Orange Business Services a lancé il y a quelques mois son offre Cloud Pro. Le directeur général de la branche entreprise de Sonatel, Sékou DRAME, revient dans cette interview sur le concept de Cloud Pro. Aurélien DUVAL-DELORT, directeur du Programme API d’Orange quant à lui nous explique le fonctionnement et l’intégration de ces API qui seront ouvertes sous peu.

Avec SIMTECH

Frédéric MASSE, Vice Président Europe, Moyen Orient et Afrique en relation avec les Gouvernement pour SAP à déclaré lors de la 5ème édition de l’IT Forum Dakar que son entreprise compte invertir 500 millions de dollars en Afrique les cinq années en venir. SAP est un est l’un des leaders mondiaux de conception de logiciels de gestion et de maintenance.

Avec SIMTECH

Pour beaucoup, il n’est pas facile de comprendre ce que veut dire accompagner les tech-entrepreneurs en Afrique. En effet, cette mission fascinante ne préoccupe que quelques bailleurs de fonds, financiers de capital risque, conseillers de tout genre et bien sûr, les structures incubatrices.

Pour moi, ce travail est des plus passionnants au monde, car vous êtes en rapport avec des entrepreneurs brillants et visionnaires, vous êtes en contact avec beaucoup de technologies et de modèles d’entreprises, vous apprenez à connaitre ces entrepreneurs et parfois devenez amis avec quelques-uns.

Mais cela peut aussi être le travail le plus ingrat au monde, et voici pourquoi :

  • La plupart d’entre nous ne deviendrons jamais riches en faisant ce que nous faisons ! En effet, très peu d’entres nous investissons notre propre argent ou avons des parts dans les entreprises que nous accompagnions. Le reste, sont des bénévoles, des employés, des mentors etc et la plupart de nos centres sont des organisations à but non-lucratif. L’ironie c’est que parfois lorsque vous essayer d’avoir une approche entrepreneuriale afin de rendre votre centre viable, on vous reproche de ne pas être assez social !
  • Vous êtes jugés lors que vos startups échouent et vite oubliés quand elles réussissent. Je n’ai pas besoin d’élaborer là dessus, je pense que vous comprenez. Les entrepreneurs ont tous leurs raisons de ne pas dire que c’est vous qui les avez aidés lors qu’ils étaient au plus bas, lorsqu’ils étaient au bord de l’épuisement, quand ils étaient en conflit avec leurs partenaires ou leurs employés, ou encore lorsqu’ils avaient besoin de quelqu’un à qui parler. Et pourtant, vous étiez là à chaque instant. Mais je peux le comprendre. Comme nous, ils évoluent dans un environnement incertain et plein de pression. Certains ne peuvent pas se permettre de s’en vouloir pour ce qui n’a pas marché ou être reconnaissants de quelque chose en dehors de leur propre génie lorsqu’ils réussissent.
  • Vous pouvez toujours mieux faire et c’est une bonne chose d’ailleurs ! Votre travail et votre performance seront toujours mis à l’épreuve et vous êtes donc obligés de vous améliorer à chaque fois et vous êtes rarement félicités pour vos actions. Et même si cela est très ingrat, encore une fois, ceci est une bonne chose. Vous continuez à faire de mieux en mieux pour vos entrepreneurs.

Mais ces sentiments personnels doivent être gérés par chacun. La vraie question que je me pose est la suivante :

Devons-nous vraiment accompagner les entrepreneurs ou est-ce que les vrais entrepreneurs réussissent à se lancer tous seuls ?

  • Nous devons tous conseiller, mettre la pression, ouvrir des portes et booster leurs entreprises, mais nous ne devons pas gérer leurs entreprises à leurs places. En théorie, en tout cas. Dans notre travail vous vous rendrez vite compte que si, à un moment donné, vous n’y mettez pas la main dans la pâte et faire ce qu’il y a à affaire aux cotés de vos entrepreneurs, vous n’arriverez jamais à les faire travailler sur ce qui est stratégique ou même vous faire respecter. Ceci dit, vous devez vous assurer que vous apportez de l’aide qu’à ceux qui sont prêts à donner autant à leur entreprise que vous ne soyez prêts à donner pour votre incubateur. Parfois, des circonstances particulières font que votre entrepreneur ou son équipe ne puissent plus fonctionner (l’épuisement, ou le départ d’un employé clé sont des cas fréquents). Dans ces cas-là, soit vous regardez l’entreprise s’effondrer en vous disant que ça n’est pas de votre faute ou vous gérez l’entreprise en période de crise. Heureusement, nous n’avons eu à le faire qu’une seule fois au CTIC, en trois ans d’activités. Cette startup qui était en situation critique à l’époque fait maintenant partie des plus prospères au Sénégal.
  • Même les plus grands entrepreneurs auront besoin d’aide à un moment donné.

On vous dira, surtout aux États-Unis, qu’un entrepreneur qui a besoin d’être accompagné par un incubateur, ne réussira pas au final. C’est peut-être vrai en Amérique du Nord ou les incubateurs peuvent en effet être remplacés par d’autres acteurs de l’écosystème qui sont déjà actifs depuis longtemps : les mentors, les bailleurs de fonds, les professeurs, les compagnons de classes, la famille—qui jouent un rôle crucial dans la création des success stories que nous connaissons tous.

Mais au Sénégal, comme probablement dans beaucoup d’autres pays, nous n’avons pas beaucoup de types d’accompagnements pour les startups. Votre incubateur peut donc jouer un rôle très important. Mais il est également dangereux de centraliser cet accompagnement pour les entrepreneurs dans seulement un ou deux lieux dans un pays. C’est pour cela que je crois qu’il est clairement de notre rôle d’aider à construire un écosystème et accompagner d’autres structures—même si cela veut dire qu’un jour ils deviendront nos concurrents. Pas de quoi s’inquiéter, car la tâche est immense et plus on est de fous, plus on rit !

  • Nous devrions accompagner les entrepreneurs comme si nous avions investi un million de dollars sur eux.

Nous devons le faire avec passion, dévouement et de l’empathie. Nous devons nous mettre dans la tête et dans la vie de nos entrepreneurs chaque fois que nous les rencontrons et travaillons avec eux. Pour nous au CTIC, il a naturellement été plus facile pour nous de créer ce rapport symbiotique avec les entrepreneurs qui se trouvent dans le hub plutôt qu’avec nos incubés « virtuels » qui eux, ont des bureaux en dehors des locaux de notre incubateur.

  • Enfin, nous ne devons jamais nous approprier le succès d’une entreprise

J’ai entendu dire une fois, que les bons incubateurs et accélérateurs ne parlent jamais plus d’eux-mêmes que de leurs entreprises. Je suis totalement d’accord. Je crois que quelques soient les services que vous offrez à vos startup, vous n’êtes pas responsables de leurs succès ! Les personnes remarquables réussissent quoi qu’il arrive—vous avez seulement aidez à booster leur croissance et les faire surmonter les moments difficiles.

En résumé, ce travail passionnant est très difficile dans les pays dans lesquels les écosystèmes restent à construire. Mais faites-le avec passion et humilité. Voyez au-delà et ne vous découragez pas ! Vous êtes sur la bonne voie !

Yann Le Beux
Source : Yann’s blog

Pour l’édition 2015 de BuntuTeki, cinq jeunes ont été primés par le CTIC et son partenaire Microsoft.

L’Incubateur d’entreprises TIC, CTIC Dakar a organisé une rencontre dénommée « BuntuTeki  » (Ndlr : voie de la réussite) pour sélectionner les cinq meilleures propositions retenues pour soutenir les jeunes porteurs de projets dans le domaine des Tic. Ceci à la suite d’une démonstration pratique de leurs solutions depuis six mois d’accélération. Et à travers un choix sélectif.

En effet, plus d’une quarantaine de candidats ont déposé leur projet ou idée de projet. Après sélection et audition, tri neuf projets ont été retenus. Puis, les cinq meilleurs derniers qui ont suivi l’intensité du programme et ses exigences ont été retenus.

«Le CTIC soutient les projets des jeunes entrepreneurs à travers deux grands programmes. Un premier sur trois ans et le second, accéléré, qui nous rassemble aujourd’hui sur 6 mois. « BuntuTeki  » a pour objectif de donner vie aux projets.

De manière globale, notre but est de contribuer à l’émergence d’une communauté TECH au Sénégal. Les événements que nous organisons ont un rôle prédominant, car c’est le meilleur moyen de réunir les acteurs et de démontrer à ceux qui nous soutiennent que leur accompagnement porte ses fruits», déclare Eva Sow Ebion, la responsable de la communication au CTIC Dakar et représentante de la directrice pour l’occasion.

Pour cette édition du « BuntuTeki » c’est la société Microsoft qui a soutenu l’incubateur. A cet effet, ses représentants ont indiqué toute leur satisfaction et leur engagement à apporter leur appui au CTIC. «Nous avons commencé par soutenir les start-ups weekends avec le CTIC. Après nous avons voulu aller plus loin, c’est-à-dire ne pas seulement encourager la création d’applications et de start-up, mais aussi de faire que ces unités soient viables. C’est ce qu’on a réussi à faire avec le CTIC et nous avons pu faire avec ces cinq lauréats. Maintenant, c’est toute une autre vie qui s’annonce pour eux, mais c’est déjà un très bon point de sortir de la quarantaine de candidats. Je souhaite donc à ces jeunes entrepreneurs beaucoup de succès, mais surtout qu’ils puissent être les inspirateurs d’autres jeunes qui pourront à leur tour créer des applications qui servent la communauté, le pays et au final, tout le Sénégal qui va y gagner», indique Seynabou Séne de Microsoft.

Les cinq récipiendaires du programme d’ accélération 2014 ont magnifié l’encadrement du CTIC qui leur a permis de structurer leurs idées pour mieux maîtriser leur marché et leur cœur de domaine. Ils ont ainsi avoué que cela leur a ouvert de nouvelles opportunités avec une plus importante visibilité et un dynamisme économique réel.

Amayi BadjiA
Source : RÉUSSIR Magazine

Le gouvernement ivoirien se positionne dans une optique de réforme du secteur de la téléphonie mobile. Celle-ci passe par le maintien sur le marché des opérateurs les plus compétitifs. Ce choix va forcément occasionner la disparition de certaines compagnies.

Le Gouvernement ivoirien se défend d’être dans une logique de traque aux opérateurs économiques du secteur de la téléphonie mobile. Pour Bruno Nabané Koné le ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication, cette mesure est prise avant tout dans l’intérêt des consommateurs ivoiriens qui ont le droit d’avoir des opérateurs qui respectent entièrement leurs cahiers de charges vis-à-vis de l’Etat et qui offrent une meilleure qualité de service à la clientèle. Le Gouvernement ivoirien maintient donc son objectif de réduire le nombre d’opérateurs dans le secteur de la téléphonie mobile pour le rendre plus compétitif.

Les quatre opérateurs du secteur de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire qui figurent en bas de page en termes de qualité de prestation, d’innovation et de relation clientèle sont visés par cet ultimatum à peine voilé des autorités ivoiriennes. Il s’agit de KOZ, GREEN, CAFE MOBILE et WARID. Rien ne se perd, tout se transforme disait Lavoisier et loin de disparaitre les quatre opérateurs peuvent se donner les chances d’une nouvelle jeunesse. Il va falloir s’entendre pour survivre puisse que l’Etat lui-même s’engage dans une politique d’accompagnement. Mais attention, le temps est compté, les quatre opérateurs ont juste trois mois pour trouver une formule de fusion.

C’est à ce niveau que tout risque de se compliquer. De ces quatre opérateurs, deux ont une solide assise pour lancer une OPA sur les deux autres. KOZ avec le chairman Salamé est un client sérieux. L’entreprise a dans son pipe un plan de relance et a promis un retour gagnant à ses abonnés. L’entreprise totalise plus d’abonnés que les autres en lice avec un réseau de distribution toujours opérationnel. En face figure GREEN soutenu par un fond libyen. L’entreprise a lancé le premier téléphone portable à 2500 f CFA avec les coûts d’appel les plus bas du marché. L’entreprise (ou plutôt le fond qui la porte) peut avoir les arguments solides pour lancer une opération de charme. Mais l’inquiétude des Ivoiriens réside dans les risques de corruption et de délit d’initié qui pourrait entourer cette opération de fusion. L’Etat qui a promis accompagner l’opération doit veiller à ce qu’elle ne soit pas entachée d’irrégularité.

SUY Kahofi
Source : Mondoblog / La côte d’ivoire au jour le jour!

Ma Pause Digitale est une conférence annuelle qui célèbre l’impact positif de la technologie dans le développement économique et social. En regroupant des entreprises, des développeurs, des chercheurs, des étudiants et autre blogueurs autour d’une thématique et un panel d’expert dans le domaine de l’innovation technologique.

Ma Pause Digitale - Dakar - Femmes et Technologie 2015

Le 14 mars 2014, l’Agence Nationale des Télécommunications et de l’Information des États-Unis (NTIA) a annoncé son intention de transférer la supervision des fonctions clés de l’Autorité chargée de la gestion de l’adressage sur Internet (IANA) à la communauté multipartite mondiale. La NTIA a demandé à la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), en sa qualité de gestionnaire des fonctions IANA et de coordinatrice du système mondiale des noms de domaine de convoquer un processus multipartite pour élaborer un plan de transition qui devrait se terminer le 30 Septembre 2015.

C’est dans ce cadre que M. Pierre DANDJINOU Vice-président ICANN pour l’Afrique visitera le Sénégal les 05, 06 et 07 Mars 2015. A cet occasion, il donnera une conférence publique le Vendredi 06 Mars à partir de 09h 30 à l’hôtel PULLMAN sur les thèmes :

1/ La transition de la supervision des fonctions de l’IANA par le gouvernement américain
2/ Les enjeux de l’économie numérique.

Au vu de l’importance que revêt Internet dans le développement économique et social de nos pays, cette rencontre constitue une opportunité unique pour les acteurs des TICs, du monde des Affaires et des journalistes d’échanger sur la problématique de la gouvernance d’internet, sur ICANN et sur la transition de la supervision des fonctions IANA.

La rencontre se terminera par un cocktail offert aux participants à partir de 12h.

La SONATEL a déclaré jeudi que les difficultés d’accès aux applications telles que Viber et WhatsApp ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par son réseau Internet.

Des abonnés de l’opérateur de télécommunication se sont plaint récemment de ne pouvoir accéder aux applications Viber et Whattsapp.

Du coup, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) avait demandé à la SONATEL ‘’de remédier sans délai’’ au dysfonctionnement noté dans les applications Viber et Whattsapp.

”Après investigations, la SONATEL précise que les difficultés d’accès à ces applications de Voix sur IP ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par le réseau Internet de Sonatel’’, selon un communiqué transmis à l’APS.

”D’ailleurs, dans la même période indiquée, d’autres applications de VoIP similaires, comme Skype, Imo, Magicjack, etc. fonctionnaient parfaitement’’, souligne l’opérateur historique.

Il précise qu’il ‘’convient de noter que les services de VoIP comme Viber et WhatsApp sont aujourd’hui victimes de leur succès surtout avec la démocratisation de plus en plus accrue des Smartphones au Sénégal’’.

La SONATEL ajoute que ‘’leur caractère gratuit, la possibilité de faire des appels vidéo, très consommateur de bande passante et leur usage excessif peuvent dégrader la qualité de service offerte par ces applications de VoIP”.

”Le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter ainsi que les types d’usages alors que la capacité qui leur est dédiée est restée inchangée’’, poursuit l’opérateur.

Source : APS

CTIC Dakar avec le soutien de Microsoft organise la restitution de son programme d’accélération Buntuteki. Ce programme dédié aux Jeunes Entrepreneurs leur permet, en 6 mois, de trouver ou peaufiner leur business model et d’avoir leurs premiers clients.

Si vous voulez en savoir plus sur l’entrepreneuriat TIC au Sénégal, l’accompagnement des porteurs et les résultats produits par la cohorte 2014,venez nous rejoindre demain à partir de 14h30 au Pullman! L’entrée est libre, les places limitées et le cocktail offert.

Réservez vite votre place : http://www.samaevent.com/events/demo-day-buntuteki-154

Au programme:

14h30 accueil des invités
15h00 Mot de Microsoft, partenaire de l’événement
15h10 Parcours d’un entrepreneur d’expérience
15h30 Panel “Les défis des startups Tech Africaines”
16h15 Pitchs de présentation des projets (x6)
17h00 Mot de Tigo, Partenaire de la prochaine cohorte
17h05 Cocktail.

Découvrez les projets :

E-Carnet NFC : E-Carnet NFC est un projet permettant d’avoir tout le dossier médical des patients sur une carte en utilisant la technologie NFC. Cela permet aux données d’être mieux conservées et plus accessibles pour les médecins.

Tekci : Tekci est une plateforme d’enchères stratégiques en ligne. Complexe, le concept est néanmoins nouveau et à fort potentiel. Il s’agit d’obtenir des produits (téléphones, ordinateurs, produits ménager etc.) au prix le plus faible possible. Un client crée un compte, achète des jetons et soumet l’enchère la plus faible possible pour avoir le produit. La plus forte mise l’emporte.

Sunupanel : Plateforme web permettant aux entreprises de pouvoir disposer de panels de consommateurs qu’elles pourront consulter pour avoir plus de feedbacks sur leurs produits ou disposer d’informations avant de tester de nouveaux produits.

Yobalema Covoiturage : Yobalema est une plateforme web et mobile de covoiturage. Elle permet à n’importe qui de faire le trajet de son choix dans les conditions de son choix et aux particuliers de rentabiliser leurs voyages en mettant à disposition leurs véhicules.

E-Projet : Plateforme permettant à un porteur de projet de rédiger intégralement le document à soumettre aux investisseurs potentiels, et à ces derniers de consulter les projets les plus pertinents.

Dr. Linkup : Description: Un réseau social pour les médecins leur permettant d’échanger sur les sujets chauds de l’actualité médicale et d’échanger sur les dernières innovations, cas d’études etc.

“Klif” est la nouvelle offre à bas coût de l’opérateur français Orange pour développer l’Internet mobile sur le continent africain.

“Klif” comprend un smartphone associé à un forfait data. Pour 40 dollars au maximum suivant les pays, l’acheteur aura droit en moyenne à un forfait comprenant six mois de données à raison de 500 Mo par mois de téléchargement, à un forfait voix de six mois compris entre 30 minutes et une heure chaque mois, ainsi qu’à six mois de SMS. Ce smartphone, utilisable avec deux cartes SIM, sera compatible avec la 3G et pourra s’appuyer sur les réseaux que l’opérateur développe actuellement en Afrique.

En wolof ou en swahili

« L’objectif de cette offre, c’est vraiment de donner l’accès à Internet à tout le monde », explique Yves Maître d’Amato, vice-président exécutif de l’opérateur de téléphonie français Orange en charge des terminaux et des partenariats, à la veille du coup d’envoi du congrès mondial de la téléphonie mobile. « C’est un smartphone que l’on ne peut pas acheter seul, il vient automatiquement avec de la data, de la voix et du texte », souligne-t-il. Il fonctionnera avec le système d’exploitation Mozilla pour smartphones, disponible dans un grand nombre de langues locales qui n’existent ni sur iOS (Apple) ni sur Android (Google).

« Les Africains ne lisent parfois que leur langue et pas le français, l’anglais ou l’arabe, des versions en wolof ou en swahili seront donc par exemple disponibles ».

Disponible cet été

L’offre sera déployée avant l’été dans 13 pays, dont l’Égypte, le Sénégal, la Tunisie, le Kenya, le Mali et la Cote d’Ivoire, puis six autres avant fin 2015. Le Pdg d’Orange Stéphane Richard poursuit depuis plusieurs années une stratégie de développement de son groupe sur le continent africain. Début février a également été évoquée d’une possible reprise par l’opérateur français d’actifs détenus en Afrique par le groupe indien Bharti Airtel. Le nombre de smartphones utilisés par des africains devrait doubler d’ici à 2017 pour dépasser les 350 millions d’appareils connectés, notamment grâce à la percée des téléphones à bas prix, selon une étude du cabinet Deloitte.

Le groupe Orange réfléchit à regrouper dans une entité indépendante ses activités dans une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient afin de les introduire en Bourse, les fonds levés par ce biais étant destinés à rembourser une partie de sa dette conséquente.

Source : Ecofinance