Dix ans après la sixième édition, le chef de l’Etat a décidé de décerner cette année le septième Grand prix pour l’invention et l’innovation technologique. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye a profité du lancement de l’évènement pour exhorter les industriels et autres opérateurs économiques à travailler et à appuyer les acteurs de l’invention et de l’innovation technologique. Il s’agira d’assurer une parfaite connexion entre le monde de la recherche et de l’invention et le marché, au bénéfice exclusif du développement économique et social. Ce grand prix du président de la République ouvert à tous les Sénégalais, présente la seule condition qu’il faut présenter une invention qui doit respecter trois critères, selon le directeur de l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIIT). «Toute invention présentée doit respecter certains critères comme la nouveauté, la pertinence et l’impact qu’elle aura pour le développement socioéconomique (du Sénégal)». Makhtar Dia, a indiqué que la prochaine étape concerne l’installation, dans les meilleurs délais, des jurys régionaux du Grand prix et la présélection des œuvres-candidates, en synergie avec l’administration territoriale.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiay, a souligné par la suite l’importance que revêt une telle compétition pour le chef de l’Etat, surtout dans un contexte de Plan Sénégal émergent.
Après Niamey, Bamako et Ouagadougou, la 4ème édition du Forum UEMOA NETCOM se tiendra les 24, 25 et 26 Avril 2014 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Les trois premières éditions ont connu la participation massive d’entreprises du Niger, du Sénégal, de la Côté d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Maroc, de la Tunisie et de la France. Elles ont permit de jeter les bases d’un véritable marché communautaire de l’économie numérique.
Le Forum d’Abidjan mettra en exergue le plan d’action de la Commission de l’UEMOA décliné en trois axes visant à mettre la région en orbite et accélérer l’entrée de l’UEMOA dans la société de l’information. Ces axes prioritaires sont :
- Mettre en place d’un environnement stimulant pour le développement des TIC au sein de ses Etats ;
- Favoriser la mise en place d’infrastructures régionales ;
- Promouvoir la Société de l’information auprès de tous les acteurs économiques et sociaux.
Cette édition mettra un accent particulier sur deux aspects essentiels qui seront des innovations majeures :
- Elle offrira l’opportunité aux entreprises qui ont développés des produits ou implémenté de nouvelles pratiques de les présenter en plénière lors de la cérémonie d’ouverture.
- Elle mettra également un accent particulier sur les rencontres d’affaire sous forme de face à face pendant 30mns par rencontre.
OBJECTIF GENERAL
Le Forum rassemblera pendant trois jours, les entreprises dans le domaine des TIC en tant qu’approche de développement et d’intégration économique durable et proposer aux participants un panorama exhaustif des services, solutions et expertises.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Pénétrer un marché en pleine expansion et rencontrer de nouveaux prospects;
- Développer le volume des offres de services à fortes valeurs ajoutées ;
- Développer le réseautage entre le secteur public et privé et bénéficier un visitorat qualifié;
- Stimuler la création et l’innovation par les UEMOA IT Awards.
CIBLE
Près de 2 000 visiteurs professionnels sont attendus au Forum d’Abidjan. Groupements professionnels et patronaux, chefs d’entreprise, DSI, DAAF, Directions Commerciales, Directions Communications, DRH, Directions Logistiques, Directions Productions et Distributions etc, représentent la cible visée par le salon.
INVITES SPECIAUX
Ministères ; Instances de régulation ; PME / PMI ; Banques et Etablissements Financiers ; Administrations et Collectivités, DSI et DACD UEMOA…..
CONTENU DU FORUM
- Rencontres B2B
- Conférences
- Exposition
- UEMOA IT Awards
EXPOSITION
Elle portera sur les offres des:
- Sociétés de services et ingénierie en Informatique et télécoms ;
- Opérateurs Télécoms;
- Editeurs de logiciels et de solutions IT ;
- Fournisseurs de matériels et d’équipements informatiques et télécoms ;
- Consultants et expert.
CONFERENCES
Les conférences vont d’apporter aux entreprises, un éclairage sur le potentiel de services des TIC dans l’espace communautaire à travers des présentations et des retours d’expériences. Elles permettront de débattre sur les enjeux majeurs des Entreprises et Institutions, et d’échanger autour de solutions concrètes pour une meilleure optimisation de leurs systèmes d’information.
RENCONTRES B2B (One to One meetings)
Ce programme permet aux entreprises d’établir des relations d’affaires personnalisées entre porteurs et demandeurs de solutions, en leur offrant des opportunités de rencontres exceptionnelles.
Il s’agit d’un répertoire d’inscriptions et de promotion d’offres de partenariats dans le domaine des technologies de l’information et de la communication sélectionnées auprès des entreprises et institutions de la sous région.
Les espaces B2B et d’exposition combinent convivialité et opportunités d’affaires, donnant l’occasion aux participants de faire du Networking et d’échanger autour des sujets phares de l’évènement.
EXPOSER
Exposer à UEMOA NETCOM constitue un excellent moyen pour être au cœur de l’actualité des TIC dans la zone UEMOA, présenter son savoir faire, valoriser son image de marque, bénéficier d’opportunités commerciales internationales.
L’exposition est ouverte à toutes les entreprises exerçant dans au moins un des secteurs de production, d’assistance ou de services en TIC.
VISITER
Les visiteurs du salon pourront scruter le marché, les produits et les services, comparer les solutions proposées sur un marché en pleine expansion et choisir les produits et services qui renforcent leurs performances aux meilleures conditions.
Séminaire reporté à une date ultérieure
Objectif du séminaire
- Présenter des cas concrets de problématiques informatiques
- Etre agnostique et indépendant des solutions informatiques
- Proposer une intégration de l’informatique dans l’entreprise (métiers, finances, techniques, …)
Le club des Directeurs des Systèmes d’information du Sénégal (Club DSI) organise en partenariat avec les sociétés IT-Consilium et EMD-S/IBSI un séminaire autour de deux (2) thèmes suivants :
- SI – Centre de valeur
- le Cloud – Mythe ou réalité
La matinée sera dédiée aux Directions Générales, aux Directions Financières et aux Directions des Systèmes d’Information pour fédérer autour d’une idée simple : le système d’information bien souvent considéré comme un centre de coûts peut être, non seulement un centre de valeur mais aussi un centre de valorisation de l’entreprise.
Il convient à chacun des acteurs de l’entreprise de comprendre cet enjeu et de participer à la valorisation de leur système d’information.
Après midi : le «Cloud – Mythe ou réalité » intéressera plus spécifiquement les Directeurs de Systèmes d’Information.
Le Cloud est-il une réelle opportunité ou juste une approche différente de l’informatique d’aujourd’hui ? Quels sont les bénéfices et les inconvénients du Cloud ? Doit-il être privé ou public ?
L’objectif de cet atelier est de démystifier le Cloud pour informer et aider les Directeurs des Systèmes d’Informations dans leurs prises de décisions.
Pour obtenir plus d’informations sur le séminaire, nous vous prions de bien vouloir contacter :
IT-CONSILIUM
Pascaline Tardivel
Directrice associée
pascaline.tardivel@it-consilium.fr
+33 6 77 55 07 42
EMD-S/IBSI
Serge Branger
Directeur associé
serge.branger@ibsi.fr
+33 6 27 30 24 26
Club DSI Sénégal
Jean Jacques NTAB,
Président
jjntab@senelec.sn
Souleymane BARRY
souleymane.barry@gmail.com
Capacité d’accueil : 35 auditeurs
La Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), en partenariat avec Orange Business Services organise un atelier sur « l’impact des TICs dans la performance des entreprises ».
Cette atelier rentre dans le cadre des rencontres avec des experts, qu’organisent régulièrement la CCIAD, pour échanger sur les dernières Technologies de l’Information et de la Communication (TICs) et les télé-services, afin de permettre eux PME et PMI d’en connaitre les enjeux, de s’en approprier et de mieux s’adapter aux nouvelles exigences du marché pour de meilleures performances.
Nous vous invitons à venir partager avec nous, ce temps fort au carrefour de l’entreprenariat et de la technologie.
L’émergence est une étape importante du développement du Sénégal que s’est fixée le Président de la République à travers le Plan Sénégal Emergent.
L’ADIE souhaite faire de la célébration de la première édition de la Semaine Nationale de Solidarité Numérique 2014 une formidable occasion pour donner écho aux objectifs d’émergence et de développement que s’est fixé le Président et son gouvernement, grâce aux outils TIC.
Il s’agit de construire un faisceau d‘opportunités autour de la célébration des journées de solidarité numérique qui auront lieu au mois d’avril 2014, par l’organisation d’une campagne en plusieurs volets qui va susciter un élan de solidarité nationale afin que tout le monde bénéficie des avantages des outils TIC
« Une seule méga-violation peut s’avérer plus utile que 50 attaques de moindre envergure » – Sheldon Hand, directeur régional pour le reste de l’Afrique de Symantec
Après être restés tapis dans l’ombre pendant les dix premiers mois de l’année 2013, les cybercriminels ont déclenché la série d’attaques sur Internet la plus dévastatrice de l’histoire. Le volume 19 du rapport des menaces pour la sécurité d’Internet (ISTR) de Symantec fait état d’un changement significatif du comportement des cybercriminels, qui révèle que les malfrats préfèrent patienter plusieurs mois avant de perpétrer des hold-up massifs plutôt que d’intenter des actions rapides générant de moindres récompenses.
> Télécharger l’infographie (anglais)
« Une seule méga-violation peut s’avérer plus utile que 50 attaques de moindre envergure », a déclaré Sheldon Hand, directeur régional pour le reste de l’Afrique de Symantec. « Alors que le niveau de sophistication continue de croître parmi les attaquants, ce qui a été surprenant l’an dernier a surtout été leur volonté de se monter beaucoup plus patients, en attendant que la récompense soit suffisamment importante pour frapper ».
L’année 2013 a été marquée par une recrudescence de 62 % du nombre d’usurpations de données par rapport à l’année précédente, occasionnant l’exposition de plus de 552 millions d’identités et prouvant par là-même que la cybercriminalité demeure une menace réelle et préjudiciable pour les consommateurs comme pour les entreprises.
« Bien gérés, les incidents de sécurité peuvent contribuer à améliorer l’image de marque d’une entreprise auprès de ses clients. Mal gérés, ils peuvent se révéler dévastateurs », indique Ed Ferrara, vice-président et analyste principal de Forrester Research. « Si les clients perdent confiance dans une société en raison de la manière dont celle-ci traite les données personnelles et la confidentialité, ils iront sûrement voir ailleurs ».(1)
La défense est plus difficile que l’attaque
L’envergure et la portée des violations de sécurité explosent, mettant en péril la fiabilité et la réputation des entreprises et compromettant de plus en plus la confidentialité des données personnelles des consommateurs (numéros de cartes de crédit, dossiers médicaux, mots de passe et coordonnées bancaires). Les huit détournements de données les plus importants perpétrés en 2013 ont entraîné la perte de plusieurs dizaines de millions d’enregistrements de données. À titre de comparaison, 2012 n’avait donné lieu qu’à une seule attaque d’ampleur comparable.
« La réussite engendre la réussite, surtout si vous êtes un cybercriminel », estime Sheldon Hand. « Les potentialités de gains énormes signifient que les attaques à grande échelle ne sont pas près de disparaître. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent réexaminer, repenser, voire redéfinir entièrement leur architecture de sécurité ».
Les attaques ciblées se sont accrues de 91 % et ont perduré en moyenne trois fois plus longtemps qu’en 2012. Les assistants personnels et les personnes travaillant dans les relations publiques sont les deux professions les plus ciblées : les cybercriminels les utilisent en effet comme tremplins pour atteindre des cibles de profil plus élevé, telles que des célébrités ou des dirigeants d’entreprises.
Pour plus d’informations sur les mesures pouvant être adoptées par les entreprises et les particuliers afin de mieux se prémunir contre les méga-violation de données, les attaques ciblées ou les spams classiques, cliquez ici.
(1) Nouvelle étude : Les responsables de la sécurité des informations doivent ajouter l’obsession du client à leur description de poste, Ed Ferrara, Forrester Research, Inc. Blog de mars 2014
Distribué par APO (African Press Organization) pour Symantec Corporation.
La 49iéme réunion de l’ICANN (Internet Coorporation for Assigned Names and Numbers) vient de s’achever à Singapour le 27 Mars dernier. Entre autres sujets de discussion, la transition des fonctions d’IANA (Internet Assigned Numbers Authority), de la NTIA (National Telecommunications and Information Administration) vers une organisation internationale a été au centre de tous les débats.
En effet, le 14 mars 2014, le département du commerce américain annonce son intention de transférer les fonctions d’IANA à une organisation internationale dont le statut et la localisation restent encore à déterminer. Ainsi, la NTIA donne mandat à ICANN de coordonner et conduire cette concertation décisive sur la transition IANA et de déposer ses conclusions dans dix-huit mois.
S’exprimant à la cérémonie d’ouverture d’ICANN 49, Fadi Chehade, directeur général d’ICANN précise : « Le gouvernement américain n’annonçait pas une nouvelle loi, mais engageait plutôt une discussion inclusive et mondiale. Fadi Chehadé souligne aussi que « le contrôle des fonctions d’IANA ne serait pas transféré à des organisations gouvernementales ou intergouvernementales ».
Ce débat sur la transition IANA va certainement se poursuivre lors du Netmundial qui se tiendra au Brésil du 23 au 24 Avril 2014. L’heure du débat sur la gouvernance de l’internet a véritablement sonné et les enjeux actuels sont sans précédents. Concilier les différentes positions existantes (Europe, BRICS, Etats Unis, etc) est une exigence de la communauté pour « un seul » internet capable d’améliorer l’économie et les conditions de vie des peuples. Les 190 contributions répertoriées dans le site web de Netmundial vont sans doute permettre à la communauté internet de trouver LA SOLUTION pour un internet « unique » fonctionnant en toute sécurité.
Au demeurant ; l’ICANN a signé un contrat avec ZA Central Registry (ZACR) permettant à .Africa de lancer ses opérations et activités. Le contrat a été signé en marge de la réunion ICANN 49 en présence de Akram Atallah, président de Global Domains Division à ICANN ; Lucky Masilela, directeur général de ZACR, Neil Dundas, directeur des opérations et de Moctar Yédaly de la commission de l’Union Africaine. Le lancement de .africa est prévu en Mai 2014.
Mamadou LO
Membre du groupe multipartite sur
la gouvernance d’internet en Afrique
alfamamadou@hotmail.com
La Commission de protection des données personnelles (CDP), autorité administrative indépendante, instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, est chargée de vérifier la légalité de la collecte et du traitement des données personnelles des sénégalais et de s’assurer que toutes les précautions sont prises pour qu’elles soient sécurisées.
Dans cette perspective, au cours du premier trimestre 2014, et conformément à son programme d’activités annuel, la CDP a lancé des appels à la déclaration aux responsables de traitements des secteurs public et privé, examiné plusieurs dossiers de demande d’autorisation, reçu des plaintes et rendu visite à des acteurs clés dans le mécanisme de protection des informations nominatives au Sénégal (Cour Suprême, Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), etc.).
Ainsi, conformément à l’article 43 du Règlement intérieur de la Commission, et après en avoir délibéré en sa séance plénière du 3 avril 2014, la CDP rend public le présent avis trimestriel qui décrit la situation actuelle de la protection des données personnelles dans notre pays, donne un échantillon des dossiers examinés ainsi qu’une série de recommandations aux responsables de traitement afin de parvenir progressivement à une meilleure protection des données nominatives des sénégalais.
1. CONSTATATIONS SUR LA SITUATION ACTUELLE DE LA PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES AU SENEGAL
Le développement de la société sénégalaise de l’information crée de nouveaux défis en matière de protection des données personnelles des citoyens. Le premier défi est lié aux risques réels de violation de la vie privée des sénégalais dans un environnement numérique où chaque jour des bases de données sont constituées tant dans le secteur public que dans le secteur privé. Le second défi concerne l’utilisation de l’Internet qui permet un fichage et un traçage des internautes.
C’est pourquoi, face aux dangers que représente l’utilisation des technologies et leurs poids sur les libertés individuelles et sur la vie privée, notre pays, ayant très tôt pris conscience des enjeux économiques, juridiques, politiques et sociaux du droit à la protection des données personnelles, s’est doté d’une loi sur la protection des données à caractère personnel et d’une autorité de protection, chargée de faire appliquer ladite loi.
Avant l’avènement de la CDP, les données personnelles des sénégalais étaient collectées, traitées, stockées, utilisées, communiquées à des tiers et parfois vendues avec tous les risques qu’engendrent de telles pratiques. Aujourd’hui, grâce au travail de sensibilisation en cours de la CDP, les responsables de traitement sont mieux avertis des risques liés au traitement des données à caractère personnel, notamment les conséquences juridiques et/ ou judiciaires.
A cet égard, suite à la publication dans les médias des invitations à la déclaration, plusieurs structures privées et départements ministériels se sont manifestées pour procéder à la définition d’un plan d’action de déclaration (PAD) en vue de se conformer aux dispositions législatives et réglementaires en matière de protection des données personnelles. Il s’agit, notamment des opérateurs de télécommunications (Sonatel, Expresso, Tigo), des sociétés de transfert d’argent (Wari, Money Express, Moneygram), de APIX, de Volo Sénégal, Gainde 2000, du CETUD, de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF), de l’Association des Professionnels et Editeurs de la Presse en Ligne (APPEL), du Centre d’appel SAMRES, de la Fédération Sénégalaise des Sociétés d’Assurances (FSSA), du Cabinet d’avocat Bitèye et Cissé, de Total Sénégal, des Universités de Dakar, Ziguinchor et de Saint-Louis, de l’Hôtel Terrou-Bi, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, etc.
L’examen des premiers dossiers par la CDP a permis de constater que les manquements à la législation portent, notamment, sur :
- la finalité des traitements des données collectées qui, le plus souvent, n’est pas déterminée, explicite et légitime ;
- l’absence de consentement des personnes dont les données font l’objet d’un traitement ;
- la décision de conserver les données collectées pour une durée illimitée ;
- la tendance à faire héberger les données des sénégalais sur des serveurs localisés à l’extérieur du territoire national en l’absence des garanties juridiques et techniques idoines;
- l’inexistence de mesures de sécurité pour empêcher que les données ne soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès ;
- le non-respect des droits des personnes notamment le droit à l’information et le droit d’opposition.
A ce jour, la CDP, dans le cadre du déroulement de sa feuille de route, a enregistré huit (8) demandes d’avis, seize (16) demandes d’autorisation et quarante et une (41) déclarations normales. Après examen desdits dossiers, treize (13) délibérations ont été rendues au cours des différentes sessions plénières des commissaires qui se tiennent une fois par mois. Ces délibérations portent sur :
- les conditions de communication de données personnelles des abonnés d’un opérateur à des tiers ;
- la plateforme de traitement automatisé relative à la préinscription, à l’orientation et à la validation du paiement des frais d’inscription des nouveaux bacheliers ;
- la mise en place d’une plateforme de traitement e-banking et de services connexes ;
- le système de production de visas biométriques et de contrôle aux frontières ;
- la mise en place d’une plateforme de cartes bancaires ;
- le système de pointage biométrique des salariés d’un hôtel ;
- le système de vidéosurveillance d’une entreprise privée ;
- l’interconnexion de fichiers ;
- les transferts des données des sénégalais vers la France et le Maroc ;
- la mise en place de base de données d’agents prestataires ;
- le système d’assistance et de guide pour des personnes à mobilité réduite d’un centre d’appel.
Par ailleurs, la CDP a été saisie de plaintes portant, respectivement, sur le chantage via le téléphone mobile, l’usurpation d’identité ou de profil sur Facebook, les conditions de dématérialisation des factures de téléphone et d’Internet, la prospection commerciale directe par SMS d’un opérateur de télécommunication sans le consentement des personnes concernées.
2. RECOMMANDATIONS
A la lumière des constats à l’examen des dossiers instruits, la CDP formule au profit de toutes les parties prenantes, les responsables de traitement du secteur public, du secteur privé, des organismes de la société civile et autres acteurs, les recommandations suivantes :
- respecter strictement la législation sur la protection des données à caractère personnel lors des traitements automatisés, notamment les formalités préalables auprès de la CDP avant tout traitement ;
- s’assurer d’une meilleure connaissance du cadre juridique avant tout traitement portant sur la santé, la biométrie, la géolocalisation, la vidéosurveillance ou les transferts des données des sénégalais vers un pays tiers ;
- éviter la pratique consistant à envoyer des messages (SMS ou email) à caractère publicitaire ou politique sans le consentement des personnes concernées ;
- veiller à la protection de la vie privée des sénégalais dans le traitement de l’information dans les médias, notamment dans l’utilisation des données nominatives ;
- mettre en œuvre des mesures de sécurité proportionnées à la nature des données collectées et traitées.
La Commission de Protection des Données Personnelles du Sénégal (CDP)
www.cdp.sn
ICANN & ZACR signent un accord historique sur le pointAfrique (.Afrique)
Le 26 Mars 2014, le contrat de gestion de registre a été signé à Singapour – en présence de la Commission de l’Union africaine (CUA), par le représentant la Société pour l’attribution des noms de domaines et des numéros sur Internet (ICANN), M. Akram Atallah, (président de la division Domaines Globaux), et les représentants de l’opérateur technique désigné par la CUA – le P. Directeur General de la ZA Centrale Registry (ZACR) M. Lucky Masilela et le Directeur des Operations, M. Neil Dundas
“C’est un moment historique pour le continent. L’Afrique a enfin son IDENTITE numérique (e-IDENTITE). L’Afrique dispose désormais d’une présence unifiée sur Internet” s’est exprimée son Excellence Madame le Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine. “Le PointAfrique comme un nouveau nom de domaine de premier niveau est conçu pour la promotion des entreprises africaines, des peuples et de la culture à travers l’Internet”, a-t-elle poursuivit.
En début 2012, la Commission de l’Union africaine (CUA) a sélectionné ZACR par un appel d’offres international pour postuler et faire fonctionner le pointAfrique (DotAfrica) pour le bien et bénéfice commun des citoyens et des entreprises de l’Afrique. La CUA et ZACR sont partenaires dans l’orientation pour l’Afrique afin que celle-ci ait son propre espace sur Internet à travers PointAfrique (DotAfrica), nom de domaine géographique de premier niveau (gTLD).
Les origines du PointAfrique (DotAfrica) remontent à 2000, quand une poignée de professionnels africains de l’Internet a fait valoir avec force que le PointAfrique (DotAfrica), devrait être exploité par les Africains pour le bénéfice de tout le continent. Compte tenu des demandes exprimées par la communauté africaine en général, les organes de l’Union africaine ont demandé à la CUA d’accélérer le lancement et l’exploitation de DotAfrica.
“L’accord signé entre ICANN et ZACR met en exergue les termes contractuels selon lesquels ZACR va faire fonctionner le .PointAfrique gTLD et marque ainsi la fin de 7 années de périple vers la mise en œuvre de ce projet“ a dit Dr. Elham Ibrahim, la Commissionnaire aux Infrastructures et de l’Énergie de la CUA, en charge de la Société de l’Information. Le lancement du PointAfrique signifie que les entreprises africaines et les individus auront bientôt la possibilité de payer leurs noms de domaine dans leurs devises locales et cela permettra d’économiser de précieuses devises à l’Afrique qui vont actuellement aux registres de propriété étrangère. « L’Afrique va maintenant contribuer davantage à l’économie numérique »poursuit-elle.
“La finalisation et l’acceptation des termes contractuels de l’ICANN signifie que rien ne peut plus arrêter le projet PointAfrique. En mai 2014, les rideaux vont se lever et les premiers noms de domaines en PointAfrique seront disponibles pour l’enregistrement pendant la phase initiale de même que celle de la phase de pointe. La première cherchera à s’assurer que les noms de domaine sont mis à la disposition des demandeurs qui ont un droit correspondant à leur marque, tandis que la seconde phase verra les noms de domaine génériques « premium » être mis à la disposition du public “, a expliqué Mr. Lucky Masilela, le PDG de la ZACR.
Avec le lancement technique du PointAfrique (DotAfrica), on s’attend à voir les premiers noms de domaine sur DotAfrica dès Août 2014.
La Commission de l’Union africaine tient à exprimer ses remerciements à la communauté de l’Internet en Afrique pour le soutien indéfectible au projet PointAfrique (DotAfrica), par son long périple vers sa délégation finale par l’ICANN.
Pour des informations plus détaillées sur ce qui précède, s’il vous plaît visitez:
http://africainonespace.org/
ou suivre la campagne DotAfrica (.afrique) sur Twitter @africandomain
Le 16 juin 2006 à Genève, plus de cent pays d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient ont décidé, dans le cadre de la Conférence Régionale des Radiocommunications de l’Union Internationale des Télécommunications, de se donner dix ans pour passer à la radiodiffusion numérique de Terre. C’est ainsi que la date du 17 juin 2015 à 1H GMT a été retenue pour la fin de la télévision analogique et son remplacement par la télévision numérique terrestre (TNT).
C’est une étape décisive dans l’univers de la télévision en ce sens qu’elle change radicalement la donne : il s’agit en effet de passer d’une situation de relative rareté des programmes et des chaînes, ouvrant la possibilité d’offrir au plus grand nombre une grande variété et une grande richesse de contenus télévisuels. Pour faire simple, chaque canal actuel de télévision devrait permettre, au bas mot, la diffusion de six programmes numériques, permettant ainsi de récupérer de libérer des fréquences pour un autre usage.
En plus, par rapport à celle analogique, la télévision numérique terrestre permet d’obtenir une meilleure qualité d’image et de réduire les coûts d’exploitation pour la diffusion et la transmission, mais elle nécessite des coûts de mise en place élevés. Pour des raisons techniques de passage de l’analogique au numérique, l’instauration la télévision numérique terrestre exige l’installation d’une nouvelle infrastructure partagée par l’ensemble des chaînes de télévision – le dispositif de multiplexage – et ouvre même la possibilité de revisiter les modalités de diffusion des signaux audiovisuels : diffuseur unique ou multiple ?
Il ne fait aucun doute que la transition vers la TNT induit des changements profonds dans l’univers la télévision, ouvre des perspectives intéressantes et offre d’innombrables opportunités qu’un pays qui vise l’émergence aurait grand tort de ne pas exploiter.
Toutefois, cette mutation profonde que s’apprête à connaître le secteur de l’audiovisuel soulève beaucoup de questions et présente des enjeux importants.
Du point de vue stratégique, c’est l’occasion de questionner la politique de l’état en matière de télévision ainsi que le rôle de la télévision dans la société. La télévision pouvant avoir des effets aussi bien positifs que négatifs dans la vie des citoyens – hommes, femmes, enfants et adultes – il est indispensable de saisir l’opportunité de cette évolution majeure pour se poser quelques questions essentielles : au-delà de l’information et du divertissement, voulons-nous faire de la télévision un moyen de communication interactive entre l’administration et les administrés, d’approfondissement véritable de la démocratie ? Voulons-nous en faire un puissant vecteur d’éducation et de formation ?
Voulons-nous en faire un outil de préservation de nos cultures locales et régionales en l’utilisant pour promouvoir les contenus locaux et la diversité culturelle ?
Ces questions préalables semblent avoir été prises en charge par le Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique (CNN) ; cette structure ad hoc créé par arrêté du Premier Ministre en août 2010 et rattaché au Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie a produit un document de 129 pages intitulé « stratégie nationale de passage de l’audiovisuel analogique au numérique ». Ce document, un peu trop touffu, pose les principaux enjeux de la transition et a le mérite de proposer un objectif global, trois axes stratégiques, quatre piliers et une multitude d’actions qui devraient permettre au Sénégal de tirer le meilleur parti du prochain avènement de la TNT. Il semble couvrir l’ensemble des problématiques de la transition numérique telles que la qualité et la diversité des contenus, le partage de l’infrastructure technique, la satisfaction des besoins du consommateur à des coûts accessibles, la viabilité économique des opérateurs du secteur de l’audiovisuel, l’adaptation du cadre juridique et institutionnel à la nouvelle donne, l’affectation des fréquences libérées – dividende numérique – à une autre utilisation, notamment au service Internet très haut débit, l’information du public, notamment sur les changements d’équipement et l’ensemble du processus de passage au numérique, la formation des acteurs du secteur, etc.
En somme, tel que formulé en février par le CNN, l’objectif global de la stratégie nationale de passage au numérique couvre un spectre assez large et est de ce fait susceptible de répondre aux questionnements sur le rôle de la télévision dans la société : il s’agit en effet « d’assurer aux populations sénégalaises, avant juin 2015, un accès universel aux services de communication audiovisuelle, par une couverture nationale en services de diffusion numérique de contenus audiovisuels socialement utiles, culturellement diversifiés ». Il est à espérer que toutes les parties prenantes – acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, etc. – ont été suffisamment impliquées dans l’élaboration de ce document de stratégie et se le sont approprié.
Alors, quid maintenant de la mise en œuvre opérationnelle de cette stratégie ?
La création du Comité National de pilotage de la Transition de l’Analogique vers le Numérique (CONTAN) et son installation officielle et solennelle par la Président de la République le 30 décembre 2013 marque une étape décisive de la marche vers la TNT. Le CONTAN est en effet chargé de mettre en œuvre des actions nécessaires au passage de notre pays de la télévision analogique à la télévision numérique avant le 17 juin 2015.
Placé sous l’autorité du Président de la République, le CONTAN jouit de larges prérogatives pour mener à bien sa mission ; elles couvrent : la présélection des partenaires techniques et financiers chargés de construire pour le compte de l’état les infrastructures de multiplexage et de transport des signaux audiovisuels ; les conditions relatives à la création, l’exploitation et la diffusion de contenus audiovisuels ; les aspects juridiques et réglementaires portant sur les cahiers des charges des éditeurs de programmes audiovisuels et sur les nouvelles convention de concession pour les diffuseurs de programmes audiovisuels ; les modalités et conditions d’assignation des nouvelles fréquences de diffusion ; la gestion du projet de passage au numérique.
Mais les premiers actes posés par le CONTAN ont installé la controverse et ont semblé avoir relégué au second plan l’objectif prioritaire et essentiel de remplacement la télévision analogique à la télévision numérique avant le 17 juin 2015. Qui trop embrasse mal étreint ! Cette maxime s’applique parfaitement à la démarche entreprise par le CONTAN en lançant le 20 janvier 2014 un appel d’offres portant sur trois lots : un réseau multiplex pour la Télévision Numérique Terrestre (TNT) ; un réseau national en fibre optique (3000 Km) ; un réseau 4G/LTE.
De ces trois lots, seul celui correspondant au réseau multiplex semble être indispensable au projet de transition numérique.
Pour le réseau national en fibre optique, des solutions alternatives et transitoires peuvent être trouvées, le Sénégal étant l’un des pays africains où la transmission par fibre optique est la plus ancienne (début des années 1990) et la plus présente (plus de 6000 Km déjà installés). En plus, il semble risqué, voire illusoire, de vouloir bâtir 3000 Km de fibre optique dans des délais compatibles avec l’échéance du projet de transition numérique.
Concernant le 4G/LTE, la démarche est encore plus incompréhensible : à ma connaissance, dans aucun pays au monde, un tel mélange des genres n’a été réalisé avec succès. Dans tous les cas que j’ai étudiés, aussi bien dans les pays d’Europe (Pays-Bas, Suède, Belgique, Allemagne, France, etc.) que d’Afrique (Maroc, Tunisie, Kenya, Afrique du Sud, etc.), les deux processus – passage à la télévision numérique et mise en place d’infrastructures 4G/LTE – ont fait l’objet de deux processus menées de façon indépendante. Le pragmatisme et les principes élémentaires de la bonne gestion de projet d’éviter de vouloir « courir plusieurs lièvres à la fois », lorsqu’il s’agit d’un projet à échéance fixe et délais courts.
Il n’échappe en effet à personne que le Sénégal est loin d’être en avance sur son projet de transition vers la TNT ; alors, s’il veut réussir sa mission, le CONTAN a tout intérêt à se focaliser sur son objectif prioritaire. Sinon, il est évident que le Sénégal ne sera pas au rendez-vous du 17 juin 2015, sera alors obligé de demander des délais supplémentaires et faillira à ses engagements internationaux.
Concernant la 4G/LTE, la démarche du CONTAN est rejetée par l’essentiel des acteurs significatifs, parce qu’elle déroge à l’esprit constructif de dialogue et de concertation qui a toujours prévalu dans le secteur des TIC entre l’Etat et les différentes parties prenantes aux moments des grandes décisions structurantes. En plus, elle rend illisible la stratégie de l’Etat en matière d’Internet haut et très haut débits, pierre angulaire de l’économie numérique et entrer en contradiction avec les initiatives déjà prises par l’ARTP.
En plus, les propositions du CONTAN semblent vouloir ramener le Sénégal à une situation de monopole d’état sur les infrastructures – 4G/LTE – qu’aucun argument pertinent ne semble justifier.
Comment peut-on imaginer que l’état puisse s’endetter à hauteur de près de 50 milliards de francs CFA pour financer des investissements que des opérateurs privés seraient prêts à faire, alors que les défis restent énormes dans l’éducation, la santé, l’agriculture, le transport, l’électricité ? Qui plus est, l’état a une arme redoutable qui s’appelle cahier des charges pour indiquer la direction et fixer des objectifs quantitatifs et qualitatifs aux opérateurs privés.
En clair, la mise en œuvre de la transition vers la TNT semble être mal partie par manque de focalisation sur l’essentiel ; mais, il est encore temps de redresser la barre afin de permettre au Sénégal de tirer les meilleurs bénéfices du passage à la TNT, avec l’émergence de nouveaux services audiovisuels et une télévision réellement au service du développement du pays et de l’épanouissement des populations.
« Le génie, c’est de savoir saisir les opportunités ». Le passage de la télévision analogique à la télévision numérique en est une formidable que le Sénégal n’a pas le droit de louper et les autorités ont le devoir de mener ce processus de façon pragmatique en ayant en ligne de mire l’objectif prioritaire et en privilégiant la concertation constructive avec toutes les parties prenantes.
Samba Sène, Acteur du secteur des TIC
samba.baccsene@gmail.com
http://www.n3minnov.blogspot.fr/
@BaccSene