A l’occasion de l’atelier intitulé « La gouvernance du secteur du numérique au Sénégal », qui sera organisé le 8 décembre 2014 par l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), en partenariat avec le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP), dans le cadre de l’édition 2014 des Assises de l’entreprise, une réflexion sera menée sur la gouvernance du secteur du numérique au Sénégal. Cette manifestation sera une opportunité pour proposer un contenu et des mesures pratiques pour la mise en place du Conseil national du numérique,appelé IT Bord dans le Plan Sénégal Émergent (PSE). La table ronde sur l’IT Bord sera présentée par Ibrahima Wade, Directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE.
La Sonatel avait perdu l’année dernière 10 milliards FCFA due à l’arnaque sur les Sim box. De fausses informations et des alertes cycliques, entre autres menaces, sont régulièrement véhiculées sur la toile, avec son lot de craintes et d’hésitations à se lancer dans des opportunités d’affaires. Tout ceci, grâce à une insécurité informatique qui constitue aujourd’hui, une cybermenace considérée comme un fléau mondial qui gangrène le bon fonctionnement des économies. Et l’on se demande dès lors le rôle que jouent les Etats devant ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes. C’est à question que tenteront de donner, lors de la 2ème édition du Security-Day, les principaux organisateurs que sont Sidy Aidara et Julien Dechanet.
Les Etats et les entreprises privées sont invités à développer un système d’informations adéquat pour s’assurer d’une meilleure sécurité de leurs données. « Le seul salon contre l’insécurité informatique qui se tient en Afrique est donc l’occasion pour les ‘’sachants’’ de l’outil informatique de se promouvoir pour apporter les outils et les solutions attendues à travers les 20 conférences qui se tiendront et qui verront la participation de plusieurs centaines de visiteurs », indique Sidy Aidara co-organisateur de Security Day qui attend des Managers, des DSI, RRSI, DRH, et des utilisateurs finaux. Cet effort de lutter contre la cybermenace est reconnu par Julien Dechanet qui déclare que « l’Africain n’a pas la culture de la sécurité et donc, il faut que cela commence par la sensibilisation à travers les réseaux sociaux, d’autant plus que les nombreux efforts des Etats ne suffisent pas toujours pour lutter contre ce fléau. Security Day est alors le cadre d’échanges où les experts militaires et civils vont se côtoyer pour discuter sur les stratégies à mettre en œuvre pour la sécurisation et la protection des Systèmes d’informations des entreprises tout en vulgarisant les dispositifs juridiques, techniques et organisationnels existants. En fait, il fait, il s’agira de promouvoir l’expertise des sociétés nationales qui évoluent dans le domaine de la sécurité informatique.
Youssouf Ndiongue
Source : Siweul
Dans une démarche proactive qui est à saluer, la presse en ligne sénégalaise, à l’initiative de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) qui réunit les « poids lourds du secteur » sous la direction d’Ibrahima Lissa Faye, a organisé un séminaire régional sur sa régulation, tant du point de vue du contenu que de celui du modèle économique, sans oublier les questions éthiques. Il faut dire que, depuis un certain temps, la presse en ligne est régulièrement mise en cause, surtout par les acteurs politiques, en raison des dérives constatées dans les forums de discussions qui sont aujourd’hui à la presse en ligne ce qu’étaient jadis les émissions interactives aux émissions de radio. Il faut avouer qu’il est difficile de consulter un de ces forums sans y lire des propos diffamatoires, voire des insanités, à l’encontre de tel ou tel responsable politique ou personnage public quand il ne s’agit pas de publicités pour des produits aphrodisiaques, des guérisseurs traditionnels ou des salons de massage d’un genre très particulier ou encore des propos visant des groupes éthiques ou des communautés religieuses. Interpellés, les responsables des sites en ligne rétorquent souvent qu’il leur est difficile, voire impossible, de modérer ces forums de discussions à la fois compte tenu du nombre de messages qui y sont postés que des charges salariales supplémentaires que cela représenteraient. Se pose également le débat opposant les partisans de la liberté d’expression, fusse au prix de certains dérapages, à ceux de la modération des forums que l’on a vite fait de présenter comme des censeurs qui ne veulent pas dire leur nom ! Les enjeux sont importants car, au-delà de la bienséance et de la protection de la dignité des uns et des autres, les commentaires dans les forums contribuant fortement au succès de certains sites, d’aucuns n’hésitent pas à accuser les responsables des sites en question de tolérer, voire d’entretenir, ce genre de pratique, histoire de faire grimper l’audience et par conséquent accroitre l’attractivité du site pour les annonceurs et in fine augmenter le montant des recettes publicitaires pour leurs propriétaires. La question de la régulation du contenu de la presse en ligne est donc en partie liée à la question de son modèle économique, si modèle économique générique il peut y avoir. En effet, chaque site d’information en ligne cherche à développer son propre modèle économique, les uns s’appuyant uniquement sur la publicité, les autres tablant sur les subventions de l’Etat pour équilibrer leurs comptes, d’autres encore finançant leur site à travers des subventions croisées provenant des recettes générées par la fourniture de services connexes (création de sites web, formation, expertise-conseil, etc.). Sur le plan éthique, se pose également la problématique de la reprise, totale ou partielle, des articles déjà publiés. Pour les sites que se limitent à être des agrégateurs de contenus, la question est moins sensible à partir du moment où ceux-ci indiquent généralement la source des articles qu’ils proposent. Par contre pour les sites, de plus en plus nombreux, à s’être dotés d’une rédaction en ligne, la problématique est beaucoup plus critique. En effet, il n’est guère acceptable de voir des articles ayant un caractère exclusif être repris en tant que tels par les « confrères », sans même mentionner la source ! De même, nombreux sont les articles qui ne possèdent aucune originalité, et donc n’apportent aucune valeur ajoutée, car étant rédigés à partir d’articles publiés dans des journaux papiers ne disposant pas d’un site web. Enfin que dire des articles qui ne font que paraphraser les informations mises en ligne par d’autres ? Comme on le voit, la presse en ligne fait face à de nombreux problèmes qui préoccupent au plus haut sommet de l’Etat puisque le Président de la république s’est récemment ému que n’importe qui puisse « se lever pour créer un événement et susciter un débat sur la page de commentaires avec tous les abus possibles ». La problématique de l’autorégulation du secteur et la démarche proactive de l’APPEL pour jeter les bases d’une régulation de celui-ci à partir des propositions faites par le secteur lui-même en direction de l’Etat est donc particulièrement pertinente. Reste à savoir quel accueil lui sera fait par les francs-tireurs de la presse en ligne, qui représentent l’arbre qui cache la forêt, et par les décideurs politiques qui ne sont guère habituées à ce type de démarche, préférant généralement imposer des décisions à la base plutôt que de partir de ses suggestions.
Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
OSIRIS
Le dernier Rapport Ericsson sur la Mobilité, diffusé le 18 novembre, révèle que le développement de la technologie mobile continue de progresser à grande vitesse.
Selon le rapport, l’Afrique a dépassé les 880 millions d’abonnements mobiles au 3e trimestre 2014 (+ 26 millions), avec un taux de pénétration moyen de 77 %. Dans le monde, la consommation de vidéos sera décuplée : le trafic de vidéo mobile devrait constituer 55 % du trafic de données mobiles global d’ici 2020. Enfin, Ericsson estime que 90 % de la population mondiale âgée de plus de six ans devrait posséder un téléphone portable en 2020. Le rapport est une mise à jour complète sur les tendances mobiles, basée sur des données provenant des réseaux à travers le monde.
Pour plus d’informations, veuillez télécharger le rapport sur ce lien.
Le rapport du Consummer Lab d’Ericsson – centre d’étude des consommateurs – d’Ericsson sur la consommation mobile parmi les professionnels montre qu’il y a de grandes différences dans la satisfaction de la couverture du réseau. Ainsi, sept décideurs sur dix sont très satisfaits de la couverture, comparés aux 5 utilisateurs professionnels sur dix. En outre, le rapport révèle que ces derniers confirment que la mobilité est devenue un composant crucial pour la plupart des entreprises selon l’échantillon de l’étude.
Considéré comme étant une clé pour accroitre l’efficacité des entreprises, la productivité, une meilleure collaboration avec les partenaires et les consommateurs, la mobilité permet de travailler dans différents endroits aussi bien au bureau que loin de lui.
L’étude montre que la demande pour une grande qualité de couverture mobile à l’intérieur des bâtiments a augmenté et que la qualité a besoin d’être continuellement améliorée. Enfin, Les nouveaux appareils ne remplacent pas les anciens. Au lieu de cela, de nouveaux appareils connectés ne cessent d’être ajoutés au « mix » des utilisateurs, ce qui signifie que plusieurs périphériques doivent être gérés.
Pour plus d’informations sur les habitudes d’utilisation de la mobilité chez les professionnels, les attentes, la sécurité, veuillez télécharger le rapport sur ce lien.
Airtel Seychelles parmi les premiers pays d’Afrique subsaharienne à lancer le réseau 4G pour offrir le meilleur de l’expérience avec la connexion wifi à haut débit.
Bharti Airtel, le leader des services de télécommunications avec des opérations dans 20 pays à travers l’Asie et l’Afrique, a lancé aujourd’hui, aux Seychelles, le premier service 4G en Afrique. Airtel a lancé le service sur un premier réseau commercial évolutif à long terme, ce qui fait des Seychelles l’un des premiers pays en Afrique sub-saharienne à déployer commercialement cette technologie de pointe. C’est le premier réseau commercial avec connexion wifi à haut débit d’Airtel en Afrique.
L’infrastructure est nouvelle à l’échelle nationale avec un réseau LTE (évolutif à long terme) de 800 MHz, ce qui fera plus que répondre à la demande croissante des clients pour les services mobiles à haut débit, tout en offrant des performances supérieures de réseau. Le réseau devrait couvrir 10 000 abonnés au cours de la première phase et permettra d’améliorer grandement la connectivité tout en offrant aux clients d’Airtel une expérience améliorée sur Smartphone, avec une navigation plus rapide sur Internet, des téléchargements et une meilleure qualité de service.
Le réseau 4G (de connexion à haut débit évolutif à long terme) d’Airtel a été lancé par Son Excellence M. Danny Fure, vice-président du gouvernement des Seychelles. Le vice-président a déclaré : « Le déploiement du réseau mobile de prochaine génération à travers les Seychelles permettra une expérience améliorée sur portable et des services fiables. La 4G facilitera de nouvelles et passionnantes possibilités pour les entreprises, pour la société et des personnes dans le pays ».
Commentant le lancement, M. Christian de Faria, le PDG d’Airtel Africa a déclaré: « Le lancement d’aujourd’hui est une étape importante pour les Seychelles ainsi que pour Airtel en Afrique. Nous avons déjà la couverture 3G la plus large d’Afrique avec notre présence dans 17 pays. Nous sommes ravis de fournir maintenant le leadership dans l’établissement de la norme de la technologie avec nos services 4G en Afrique et à travers le déploiement de ce réseau de connexion à haut débit évolutif à long terme. Je tiens à remercier toute l’équipe impliquée dans la réalisation de ce projet ».
Le Directeur Général d’Airtel Seychelles, M. Amadou Mahamat Dina, a ajouté : « En plus d’offrir une expérience-client riche, la connexion 4G d’Airtel permettra un accès ultra-rapide au flux des vidéos à haute définition (HD), aux discussions en groupe, à un ajout instantané des photos et bien plus encore ».
via communiqué
Cheikh Bakhoum est depuis le mois de juillet 2014, le Directeur de l’Agence de l’informatique d’Etat (ADIE). Invité de “Eutou Xalima”, l’émission politique de Xalima.com, l’ingénieur en informatique électronique et automatique est revenu sur les missions de l’ADIE, la piraterie dont a fait l’objet les sites de plusieurs ministères, ses projets à court et moyen terme mais également son engament politique au côté du Président Macky Sall. Regardez
Ma Pause Digitale est une conférence annuelle qui célèbre l’impact positif de la technologie dans le développement économique et social. En regroupant des entreprises, des développeurs, des chercheurs, des étudiants et autre blogueurs autour d’une thématique et un panel d’expert dans le domaine de l’innovation technologique.
MA PAUSE DIGITALE – TECH CONFERENCE
Mardi 11 novembre 2014 À l’ IAM À Mermoz de 17h à 20h
THEME: Metiers du web et du social media
Agenda :
Mise en place et installation
Mot de bienvenue de l’IAM
Introduction sur le concept et presentation des metiers du web
o ABOUBACAR SADIKH NDIAYE
Présentation sur les métiers de developpeurs web
o Amath sene DIRECTEUR de l’agence digitale SENTICAD
Présentation sur les métiers de developpeurs mobiles/android/IOS/WINDOWS PHONE
o Sadibou SOW Directeur de INAOTA
Présentation sur les métiers de community management
o Community Manager à OPUC
Présentation sur les métiers de redacteurs web et de content manager
o Jaly Badiane – Jounaliste web freelance/ Redactrice web
Présentation de ORANGE Partenaire
iNTRODUCTION Codou k
Introduction SADIGAT
Echanges avec le public
Coktail final
De nombreux cadeaux à GAGNER
https://www.facebook.com/Dakardeux
La conférence internationale sur l’avenir des médias francophones a bel et bien eu lieu du 8 au 10 octobre 2014 à Montréal au Canada, sous l’initiative de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), en partenariat le Pôle médias de HEC Montréal.
Mactar Silla a répondu présent à l’invitation, lui qui porte aujourd’hui la casquette de promoteur d’un groupe audiovisuel panafricain et international (radio, télé et formation). L’entreprise devrait démarrer dans les prochain mois. Son intervention a porté essentiellement sur l’avenir des médias africains. Il a énuméré cinq piliers essentiels sur lesquels cet avenir se bâtira : les supports mobiles, le nouveau marketing africain, la mesure d’audience, l’arrimage technologique et les investissements financiers.
Les supports mobiles ont une place importante, qui va grandissante en Afrique. C’est ici qu’ils enregistrent leur meilleure progression à travers le monde. La preuve qu’il existe désormais une figure du consommateur africain dans tous les secteurs d’activité. Un nouveau marketing est donc nécessaire. Un marketing à l’écoute des consommateurs actifs qui expriment leurs opinions sur la performance de produits, la qualité de service et la publicité.
A ce titre, il faut saisir et comprendre les millions de téléspectateurs africains. D’où la nécessité d’un service de mesure de l’audience. Macta Silla se réjouit que GeoPoll, la plus grande plate-forme de sondage mobile en temps réel au monde, ait lancé son service de mesure d’audience à Nairobi au Kenya. Pour la première fois, sont disponibles les premières côtes d’audience Tv quotidiennes jamais réalisées dans plusieurs marchés africains, notamment le Kenya, le Ghana ou encore le Nigéria. La lacune est à peine comblée. Il faudra donc faire davantage.
Le défi technologique interpelle les Etats africains et les entreprises privées. L’arrimage au tout numérique devra être effectif en 2016 au plus tard, même si le délai de 2015 est en ligne de mire. Sur ce plan, les pays francophones doivent rattraper le retard pris sur l’espace anglophone. Il faudra suivra les pas du Kenya, un exemple de connectivité sur le continent, avec la bande passante la plus élevée par individu, les vitesses les plus élevées et parmi les coûts Internet les plus bas.
Enfin, rien ne sera possible sans des investissements financiers lourds. Mactar Silla se réjouit que les investisseurs trouvent l’Afrique plus attractive aujourd’hui qu’hier. Cette perception est allée grandissante depuis 10 ans. Les investissements étrangers directs en Afrique subsaharienne ont progressé de 4,7 % en 2013, d’après une étude sur la croissance menée par le cabinet Ernst & Young, consacrée à l’attractivité de l’Afrique en 2014. Ce rapport combine une analyse des investissements internationaux en Afrique depuis 2003 avec une enquête menée en 2014 auprès de plus de 500 chefs d’entreprise du monde entier qui donnent leur vision du potentiel offert par le marché africain.
Une fois que ces projections et bien d’autres ont été faites, il reste à les intégrer dans le Cadre stratégique à moyen terme de la Francophonie (2015-2022) et dans la programmation quadriennale de l’Oif (2015-2018). Tout cela sera discuté lors du Sommet prévu à Dakar au Sénégal en fin d’année.
Assongmo Necdem
Source : Agence Ecofin
La réception officielle des travaux de la première phase du projet « Campus wifi » de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a eu lieu, hier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). L’objectif de ce programme étalé sur trois ans, pour un montant de 125 millions de FCfa, est de garantir un accès gratuit et de qualité à Internet à tous les locataires du campus.
Les travaux de la première phase du projet « Campus wifi » ont fait l’objet d’une réception, hier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Fruit d’une convention de partenariat entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ce projet a pour objectif principal de couvrir de points d’accès à Internet le campus social de l’Ucad. Cela, pour un montant total 125 millions de FCfa d’ici les trois prochaines années. Il s’agira de fournir l’accès gratuit à Internet aux étudiants et aux visiteurs sur l’étendue du campus, d’étendre le réseau au campus pédagogique, de sécuriser et de mieux gérer la connexion à Internet. Mais également de permettre l’accès à la connexion à travers un système d’authentification en vue d’arriver à une gestion efficace.
Selon le directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall, l’initiative visée par les deux entités est de favoriser l’émergence de pôles d’excellence par la pratique d’exécution de programmes conjoints et l’appropriation, dans le campus, des technologies de l’information et de la communication pour promouvoir les activités de recherche des étudiants. « Ce projet important dont l’utilité publique n’est pas à démontrer mérite que vous preniez soin du matériel de connectivité déployé un peu partout à travers le campus. Je demeure convaincu qu’il aura un impact décisif dans l’avenir professionnel de la génération « Artp/Coud campus wifi », a-t-il laissé entendre, ajoutant que l’objectif est d’étendre ce programme sur l’ensemble des universités du Sénégal. Pour M. Sall, « cet ouvrage n’est que la première étape d’un processus plus ambitieux ». L’ambition est d’arriver à couvrir, d’ici la fin de 2015, la bibliothèque universitaire, les amphithéâtres, les salles de cours, les cafétéria. Et enfin, à long terme, l’université dans sa globalité pour permettre aux acteurs de bénéficier d’un accès gratuits à Internet. A en croire le directeur de l’Artp, le Sénégal, récemment réélu membre du conseil de l’Union internationale des télécommunications (Uit), s’est engagé à la réalisation de la « Vision connect 2020 » de cette même organisation. « Cette vision met l’accent sur le rôle des Tic en tant que moteur d’une croissance et d’un développement socio-économique écologiquement durables », a-t-il fait comprendre. A son avis, ce sont des objectifs qui cadrent « parfaitement » avec la vision du président de la République.
Le directeur du Coud, Cheikh Omar Anne, a indiqué que le « Campus wifi » va améliorer sensiblement le cadre de vie et de travail des locataires du campus. Il traduit, a-t-il ajouté, la volonté du chef de l’Etat de doter l’université des moyens modernes afin qu’elle puisse davantage jouer sa partition dans la construction de la société. « L’université doit rester un cadre d’excellence pour le pays, car c’est à ce niveau que l’on construit le Sénégal de demain », a relevé M. Anne.
Ibrahima BA
Source : Le Soleil