Le constructeur aéronautique civil et militaire americain Boeing a attendu la fin du mois de Fevrier pour lancer son smartphone ultra securisé du nom de « Boeing Black ». Mais dites simplement « Black». La fonctionnalité la plus étonnante du «Black » est sa capacité autodestructive, révèle un document de demande d’accréditation de la FCC, la Commission Fédérale des Communications américaine. « Toute tentative pour ouvrir la coque du terminal déclenche la suppression des données et des logiciels contenus dans l’appareil et rend le dispositif inutilisable » expliquent les avocats de Boeing repris par le site d’information technologique Myce.
Ses caractéristiques matérielles sont étonnantes. Le téléphone qui tourne sous l’OS Android est doté d’un chiffrage au niveau matériel et d’un système de démarrage sécurisé compatible, selon Boeing avec les principaux systèmes de gestion de terminaux mobiles (MDM). Parmi les autres fonctionnalités, ont peut citer la possibilité de loger deux cartes SIM, la connectivité Wifi, LTE, Bluetooth, GSM, WCDMA, port HDMI.
Même si le prix n’est pas encore dévoilé, le « Boeing Black » est un téléphone plus particulièrement conçu pour les agences gouvernementales américaines.
M. Pierre Dandjinou, Vice-président ICANN pour l’Afrique présentement en visite à Dakar sera à l’Université Cheikh Anta Diop et au NIC SN jeudi 27 février à partir de 10h. Il sera par la suite à l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, à Kheweul.com, à l’ADIE et à l’ARTP.
M. Pierre Dandjinou rencontrera Vendredi 28 février les acteurs et professionnels des l’Internet à l’université Cheikh Anta Diop. C’est une occasion unique pour les journalistes et acteurs des TICs de communiquer et partager sur la problématique de la gouvernance d’internet en général, particulièrement en Afrique et au Sénégal.
La rencontre qui débutera à 11h se tiendra à la salle ATELIER du CENTRE DE CONFERENCES UCAD 2 de l’Université Cheikh Anta Diop. Elle se terminera par un cocktail offert aux participants à partir de 12h30.
Nous vous rappelons que l’ICANN est l’acronyme pour Internet Corporation for Assigned Names and Numbers. L’ICANN est un organisme de coopération internationale à but non lucratif créé en 1998 et dont l’objectif est de piloter la gestion internationale de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP.
Le béninois, Pierre Dandjinou, par ailleurs vice-président pour l’Afrique de la société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (Icann) sera à Dakar du 27 au 28 février 2014. Pendant les 48 heures que va durer sa visite dans la capitale sénégalaise, Pierre Dandjinou ira à la rencontre des différents acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), et particulièrement ceux de l’économie numérique. Les discussions seront axées sur l’état de mise en œuvre de la stratégie africaine de l’Icann, des récents développements de la gouvernance de l’Internet au niveau mondial, de la participation africaine et des modalités d’une plus grande implication du Sénégal. La visite de Pierre Dandjinou viendra certainement aider le Sénégal à préparer sa participation au 3ème forum de la gouvernance de l’Internet en Afrique qui doit se tenir en juin 2014.
Pour rappel l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est une autorité de régulation de l’Internet. Ses principales missions sont d’administrer les ressources numériques d’Internet, tels que l’adressage IP et les noms de domaines de premier niveau (TLD), et de coordonner les acteurs techniques.
Voici le programme de la visite de M. Pierre Dandjinou à Dakar
Dakar 2.0 Hub Tech organise Dakar Social Media Week pour célébrer les médias et réseaux sociaux au Sénégal.
Ce sera une conference animée par les acteurs du digital au Sénégal autour du thème: Community Management et Social Media au Sénégal
Programme
Présentation Ma pause digitale
Présentation People input
Présentation On Prend Un Café Sénégal
Présentation Afrique communication
Cocktail final
Partenaires:
People input
Opuc
Afrique communication
Campus numerique francophone
Efixx studio
Seneweb
Senticad
Au moment où tous les yeux sont rivés sur Paris et/ou les oreilles sont tendues vers cette même capitale française pour suivre le déroulement de Plan stratégique Sénégal Emergent (PSE), chez nous à ITmag, nous avons décidé faire un tour sur le site web de cet événement de grande importance pour notre cher pays.
Le Groupe consultatif de Paris, oui, ce rendez-vous qui a valu le déplacement en France du Président de la République accompagné d’une très, très,… très fore délégation a objectif de rassembler des milliers de milliards de nos francs afin de faire financer de nombreux projets.
Quid de tous ces projets ?
C’est ce que nous avons voulu savoir en nous intéressant surtout au secteur qui nous concerne le plus, c’est-à-dire l’économie numérique.
Aussi surprenant que cela puisse être, en parcourant la liste des projets à faire financer sur le site web de l’événement, nous avons constaté qu’aucun de ces projets ne comprenait la mention “numérique”, ou “technologie”, ou “TIC” ou un autre mot du même genre. Le même constat a également été fait sur les Notes Thématiques, pas d’économie numérique non plus.
Autre fait marquant, en lisant ligne par ligne le résumé du Plan Sénégal émergent PSE 2014-2018, que nenni, l’économie numérique est encore zappé.
Mais nous ne nous décourageons pas pour autant, enfin ! Dans l’agenda du deuxième jour de cette rencontre de Paris il y a un panel sur ce secteur. Notons que le deuxième jour est consacré aux investisseurs privés où se tient un Forum à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.
Ce panel qui a pour thème “Investir dans l’Economie numérique au Sénégal” est présidé par le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Mais comme le savez, un panel a pour objectif de discuter sur un ou des thèmes afin de dégager des modèles et des plans, ce qui est loin des véritables projets concrets à faire financer sur le court / moyen terme.
Et d’ailleurs, les résultats attendus à l’issu de ce panel sont les suivants :
- les atouts et potentialités de la destination Sénégal dans le secteur de l’économie numérique sont connus ;
- les opportunités d’investissement dans les niches porteuses sont identifiées et partagées ;
- le cadre réglementaire et légal (fiscal et douanier) est vulgarisé ;
- le dispositif d’appui à l’investissement est présenté ;
- des axes de coopération entre les principaux acteurs du secteur pour renforcer ses performances sont proposés.
Les seuls véritables projets que nous avons pu dénicher de ce Plan Sénégal émergent se trouvent dans les Plans d’Actions Prioritaires 2014-2018 et ils s’agissent de :
- Projet de ville numérique du Sénégal ;
- Université Virtuelle Sénégalaise (UVS) ;
- Espaces Numériques Ouverts (ENO) ;
- Projet d’implantation de cyber cases dans les 14 régions du Sénégal ;
Et sauf erreur de notre part, ces trois premiers projets sont regroupés dans ce qu’ils appellent “La Cité du Savoir”, avec deux documents sur le site web. En revanche nous avons du mal à savoir lequel de ces deux documents constitue le bon projet.
Voici donc le Sénégal émergent avec l’économie numérique relégué au second plan.
Lancé il y a seulement quelques jours (voir notre article), le service de stockage en ligne de Microsoft disposerait d’une version Wolof. En tout cas l’e-mail qui nous été envoyé dans un de nos comptes hotmail est bien écrit en Wolof.
Voici le texte contenu dans cet e-mail :
Dalal jàmm ci OneDrive, benn barab bi ngay denc ak séddoo say nataal, wideo, téere ak yeneen bara denc-fu la neex, ci benn jëfandaay, te doo fay. Ci weer yii di ñëw, mën na am ngay wéy di gisandoo SkyDrive ak OneDrive ci sa yoon, waaye bul jaaxle! Di nga mën di jot mbooleem say bara denc ci diirub coppite googu. OneDrive moo ëmb lépp lu la neex ci SkyDrive ak yeneen mbir.
Benn barab ngir mbooleem say nataal ak wideo
Jëleel ci sa telefon say nataal ak wideo yi la gënal ndax nga mën di leen jotee ci mbooleem say jëfandaay ak séddóo yi la neex te doo sonn.
Benn barab ngir mbooleem say téere
Sos ak soppi ay téere Word, Excel, PowerPoint, ak OneNote yu am solo, denc leen ñoom ñépp ci benn barab, te mën leen jotee ci bépp jëfandaay.
Benn barab ngir mbooleem say jëfandaay
Jotee say bara denc OneDrive ci bépp jëfandaay bu la neex boole ci say jëfandaayi PC, laalukaay, Mac, Windows Phones, iPhones, Android, ak yeneen.
Xool leneen lu OneDrive mën a def
Duggal seet mën-mën yu mag yi ci OneDrive te xam lan mooy benn barab ngir denc mbooleem mbir yi la gënal.
Xam yeneen mbir
Danga bëgg a am dencukaay bu maye? Am ba ci 8 GO soo toppee jéego ngir may sa dencub fagaru jëlug nataalukaay ak yabal say xarit.
Duggal ci OneDrive.com.
Selon la dernière mise à jour du rapport “Mobility Report d’Ericsson”, l’usage des smartphones et de la connectivité continue de connaitre une croissance très rapide. Ainsi, d’après ce rapport, les smartphones représentent 60% des mobiles vendus au 4ème trimestre 2013, contre 45% au quatrième trimestre 2012. Le trafic de données a augmenté quant à lui de 70%. Durant cette période, il y a eu 109 millions de nouveaux abonnements mobiles. Le nombre d’abonnements mobiles atteint désormais le chiffre de 6,7 milliards. 40 millions de nouveaux abonnements 4G/LTE ont été enregistrés au cours du quatrième trimestre 2013.
Ces données apportent un éclairage utile aux décideurs pour les aider à préparer la transformation de leurs entreprises, compte tenu de l’évolution vers une société en réseau, de plus en plus connectée, précise ce rapport.
Voici le lien vers le rapport complet Mobility Report d’Ericsson
Le salon Mobile Word Congres qui est à sa 9eme édition démarre ce lundi à Barcelone. Le Mobile World Congress est le plus grand salon de l’industrie de la téléphonie mobile. Il est organisé par la GSM Association, association qui regroupe des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile.
96 heures pour permettre aux géants mondiaux de la téléphonie d’exposer les tendances 2014
Bien des nouveautés seront dévoilées à cette occasion. Le mastodonte Samsung dévoilera le Galaxy S5. Les challengers quant à eux profitent de pareilles occasion pour survivre.Ainsi, la plupart d’entre eux seront présents à la capitale mondiale du mobile. C’est le cas de Lucky-Goldstar plus connu sous le nom de LG, l’autre sud-corréen après Samsung. Il devra dévoiler son smartphone à écran flexible. Sera présent aussi le taiwanais HTC qui n’a pas encore atteint des proportions rassurantes à l’égard du public. Le chinois Huawei viendra avec pas moins de 5 produits. Réputés pour ses produits low cost, ces smartphones continuent de monter en gamme tant au niveau du design, de la qualité et des composants techniques. Pour ce congrès, Notons l’absence du géant Apple.
Le processus de mise en place des nouveaux gTLDs (Noms de Domaine Génériques de Premier Niveau) arrivera à son terme dans quelques mois. Internet est entrain de vivre une des périodes les plus cruciales de son avènement, notamment quant à la gestion des ressources critiques. ICANN (le régulateur technique de l’Internet) a commencé à déléguer dans la racine de nouveaux domaines de premier niveau. Comme l’ICANN opère sur la base d’une structure de gouvernance multi-acteurs, il est extrêmement important que les gouvernements africains francophones prennent part au processus sous la houlette du projet du dotAfrica (.Africa) pour lequel votre soutien a été déterminant. Il est vital que la communauté francophone plus précisément africaine soit informée des différents développements afin de mettre en place la structure de veille adéquate par rapport aux ressources nationales qui sont en jeu.
Le nom de domaine régional dotAfrica (.Africa) est sujet actuellement à la négociation de contrat préalable à la délégation de l’extension continentale pour un lancement programmé au mois de mai 2014. Afin de permettre un lancement efficient, qui tienne compte des intérêts des gouvernements, des communautés locales et de toutes les parties prenantes africaines en rapport avec les noms géographiques, ZACR (l’opérateur technique de dotAfrica (.Africa)) a mis en place une politique de « Réservation de noms » et indications géographiques. Cette politique vise à donner l’opportunité à chaque gouvernement africain de réserver des noms à dimension culturelle, touristique, régionale (provinces, département…) dans le but de préserver le patrimoine national en ligne, sans oublier les noms des différentes initiatives nationales.
Comment anticiper contre le hameçonnage, la piraterie en ligne et fournir des mécanismes pour la protection de l’intérêt national en relation avec les noms et indications géographiques, culturels, linguistiques. En tout état de cause, il est crucial que si les pays africains ne réservent pas le plus rapidement possible certains noms stratégiques nationaux en rapport avec les dimensions citées plus haut, ces noms pourraient pris par des personnes privées ou publiques, nationales ou étrangères pour des intérêts dont on ne saurait mesurer la portée.
Quelques exemples : http://www.dakar.com/ enregistré par ceux qui gèrent le Rallye Paris-Dakar (le contenu sur ce site n’a aucun rapport avec la ville de Dakar, capital du Sénégal). Pensons à la communauté Touareg (Vs le modèle du constructeur Volkswagen), la ville Tata au Maroc (Vs le constructeur automobile Tata), Toumai au Tchad, … Le « faso dan fani » au Burkina-Faso, le « bogolan » au Mali ont des résonances culturelles si fortes qu’on imagine difficilement les populations accepter que ces références soient prises en charge et exploitées par des étrangers ou manipuler à des fins éloignées de leurs buts premiers.
La politique de « Réservation de noms » de dotAfrica a pour objectif de protéger différentes catégories de noms associés aux Etats africains pris individuellement. Les gouvernements, à cet effet, auront la priorité, le moment venu, d’obtenir le contrôle ou seront concertés pour l’enregistrement de ces noms ou lors de la procédure de rachat.
Appel pour action : Sur la base de ce qui est dit plus haut, au mois de septembre 2013, la Commission de l’Union Africaine a envoyé une lettre pour que chaque pays africain désigne un point focal qui sera responsable de la compilation de la liste nationale sur le portail du RNL (Liste de Noms Réservés), une interface en ligne à cet effet. Certains pays l’ont déjà fait. Qu’ils en soient félicités ! A travers cette plateforme, je voudrais fortement encourager les pays francophones africains qui n’ont pas encore répondu, à désigner le plus rapidement leur point focal, en vue de la réservation des noms et indications géographiques et culturelles, dans la perspective de protéger leurs patrimoines en ligne. La date limite étant décalée jusqu’au 15 Mars 2014.
Dot Africa
Les actes de cybercriminalité, d’usurpation d’identité et d’escroquerie numérique gagnent de plus en plus du terrain au Sénégal, mais sans compter avec la vigilance de nos autorités de la police et de la gendarmerie. En effet, 13 Nigérians ont été déférés et placés sous mandat de dépôt jeudi 20 février selon le quotidien L’Observateur repris par iGFM. Ils sont poursuivis pour les infractions d’association de malfaiteurs, escroquerie via le Net et usurpation d’identité. Ils ont réussi à pirater le compte mail d’un haut responsable de la Présidence de la République pour quémander des visas en son nom.
Selon le quotidien l’OBS qui raconte l’histoire, ce «ponte de la République» a eu la malchance d’avoir été pris pour cible par des As nigérians du Net. Les ressortissants du Nigeria cherchaient des candidats à l’émigration. Ce qui n’est pas une denrée rare sous nos cieux.Une fois un candidat trouvé, ils lui proposent de lui trouver un visa dans n’importe quel coin du monde, s’il accepte d’y mettre le prix. Une fois, un accord trouvé, les Nigérians demandent aux candidats à l’émigration de faire scanner leur passeport. Lorsqu’ils prennent possession du document de voyage, les Nigérians entrent en compte avec les amis du haut responsable de la République en service dans les consulats de pays européens ou américains pour leur demander de l’aide. Se faisant passer pour la haute personnalité, ils disaient aux amis de celui-ci qu’il avait besoin d’une aide. Parce qu’ils voulaient faire voyager un proche et qu’il lui était impossible de suivre la voie normale ou de solliciter l’aide des autorités compétentes de ce pays.
Ainsi, beaucoup de demandes des Nigérians au nom de ce haut responsable de la Présidence trouvaient des suites favorables. Ainsi donc, ces ressortissants nigérians échangeaient ce sésame contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais comme chaque chose à une fin et qu’un délit n’est jamais parfait, les Nigérians tombent sur plus malin qu’eux. Et dès que cette personne a reçu la demande, elle s’est posé des questions sans avoir aucune réponse. Ainsi, cette dernière a contacté des proches de ce haut responsable de la République pour comprendre la démarche de celui-ci. Mais toutes les réponses se résumaient au fait que ces demandes ne provenaient pas de lui.
Sans tarder, la Section de Recherches du «perspicace» Commandant Cheikh Sarr est mise à contribution pour faire la lumière sur cette affaire. Les pandores remontent les réseaux et parviennent à percer le mystère des câbles. C’est ainsi qu’une bande de treize (13) Nigérians a été mise aux arrêts, depuis le jeudi 13 février 2014.