Ericsson a annoncé vendredi 17 octobre le lancement de la sixième édition de son concours d’Innovation, une compétition à l’occasion de laquelle l’opportunité est donnée aux étudiants d’être les acteurs de changements fondamentaux dans la société.
Le thème de cette année est « l’Avenir de l’Education » – comment rendre l’éducation accessible à tous ? De quoi avons-nous besoin alors que l’apprentissage tout au long de la vie devient nécessaire pour chacun ? Quels sont les outils et les méthodologies lorsqu’apprendre devient une activité en ligne et qui se passe de moins en moins dans les écoles ?
Dans la vision d’Ericsson d’une Société en Réseau, la technologie transforme radicalement les manières dont nous organisons nos vies, nos affaires et nos sociétés. Mais ce n’est que récemment que la connectivité et le pouvoir informatique, auparavant réservés aux applications industrielles, sont devenus vraiment personnels et intégrés non seulement dans nos appareils mobiles et applications cloud, mais aussi dans nos expressions, interactions, relations et désirs de tous les jours. Le résultat est une capacité sans précédent de renforcement et d’innovation individuels.
Valorisés par la technologie, les étudiants et les enseignants chercheurs sont des catalyseurs pour les changements fondamentaux. De nouvelles compétences et la passion pour l’apprentissage permanent deviennent de plus en plus importantes. Un nouvel écosystème est en train d’émerger, qui aura un très grand impact sur les systèmes établis et les institutions, et dans certains cas les redéfinira.
Nous espérons et attendons beaucoup de bonnes idées autour de l’avenir de l’éducation de la part des étudiants à travers le monde. Les gagnants recevront un prix de 25 000 €, les seconds de 10 000 €, et les troisièmes de 5 000 €.
Tous les demi-finalistes et finalistes auront l’opportunité de passer des entretiens pour des stages ou des emplois permanents au sein d’Ericsson.
La compétition est ouverte à des équipes de deux à quatre personnes, et Ericsson recommande une combinaison d’étudiants en technologie et en affaires. Pour postuler et s’inscrire à la compétition, veuillez visiter le site http://www.ericsson.com/thecompany/events/ericsson-innovation-awards.
L’année dernière le vainqueur de la catégorie des étudiants était l’équipe WorkMode, d’Afrique du Sud.
Retour sur ce qui a fait l’actualité dans le secteur des technologies et du digital. La revue hebdo, le rendez-vous des technophiles, à suivre sur Digital TV tous les vendredis.
Retour sur ce qui a fait l’actualité dans le secteur des technologies et du digital. La revue hebdo, le rendez-vous des technophiles, à suivre sur Digital TV tous les vendredis.
Nous connaissons déjà les guichets automatiques de billets (GAB) présents un peu partout dans le monde. Voici maintenant les guichets automatiques de services. C’est l’opérateur de téléphonie Tigo Sénégal qui lance à partir de ce jeudi 09 octobre un nouveau dispositif qui permettra aux clients de recharger du crédit, de récupérer son numéro et de faire des transactions financières Tigo Cash.
Selon le communiqué reçu par ITmag, Tigo met en place un service de distribution de services mobiles et financiers automatisés, le premier du genre au Sénégal.
Tigo-Matic qui est un service innovant permettra au consommateur de :
sécuriser ses transactions,
disposer d’un services 24h/7j,
intégrer l’esprit digital dans sa vie de tous les jours en disposant d’un dispositif multiservices.
Le Club des DSI du Sénégal en partenariat avec la société marocaine NEOXIA vous convie au séminaire gratuit qu’il organise le mardi 30 septembre à l’hôtel Pullman Teranga de DAKAR sur le thème : IT MOTEUR DE PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE.
Déployée au Sénégal depuis quelques mois, la plateforme Kaymu qui se défini comme étant le plus grand centre commercial en ligne numéro un en Afrique vient de lancer son application mobile.
Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, l’application Kaymu.sn enrichie l’expérience utilisateur des détenteurs de smartphones et de tablettes Android.
A l’heure actuelle, plus de la moitié des internautes sénégalais se connectent via leur mobile. Ils retrouveront donc autant ce qu’ils apprécient sur le site Kaymu.sn que sur l’application. Avec leur «device» préféré, ils pourront acheter sur internet à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment de la journée, note le communiqué.
Quant aux vendeurs, télécharger l’application Kaymu facilitera davantage l’accès à leurs boutiques en ligne et la gestion de celles-ci (stock, consultation des emails, commandes…) pour plus de réactivité envers leur clientèle.
Rappelons que Kaymu fait parti d’Africa Internet Group (AIG), qui a introduit les sites de e-commerce à succès dans de nombreux pays en Afrique. Parmi ces site il y a : Kaymu, Hellofood, Carmudi, Lamudi, Jovago, Jumia,Zando, Lendico et EasyTaxi.
Une réunion aux allures de conseil interministériel à la laquelle ont pris part les administrateurs de Sonatel pour le compte de l’Etat du Sénégal et pas moins de huit ministres de la République, s’est tenue récemment au palais sous la présidence du Chef de l’Etat. Au menu : le renouvellement de la concession de la Sonatel dont l’expiration est prévue en 2017. Mais en attendant, Macky Sall demande l’audit de la société de télécommunications qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 738 milliards de francs Cfa pour 190 milliards de bénéfices nets.
La fin de la concession d’Orange sur la Société nationale des Télécommunications (Sonatel), prévue en 2017 est l’objet de toutes les manœuvres. Cinq mois après l’audience accordée au Président du groupe Orange, Stéphane Richard, par le chef de l’Etat Macky Sall, revoilà donc le dossier à la fois sensible et juteux qui est remis sur la table. Pas moins de huit ministres de la République se sont en effet réunis autour du Président pour une réunion qui a duré trois bonnes heures au Palais. Etaient présents à la réunion le Premier ministre, le ministre de l’Economie et des Finances, celui délégué en charge du Budget, le ministre des Affaires étrangères, le ministre des Télécommunications et Postes, les ministres Directeur de cabinet et Secrétaire général de la Présidence.
Une réunion aux allures de conseil interministériel à la laquelle ont pris part les administrateurs de Sonatel pour le compte de l’Etat du Sénégal, plus précisément le colonel Thioune des Forces armées, le Directeur de cabinet du ministre du Budget, les conseillers spéciaux en charge des TIC Abdoul Aziz Mbaye, le contrôleur financier M. Camara. Le sujet portant sur la fin de la Convention de concession de service public accordée à la Sonatel en juillet 1997. Pour le Président Sall qui a ouvert les travaux, ‘’il s’agit de mettre en avant les intérêts stratégiques et financiers du Sénégal, tout en veillant à la viabilité du modèle économique du partenaire’’.
‘’La reddition des comptes s’appliquera à tous les acteurs’’
C’est ainsi que le chef de l’Etat a invité les acteurs présents à tirer les leçons des différents scandales qui ont éclaboussé le secteur, sous le régime de Wade. ‘’Pour les négociations à venir, Je veux que le passé nous serve d’enseignement en termes de prudence, de gouvernance et d’éthique. La réddition des comptes s’appliquera à tous les acteurs du processus’’, a-t-il déclaré.
Il a dans la même veine instruit le Premier ministre de ‘’procéder à l’inventaire du patrimoine des télécommunications de l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’évaluation de la convention de concession Sonatel arrivant à terme’’. Plus précisément, il s’agit de ‘’clarifier une situation de référence qui permette d’identifier, avant la nouvelle convention, le patrimoine dans ses six composantes que sont : le réseau téléphonique commuté (téléphone fixe), le réseau mobile, le réseau internet, les centres de transit international, le centre de satellite et l’accès aux câbles sous-marins.
Macky Sall demande aussi à son Premier ministre de lui fournir ‘’avant le 10 octobre 2014, un plan de négociation, lequel devra comporter des hypothèses objectives, soutenables et économiquement viables, aussi bien pour l’Etat que pour l’opérateur privé’’. Ce plan, ajoute le Président Sall, ‘’doit intégrer la définition d’un nouveau cahier de charges qui prendra en compte la problématique de l’Emploi, du service universel, de la protection des données personnelles, mais aussi les préoccupations des travailleurs, liées notamment aux éventuels projets d’externalisation (outsourcing) de la part de l’opérateur privé. Il est aussi précisé la nécessité de ‘’veiller à ce que les données personnelles de nos compatriotes restent au Sénégal et soient traitées au Sénégal’’. Autre instruction donné à M. Dionne, ‘’l’exercice de calcul du coût réel des chiffres clés du marché des télécommunications au Sénégal en déterminant notamment le revenu moyen par abonné pour chaque service (voix, internet, fixe, sms) et pour chacun des trois opérateurs et la conséquence financière de l’abrogation en 2012, du décret sur les appels entrants’’.
Le dispositif de contrôle des appels presque finalisé
Le président de la République a aussi demandé au Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et postes (ARTP) de ‘’finaliser au plus tard, le 17 octobre 2014, le dispositif de monitoring des appels et du trafic électronique, en cours d’installation’’ (contrôle sur les appels). L’ARTP doit également proposer ‘’un modèle d’appréciation technique de l’offre financière que fera le postulant à la nouvelle convention de concession’’. Le chef de l’Exécutif exige que ce modèle, qui doit tenir compte de l’évaluation du patrimoine des télécommunications, lui soit proposé au plus tard le 17 octobre 2014.
La Sonatel a pu réaliser un chiffre d’affaires de 738 milliards de francs Cfa en 2013 pour 190 milliards de bénéfices nets. France Télécom détient 42% des actions de la boîte alors que l’Etat du Sénégal qui en détenait 33,33% lors de la privatisation en 1997, avant de vendre 9% de ses actions à France Télécom, n’en contrôle plus que 27%.
Sonatel est présente dans des pays tels que le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau et très prochainement en Mauritanie. Très offensive, on lui reproche une certaine voracité et une volonté de vouloir phagocyter un secteur en pleine croissance. Ce qui est contesté par la Sonatel qui avance des arguments de compétence et de performance…
Le basculement de la télévision analogique à celle numérique commencera au Sénégal à partir d’octobre prochain ; le Sénégal sera ainsi dans les délais de la Convention Genève 2006 dite « Geo06 » et devrait ainsi être dissipé le pessimisme qui a, jusqu’ici, affirmé que le Sénégal ne serait pas dans le délai du 15 juin 2015 pour le passage au numérique. C’est l’information principale annoncée hier lors de la réunion d’information et de partage du Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (Contan) avec les opérateurs de télévision. Le plan de basculement commence avec une phase 1, allant d’octobre à décembre 2014, et prévoyant de faire passer au numérique Dakar, Thiès et Bambey. La phase 2, qui ira de janvier à mars 2015, verra Fatick, Kaolack, Kaffrine, Koumpentoum, Tambacounda, Kidira et Bakel entrer dans l’ère de la télévision numérique. Puis, ce sera la phase 3 , de février à avril 2015, qui concernera Fanaye, Linguère, Louga, Matam, Ndioum, Podor, Richard Toll, Saint-Louis et Thilogne. Enfin, la phase 4 , de mars à mai 2015, couvrira Kédougou, Kolda, Salémata, Saraya, Sédhiou, Vélingara et Ziguinchor. Et la boucle sera ainsi bouclé et tout le Sénégal basculé à la télévision numérique bien avant la date fatidique du 15 juin 2015.
basculement qui sera une évolution technique en matière de télévision se fondera sur une diffusion de signaux numériques à travers un réseau de réémetteurs hertziens. Cette transition est une obligation internationale qui permet de disposer d’une couverture à large échelle et de meilleures qualités d’images à moindre coût.
Cette transition qui reste « une obligation internationale », selon l’expert du Contan, Mamadou Baal, permet de passer du temps classique vers le moderne. Ainsi, la télévision numérique se substituera à la chaîne analogique. Sous ce registre, la transition réduit l’occupation du spectre électromagnétique pour donner une meilleure qualité d’image.
En plus, les coûts d’exploitation et de transmission baisseront drastiquement. Et, dans le processus de basculement, la télévision numérique sera reçue via un satellite. Cette exigence va obliger les consommateurs à disposer d’antennes paraboliques, en lieu et place des antennes râteaux. D’après les experts, l’image sera de meilleure qualité et cinq fois plus nette que celle de la télévision analogique. La bonne réception, relèvent les experts du Contan, naîtront de l’élimination des interférences et des effets des images fantômes.
L’opportunité reste que plusieurs chaînes peuvent tenir sur le même spectre de transmission numérique. Cet avènement, qui libère certaines portions du spectre hertzien, offre plus de possibilités à la démultiplication des chaînes de télévision. En même temps, certaines chaînes pourront, non seulement diffuser leurs programmes en haute définition, mais avoir une meilleure couverture. Les éditeurs des programmes profiteront de cette offre pour proposer des programmes mieux adaptés aux besoins des populations. « Après le basculement, toutes les chaînes qui ne couvrent qu’une partie du territoire vont bénéficier d’une couverture plus large sur l’étendue du pays. Les chaînes auront une égalité d’accès à toute la population », explique Cheikh Bamba Niang, directeur de cabinet du Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), qui assure que le basculement facilite l’émergence d’un véritable marché national et sous-régional de la production de contenus.
Pour la réalisation de ce projet, c’est le groupe Excaf Télécom qui investit 40 milliards de F Cfa pour faciliter la transition. Et, l’État du Sénégal donnera une subvention pour la distribution des paraboles. L’existence de subvention n’empêchera pas que des abonnements se feront pour permettre à l’investisseur de rentrer dans ses fonds. L’investisseur mettra à la disposition des populations un bouquet Tnt et un autre bouquet à vendre.
Mais, des inquiétudes ont été relevées par des opérateurs de télévision. Ces derniers qui ont déjà investi beaucoup d’argent à l’achat de matériels affichent des craintes. Apparemment, certains parmi eux manifestent un désaccord avec la procédure. A cet effet, les membres du Contan promettent d’élargir les concertations à l’ensemble des entités concernées.
Les acteurs des Télécom et des Tic se sont planché hier jeudi, à Dakar sur le « cadre juridique du secteur des Télécom/Tic ». Au menu de cette rencontre, une mise à niveau des différents acteurs sur les nouvelles dispositions du nouveau code des Télécom d’une part et d’autre part des échanges sur les projets de décrets d’application.
Si depuis février 2011, le Sénégal dispose d’un nouveau code des Télécommunications issu d’une concertation publique/privé, sa législation tarde à s’effectuée, faute de décrets d’application adaptés aux réalités économiques prenant en compte les préoccupations de ceux qui créent la richesse et des emplois productifs.
Cette absence de cadre juridique légal a fait, hier jeudi 18 septembre, à Dakar, l’objet d’une journée d’échanges et de concertation entre professionnels et partenaires autour du thème « cadre juridique du secteur des Télécom/Tic ».
Cette journée de réflexion se veut d’une part une mise à niveau des différents acteurs, notamment les Petites et moyennes entreprises (Pme), sur les nouvelles dispositions que leur confère le nouveau code des Télécom et d’autres part l’opportunité d’échanger sur les projets de décrets d’application.
De l’avis d’Antoine Ngom, président de l’organisation des professionnels des tics du Sénégal (Optic) « le Sénégal est sans lettre de politique sectorielle et stratégique depuis plusieurs années. Cela n’est pas acceptable ! », a-t-il regretté.
« La feuille de route actuelle du gouvernement s’articule autour du Plan Sénégal émergent (Pse) qui, pour nous, ne donne pas la place que devrait avoir le numérique dans le pays comme le Sénégal qui aspire à l’émergence », a-t-il indiqué.
Par conséquent, dira-t-il « le gouvernement se doit de travailler à la redynamisation du secteur des télécommunications ». Toujours selon lui « la gouvernance du numérique pose problème tant du point de vue de l’instabilité institutionnelle que du dispositif institutionnel inefficient ».
Ainsi, a-t-il dit, « nous misons beaucoup sur le conseil national du numérique que nous appelons de tous nos vœux, lequel est pris en charge dans le Pse à travers la réforme du It Board ».
Selon Ameth Amar, vice président du conseil national du patronat (Cnp), « un privé ne peut investir que dans un cadre juridique et judiciaire ». Pour nous investisseurs privés, souligne-t-il « l’insécurité juridique s’explique par l’inadaptation des textes et des procédures à l’environnement de nos jours.
Et cette insécurité judiciaire découle de la façon dans laquelle la justice elle-même est rendue, tant en droit qu’en matière de déontologie », a-t-il relevé.
Pour redynamiser ce secteur stratégique, il urge de mettre en place souligne-t-il « un cadre réglementaire et légal régissant l’activité Télécom/Tic aux niveaux national et régional (Uemoa ».
Intervenant, Yaya Abdoul Kane, ministre des Postes et des télécommunications avance que « l’Etat s’est engagé à concourir à la redynamisation du secteur des tics, afin que l’économie numérique puisse booster la croissance économique ».
Attention aux choix que vous êtes entrain de faire sur le digital. Si l’on ne prend pas en compte « le tsunami technologique » qui arrive appelé Big data, on risque de le regretter amèrement. Cette recommandation est valable pour tout le monde, à commencer par les entreprises quelque soit leur domaine d’activité.
Au sénégal, le groupe Sonatel et sa filiale Orange semblent prendre une certaine avance dans la définition (anticipation) d’une stratégie globale autour du Big data. C’est dans ce cadre, que la composante Cloud a été lancée depuis fin Aout 2014 par Orange Business.
Selon les spécialistes, comme mon ami Robert Martin Silo- Same du cabinet Sisaroma , le Big Data est surement le plus gros business mondial jamais envisagé. C’est quoi le Big data ? Il s’agit du traitement des données internet (utilisateurs, emails, discussions, photos etc.) en les connectant entre elles, recoupant, regroupant afin de les compiler et d’en tirer des informations qui seront utilisées à des fins commerciales ou non. Les réseaux sociaux comme Facebook sont les plus gros contributeurs du business, collectant et fournissant une multitude d’informations depuis maintenant une dizaine d’années.
Pour 90% des décideurs d’entreprise dans le monde, le traitement massif de données va engendrer un bouleversement au moins aussi important que celui d’Internet. Dixit une étude d’Accenture.
Définition du Big Data
Selon le géant de la technologie IBM, chaque jour, nous générons 2,5 trillions d’octets de données. A tel point que 90% des données dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années seulement. Ces données proviennent de partout : de capteurs utilisés pour collecter les informations climatiques, de messages sur les sites de médias sociaux, d’images numériques et de vidéos publiées en ligne, d’enregistrements transactionnels d’achats en ligne et de signaux GPS de téléphones mobiles, pour ne citer que quelques sources. Ces données sont appelées Big Data ou volumes massifs de données.
D’après les experts et spécialistes d’ IBM, le Big Data couvre quatre dimensions : volume, vélocité, variété et véracité.
Volume : les entreprises sont submergées de volumes de données croissants de tous types, qui se comptent en téraoctets, voire en pétaoctets.
Transformer les 12 téraoctets de Tweets créés quotidiennement en analyse poussée des opinions sur un produit
Convertir les 350 milliards de relevés annuels de compteurs afin de mieux prédire la consommation d’énergie
Vélocité : parfois, 2 minutes c’est trop. Pour les processus chrono sensibles tels que la détection de fraudes, le Big Data doit être utilisé au fil de l’eau, à mesure que les données sont collectées par votre entreprise afin d’en tirer le maximum de valeur.
Scruter 5 millions d’événements commerciaux par jour afin d’identifier les fraudes potentielles
Analyser en temps réel 500 millions d’enregistrements détaillés d’appels quotidiens
Variété : le Big Data se présente sous la forme de données structurées ou non structurées (texte, données de capteurs, son, vidéo, données sur le parcours, fichiers journaux, etc.). De nouvelles connaissances sont issues de l’analyse collective de ces données.
Utiliser les centaines de flux vidéo des caméras de surveillance pour contrôler les points d’intérêt
Tirer parti de la croissance de 80 % du volume de données image, vidéo et documentaires pour améliorer la satisfaction client
Véracité : 1 décideur sur 3 ne fait pas confiance aux données sur lesquelles il se base pour prendre ses décisions. Comment pouvez-vous vous appuyer sur l’information si vous n’avez pas confiance en elle? Etablir la confiance dans les Big Data représente un défi d’autant plus important que la variété et le nombre de sources augmentent.
Le Big Data va bien au-delà de la seule notion de volume : il constitue une opportunité d’obtenir des connaissances sur des types de données et de contenus nouveaux, afin de rendre votre entreprise plus agile et de trouver enfin une réponse aux questions laissées en suspens. Jusqu’à présent, il n’y avait aucun moyen d’exploiter cette opportunité. Il faut aussi mentionner les nombreux et puissants outils d’analyses qui permettent aujourd’hui de gérer les pages professionnelles sur les réaux sociaux.
Qui lit, à quelle heure, avec quel ordinateur, quel article, quel clic et avec quels objectif. Tout est traçable et identifiable avec des systèmes d’alertes et d’analyses et même couplés à des campagnes médias pilotant automatiquement des budgets en temps réel.
Imaginez un instant le gros business qui peut être développé autour du million de facebookers sénégalais avec la masse énorme d’informations qu’ils laissent sur le réseau de Zuckerberg ? La même chose est valable pour les 100 millions d’africains utilisateurs de Facebook.
Facebook a bien compris l’enjeu de cette nouvelle révolution et travaille à capitaliser toutes les données personnelles que nous laissons sur nos traces numériques.
Au delà de la mise en réseau c’est la façon dont il est désormais possible de gérer les contacts, les projets, et des milliers de données qui permet d’envisager mieux la puissance du Big Data ou métadonnées. En témoigne la façon dont les contacts sont gérés par nos simples Smartphones: un contact n’est plus un téléphone mobile, mais un email, un profil Facebook, Twitter, LinkedIn, une adresse postale, des vidéos et des photos.
Le passage au numérique offre aussi aux opérateurs audiovisuels une opportunité pour bénéficier des retombées du Big data. En effet, la télé connectée et la cloud tv permettront de disposer d’une plateforme interactive qui peut offrir aux chaines de télévisions de nouvelles sources de revenus tirées d’une exploitation commerciales des données téléspectateurs. Ainsi, il revient à chaque chaine de télévision de définir une stratégie numérique globale autour de cette nouvelle révolution du Big data.