personnes. Nous démontrons qu’un modèle relativement simple permet de reproduire de façon fiable les caractéristiques régionales de la prévalence de la schistosomiase à travers le pays. Nous utilisons ce modèle pour étudier le rôle que tient la mobilité humaine dans les mécanismes de la maladie et pour analyser les stratégies d’intervention qui ont pour but de réduire son impact.
Prix des statistiques nationales
Réseaux virtuels et analyse de la pauvreté au Sénégal
Université de Buffalo (US)
Pokhriyal Neeti, doctorant (*), Dong Wen, professeur adjoint (*) Govindaraju Venugopal, professeur (*: Université de Buffalo)
La pauvreté est un phénomène complexe mais qui peut être estimé en observant les habitudes d’utilisation des téléphones portables au niveau régional, et être extrapolé à un niveau plus précis. L’élaboration de cartes de la pauvreté ouvrant sur différentes perspectives permet aux autorités de mieux comprendre comment lutter efficacement contre ce fléau.
Prix du transport
Optimisation du réseau routier sénégalais au plan régional et national grâce à l’exploitation des données mobiles
Université de technologie de Delft (Pays-Bas)
Erik de Romph, Professeur, Gonçalo H. A. Correia, Professeur adjoint, Yihong Wang, Étudiant en Master (Université de technologie de Delft, Faculté de génie civil et de géosciences, Département Transports et Urbanisme)
En utilisant un algorithme qui génère un proxy pour une matrice trajet Origine-Destination, on peut filtrer les traces laissées par un téléphone portable inconnu. Cela permet de développer un modèle de gravité et de prédire la mobilité future dans le pays en fonction du temps consacré aux voyages et du nombre d’appels et de messages entre les départements. Ces informations permettent de prendre de meilleures décisions dans la planification des réseaux routiers.
Prix du croisement des données
Utilisation des données de téléphones mobiles dans des techniques de simulation et d’optimisation de planification spatiale (SPOT)
Université d’Avignon (France), Université Cheikh Anta Diop (Sénégal), Laboratoire de Traitement de L’Information, Institute for Transport Planning and Systems, Zurich (Suisse), (UMR ESPACE) de l’Université d’Avignon (France) ; Laboratoire Heudyasic (France)
Serigne Gueye(1), Babacar M. Diaye(3), Didier Josselin(3), Michael Poss(5), Roger M.Faye(2), Philippe Michelon(1), Cyrille Genre-Grandpierre(3), et Francesco Ciari(4)
Nous proposons une méthodologie de mise en place et de réaménagement des infrastructures (logement, commerce, emploi, loisirs) destinée aux plans d’urbanismes locaux. Cette méthodologie exploite les données mobiles et autres variables ou points d’intérêts sur des cartes et permet de réduire le temps de trajet entre les structures en identifiant les emplacements optimaux.
(1) Laboratoire d’Informatique d’Avignon (LIA), Université d’Avignon, France ; (2) Laboratoire de Traitement de l’Information (LTI) ESP-Cheikh Anta Diop University, Dakar, Sénégal; (3) Laboratoire de Mathématiques de la Décision d’Analyse Numérique (LMDAN) FASEG-University of Cheikh Anta Diop, Sénégal; (4) Institute for Transport Planning and Systems (IVT), Zurich, Switzerland ; (5) UMR Étude des Structures, des Processus d’Adaption et des Changements de l’Espace (ESPACE), Avignon, France ; (6) Heudyasic, UT, France
Prix de la visualisation de données
O05, Data for Development Reloaded : Techniques de représentation visuelle de matrices pour l’exploration et l’analyse de données massives de téléphones mobiles
Université Technique d’Eindhoven, SynerScope BV, The Sensemaking Fellowship (Pays-Bas)
Stef van den Elzen, Martijn van Dortmont, Jorik Blaas,Danny Holten,Willem van Hage, Jan-Kees Buenen, Jarke J.van Wijk,Robert Spousta,Simone Sala,Steve Chan, Alison Kuzmickas,
Dans nos techniques de visualisation de données pour l’exploration et l’analyse de données massives de téléphones mobiles, les utilisateurs peuvent identifier les caractéristiques structurelles et temporelles telles que le comportement normal, les valeurs extrêmes, les anomalies, la périodicité, les tendances et les contre-tendances.
Prix de l’application pratique
Les données mobiles en tant qu’outil de politique de santé publique : Une étude de cas d’urgences neurologiques et cardiaques
Université d’Old Dominion (US), Université de Bordeaux (France), Université de Tunis (Tunisie), Université d’Aalto (Finlande)
Mutafungwa, E. (***), Ben Yahia, S (**), Diallo, G. (*), Diallo, M. P. (*), Gore, R (Old Dominion University), Hämäläinen (***), Jouhet, V. (*), Karray, C (**), Kheder, N (**), Mougin, F (*), Saddem, R. (**), Thiessard, F. (*)
(*: Université de Bordeaux) (**: Université de Tunis) (***: Université Aalto)
L’objectif de cette étude est de montrer les régions dans lesquelles l’absence d’un hôpital proche peut entraîner des décès ou de graves séquelles. En identifiant les zones à haut risque d’infarctus du myocarde, phénomène cardiaque qui nécessite une intervention rapide, nous aidons les autorités de Santé publique à hiérarchiser les investissements.
Prix scientifique + Mention éthique
Construction d’indicateurs sociodémographiques à l’aide de « miettes de pain » numériques
Université Freie de Berlin (Allemagne), Université Humboldt de Berlin (Allemagne)
Bruckschen Fabian, HU Berlin, Schmid Timo, FU Berlin (auteur principal), Zbiranski Till, Hu Berlin
Nous soulignons comment des indicateurs sociodémographiques comme l’âge, le taux d’alphabétisation, le niveau de pauvreté, la religion, l’origine ethnique, l’accès à l’électricité et d’autres, peuvent être estimés dans les moindres détails et parfois virtuellement, en exploitant uniquement le trafic de données entre les antennes. Nous proposons une approche uniforme qui peut facilement être appliquée à d’autres variables. On teste la solidité des résultats dans un cadre spatio-temporel et les synthétise sous forme de cartes de risques.
Mountaga Cissé a accordé une interview à l’équipe de Socialnetlink.org. Dans cet entretien, l’Ingénieur technologue en Informatique nous parle de l’état des télécoms, les opportunités qu’elles offrent au Sénégal et ce que l’Etat doit faire pour la promotion des TIC.
Que pensez-vous des TIC au Sénégal ?
Le Sénégal a été considéré depuis des décennies comme un hub technologique sous-régional. Nous sommes en avance parmi les pays de l’Afrique de l’ouest francophone. Mais comme je le disais plus haut nous n’avons toujours pas su bien tirer notre épingle du jeu. Bien que le coût des communications téléphoniques et d’accès à Internet soient compétitifs, il est encore bien possible de les baisser si on se base sur les énormes chiffres d’affaire que l’activité génère. La formation en TIC prend de plus de place et nous avons de bons profils qui sortent chaque année des meilleures écoles spécialisées. Nous avons également au Sénégal la présence de la quasi totalité des grandes puissances technologiques du monde. Tout ceci fait que les TIC soient un véritable levier de croissance de notre pays.
Est-ce facile, aujourd’hui, d’administrer un site qui parle des technologies au Sénégal ? Si oui, quelles sont les difficultés ? Si non, pourquoi ?
D’abord, je dirai que c’est très difficile d’administrer un site internet quel qu’en soit sa catégorie. Il y a un vrai travail de veille à faire pour être au courant de tout ce qui se passe dans son secteur afin de savoir bien traiter ces informations et les mettre à la disposition de ses internautes. Cette activité qui peut être un travail en temps plein. Il y a ensuite la maintenance de la plateforme à gérer et les aspects sécuritaires. Nous faisons l’objet tous les jours d’attaques informatiques en tout genre et malheureusement il y en a certaines qui aboutissent. Il y a quelques semaines par exemple, nous sommes restés plusieurs jours hors ligne à cause de ces types d’attaques. Nous avons sérieusement décidé de consacrer un investissement dans la protection de nos sites.
Maintenant le fait que nous soyons un site qui parle de technologies est une autre paire de manches. Nous nous adressons à une niche qui a ses avantages et ses inconvénients. Les avantages sont que lorsque vous êtes dans une niche, vous avez une idée précise de qui vous vous adressez et quoi lui proposer contrairement à un site généraliste qui doit traiter tout et tout. L’inconvénient ou je dirai plutôt le risque est que, lorsque vous êtes dans une niche, vous devez bien maitriser votre sujet. Il n’est pas question dans ce cas précis de dire des choses qui peuvent vous retomber dessus. Nous nous adressons le plus souvent à des professionnels qui, pour la plupart, maîtrisent mieux que nous le sujet que nous abordons. Donc nous devons faire très attention à tout ce que nous écrivons, au risque de nous faire griller et perdre notre crédibilité. Dieu merci, en cinq ans d’existence, nous n’avons jamais été contraint de retirer un article parce que ne collant pas avec la réalité. Et pourtant nous publions des choses qui parfois n’arrangent pas certaines de nos cibles comme l’Etat, le régulateur des télécoms ou les opérateurs de téléphonie et d’Internet par exemple.Nous sommes dans un secteur en perpétuelle évolution et il faut toujours se former pour ne pas perdre le fil, sinon on est dépassé.
N’est-ce pas temps pour l’Etat de soutenir la communauté des ceux qui s’intéressent aux technologies au Sénégal?
Il faudra d’abord que l’Etat prenne la pleine mesure des enjeux du secteur. Ceci pose encore un problème. Les politiques publiques sont très en retard par rapport à nos potentiaités technologiques. Les sénégalais sont beaucoup plus en avance technologiquement parlant face à l’Etat. Il faudra quand même reconnaître les efforts qui sont en train d’être menés depuis quelques temps même si je les trouve encore insuffisants.
A mon avis le soutient que l’Etat pourrait apporter à la communauté c’est de mettre en place le cadre qu’il faut en favorisant la promotion de certaines initiatives locales. En tant que privé, je n’attends pas de l’Etat un quelconque soutien financier, je crois que c’est à nous la communauté d’avancer et l’Etat nous suivra.
Dans un contexte où obtenir un emploi n’est pas une chose facile, le commerce électronique a le vent en poupe et il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Ce boom économique fait les affaires du marché de l’emploi sénégalais.
Depuis 2014, année considérée comme celle du décollage du commerce électronique, le secteur a largement contribué à révolutionner les comportements d’achats. De plus en plus de sénégalais ont recours à internet pour faire leurs achats ou accdéder à des services, le doute n’est donc plus permis quant à l’essor du commerce électronique au pays de la « téranga ».
Le commerce électronique ne fait pas que des heureux côté internautes mais aussi chez de nombreux jeunes sénégalais en quête d’emploi, et qui trouvent dans le développement du e-commerce une opportunité de sortir du « cancan » de la recherche d’emploi. Pour exemple,en une année, les startups d’Africa Internet Holding (Kaymu, Jovago, Carmudi,, Hellofood, Jumia, Lamudi) ont à elles seules recruté plus de 100 jeunes sénégalais dans des secteurs divers (marketing, logistique, commerciale, communication, etc.). Il en est de même pour d’autres acteurs comme cdiscount, afromania, niokobok, komkom, qui se positionnent également comme les nouveaux pourvoyeurs d’emplois pour les jeunes avec environ une dizaine d’employés.
Le nombre important de recrutements dans le secteur du e-commerce est en phase avec l’augmentation du nombre de sites marchands actifs dont près d’une trentaine sont aujourd’hui référencés au Sénégal. Une tendance qui devrait se poursuivre. « Notre ambition est d’offrir aux jeunes sénégalais une nouvelle expérience autre que celle à laquelle ils sont habitués. Chaque semaine nous recrutons de nouveaux profils, mais bien évidemment comme nous sommes dans un environnement très exigeant nous misons sur les talents. Nous appelons d’ailleurs les jeunes à nous contacter dans ce sens » explique Xavier Starkloff, Directeur Afrique de l’ouest de jovago.com.
Même si les données ne sont pas encore disponibles sur le nombre d’emplois générés par le secteur, tout laisse croire à la vitesse où vont les choses, que le commerce électronique pourrait très vite devenir l’une des forces économiques du Sénégal.
Ismael Cabral Kambell
Resp PR & Communication Jovago Afrique de l’Ouest
L’International Space Apps Challenge est un événement mondial composé de plus de 130 événements locaux physiques et d’une participation virtuelle via internet des individus à travers le monde.
C’est un événement de type Hackhathon, développement technologique initié par le département Open source de la NASA qui s’appuie sur les talents et l’initiative de bénévoles vifs d’esprit : développeurs, ingénieurs, technologues, designers, étudiants, scientifiques, artistes et de quiconque nourrissant une passion pour la science et la technologie.
L’événement englobe l’engagement et la collaboration à travers les frontières des secteurs économiques et des populations pouvant apporter l’innovation et le changement de paradigme dans le monde .
Pourquoi le faire ? Quelle est sa valeur ?
L’International Space Apps Challenge produit en capitalisant sur des expertises non répertoriés pour aider la Nasa à développer de nouveau modèle de solution pour des problématiques d’ordre mondial. Il s’agit d’utiliser l’incroyable ressource de données (Data) planétaire de la Nasa pour développer des prototypes, des logiciels, des outils accessibles et utiles aux grandes problématiques mondiales comme l’agriculture en zone de sécheresse ou cuir du pain en apesanteur dans l’espace par exemple.
Space Apps Challenge en quelques chiffres
Depuis sa création en 2012, International Space Apps Challenge est devenu le 1er hackathon mondial, engageant des milliers de citoyens du monde entier à travailler avec la NASA pour concevoir des solutions innovantes aux défis mondiaux :
Une carrière de 2 jours à la NASA pour tous les citoyens du monde !
Au dernier événement Space Apps 2014, plus de 8000 citoyens du monde dans 46 pays et 95 villes ont participé. Les villes de New York (États-Unis) et de Lagos (Nigéria) ont produit le plus de solutions en 48 heures. Le Sénégal et la ville de Dakar s’est bien distingué avec l’appui technique et logistique du Campus numérique francophone et la participation des makers du Fablab dakarois Univlabs.
En 2015, l’ international Space Apps Challenge aura lieu dans plus de 130 villes à travers le monde et mettra en vedette des dizaines de défis sur les 4 thèmes suivant : la Terre, l’Espace, l’être Humain et la Robotique. Avec un focus cette année sur la participation des femmes dans le domaine de l’OPEN DATA, la Nasa pose un acte lourd de sens dans le combat de la sous représentation de la femme dans le sécteur de la technologie.
Space Apps Challenge 2015 à Dakar
Pour la 3ème édition du Space Apps Challenge 2015, le Sénégal en symbiose avec des milliers de citoyens de plus de 130 villes du monde entier va travailler avec la NASA pour concevoir des solutions innovantes aux défis mondiaux.
Durant le weekend du 10 au 12 avril 2015, des équipes de citoyens bénévoles vont se retrouver et travailler sur des projets en rapport avec les 50 défis proposés par la NASA pour cette édition.
Cet évènement sera L’occasion de rassembler des scientifiques, designers, artistes, enseignants, entrepreneurs, développeurs et étudiants et quiconque nourrissant la passion pour l’astrologie, la technologie, l’électronique et l’open source à impact sur le développement.