Casino et Bolloré ont annoncé le 4 juin le lancement d’une société commune de vente en ligne en Afrique. Une première implantation, développée sous la marque CDiscount, est prévue en Côte d’Ivoire durant le second semestre 2014.

Les groupes français Casino et Bolloré ont annoncé mercredi le lancement d’une société commune de vente en ligne sur le continent africain, avec une première implantation en Côte d’Ivoire durant le second semestre 2014. Ce premier site sera développé sous la marque CDiscount, appartenant au groupe de grande distribution Casino, indiquent les deux groupes dans un communiqué.

La société commune sera lancée par leurs filiales CDiscount Afrique et Bolloré Africa Logistics. La société commune “s’appuiera sur les atouts respectifs, l’expertise du leader du e-commerce en France et les compétences du leader de la logistique en Afrique”, ont déclaré les deux groupes dans un communiqué commun.

Répartition des rôles

La participation respective des deux partenaires dans cette nouvelle structure n’a pas été précisée. Une source proche du dossier a en revanche indiqué que Casino disposera de la “majorité du capital”, même si Bolloré détiendra une “participation significative” et assurera toute la gestion des flux logistiques. Casino sera lui en charge de l’implantation des filiales locales, de la création des sites internet et de toute l’activité opérationnelle en e-commerce.

Le premier site sera ouvert cet été en Côte d’Ivoire, avec une offre de 80 000 références en high tech, décoration, éléctroménager… A l’image du CDiscount français, il n’y aura pas de produits alimentaires.

Après la Côte d’Ivoire, plusieurs sites pourraient être ouverts dans toute la zone de l’Afrique sub-saharienne, avec des offres “prenant en compte les spécificités de chaque pays”, selon une source proche. “L’ouverture d’une ou plusieurs marketplace (espace de vente ouvert à des entreprises tierces, ndlr) pourra également être envisagée à terme”, a ajouté la source.

Présence internationale

Casino est déjà implanté dans plusieurs pays d’Afrique comme la Tunisie (via notamment Monoprix), le Sénégal (7 magasins), le Gabon (3 magasins), le Cameroun (3), le Congo (2), la Cote d’Ivoire (2) et Djibouti (1). .

En 2013, le groupe, qui compte 329 000 collaborateurs a travers le monde, a réalisé un chiffre d’affaires de 48,6 milliards d’euros, en hausse de 15,9% sur un an et réalisé à 60% à l’international. Casino a, durant l’année écoulée, enregistré un résultat net de 618 millions d’euros, en progression de 9,7 % par rapport à 2012. La plateforme de e-commerce CDiscount compte pour sa part 16 millions de clients à travers le monde. Elle est n° 1 en en France et n° 2 au Brésil, selon les informations publiées par le groupe français.

Source : JeuneAfrique

En avril 2014, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) s’est doté d’un nouveau matériel de monitoring des médias (télévision et radio) grâce au soutien de l’Etat pour renforcer son dispositif de régulation.

Avec l’acquisition de ce nouveau matériel, le CNRA pourra suivre 24 télévisions et 36 radios, démontrant ainsi l’importance du média monitoring dans la gouvernance étatique et la gouvernance publique/privée.

En effet, le média monitoring considéré comme un processus d’observation et d’alerte continu ou à intervalle régulier, de la couverture médiatique d’une institution, d’une entreprise, d’une marque, d’une problématique, d’un événement, de produits/services, d’une campagne, et de la façon dont les médias assurent le traitement de l’information, aide les acteurs de développement à disposer des outils d’alerte, d’anticipation et de prise de décisions. Ceci d’autant qu’en plus, d’être des instruments d’information, les médias sont de plus en plus des révélateurs de position et de prise de position et participent pour toutes ces raisons, au façonnement des consciences.

Média monitoring, outil d’alerte

L’alerte en fil continu est d’autant plus nécessaire dans un contexte marqué par le pluralisme médiatique et la concurrence des événements ; elle offre la capacité de réactivité et permet de développer selon Jean Michel « une compréhension des évolutions ». Deux faits qui se sont déroulés durant le mois de mai justifient l’urgence de l’utilisation du média monitoring pour la veille.

Premièrement, le suivi médiatique réalisé par le cabinet Afrique Communication en mai 2014 a permis d’observer plusieurs tendances lourdes sur l’évolution de la drogue au Sénégal, marquées entre autres par la massification du réseau de la drogue au Sénégal avec l’émergence des « dealers guerriers », le recrutement de jeunes désœuvrés pour la redistribution. Il en résulte une densification et internationalisation des flux avec une implication des étrangers en provenance de la sous-région du fait de la porosité des frontières.

A cela s’ajoute une « banlieusardisation » du phénomène qui ne saurait occulter l’implication de quelques personnes issues des forces de sécurité dans le réseau de distribution, mais aussi, un glissement de produit chanvre indien vers la drogue dure (cocaïne, héroïne, cannabis).

Deuxièmement, le média monitoring du mois de mai nous alerte sur les risques d’instabilité, de fragilisation de l’Etat et du parti au pouvoir liés à la loi sur la parité. Il s’agit du débat sur le statut spécial de Touba et celui de la Casamance, la remise en cause de la laïcité et de l’Etat de droit. Les divergences observées parmi les responsables étatiques et l’indécision de la Commission électoral nationale autonome (CENA) nous renvoient à la nécessité d’étudier plus sérieusement cette question, avec la plus grande prudence.

Média monitoring, outil d’anticipation

Face aux défis identifiés, le média monitoring offre des outils de préparation de la réaction aux défis dont la réponse communicationnelle. Selon l’Association française de normalisation (AFNOR), la veille médiatique est une « activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement scientifique, technologique, juridique, commercial, sociopolitique, etc. pour en anticiper les évolutions. »

En effet, le média monitoring permet d’identifier des informations favorables à conforter, des informations fausses à corriger, des bruits médiatiques à réajuster, des besoins d’information à satisfaire et des orientations possibles et souhaitables à formuler.

Aussi, le média monitoring aide à faire l’inventaire des options de décisions possibles. Si nous restons dans la problématique de la parité, nous repérons cinq options décisionnelles possibles:

  • conférer le statut spécial à Touba,
  • installer une délégation spéciale à Touba,
  • abroger la loi sur la parité,
  • reporter les élections locales,
  • accepter la liste de Touba telle qu’elle est.

En même temps qu’il offre une diversité d’alternatives, le média monitoring propose des idées sur les stratégies possibles de négociation et de contournement et donne l’opportunité aux décideurs de préparer un plan prévisionnel, prédictif et réactif avec l’identification des moyens, des démarches et des acteurs à mobiliser en cas d’urgence ou de crise.

Média monitoring, outil de prise de décisions

Le média monitoring constitue ainsi un instrument de prise décision approprié surtout si l’action de veille est prolongée par une analyse approfondie des résultats de l’observation des médias. Pour François Jakobiak, la veille médiatique est « l’observation et l’analyse de l’environnement suivies de la diffusion bien ciblée des informations sélectionnées et traitées, utiles à la prise de décision stratégique ». Au cours du dernier mois, le média monitoring réalisé par le cabinet Afrique Communication a révélé que le Sénégal va abriter plusieurs grandes conférences internationales dont, la conférence et exposition de l’Organisation mondiale des douanes sur les Technologies de l’Information et de la Communication prévue à Dakar en 2015.

Ces informations indiquent des opportunités d’affaires pour les hôtels et les acteurs de l’industrie touristique, pour les agences de communication et d’événementiels, les experts des secteurs concernés. Chacun d’entre eux devrait dès à présent commencer à engager des démarches marketing en direction des organisateurs, à faire des investissements pour anticiper sur les appels d’offres, à mettre en place un suivi des appels d’offres, définir un système de suivi des plans de passation de marché et à construire la relation publique avec les acteurs du secteur et de la mise en œuvre des décisions.

Au total, le média monitoring contribue à la gouvernance publique de l’Etat, des entreprises et des organisations de la société civile en termes de gestion prévisionnelle, d’évaluation des options et des prises de décision et du suivi de la mise en œuvre de celles-ci.

Quelles décisions pour mieux exploiter le média monitoring

C’est pour cela qu’il importe à tous ces acteurs de prendre des mesures appropriées pour exploiter les atouts des dispositifs de média monitoring au Sénégal.

L’Etat devrait renforcer ses pôles de veille stratégique en exploitant les ressources de média monitoring disponible, renforcer les capacités d’analyse média de son personnel chargé de la communication par la formation et le conseil en média monitoring. En effet le média monitoring permettrait d’évaluer les retombées médiatiques des campagnes de communication de chaque ministère sur ses projets ou programmes d’émergence et d’en déduire les points forts et les points à améliorer ainsi que des mesures correctives.

Les entreprises quant à elles devraient utiliser les prestations de service média monitoring pour renforcer leur réflexion stratégique, outiller leur mécanisme de planification et d’aide à la décision, surveiller leurs concurrents et procéder au bilan de leur campagne de communication, etc. Ainsi, les entreprises seraient plus à l’aise dans l’évaluation de l’efficacité et de l’efficience de leur plan marketing et de leur budget de communication ou de sponsoring

S’agissant de la société civile, il conviendrait de s’organiser en pool pour veiller ensemble sur les problématiques majeures telles que les violences faites aux enfants et aux femmes, les questions de santé de la reproduction et du VIH SIDA, ainsi que sur l’environnement et les changements climatiques, la gouvernance du secteur public en particulier de l’efficacité de l’aide au développement, etc. Ainsi la société civile aura une meilleure visibilité sur les priorités des populations et une meilleure visibilité sur les orientions de ses projets et/ou programmes.

Le CNRA a donné l’exemple de l’utilisation du média monitoring pour la régulation du secteur de l’audiovisuel. L’Etat, les entreprises et les organisations de la société civile gagneraient à s’inspirer de cet exemple pour tirer profit des nombreux avantages du média monitoring et améliorer la performance de leurs activités.

Dr Thiendou Niang
Directeur du Cabinet Afrique Communication
niangthiendou@yahoo.fr

Ericsson, un leader mondial des technologies et services de technologie de communication, a révélé aujourd’hui l’ampleur de la révolution continue des données dans la région avec une croissance du trafic qui a doublé l’an dernier. Le Rapport d’Ericsson sur la Mobilité en Afrique sub-saharienne de juin 2014, montre qu’en 2014, les utilisateurs de téléphonie mobile ont accès à 76 000 TB (terabytes) de données par mois, soit le double du chiffre de 2013 qui était de 37 500 TB par mois. En 2015, les chiffres devraient doubler encore avec des utilisateurs de téléphonie mobile accédant à 147 000 TB par mois.

Cette croissance a été portée par le développement des médias sociaux, les contenus riches des applications et des vidéos accessibles grâce à une nouvelle gamme de smartphones moins chers. Les consommateurs au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigeria utilisent également de plus en plus la TV, la vidéo et les services médias sur leurs smartphones.

« l’Afrique sub-saharienne connaît actuellement une révolution numérique mobile avec les consommateurs, les réseaux et même les entreprises de médias qui découvrent les possibilités des technologies 3G et 4G », a déclaré Fredrik Jejdling, le Responsable régional d’Ericsson Afrique sub-saharienne, avant d’ajouter : « nous avons vu la tendance depuis quelques années, mais au cours des douze derniers mois, le trafic numérique a augmenté de plus de 100 %, nous obligeant à revoir nos prévisions.»

Les conclusions du rapport montrent qu’au cours des cinq prochaines années le trafic d’appels vocaux en Afrique sub-saharienne va doubler et il y aura une explosion des données mobiles avec une utilisation multipliée par 20 entre 2013 et 2019, deux fois plus que la croissance mondiale prévue. D’ici 2019, le rapport prévoit que 75 % des abonnements mobile incluront l’accès à Internet (3G ou 4G).

Cette croissance a été prédite après le lancement, en 2014, d’un nombre de smartphones à moins de 50 $ US par plusieurs grands fabricants, permettant l’expansion rapide des technologies 3G et 4G à travers la région. Le Rapport 2014 prévoit qu’en seulement trois ans la 3G deviendra la technologie dominante dans la région.

« Le développement des smartphones bon marché va permettre à une grande partie de la population – des classes moyennes dans les villes aux petites entreprises en zones rurales – d’accéder au haut débit mobile. Le M-commerce (« commerce mobile ») peut offrir des possibilités infinies pour les entrepreneurs et nous avons constaté que les agriculteurs sont fans de portemonnaies mobiles – ainsi que les adolescents qui veulent regarder des vidéos de musique sur leur smartphone », a encore expliqué Fredrik Jejdling, le Responsable régional d’Ericsson Afrique sub-saharienne.

Ericsson effectue régulièrement des mesures de trafic dans plus de 100 réseaux à travers le monde et ses prévisions ont été faites en collaboration avec l’Ericsson ConsumerLab (« laboratoire des consommateurs »), en utilisant des enquêtes auprès des populations, et les tendances macro-économiques combinées avec des données anonymes de l’entreprise. Ericsson est le plus grand fournisseur de services gérés, construisant et améliorant la portée et l’efficacité des réseaux mobiles en Afrique sub-saharienne et dans le monde.

Cliquer sur l’image pour lire le rapport

rapport detaille ericsson afrique 2014

 

 

Avec 100 millions de clients dans 20 pays et une croissance de 7,9% par an, la présence d’Orange représente l’opportunité pour tout un écosystème de partenaires de distribuer leurs services et développer leur chiffre d’affaires.
Orange favorise ces partenariats et ouvre certains de ses services sous forme d’API (Application Programming Interfaces). Les APIs sont pour les développeurs le meilleur moyen d’intégrer leur offre avec l’offre d’Orange.

Venez assister le mercredi 4 juin à la Finale Sénégalaise du API challenge.
Dix innovations seront présentées et une seule sera choisie pour participer à la finale mondiale en France au siège du groupe Orange.

Les 10 solutions déjà présélectionnées devront intégrer au moins l’une des APIs Orange disponibles pour ce challenge, qui sont: SMS (Mobile terminated and Mobile Originated), USSD, Paiement sur le crédit Orange airtime; et présenteront leurs solutions lors de la Finale ce mercredi 04 Juin à partir de 14h 30 à l’ hôtel Savana.

Programme

  • 14h30 : Accueil des participants
  • 15h00 : Discours d’accueil
  • 15h15 : Présentation du concours API Challenge
  • 15h30 : Pause-Café
  • 15h45 : Présentation des 10 projets (5 min + 2 min de Q&A)
  • 17h00 : Délibérations du jury & annonce des lauréats
  • 17h30 : Mot de clôture
  • 17h40 : Cocktail de réseautage

Venez nombreux découvrir des innovations technologiques!
Inscrivez vous sur
www.samaevent.com/events/finale-orange-api-challenge-133.

Événement organisé par Orange Partner en partenariat avec la Sonatel.

Le nouveau directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a promis lundi de faire du secteur postal l’un des moteurs de la croissance économique du pays.

“Certains acteurs nous disent que le secteur postal n’est pas suffisamment pris en charge dans l’activité de la régulation. C’est pourquoi je voudrai rassurer tout le monde quant à notre engagement à faire de ce secteur l’un des moteurs de croissance de notre économie”, a-t-il écrit dans son discours de prise de fonction.

M. Sall, nommé directeur général de l’ARTP début mai, a pris fonction lors d’une cérémonie, lundi. Il remplace Abou Lô.

L’organe de régulation et les opérateurs des télécommunications ont “la lourde charge d’assurer le développement de l’économie numérique de notre pays”, a-t-il souligné dans son discours dont l’APS a obtenu une copie.

Abdou Karim Sall estime que “cette nouvelle économie numérique est un formidable gisement de création d’emplois, qui va libérer les capacités d’imagination et de créativité, doit disposer d’un environnement incitatif pour éclore”.

Aussi a-t-il promis de veiller à “une concurrence saine et loyale”, dans le secteur des télécommunications, “au bénéfice du consommateur-citoyen”.

Son prédécesseur, Abou Lô, dit avoir, durant les 18 mois qu’il a dirigé l’ARTP, “porté une attention toute particulière à la réalisation” de certains chantiers, dont l’identification des abonnés du téléphone mobile.

La portabilité des numéros de téléphonie mobile et l’audit des coûts des opérateurs titulaires de licence faisaient partie de ses priorités, a-t-il ajouté.

“Dans le domaine postal, l’option stratégique a été de rendre le cadre juridique et institutionnel plus propice à la concurrence”, a revendiqué l’ex-directeur général de l’ARTP.

Il dit avoir facilité l’accès de 52 agents de l’organe de régulation à l’habitat. “Au titre des acquis sociaux, le personnel a pu bénéficier d’une subvention de 520 millions de francs CFA octroyés à la coopérative d’habitat pour permettre à 52 agents supplémentaires de bénéficier d’une subvention leur facilitant l’accès à la propriété immobilière”, a-t-il déclaré dans un discours reçu de l’ARTP.

Le délégué du personnel de l’agence, Ahmadou Ndour, a salué “les nombreux actes qu’il (Abou Lô) a posés dans le sens de l’amélioration du climat social”.

Mais “le travail de la commission [chargée] du reclassement des travailleurs n’a pas été finalisé”, a-t-il signalé.

Source : APS

Grace n’est plus isolée. Sa mère a inventé une application iPhone pour les autistes. L’App de Grace est un des 40 projets qui a gagné au World Summit Award Mobile. Cette app démontre merveilleusement comment des solutions mobiles peuvent soutenir l´intégration sociale de chacun.

Avez-vous une application mobile à présenter au monde entier ? Utilisez-vous la technologie mobile pour contribuer à l’amélioration de la société?

WSA-mobile cherche les trésors mobiles. Tenter votre chance et participer à la pre-sélection du WSA-mobile au Sénégal en soumettant avant le 23 juin (date limite ferme) ici : http://bit.ly/wsamsenegal.

Soumettez vos projets dans les catégories suivantes:

  • m-Business & Commerce
  • m-Government & Open Data
  • m-Learning & Science
  • m-Entertainment & Games
  • m-Tourism & Culture
  • m-Media & Journalism
  • m-Environment & Health
  • m-Inclusion & Empowerment

La meilleure application du Sénégal dans chaque catégorie sera choisie d’ici le 1er Juillet et les participants seront invités à soumettre leur application complète dans le système WSA-mobile avant le 15 juillet.

Les 40 gagnants de WSA-mobile (5 dans chaque catégorie) seront invités à l’événement des gagnants à Abu Dhabi.

[MISE A JOUR]

En considération des produits incroyables de l’Afrique, le Conseil d’administration de WSA a décidé d’organiser pour la première fois le “Prix africain eContent”. La procédure sera la suivante:

  1. Le Grand Jury de WSA fera la séléction
  2. Toutes les apps des pays africains soumises par des experts WSA seront admissibles
  3. Les critères d’évaluation seront les mêmes que pour la compétition générale et le jury mettra l’accent sur l’approche stratégique, la pertinence locale et l’impact sur la société.

Donc, les participants du Senegal seront en même temps nominés pour le prix régional africain et pour la compétition générale WSA-Mobile, une double chance de gagner et d’être reconnu.


Merci de consulter http://www.wsa-mobile.org/ pour les règles complètes et plus d’information. Utiliser mobilesenegal@gmail.com si vous avez des questions.

Christelle Scharff, PhD
WSA expert for Senegal
Associate Professor, Pace University, NY, USA
Founder, MobileSenegal, http://mobilesenegal.org
Founder, SenMobile, http://senmobile.com

En prélude aux élections locales (départementales et communales) prévues le 29 juin 2014, la Commission de protection des données personnelles (CDP) rappelle à toutes les personnes concernées leur devoir de respect de la vie privée des Sénégalais, notamment dans l’utilisation des données à caractère personnel les concernant.

Les candidats, partis ou coalitions de partis, tout comme les membres de leur équipe de campagne, doivent se conformer aux dispositions de la loi n°2008-12 du 25 janvier 2008 sur la protection des données à caractère personnel lorsqu’ils constituent des fichiers de données nominatives ou lorsqu’ils ont recours à de tels fichiers.

Aussi, la CDP tient-elle à rappeler que dans le cadre de l’utilisation des données à caractère personnel à des fins de communication ou de marketing politique, il convient de retenir que seuls les fichiers internes constitués par les partis politiques ou les candidats eux-mêmes dans leurs circonscriptions avec le consentement exprès des personnes concernées et le fichier électoral peuvent être utilisés ; et que, par ailleurs, il est interdit de recourir aux fichiers « clientèle » d’autres sociétés privées ou organismes publics, entre autres, pour envoyer des messages à caractère politique.

La CDP rappelle que conformément à la législation, tout abus sera passible de sanctions administratives, pécuniaires ou pénales. En cas de manquement, toute personne concernée peut en informer la CDP par email : contactcdp@cdp.sn

Pour plus d’information, les partis et candidats peuvent saisir également les services de la CDP.

La CDP sait pouvoir compter sur tous les acteurs pour une campagne électorale respectueuse des données personnelles et de la vie privée des sénégalais.

Commission des Données Personnelles (CDP)
34, Sicap Mermoz VDN Lot B
Tél: 33 852 64 84 Site: www.cdp.sn
Email : contactcdp@cdp.sn

NB : Le titre de ce communiqué est de ITmag

Une délégation de Google Afrique conduite par M. Tidjane DEME, Responsable de Google Afrique Francophone et M. Seydina DIOP, Analyste, Responsable des affaires gouvernementales a été reçue à la Commission de protection des Données Personnelles ce jeudi 22 mai 2014. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une action permanente d’information des organismes publics et privés, renseigne le communiqué parvenu à notre rédaction, a permis aux deux responsables des deux structures d’échanger sur le droit de la protection des données personnelles et les enjeux qui y sont liés notamment dans un cadre transnational du fait de la position de Google sur l’échiquier de l’Internet mondial. La rencontre a été également l’occasion de réfléchir sur les bases d’un partenariat entre la CDP et Google Afrique Francophone en vue de renforcer la protection des données personnelles des Sénégalais.

Entre autres questions abordés, la difficulté liée à la sécurité quant à la technologie du Cloud qui constitue un grand défi dans le cadre de la protection des données nominatives, car dépassant le cadre national. En effet, Dr Mouhamadou LO, sur cette question n’a pas manqué de souligner la difficulté de mettre en place une Convention au niveau mondial dédiée spécifiquement à la question de la protection des données personnelles. Les questions liées à la sécurité du stockage des données ont été également abordés avec la mise en place des systèmes de virtualisation.

La question du droit à l’oubli sur Internet a été un des points sur lequel s’est appesanti le Président de la CDP afin de voir dans quelles mesures Google Afrique Francophone pourrait accompagner la Commission sénégalaise dans le traitement de plaintes d’individus souhaitant effacer ou faire retirer un contenu dans le célèbre moteur de recherche. Ce à quoi M. Dème a répondu que Google a mis déjà un certain nombre de moyens qui permet à tout citoyen d’enclencher une procédure permettant d’interdire la diffusion de ces contenus. Enfin, M. Tidjane DEME, après avoir exposé les activités de sa structure, s’est engagé dans un délai proche à procéder à la déclaration de ses fichiers et bases de données devant la CDP pour être en conformité avec la législation sénégalaise.

Via communiqué
CDP : www.cdp.sn

Communiqué – LUSAKA, Zambie, 22 mai 2014/ – IBM a annoncé aujourd’hui la mise en place d’une collaboration avec le ministère zambien de la Santé afin d’améliorer l’accès des citoyens de ce pays à 200 médicaments essentiels. Avec l’aide de la Banque mondiale, du Département pour le développement international, de l’UNICEF, et de la London Business School, le réseau gouvernemental zambien Medical Stores Limited (MSL) déploiera un nouveau projet pilote de chaîne d’approvisionnement pour les produits médicaux, utilisant des technologies analytiques et mobiles sophistiquées permettant d’optimiser l’inventaire et la livraison des médicaments.

Le secteur de la santé publique zambien recense 100.000 décès par an consécutifs à des pathologies évitables et traitables. Ce projet de gestion de la chaîne d’approvisionnement médicale a pour but de sauver des vies en assurant une plus grande disponibilité des médicaments au moment et à l’endroit requis.

Le ministère zambien de la Santé met actuellement en place des technologies innovantes afin de gérer une chaîne d’approvisionnement évolutive et de contrôler l’utilisation, la diffusion, la disponibilité et l’accès aux médicaments essentiels dans le périmètre sanitaire national. La solution offrira une vision en temps réel de l’utilisation et des stocks de médicaments, tout en analysant les données pour identifier les tendances et les prévisions, permettant ainsi d’éviter les ruptures d’approvisionnement.

« Avec l’aide de nos partenaires, nous avons déjà introduit dans la chaîne d’approvisionnement médicale quelques améliorations simples qui sauveront la vie de plusieurs milliers d’enfants dans notre pays d’ici à 2015 », a déclaré le Docteur Bonface Fundafunda, PDG de MSL. « Pour construire sur ces acquis, nous collaborons avec IBM afin de remplacer notre système d’inventaire papier par une technologie de pointe capable de déterminer les lieux exacts dans lesquels les stocks de médicaments essentiels sont dangereusement faibles ».

Grâce au modèle prévisionnel d’approvisionnement en médicaments IBM SPSS, qui prend en compte certains critères locaux tels que la saison des pluies, les délais de livraison et les disparités démographiques entre les districts, MSL sera capable, dans un premier temps, d’optimiser la distribution de médicaments à destination de 2.190 centres médicaux.

« La Zambie adopte des mesures ambitieuses pour prévenir les décès évitables en testant et en déployant de nouvelles méthodes pour acheminer les médicaments vers les individus dans les délais requis », a indiqué John Makumba, responsable des opérations de l’Unité Santé Afrique de la Banque mondiale. « Les chaînes d’approvisionnement sont peut-être invisibles et discrètes, mais lorsqu’elles ne fonctionnent pas, les conséquences sont terribles ».

Les capacités de IBM Analytics seront intégrées au portefeuille de développement d’applications IBM MobileFirst, permettant ainsi au personnel des établissements de santé de trois districts zambiens d’utiliser des téléphones mobiles équipés de lecteurs de code-barres pour enregistrer et transmettre les données d’inventaire et d’utilisation vers un système centralisé de contrôle d’inventaire. Ceci garantira un accès continu aux médicaments vitaux et améliorera la compréhension de leurs modes de consommation.

Pour parvenir à une disponibilité optimale des médicaments au sein des centres de santé, le programme exploitera la technologie d’optimisation ILOG d’IBM, qui permet de calculer la composition idéale des lots de médicaments en fonction des stocks disponibles, des ressources et de l’historique des utilisations. Grâce à la transparence offerte par le système, chaque district disposera d’une vision en temps réel du niveau des stocks de médicaments dans les établissements de soins et aura la possibilité de coordonner le transfert des approvisionnements d’un site à l’autre en cas de nécessité.

« Le programme pilote zambien est conçu pour être durable et administré au niveau local », a déclaré Peter Ward, responsable de solutions IBM. « Notre technologie analytique exclusive peut contribuer à sauver des vies en assurant l’accès à des médicaments sûrs et efficaces, là où ils sont le plus nécessaires. Le travail réalisé par IBM pour créer un système de santé plus intelligent à travers le monde est focalisé sur le patient, aidant ainsi les Etats à développer des systèmes de soins centrés sur les individus et reliant entre elles les informations sur la santé grâce à l’analytique.”

IBM s’est récemment impliqué dans un projet similaire pour lutter contre les décès dus au paludisme en Tanzanie. Cette solution, dénommée « SMS for Life », a été expérimentée avec succès dans 135 villages situés dans des régions reculées de la Tanzanie et est désormais déployée sur l’ensemble du territoire tanzanien.

« Outre les vies potentiellement sauvées, un système numérique reposant sur des données actualisées offre d’autres avantages, tels que la réduction des coûts, une gestion facilitée des ressources rares, une meilleure prise de décisions en matière d’achats et une plus grande responsabilisation tout au long de la chaîne d’approvisionnement », a estimé Jérémie Gallien, Professeur Associé de Management et Opérations à la London Business School, qui a dirigé les recherches académiques.

Ce projet pilote, d’une durée d’un an, débute ce mois-ci et épargnera au personnel des centres de soins la nécessité de produire des inventaires détaillés des stocks sur papier, ce qui améliorera sensiblement la qualité des soins.

IBM a créé le plus vaste portefeuille de solutions et de technologies Big Data & Analytics au monde, englobant les services, les logiciels, la recherche et le matériel. Aujourd’hui, plus de 400 mathématiciens et 6.000 partenaires commerciaux spécialisés dans les solutions sectorielles aident les clients d’IBM à exploiter les Big Data pour transformer leurs organisations. En outre, au cours de la seule année 2013, IBM a déposé 1.500 brevets en lien avec la gestion du Big Data et l’analyse statistique. IBM poursuit son engagement et développe des solutions et des compétences au travers d’une vaste communauté de 1.000 partenariats universitaires, 135.000 inscriptions à la Big Data University et un réseau mondial de neuf Centres de Solutions Analytiques.

Distribué par APO (African Press Organization) pour IBM.

Depuis dix ans et grâce à une gestion macroéconomique prudente, le continent africain connaît une croissance économique remarquable, de 4,5 % par an en moyenne. Aujourd’hui, il faut cependant que cette croissance se traduise par un déclin significatif de la pauvreté et une amélioration des conditions de vie de tous les Africains.

Avec la découverte continuelle de nouveaux gisements de pétrole, de gaz et de minerais, tout l’enjeu est de parvenir à extraire et commercialiser ces ressources puis d’investir les recettes générées dans des secteurs vitaux pour le développement, que ce soit une éducation de qualité ou la santé.

Alors que l’exode rural s’accélère, les pouvoirs publics doivent également gérer une urbanisation sans précédent, satisfaire les besoins en logements et en infrastructures des citadins et faire en sorte que leurs besoins alimentaires soient satisfaits grâce à une productivité agricole accrue. Mais ils doivent aussi garantir la sécurité alimentaire dans les campagnes.

Sur le plan environnemental, l’Afrique est affectée de manière disproportionnée par le changement climatique dont elle n’est pourtant pas responsable : sécheresses, inondations, élévation du niveau de la mer, etc., autant de phénomènes coûteux auxquels l’Afrique est confrontée.

Mais tous ces défis sont également porteurs d’opportunités, tout particulièrement dans le champ de la recherche scientifique. Il existe en effet de réelles possibilités de collaboration scientifique dans des disciplines telles que la médecine, la biodiversité, l’irrigation, l’ingénierie ou encore les mines, et cette collaboration serait bénéfique pour les scientifiques du monde entier comme pour les chercheurs africains.

Un obstacle de taille persiste cependant : ces alliances prometteuses de chercheurs ne pourront voir le jour en Afrique qu’à condition de redresser un déséquilibre de longue date dans les systèmes éducatifs. Aujourd’hui, les diplômés africains sortent majoritairement des filières littéraires et de sciences humaines : la part des étudiants en science, technologie, ingénierie et mathématiques ne représente en effet en moyenne que 25 % des effectifs. De plus, les femmes sont sous-représentées dans ces domaines.

Grâce aux progrès récents de l’Afrique sur le plan de la scolarisation, de plus en plus d’élèves achèvent leurs études primaires et secondaires. Cette nouvelle génération doit pouvoir acquérir les compétences et les connaissances dont elle aura besoin pour résoudre par elle-même les défis du continent. Au début de l’année, les autorités rwandaises et la Banque mondiale ont organisé à Kigali un Forum de haut niveau sur l’enseignement supérieur pour la science, la technologie et l’innovation. À cette occasion, les pays participants et leurs partenaires ont lancé un appel à l’action fixant un objectif ambitieux : multiplier par deux d’ici 2025 la proportion d’étudiants sortant des universités africaines avec un diplôme de scientifique ou de technicien en poche. Car c’est à ce prix que l’on pourra accélérer la transition de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération.

Comment procéder ? Plusieurs mesures, qui ont déjà fait leur preuve, permettront d’adapter l’enseignement supérieur aux besoins de l’économie du 21e siècle et d’élargir les perspectives de carrière des jeunes Africains. Elles s’articulent autour d’un maître mot, les partenariats : partenariats entre établissements universitaires, en Afrique et ailleurs, entre universités et secteur privé et entre pays africains et nouveaux partenaires d’investissement d’Asie et d’Amérique latine. Des réformes systémiques sont également indispensables, notamment pour améliorer la qualité de l’éducation à tous les niveaux et rendre l’enseignement supérieur plus conforme aux attentes des employeurs.

Les universités africaines ont tout à gagner d’un rapprochement avec leurs homologues étrangères, à l’instar de l’initiative STEM-Africa de l’université du Michigan, qui soutient de jeunes scientifiques, fait avancer des réseaux de recherche associés à des institutions en Afrique et œuvre à former des mathématiciens et des médecins sur le continent.

De fait, la diaspora africaine représente un puissant moteur pour la promotion scientifique et technologique sur le continent, en suscitant un regain d’intérêt en faveur des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques en Afrique. Nous devons mobiliser une vaste alliance —composée de décideurs, d’institutions financières internationales (comme le Groupe de la Banque mondiale) et d’universitaires — en Afrique et à l’étranger. Dans le même temps, les universités africaines doivent passer la vitesse supérieure en matière d’excellence locale.

Un certain nombre d’universités américaines et européennes ont établi des campus et des programmes à l’étranger, notamment en Asie et au Moyen-Orient, mais le nouveau territoire à explorer, c’est l’Afrique. Une université américaine a ouvert un campus au Rwanda, dont la première promotion obtiendra son diplôme à la fin de cette année. En construisant des campus en Afrique, ces programmes offrent un enseignement de qualité adapté aux normes culturelles et aux besoins locaux. Les universités pionnières auront un avantage important, car c’est un marché en pleine croissance qui ne pourra que se développer à la faveur de la poursuite d’une croissance robuste en Afrique.

Une fois diplômés, les étudiants doivent également pouvoir mettre en pratique ce qu’ils ont appris et accéder au marché du travail. Il faut pour cela des coalitions et des partenariats innovants ainsi que des réformes ciblées. Suivant l’exemple de pays comme le Kenya ou le Sénégal, les ministères en charge de l’enseignement supérieur doivent aussi chercher à ouvrir leurs conseils d’administration à des représentants du secteur privé dans le but de renforcer les liens avec les employeurs, notamment pour l’élaboration des programmes d’études. D’autant que les partenaires du secteur privé en Afrique peuvent offrir des opportunités d’apprentissage, des stages et des programmes de certification pour aider à faire en sorte que les cursus universitaires correspondent mieux aux réalités du marché du travail et investir ainsi dans la prochaine génération de techniciens et de cadres.

La Banque mondiale, aux côtés de huit pays africains et de l’Association des universités africaines, a mis en place une initiative qui vise à établir 19 « centres d’excellence » en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il s’agit de développer et de soutenir l’excellence dans l’enseignement supérieur africain, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie, en favorisant une spécialisation régionale , en réunissant les meilleurs professeurs et chercheurs et en favorisant l’échange de connaissances. Cette forme de coopération est cruciale pour maximiser l’impact de ressources trop restreintes et favoriser une intégration régionale accrue.

Les nouveaux partenaires de l’Afrique — le Brésil, la Chine, l’Inde ou la Corée — ont un rôle essentiel à jouer dans le développement du capital humain en Afrique, car ils ont su élaborer des cursus d’enseignement supérieur concourant à la modernisation de leurs économies. Ils ont beaucoup à apprendre à l’Afrique. La Banque mondiale œuvre à la constitution du Partenariat pour les sciences appliquées, l’ingénierie et la technologie (PASET), qui entend rassembler de nouveaux partenaires et des décideurs africains pour enclencher un tel processus, en particulier dans les secteurs à haut potentiel.

Ce type de partenariats nous permettra de mettre en place plus rapidement une approche concertée pour faire progresser la science et la technologie en Afrique et aider les jeunes Africains à satisfaire leurs aspirations. Cette collaboration aidera aussi les entreprises à recruter sur place des jeunes talents compétents pour pouvoir se positionner avec succès sur les marchés internationaux et développer leurs activités.

Dans les dix années qui viennent, plus de 11 millions de jeunes Africains entreront chaque année sur le marché du travail. Investir de manière stratégique dans l’éducation de ces jeunes gens, qui seront les moteurs de la transformation économique de l’Afrique, constitue un impératif.

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique