Après Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, le désormais célèbre Tekki48, challenge entrepreneurial de quarante-huit heures adressé aux jeunes innovateurs sénégalais, posera en novembre ses valises à Thiès pour une cinquième édition.

Proposé par l’incubateur d’entreprises CTIC Dakar en collaboration avec la Chambre de Commerce de Thiès, ce challenge a pour but de favoriser l’émergence d’idées innovantes et leur donner vies en 48h. Du 7 au 9 novembre les porteurs de projets sélectionnés dans la localité travailleront sur leur idées d’entreprises et pourront bénéficier du coaching de professionnels confirmés afin d’élaborer un modèle viable pour leur start-up.

Les porteurs de projet présenteront leur solution devant un jury d’experts (sponsors, partenaires, investisseurs) qui aura la lourde responsabilité de désigner les trois grands lauréats. Les projets primés bénéficieront alors d’un appui financier et de l’accompagnement de CTIC Dakar.age

Depuis que les Tekki48 ont été initiés en 2011, plus de 1000 jeunes sénégalais ont été sensibilisés à la création d’entreprise et en ont appris les bases. Le CTIC entend ainsi, en partenariat avec les autorités locales, sponsors, écoles et universités, réveiller la fibre entrepreneuriale chez cette jeune population.

Les cérémonies d’ouverture et de clôture en présence des officiels se tiendront respectivement les vendredi 7 novembre à partir de 16h30 et le dimanche 9 novembre à partir de 16h30. Le Tekki48 Thiès est rendu possible grâce au soutien de l’ARTP, la SONATEL, l’ADIE, l’hôtel Résidence LAT DIOR la GIZ à travers son programme PACC PME-PMF, l’ADEPME et des écoles et universités locales.

Détails et inscriptions sur cticdakar.com, facebook.com/cticdakar et samaevent.com

Le Directeur général d’Expresso Sénégal, Emmanuel Hamez, a été relevé de ses fonctions et remplacé par Abdallah Saïd. La faute à… Tigo. Explications.

Selon des informations de Libération, le directeur général d’Expresso Sénégal, Emmanuel Hamez, a été discrètement débarqué de ses fonctions. Les plus hauts dirigeants du groupe Sudatel, qui se sont réunis en conseil d’administration à Dakar, il y a de cela une dizaine de jours, ont pris cette mesure avant de le faire remplacer par Abdallah Saïd qui n’a pas encore pris fonction.

D’ailleurs, ce dernier a rejoint à Dubaï les dirigeants de Sudatel qui s’y sont rendus après leur séjour à Dakar. Des sources autorisées renseignent que Emmanuel Hamez a été emporté par la récente chute d’Expresso face à Tigo.

En effet, lors du dernier classement rendu public par l’agence de régulation des postes et des télécommunications (Artp), Tigo, à qui Expresso avait pris la seconde place au troisième trimestre de 2013, est revenu en force. En effet, il est ressorti de l’enquête de l’Artp que Tigo détenait désormais 22,03% des parts de marché en nombre de lignes et Expresso 21,15%. ce que les dirigeants de Sudatel reprochent à l’ancienne direction générale, c’est d’avoir mis en place une stratégie de communication accès uniquement sur la voix (les promotions) qui ont fini de tuer leurs autres offres postpaid, internet ou Vas (Service à valeur ajoutée) etc. aujourd’hui, Expresso compte relancer la machine avec cette nouvelle nomination et se repositionner dans la concurrence.

Source : Dakaractu

Le King Fahd Palace accueillera, le samedi 20 Décembre 2014, la première édition des Jambar Tech Awards. Organisée par l’incubateur d’entreprises CTIC Dakar, spécialistes des technologies de l’information et de la communication, avec le soutien du Ministère des Télécommunications et des Postes, cette soirée de gala prestigieuse mettra à l’honneur l’économie numérique sénégalaise.

Evènement d’envergure, cette cérémonie de remise de prix consacrée aux entreprises, acteurs clés, produits et services phares du secteur TIC au Sénégal viendra clore cette année 2014 riche en innovations. Douze lauréats seront primés à l’issue d’un processus de sélection intégrant les votes de la communauté technologique, du grand public et d’un jury de professionnels du secteur.

Cette soirée va permettre de valoriser un secteur transversal, novateur et générateur d’emplois. Porteuses de croissance et de solutions à des problématiques d’actualité, les TIC sénégalaises vont jouir d’une opportunité unique d’accroitre leur visibilité auprès du grand public et des partenaires et autorités compétentes. Startups de l’année, entrepreneurs, blogueurs mais aussi fournisseurs de télé-services, tous sont concernés par les Jambar Tech Awards.

La soirée de gala s’ouvrira sur une exposition technologique à partir de 17h30 avec plus de vingt exposants attendus. Les festivités se poursuivront par la remise des prix dès 19h. Humoristes et artistes rejoindront la scène pour immortaliser l’instant et inscrire ces Awards dans la mémoire collective.

Les professionnels du secteur TIC peuvent dès à présent nominer leurs candidats favoris en se rendant sur www.cticdakar.com/fr/jambartechawards. Dès la mi-novembre le grand public pourra voter pour ses candidats préférés en se rendant sur la page officielle des Jambar Tech Awards.

L’évènement est placé sous le haut patronage de son Excellence Macky SALL, Président de la République du Sénégal. C’est avec le sponsoring du programme PACC PME de la GIZ, l’ADEPME, la SONATEL, l’ARTP et le Ministère des Postes et des Télécommunications que ces Jambar Tech Awards pourront être propulsés au rang d’évènement national incontournable.

Détails et inscriptions sur www.cticdakar.com/fr/jambartechawards et facebook.com/cticdakar

Ce rendez-vous ouvrira la discussion sur les grandes problématiques actuelles du E-Commerce au Sénégal.
Niokobok, Dariss, Tong-Tong, Sooretul, Sunu Marché, Tek Ci… Autant d’entreprises clés du secteur E-commerce prendront part à la discussion.
L’échange débutera dès 18h pour se poursuivre par un moment de réseautage convivial jusqu’à 20H

THEMATIQUES:

1- Quels sont les facteurs déterminants pour la croissance du secteur au Sénégal ? Freins à son émergence ?

2- Quid de l’aspect logistique ?
-Gestion des stocks
-Fournisseurs
-Packaging
-Livraison (internaliser/externaliser, solutions de livraison et paiement, livraison en zones rurales)

3- Modèle viable possible sans investissement capital et juste par croissance organique ?

PROGRAMME ET SPEAKERS:

– Mots d’accueil
– Panel de discussion
Modérateur : Yann LE BEUX – CTIC Dakar
Avec :
Niokobok (Olivia Douglas)
Tong-tong (Ahmed Tidjane Cisse)
Sunu panel (Babacar Lo)
Ebene-Tekci (Alassane Sarr)
eBusiness-Senegal (Yankhoba NDIAYE)
– Echanges avec le public
– Cocktail de Réseautage 

Réservations et informations

Google for Entrepreneurs Week est une célébration annuelle de l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat. Partout dans le monde des Googlers organisent des formations ou ateliers pour aider à construire une communauté forte autour des entrepreneurs, et contribuer à leur succès. Notre objectif à Google est de mettre à disposition des entrepreneurs, les ressources dont ils ont besoin pour construire et apporter de la croissance à leurs entreprises. L’année dernière, GFEW s’est déroulé dans 45 villes à travers 31 pays et a impliqué plus de 4,800 entrepreneurs!

 

Le Chinois Houlin Zhao est le prochain Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), basée à Genève. Il va succéder à Hamadoun Touré en janvier 2015.

Le Chinois Houlin Zhao a été élu Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’agence des Nations unies basée à Genève qui œuvre pour le développement des technologies de l’information et de la communication dans le monde. L’élection s’est déroulée à Busan (République de Corée), dans le cadre de la séance plénière de la Conférence de plénipotentiaires 2014. Houlin Zhao était le seul candidat en lice. Il succédera à Hamadoun Touré, élu Secrétaire général de UIT en janvier 2007 et dont le mandat avait été reconduit en 2010.

Au bénéfice d’une formation d’ingénieur en télécommunications, Houlin Zhao est Vice‑Secrétaire général de l’UIT depuis 2007. «Au cours de ses deux mandats de Vice‑Secrétaire général, M. Zhao a su montrer à l’organisation la voie à suivre. Il a notamment lancé de nouvelles initiatives visant à ouvrir le statut de membre de l’UIT aux établissements universitaires du monde entier, et mis en œuvre des mesures destinées à renforcer l’efficacité de la gestion des ressources humaines et des ressources financières», détaille le communiqué de l’UIT. Houlin Zhao va prendre ses fonctions au 1er janvier 2015.

Suite à un appel d’offres de l’Etat du Sénégal, le Groupe Excaf Télécom a été retenu pour mettre en place l’infrastructure permettant le passage audiovisuel de l’analogique au numérique d’ici juin 2015. Dans cette interview exclusive accordée au quotidien nationale « Le Soleil », son directeur général, Sidy Diagne, revient sur les enjeux de cette transition, mais également sur les arguments qui ont pesé sur le choix du Groupe Excaf.

Présentez-nous brièvement le Groupe Excaf Télécom.

C’est en 1992 que le Groupe Excaf Telecom a pris rendez-vous avec l’histoire de l’audiovisuel au Sénégal en investissant dans ce secteur où les privés sénégalais n’osaient s’aventurer. Ainsi, Excaf Télécom est, aujourd’hui, le premier acteur de l’audiovisuel sénégalais, de par son ancienneté (il est le premier détenteur d’un décret présidentiel d’exploitation de services audiovisuels en 1992), son histoire et son expérience.

Durant toutes ces années, le groupe s’est évertué, grâce à ses 180 employés directs et 500 autres employés indirects, à travers tout le pays, mais aussi son expertise incontournable dans le domaine audiovisuel, à creuser sa culture de la performance et de l’innovation pour devenir, aujourd’hui, un holding de plusieurs chaînes et détenteur d’un bouquet Mmds.

C’est ainsi que la notoriété du groupe s’est construite sur l’exploitation de ce bouquet de plus de 100 chaînes de télévision qu’une politique de tarif social a fini d’installer et d’en faire bénéficier à plus de 70.000 foyers dans toutes les régions du Sénégal.

Le Groupe Excaf Télécom a été choisi pour conduire le passage audiovisuel de l’analogique au numérique. Concrètement, qu’est-ce qui va changer aussi bien pour le consommateur que pour l’opérateur de télévision ?

Le plus grand changement pour les opérateurs de télévision est tout d’abord la réduction voire la suppression de certains coûts liés à leur activité qui empêche d’ailleurs à certains opérateurs d’avoir une couverture nationale. Par exemple, une chaîne de télévision comme la Rdv, qui est présente à Dakar, si elle assure un maillage national, est obligée d’avoir une couverture satellite qui coûte très chère en plus de l’acquisition d’un émetteur dans chaque région et les charges du personnel, d’électricité, de sécurité, etc.

Avec l’arrivée de la Télévision numérique terrestre (Tnt), l’Etat du Sénégal a un partenaire technique, en l’occurrence le Groupe Excaf Télécom qui se chargera de l’ensemble des coûts pour toutes les télés nationales. Aujourd’hui, il y a très peu de chaînes qui couvrent l’ensemble du territoire. Avec l’arrivée de la Tnt, ce problème sera résolu.

Toutes les chaînes de télévision seront disponibles partout sur le territoire ; il n’y aura plus d’inégalités quant à la réception des images d’une région à une autre. En plus de la couverture totale, toutes les chaînes de télévision auront une bonne qualite d’image et de son. Sur l’international, le signal sera disponible sur d’autres plateformes.

Par rapport à tout cela, c’est le consommateur qui aura le plus à gagner. Il y a un ensemble de services que les chaînes de télé vont lui offrir. La concurrence se fera beaucoup plus sur la qualité des contenus, leurs diversités, etc. que sur la couverture nationale par exemple.

Le téléspectateur aura la pleine maîtrise de ce qu’il veut regarder, il vivra une autre expérience interactive de la télévision où il aura le pouvoir d’agir sur le programme. En plus de cela, le passage au numérique permettra d’offrir d’autres services, notamment pour les producteurs qui auront à offrir plus de contenus pour les télés au travers de la plateforme Vidéo à la demande (Vod).

Avec la Tnt, il sera possible d’offrir aux télés l’archivage des contenus audiovisuels. Toutes les chaînes auront leur propre système d’archivage. On va conserver leurs productions du 1er janvier au 31 décembre.

Seulement, par rapport à ce passage, des inquiétudes n’ont pas manqué chez ces opérateurs…

Nous avons beaucoup avancé, le déploiement se poursuit suivant un planning concerté. L’investissement le plus important est effectué par l’Etat à travers le Groupe Excaf Télécom. Des chaînes qui n’avaient que Dakar comme point de diffusion seront reçues sur l’ensemble du territoire. S’y ajoute la possibilité d’être regardées dans d’autres pays, l’archivage de leurs contenus sur un an.

Maintenant, l’argent que les opérateurs mettaient pour la couverture du territoire devra être investi dans les contenus. Le groupe a également deux chaînes de télé et nous sommes bien placés pour savoir que durant ce passage, nous aurons beaucoup à gagner en tant qu’opérateur de télévision.

Que ce soit pour la qualité des images et du son, que pour la couverture nationale, cette avancée technologique est de loin très bénéfique pour l’ensemble des opérateurs de télévision.

Quand bien même il y a un effort à faire dans les productions audiovisuelles…

Normalement, c’est notre quotidien, la Tnt va juste déplacer le véritable débat qui sera celle des contenus et donc des productions audiovisuelles. La quête de productions de qualité devra être permanente. Parce que, désormais, le seul argument valable auprès des annonceurs sera relatif au contenu à travers sa diversité et sa richesse. Toutes les chaînes de télévision auront une couverture nationale, le principal challenge, sera celui du contenu audiovisuel.

Qu’en est-il du téléspectateur qui voudra recevoir le signal de la Tnt ?

La Tnt va permettre à tous les Sénégalais d’accéder à un monde nouveau où la synergie entre l’audiovisuel et l’internet va offrir une autre expérience de la télévision. Le téléspectateur devra acquérir un décodeur numérique qui sera bientôt en vente sur le marché. Ce décodeur subventionné par l’Etat du Sénégal permettra la réception en numérique de toutes les chaînes de télévision.

Il n’y aura pas un grand changement à opérer pour les Sénégalais. Les antennes râteau continueront de fonctionner pour capter le signal, une orientation sera peut- être nécessaire dans certains cas. La Tnt, ce n’est pas uniquement pour les téléviseurs munis d’écrans plats ou de dernière génération comme peuvent le penser certains.

En termes de coût, à combien se chiffre le passage de l’analogique au numérique ?

L’infrastructure coûtera un peu plus de 39 milliards de FCfa. Le financement est déjà bouclé pour pouvoir mener à terme l’installation.

Sur ce point, où en êtes-vous ?

Nous sommes en train de préparer le site principal qui se trouve à Dakar. Cela nous offre un point de démarrage qui va nous permettre de relier des localités comme Thiès, Keur Dame, Macké, etc., pour arriver à couvrir les 29 sites d’ici juin 2015. Déjà, il est important de faire l’installation du Centre de monitoring à Dakar pour s’assurer que le signal est bien reçu à travers tout le pays.

Comment le Groupe Excaf Télécom entend-t-il réussir ce pari ?

Nous disposons d’une grande expertise dans le domaine de l’audiovisuel. Nous avons une expérience de plus de 42 années. Le chemin a été long, mais notre expérience nous a appris qu’en matière de technologie, pour prendre de l’avance, il faut pouvoir anticiper, c’est ce que nous avons toujours fait.

Ce projet n’est ni un aboutissement ni une fin en soi, car nous continuons à réfléchir, à encore plus améliorer l’espace audiovisuel au Sénégal. Nous avons toutes les compétences techniques et technologiques au même titre que toutes les sociétés qui ont soumissionné.

Mieux, pendant près de 18 mois, nous avons mis Dakar en phase test Tnt et nous avons ainsi prouvé aux pouvoirs publics que nous sommes capables de mener cette transition.

Nous avons aussi su nous entourer des meilleurs partenaires audiovisuels, logistiques, technologiques à travers le monde. A nos côtés, nous avons aussi les meilleurs experts, chacun dans leur domaine d’activité.

A votre avis, quels sont les arguments aussi bien technique que financier qui ont présidé au choix porté sur le Groupe Excaf ?

Sur le plan technique, cela fait 18 mois que l’on travaille sur la Tnt et que Dakar est en phase test. Avant cela, nous avons un bouquet de chaînes qui existe depuis plus de 10 ans et nous évoluons pratiquement en numérique. Néanmoins, nous savions que la concurrence autour de cet appel d’offres allait être très rude.

Nous avons donc anticiper tout en prenant le risque de faire des investissements en achetant des équipements Tnt pour montrer aux gens que c’est cela la télé numérique et que c’est ce vers quoi nous allons. Avec le nombre d’années d’expériences que nous avons capitalisées, nous nous sommes entourés de partenaires solides qui ont des références internationales avec des savoir- faire prouvés un peu partout dans le monde.

Nous ne sommes pas venus seuls, parce que nous ne pouvons pas maîtriser tous les domaines d’activités. Pour le satellite, nous nous sommes entourés de structures performantes. Idem pour la fibre optique.

Nous avons également proposé à l’Etat du Sénégal un business-plan où il se retrouve. Cela consiste à se substituer à sa place par rapport à ses engagements en préfinançant l’opération.

Moyennant quoi par exemple ?

En contrepartie, nous mettrons à la disposition des Sénégalais un bouquet payant, mais très accessible pour toutes les couches sociales.

Avant d’y arriver, y a-t-il un plan de communication pour sensibiliser les opérateurs télé et les téléspectateurs ?

Un plan de communication a été réfléchi pour sensibiliser l’ensemble de la population à la Tnt. Nous voulons leur montrer qu’il n’y a rien de plus simple que cette avancée technologique. La Tnt n’induit pas un grand bouleversement, les téléspectateurs continueront à regarder la télévision le plus simplement, mais le plus confortablement possible.

Il y aura également un centre d’appels qui permettra aux usagers de s’in- former, et de poser toutes les questions relatives à la Tnt, de l’achat du décodeur à son installation. Ce plan de communication sera déroulé à côté de celui du Comité national de pilotage de la transition de l’audio- visuel analogique au numérique (Contan).

Pour en revenir à Excaf Télécom, le groupe célèbre, cette année, son 42ème anniversaire. Que retenir après tant d’années dans l’espace audiovisuel sénégalais ?

C’est un long chemin qui a commencé avec l’organisation de foires, salons et d’expositions d’où le nom d’Excaf (Expo carrefour Afrique). Après, nous avons eu un Pdg (Feu Ben Bass Diagne ndlr) qui incarnait beaucoup de valeurs et était un assidu du travail.

Il a cru qu’avec beaucoup de persévérance, on pouvait bâtir une société avec des bases solides. C’était un visionnaire qui incarnait l’abnégation, le sens de l’autre.

Comment se dessine l’horizon du Groupe ?

Aujourd’hui, Excaf Télécom entre dans une nouvelle ère de conquête, de challenges, pour développer des contenus pertinents destinés à toutes les tranches sociales du pays. Ce challenge qui est bien plus qu’une opération cosmétique devra prouver que le Sénégal avance avec l’expertise locale vers la technologie numérique.

El Hadji Massiga Faye
Source : Le Soleil

Pour rèpondre aux standards WebRTC, Ericsson Research a annoncé aujourd’hui le lancement de Bowser, son navigateur web et le système OpenWebRTC, libres et open source.

L’objectif est d’accélérer le rythme d’innovation au sein de la communauté WebRTC en permettant plus de choix et de flexibilité aux développeurs.

WebRTC fournit une manière très simple de développer des applications vidéo, données et voix en temps réel.

La Commission de protection des données personnelles (CDP), instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, vérifie la légalité de la collecte et du traitement des données personnelles et s’assure que toutes les précautions sont prises pour qu’elles soient sécurisées.

Dans cette perspective, au cours du troisième trimestre 2014, conformément à l’article 43 du Règlement intérieur de la Commission, et après en avoir délibéré en sa séance plénière du 17 octobre 2014, la CDP rend public le présent avis trimestriel qui décrit la situation actuelle de la protection des données personnelles dans notre pays.

Ce présent avis porte sur le compte rendu des activités, les manquements constatés, les mesures prises et enfin quelques recommandations.

1 – Compte rendu des activités

Au sortir de ce troisième trimestre de l’année, les statistiques de la CDP font apparaître les chiffres ci-après :

  • 58 appels à déclaration adressés à des organismes publics et privés en vue de leur demander de se conformer à la législation sur les données personnelles ;
  • 35 structures reçues par la Commission ;
  • 03 plaintes portant sur la publication sans autorisation de CV d’un demandeur d’emploi sur le Net, la mise en place d’une vidéosurveillance sans information préalable et la réception non désirée de Sms de jeux;
  • 02 signalements ayant trait à la réception de spams par courriel ;
  • 06 demandes d’explications portant sur la prospection directe, la mise en place de vidéosurveillance, la publication non autorisé de CV, la réception de Sms portant sur des jeux ;
  • 66 délibérations de la Session plénière dont 20 demandes d’autorisation et 46 récépissés de déclaration.

Les 20 autorisations concernent les traitements de données de santé, les systèmes de pointage, de gestion des accès et du temps de présence par biométrie, le transfert des données personnelles vers des pays tiers et la collecte des photographies de rues et de places publiques pour un service de géolocalisation.

Les 46 récépissés délivrés par la CDP portent entre autres sur les systèmes de vidéosurveillance, de gestion magnétique des accès, du suivi des abonnés des opérateurs de télécommunications, des sites web, des newsletters, des bases de données de demandeurs d’emplois, de prospection, de revendeurs, d’enquêteurs, d’administrateurs, de clients et de fournisseurs de services. La CDP a aussi accepté des déclarations de traitement de données du personnel (en activité et à la retraite), ainsi que celles portant sur des plateformes SMS, des universités, des sociétés de transfert d’argent. Enfin, la version électronique du Registre de Commerce et des Crédits Mobiliers (RCCM) a reçu le quitus de la Commission.

2 – Manquements constatés et mesures prises

A la lumière de l’instruction des dossiers cités ci-dessus, différents manquements à la législation sur les données personnelles ont été relevés, notamment l’absence de consentement des personnes sollicitées dans le cadre des activités de prospection directe (commerciale ou sociale), le non-respect des droits des personnes consacrés par la loi (droit à l’information préalable, d’accès, d’opposition et de rectification), le caractère disproportionné des données collectées par rapport aux finalités de certains traitements et la durée excessive de conservation desdites données.

Au plan technique, la CDP a constaté que l’installation et la maintenance des plateformes assurées par des prestataires de service externes à l’entreprise ou à l’administration et se trouvant le plus souvent à l’étranger constituent un défi supplémentaire pour le contrôle des aspects techniques des déclarations.

Par ailleurs, la Commission a noté des manquements ayant trait au recours à un hébergeur sans vérification du lieu exact de stockage des données et des garanties de sécurité.

La Commission a aussi relevé la banalisation de la collecte et du traitement des données médicales par des non professionnels de santé qui, par conséquent ne sont pas soumis au secret médical.

Enfin, la CDP a constaté la pratique, de plus en plus fréquente, consistant à publier dans la presse la photo d’un ancien employé pour décliner toute responsabilité en cas d’agissement de ce dernier. Or, cette pratique viole la loi sur les données personnelles, notamment le principe du consentement de la personne concernée avant la publication d’une donnée personnelle la concernant.

Face aux manquements constatés, la CDP, lors des six sessions au cours de ce trimestre, a pris plusieurs décisions notamment l’interdiction aux responsables de traitement de collecter :

  • plus de deux empreintes digitales pour tout système de pointage, de gestion des accès et du temps de présence des salariés ;
  • collecter les données des utilisateurs de plateformes web to Sms sans le consentement préalable des personnes qui ont été recommandées ;
  • la date de naissance, l’âge et le statut matrimonial pour une base de données clients ;
  • les noms des ascendants par les sociétés de transfert d’argent ;
  • le nom de l’opérateur téléphonique, le niveau scolaire, le permis de conduire, la ville, le quartier, la nationalité dans le cadre de la gestion de revendeurs, marchands ou détaillants de produits ou services ;
  • par un non professionnel les données médicales des salariés ;
  • par achat ou vente des bases de données sans le consentement des personnes y figurant ;
  • les adresses IP de clients dans le cadre de la gestion d’une newsletter de prospection ;
  • le nombre et l’âge des enfants mineurs dans le cadre de la gestion d’une base de données de demandeurs d’emplois avant la procédure définitive de recrutement ;
  • dans le cadre d’un service de géolocalisation, des images représentant des zones sensibles, notamment tout ce qui peut présenter un intérêt stratégique pour l’Etat du Sénégal, ainsi que les images des personnes physiques et des lieux privés prises en l’absence du consentement des intéressés.

La Commission a aussi enjoint certains responsables de traitement de ne pas conserver, sous aucun prétexte, des données brutes non floutées et de publier dans la presse la photo d’un ancien employé d’une structure sans le consentement de la personne concernée.

3- Recommandations

La CDP, formule à l’intention des responsables de traitement, les recommandations suivantes :

  • Traiter les données de santé des employés sous la supervision d’un professionnel soumis au secret médical ;
  • Informer et sensibiliser les personnes qui traitent les données sur les mesures de sécurité prises lors du traitement;
  • Collecter et traiter les données personnelles nécessaires aux finalités poursuivies conformément au principe de proportionnalité ;
  • Conserver les données personnelles pour une durée nécessaire aux finalités du traitement ;
  • Pratiquer une veille technologique en vue d’améliorer la gestion et la sécurité des données ;
  • Informer les personnes concernées par un traitement des moyens d’exercice de leurs droits consacrés par la législation en vigueur ;
  • Intégrer les principes de la protection des données personnelles dans les conditions générales de vente, d’abonnement et de souscription à des services destinés au public ;
  • Soumettre pour avis à la CDP les dispositions sur les données personnelles contenues dans les contrats (travail, prestations de services, vente, etc.) ;
  • Veiller au respect des exigences légales avant toute opération de prospection directe notamment des conditions prévues par la délibération n°2014-0020 / CDP du 30 mai 2014 de la CDP sur les conditions de la prospection directe.

La Commission de Protection des Données Personnelles du Sénégal (CDP)
www.cdp.sn