Nokia présentera dans quelques jours un nouveau smartphone qui tournera sous l’OS Andoid de Google. Ce nouveau produit de Nokia sera dévoilé au salon Mobile World Congress de Barcelone, du 24 au 27 février prochain.
Invraisemblable que cela puisse paraitre, le rumeur persistante depuis quelques temps et distillée par le compte Twitter @evleaks vient d’être confirmée par le Wall Street Journal.
Un pari risqué pour Microsoft, propriétaire de Nokia, et qui proposait jusque là son OS Windows Phone sur ses smartphones.
Cette nouvelle stratégie de Microsoft peut s’expliquer par le fait que Windows Phone n’a vraiment pas décollé face à ses concurrents Android de Google et iOS d’Apple. Selon les chiffres d’IDC, Android occupe 78,1% des parts de marchés sur les OS mobiles, contre 17,6% pour iOS et seulement 3% pour Windows Phone. Autre fait marquant, c’est le coût de production élevé pour les smartphones Nokia sous Windows Phone à cause de prérequis techniques assez lourds.
Microsoft ne va pas pour autant abandonner son OS au profit de celui de son concurrent Google. Son ambition est de proposer des smartphones sous Android plutôt dédiés aux marchés émergents. La version d’Android qui sera installée sur ces appareils Nokia sera légèrement modifiée, ce qui permettra de remplacer le Google Play par le Nokia Store.
Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, est engagé dans la course du délicat passage au numérique. Malgré le tollé soulevé ces derniers temps après la mise en place du CONTAN par le Chef de l’Etat, il faut quand même reconnaitre que le Sénégal dispose d’atouts non négligeables pour réussir le passage. Il est fait état d’un retard que nous aurions accusé dans le processus, mais nous avons l’imagination et la capacité de le résorber et de placer notre pays dans le peloton des leaders dans le domaine.
Les enjeux du passage au numérique ne sont pas que techniques, et malheureusement le débat se focalise uniquement sur l’aspect technique et matériel. Il s’agit aussi et surtout de bouleversements sociaux, culturels voire même sociétaux qui vont changer notre mode de vie pour les décennies à venir. Et c’est sur ces aspects, hors technologies, que notre pays n’est pas bien préparé. C’est pourquoi, il serait indiqué pour les autorités, à commencer par le Chef de l’Etat, d’impulser une vraie dynamique nationale inclusive à ce processus pour que l’étendard national soit au rendez vous au soir du 17 Juin 2015. En effet, en dehors des acteurs institutionnels et techniques, les autres catégories représentatives de la société sénégalaise doivent y être impliquées ; les imams, le clergé, les consommateurs, les jeunes, les femmes tous doivent être concernés.
Du point de vue des acteurs de télévision, le Sénégal est à la croisée du chemin. Avec 17 chaines de télévision dynamiques dont l’offre est assez vaste et des opérateurs de bouquets comme Excaf qui n’ont rien à envier à leurs concurrents, notre pays dispose d’un acquis remarquable en matière audiovisuelle. A coté des chaines, nos opérateurs de télécommunications (Sonatel Expresso, Tigo) ont fini de placer le Sénégal dans le leadership africain et mondial dans le domaine des hautes technologies. Le dispositif national est complété par les régulateurs techniques et de contenus que sont l’ARTP et le CNRA dont les missions et responsabilités restent la clé pour la réussite du secteur de la communication.
Comment un pays qui dispose de tous ces atouts peut tergiverser sur le choix d’operateurs pour réussir le passage de l’analogique au numérique ? Beaucoup de Sénégalais se sont interrogés et continuent à le faire sur la fâcheuse tendance de nos autorités à sacrifier les entreprises sénégalaises au profit d’aventuriers étrangers qui finissent souvent à mettre l’Etat dans une posture peu enviable vis-à-vis de l’opinion nationale.
Monsieur le Président de la république ayez confiance aux sénégalais, aux acteurs et experts nationaux qui, dans l’ombre et sans bruit, travaillent dur pour contribuer à leur manière au développement du pays. En l’espèce, près de 120 experts nationaux ont élaboré la stratégie nationale du passage au numérique, et ce pendant 2 ans ; stratégie qui a inspiré la plupart des pays de la sous région.
Monsieur le Président, le groupe Excaf a, comme l’ont dit l’ensemble des acteurs de l’audiovisuel, testé et réussi le multiplexage de l’ensemble des chaines de télévision sénégalaises avec le savoir faire local. Que dire de la mise à niveau du spectre et des normes techniques élaborées par la talentueuse équipe discrète de l’ARTP dont se glorifient la CEDEAO et l’UEMOA ? Les opérateurs de télécommunication ont pratiquement quadrillé le pays en infrastructures de dernière génération. Sur ce plan, le Sénégal est devenu un hub technologique avec les nœuds des fibres optiques et la technologie satellitaire qui permettent au village le plus reculé de faire partie du village numérique.
Monsieur le Président, recourir à l’expertise nationale comme le recours du dispositif du groupe Excaf permettra, à moindre cout certainement, de rattraper le retard de notre pays sur ce processus avec l’avantage de rassurer les acteurs audiovisuels qui ont tous plébiscité cette option. La même posture vaut pour les infrastructures télécom, Sonatel et les autres peuvent faire correctement face aux besoins exprimés par le Comité national pour prouver au reste du monde que « Yes we can…and we did »
Mamadou Touré, expert TIC
Dakar Senégal
Dans un article intitulé « Sénégal, la Nouvelle Frontière » que j’ai publié dans le numéro de juillet 2013 du journal Réussir, j’écrivais : « Dans une étude récente – décembre 2011- commanditée par le GSMA [1], il est démontré que la libération du dividende numérique et l’affectation aux opérateurs mobiles des fréquences nécessaires à l’Internet très haut débit auraient un impact sur le PIB de 158 milliards FCFA entre 2015 et 2020, entraînant la création de 271 000 emplois. Au-delà des chiffres, c’est un truisme de dire que le très haut débit ouvre le champ de tous les possibles, la voie à tous les usages possibles et imaginables et laisse libre cours à la créativité et à l’innovation. En effet, lorsque le réseau s’oublie et que la technique devient invisible et s’efface derrière les usages, alors, « cent fleurs peuvent s’épanouir et cent écoles rivaliser… ».
Et je proposais :
« Il faut lancer, en concertation avec les opérateurs et autres acteurs intéressés, une initiative « la 4G maintenant ! » pour une large couverture de la population en services Internet très haut débit dans un délai de 3 à 4 ans, selon des modalités techniques et financières à négocier… ».
La récente publication d’un appel d’offres pour la fourniture d’une infrastructure LTE 4G est à plus d’un titre surprenante, voire inquiétante. En effet, la démarche utilisée semble être aux antipodes de l’esprit constructif de dialogue et de concertation qui a fait ses preuves et qui a toujours prévalu dans le secteur des TIC entre l’état et les différentes prenantes aux moments des grandes décisions structurantes : séparation de la poste et des télécommunications et regroupement de l’ensemble des activités de télécommunication dans une société nationale à autonomie de gestion en 1985, décision de privatiser Sonatel avant de libéraliser le secteur. En outre, elle ne rassure ni les acteurs ni les investisseurs quant à la clarté de la vision de l’état et à la solidité et la cohérence de sa stratégie en matière d’Internet haut et très haut débits, pierre angulaire de l’économie numérique. Il suffit juste de rappeler que la procédure d’attribution de licences de services de télécommunication est clairement définie dans la loi (Code des Télécommunications) et que l’ARTP a déjà autorisé les opérateurs mobiles à construire des réseaux et à lancer en test des services 4G.
Encore plus étonnant, les arguments avancés par celui qui semble être le porte-drapeau de cette nouvelle démarche ne convainquent guère les personnes averties et ne résistent pas à l’analyse.
Qui peut croire qu’un monopole d’état sur les infrastructures 4G est une meilleure solution pour assurer des prix plus bas qu’une compétition ouverte et efficacement régulée ?
Qui peut croire que le fait de faire de l’état le propriétaire exclusif des infrastructures 4G et de confier leur gestion à un opérateur unique fera du Sénégal un eldorado numérique ?
Pourquoi un état si peu riche et devant faire face à d’énormes défis dans l’éducation, la santé, l’agriculture, le transport et dans bien d’autres secteurs devrait-il dépenser l’argent des contribuables dans des investissements que le privé est prêt à assumer ? Comment pourrait-il suivre l’évolution rapide des technologies numériques ?
Qui peut imaginer que le retour à un monopole d’état dans les télécommunications est gage de transparence et bonne gouvernance ?
Est-ce un signal positif adressé aux investisseurs étrangers et nationaux que de vouloir écarter de la construction et de l’exploitation des réseaux numériques du futur les trois opérateurs mobiles actuels ?
Que serait une société d’électricité à qui il serait interdit d’investir dans les énergies renouvelables ? Un constructeur automobile interdit d’investir dans la voiture électrique ? Un industriel de l’agro-alimentaire interdit de développer son activité dans l’agriculture biologique ou les OGM ?
Dans le domaine des TIC, la décennie 2000 – 2010 a été celle des occasions manquées, des voeux pieux, des espoirs déçus, des théories fumeuses et très concrètement celle de l’amorce du recul du leadership du Sénégal en Afrique. Il faut éviter, par des décisions inutilement précipitées, non concertées et incompréhensibles, que le Sénégal ne perde complètement son atout maître qu’est sa position encore forte en Afrique dans les TIC. Il est encore temps de redresser la barre afin de permettre au Sénégal de tirer le meilleur parti de l’économie numérique : il suffit simplement de retirer le lot 3 (Infrastructure LTE 4G) de l’appel à candidature lancé le 20 janvier 2014 et de lancer immédiatement une large concertation sur les modalités de l’introduction rapide de l’Internet très haut débit au Sénégal, conformément à la tradition positive qui a toujours prévalu avec succès dans le secteur des TIC.
Sans vouloir se substituer, sans raison intelligible, aux acteurs privés, l’état pourra alors rester maître du jeu et jouer sa vraie partition en définissant un cadre transparent pour aller rapidement et résolument vers la 4G. Le véritable enjeu sera alors d’en tirer les meilleurs bénéfices pour l’économie et la communauté nationales, notamment en termes d’aménagement du territoire, d’accessibilité des services et de création d’un écosystème d’innovation apte à faire du Sénégal un pôle de référence en matière de services numériques.
Samba Sène
Acteur du secteur des TIC
samba.baccsene@gmail.com
http://www.n3minnov.blogspot.fr
Twitter : @BaccSene
[1] The benefits of releasing spectrum for mobile broadband in Sub-Saharan Africa, a report for the GSMA, December 2011
La mairie de Dakar a procédé mardi 11 février 2014 à la réception symbolique des six cent (600) premières positions informatiques installées dans quarante-quatre (44) écoles élémentaires de Dakar.
Cette réalisation entre dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du projet «Internet à l’école» de la mairie de Dakar, en collaboration avec la filiale du Groupe Sonatel note le communiqué.
Orange Business Services est en effet le partenaire télécoms de la Ville de Dakar dans la concrétisation de ses projets concernant notamment le volet Education.
A terme, l’ambition de la ville de Dakar est de doter l’ensemble des 143 écoles élémentaires publiques de la ville d’une salle informatique avec un accès sécurisé à Internet.
Selon le communiqué, à ce jour, quarante-quatre (44) écoles élémentaires publiques de Dakar étrennent leur salle informatique. Chacune dispose de treize (13) à quatorze (14) postes, ce qui équivaut globalement à six-cent (600) positions de travail.
En lançant le portail ITmag.sn précisément le 03 juin 2009, nous avions pour objectif de partager notre activité de veille quotidienne sur les technologies. ITmag est né de la fusion de nos blogs respectifs, infoTechSN.com tenu par Mountaga et RegultelcoAfrik.org tenu par Makhtar. A l’époque où la curation de l’information n’était pas très développée, comme c’est le cas aujourd’hui, il fallait proposer aux internautes une plateforme qui fait de l’agrégation de contenus spécialisés dans le domaine des technologies.
ITmag était donc devenue le premier portail de veille technologique au Sénégal dont la ligne éditoriale est orientée vers le traitement de l’actualité des secteurs des télécommunications, du web, des médias et de la high-tech.
Aujourd’hui, avec l’explosion des médias sociaux, l’activité de curation est devenue beaucoup plus simple pour les internautes. C’est l’information qui vient vous trouver, au lieu que vous alliez la chercher.
Et puis entre temps la version d’ITmag.sn commençait à sentir un coup de vieux d’où la nécessité de la faire évoluer et lui donner une cure de jeunesse.
Une migration pas très facile
Le CMS Joomla que nous avons jusque là utilisé nous a apporté beaucoup de bonheur en terme de magnabilité, cependant nous avons décidé après moult benchmarks de lui proposer une retraite anticipée et mettre sa à place son jeune frère WordPress. WordPress est un CMS qui a depuis quelques années gagné en maturité (plus stable et plus facile à manier pour une activité de publication presse).
Tout ceci n’a pas été facile car il ne fallait surtout pas perdre les archives des anciennes publications. Il nous a fallu transférer plusieurs milliers d’articles d’une plateforme à une autre, tout en conservant la mise en forme des articles (images, liens, mise en page…). Tout ceci n’aura pas été possible sans l’intervention technique de notre nouveau co-équipier Daouda qui entre temps a rejoint cette belle aventure.
Finalement, après près d’un an de travail (on ne faisait pas que ça bien sûr :)), la marmite a bien senti.
Et puis, bonus, le nouveau site est en responsive design, c’est-à-dire qu’il s’adapte à tout type d’écran selon le visiteur (desktop, tablette, smartphone,…), sans oublier une intégration très réussie avec les réseaux sociaux.
Nous avons réalisé un nouveau logo, pas très loin de l’ancien somme toute mais beaucoup plus design en tout cas, tout en conservant notre charte graphique.
La ligne éditoriale quant à elle à complètement évolué.
De portail à magazine
Comme expliqué plus haut, l’activité portail n’avait plus vraiment sa raison d’être. Vous l’aurez sans doute constaté, en 2013 la fréquence des mises à jour a beaucoup baissé sur ITmag.
Nous avons choisi le format magazine pour qui l’essentiel de son contenu est consacré aux analyses et aux news résumées.
Le format magazine, parce que pour cette nouvelle version, nous ne serons pas très loin d’une WebTV avec bien sûr plein de reportages, interviews et émissions tech…
Ecouter les articles
Nous sommes en train de tester une nouvelle fonctionnalité. Il s’agit de permettre à nos visiteurs, au lieu de lire certains de nos articles, d’écouter l’intégralité du texte en cliquant simplement sur le bouton “play”. Voici donc une nouvelle façon de surfer sur ITmag !
Cap sur le participatif
En 4 ans d’existence, nous avons reçu énormément de contributions et avis de la part d’experts et professionnels du secteur des technologies et des télécoms. La plupart de ces envois n’ont pu être publiés à cause d’un processus de mise en ligne pas toujours simple et rapide.
Avec cette nouvelle version, nous avons ouvert un espace exclusivement dédié aux contributeurs avec plus de facilité et de visibilité.
L’autre grand élément s’agit des blogs professionnels qui sont des espaces d’expression pour les experts du secteur qui ont envie de disposer d’un sous site dédié à eux exclusivement.
Notre rédaction dispose déjà de son blog. Oui pourquoi pas :). Le blog s’appelle “Blog notes”. ceci pour essayer d’aller plus loin dans l’actualité, disons les notes 2.0 de la rédaction d’ITmag.
L’autre blogueur à nous rejoindre en premier est “le modou modou des télécoms”. Son blog s’appelle l’Afrique des télécoms qui est une tribune des télécoms en Afrique.
Vous aussi, si vous êtes expert d’un secteur dans le monde IT, vous pouvez nous contacter pour la création de votre votre blog sur ITmag. Vous pouvez également rejoindre simplement la rédaction si vous êtes à l’aise avec l’écriture web et spécialisés des technologies et du digital.
Et les services aussi…
Nous ne saurions terminer la liste des nouveautés sans parler des services que nous proposerons dans les semaines et mois à venir.
Nous recevons beaucoup d’offres et de demandes d’emploi à partir de la page de contacts d’ITmag. Nous en trouvons également pas mal sur le net et dans la presse écrite. C’est donc l’occasion de créer une rubrique consacrée aux carrières IT pour que la rencontre entre ces deux mondes soient beaucoup plus simplifiée.
L’annuaire IT : tiens comment retrouver le nom d’une société ou startup, sa présentation ou ses coordonnées ? Rendez-vous très prochainement sur ITmag.
Plein d’autres surprises et fonctionnalités vous attendent également dans le courant de l’année.
Bienvenue sur ITmag, version 2014.
Microsoft n’a pas cherché loin pour trouver un remplaçant à Steve Ballmer, le PDG sortant. Il a fallu quand même près de six mois pour que le choix définitif des actionnaires du géant de l’informatique se porte sur Satya Nadella. Ce monsieur n’est pas en terrain inconnu. Il travaille chez Microsoft depuis 1992 et s’occupait jusqu’à présent de la division Cloud et Entreprise.
Steve Ballmer avait annoncé en mi-2013 qu’il quitterait ses fonctions de PDG dans approximativement un an. Un temps qui serait suffisant pour lui trouver un successeur.
Dans l’optique du trouver du sang neuf pour cette entreprise qui se fait fortement concurrencer depuis quelques années et qui peine à percer dans des marchés comme celui du mobile, des rumeurs avaient fait état d’un possible recrutement en externe pour ce poste de PDG. La presse spécialisée avait sorti des noms comme Alan Mullaly (Ford), Steve Mollenkopf (Qualcomm), Hans Vestberg (Ericsson) ou Mike Lawrie (CSC). Finalement le processus de sélection a abouti sur une promotion en interne.
Le magazine CIO Mag en partenariat avec le club des directeurs de systèmes d’information du Sénégal a tenu jeudi 23 janvier 2014 la conférence IT Forum dédié aux décideurs du secteur.
Mohamadou Diallo, directeur de publication de CIO Mag et organisateur de l’IT Forum nous expliques les objectifs de cette conférence et l’impact de l’édition de cette année.
Expresso Business Solutions & Services, c’est le nom du tout nouveau département dédié aux entreprises lancé par l’opérateur de téléphonie Expresso Sénégal. A travers ce business unit Expresso s’attaque désormais au marché des entreprises avec trois offres.
- Magik Pro, pour les forfaits de communication avec bonus Internet.
- Team Connect Pro, pour communications en groupe d’utilisateurs fermés (GFU).
- LS-Pro, les liaisons spécialisées pouvant atteindre jusqu’à 155 Mbits/s.
Emmanuel Hamez, Directeur général de Expresso Sénégal que nous avons interrogé en marge de la conférence IT Forum organisé à Dakar la semaine dernière nous explique en détail les caractéristiques de l’offre LS-Pro.
Les sociétés du secteur télécom opérant au Burkina Faso se voient imposer une nouvelle taxe par la loi de Finances 2014. Elle devrait rapporter 12 milliards de F CFA (environ 18 millions d’euros) dans les caisses de l’État.
Les opérateurs de téléphonie installés au Burkina Faso vont payer une nouvelle taxe, c’est l’annonce faite par le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Lucien Marie Noel Bembamba, le jeudi 9 janvier, à l’occasion de la présentation des grandes orientations de la loi de Finances 2014. Cette nouvelle taxe de 5% sera assise sur le chiffre d’affaires hors taxes des entreprises selon le rapport de l’avant projet de la loi des finances 2014. Elle devrait rapporter 12 milliards de F CFA (environ 18 millions d’euros) dans les caisses de l’État burkinabè.
Une taxe à la charge des sociétés
“Cette taxe est à la charge exclusive des entreprises et ne devrait pas avoir d’impact sur les prix des appels téléphoniques”, a annoncé le directeur général des impôts, Paul Nikiema. Contactés par Jeune Afrique, les opérateurs actifs au Burkina (Onatel, Telecel Faso et Airtel) n’ont pas souhaité s’ exprimer sur le sujet. “Nous sommes en train d’étudier la question. Nous nous prononcerons en temps opportun”, a brièvement expliqué le responsable de la communication d’un opérateur sous couvert d’anonymat.
Zoom sur la nouvelle taxe :
Le taux de la taxe est fixé à 5%. Cette dernière est assise sur le chiffre d’affaires annuel hors taxe des entreprises de téléphonie installées au Burkina Faso. Le produit de la taxe est réparti comme suit :
– 55 % au Budget de l’État
– 45 % à un compte ouvert auprès de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique pour le financement notamment des actions de lutte contre la fraude en matière de télécommunication et la modernisation de l’administration fiscale.
Tablant sur des recettes d’un montant de 1 664 milliards (2,5 milliard d’euros) et des dépenses estimées à 1 833 milliards de F CFA (près de 2,7 milliards d’euros) – soit des hausses respectives de 10% et 9% par rapport au budget 2013) – l’État entend définir comme priorité principale l’investissement dans les secteurs productifs et les programmes d’aide sociale.
Doper la croissance
Ces nouvelles orientations pourraient permettre à l’économie burkinabè de croître de 7 % en 2014, estime Lucien Marie Noel Bembamba. “Il nous faut plus que jamais miser sur une croissance forte. Pour cela, nous devons continuer à investir dans l’agriculture. À ce niveau, le chantier phare sera le pôle industriel de Bagré. Il y a aussi les infrastructures (désenclavement et surtout énergie) et la promotion des petites et moyennes entreprises”, a expliqué le ministre de l’Économie burkinabè.
Le budget 2014 est financé à 70 % par les recettes propres qui enregistrent une progression de 22% à environ 1300 milliards de FCFA. Il est orienté à 47 % vers les investissements : secteur rural (10,5 % du budget), éducation (15%), santé (12%). Enfin, les recettes issues de la nouvelle taxe sur les opérateurs télécoms devraient aussi servir, selon la loi de Finances, à financer les investissements dans le sport et les activités culturelles.
Le secteur des télécoms au Burkina Faso a connu une forte croissance au cours des dernières années, le taux de pénétration des téléphones mobiles y est notamment passé de 16,8% en 2008 à près de 60% aujourd’hui.
Source: jeuneafrique.com
Le problème du partage d’infra-structures dans les télécoms prend une nouvelle tournure! Le dernier entrant Inwi vient de saisir l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT) suite à l’affaire du dégroupage de l’ADSL.
L’opérateur attend une réponse du régulateur dans les prochains jours. De par la loi, le partage d’infrastructures est obligatoire. Il permet aux nouveaux entrants de pouvoir louer l’infrastructure installée entre le client et le dernier répartiteur de l’opérateur historique. Toutefois, cette opération est réalisée sur la base de contrats commerciaux dont les conditions sont définies par les opérateurs entre eux. Une pratique qui suscite de multiples problèmes. Maroc Telecom dément tout blocage. «Nous avons mis en place une offre de dégroupage du réseau filaire pour les autres opérateurs dès 2008. Cette offre a été approuvée par le régulateur», explique Janie Letrot, DG Réglementation et affaires juridiques de Maroc Telecom. Cela veut dire que dès 2008, les autres opérateurs avaient la possibilité de fournir des accès Internet à leurs clients en utilisant le réseau en cuivre de Maroc Telecom. «Mais ce n’est que depuis un peu plus d’un an que l’un des opérateurs a déposé des demandes auprès de nous», souligne Letrot. Entre-temps, IAM a lancé un vaste chantier de modernisation de ses réseaux fixe et mobile, pour améliorer la qualité de la connexion internet et fournir de plus hauts débits aux clients. C’est là le cœur du problème. Inwi reproche à Maroc Telecom de ne l’avoir informé de ces transformations que deux mois avant la date planifiée pour le lancement de son service ADSL. «On nous a donc laissé poursuivre nos investissements sur la base d’un schéma dépassé», avait confié à L’Economiste Rachid Sefrioui, directeur Réglementation d’Inwi. Cependant, l’opérateur historique estime que tous ses répartiteurs, les anciens comme les nouveaux, sont dégroupables. «Pour fournir les mêmes débits et la même qualité de service, il suffit que les opérateurs qui souhaitent dégrouper investissent pour installer leurs équipements plus près de leurs clients, comme le fait Maroc Telecom», tempère Letrot. A défaut de compromis entre Maroc Telecom et Inwi, ce dernier n’arrive toujours pas à lancer son offre ADSL. Selon les données de l’ANRT, Maroc Telecom détient 99,94% de parts de marché des abonnements ADSL. Difficile de savoir où partent les 0,06% restant puisque IAM est seul sur ce marché ! A fin septembre, le parc ADSL comptait 788.151 abonnés, en hausse de 4,61%. Le marché de l’ADSL, qui est globalement de la Data, est en plein essor au moment où la voix connaît un certain ralentissement avec un taux de pénétration de plus de 125% de la téléphonie mobile. Difficile de faire augmenter ce pourcentage. Cette situation rend la bataille pour le partage d’infrastructures encore plus primordiale pour tout opérateur télécom. D’autant plus que l’ADSL demeure assez rentable. La facture moyenne mensuelle par client ADSL est de 98 DH contre 22 DH pour la 3G. En attendant le lancement de la 4G qui est plus tributaire d’une décision politique, l’ADSL est de plus en plus convoité. C’est précisément ce timing qui était choisi pour le lancement du projet de loi 121-12 modifiant et complétant la loi 24-96 relative à la Poste et aux télécommunications. Le texte a été adopté en Conseil de gouvernement. Aujourd’hui, l’ANRT et le ministère de tutelle veulent complètement trancher dans cette affaire. Dans un entretien accordé à L’Economiste, Azdine El Mountassir Billah, DG de l’Agence de régulation, a confié que «l’un des axes majeurs du projet de loi est le partage des infrastructures avec des règles extrêmement précises» (voir L’Economiste du 2 janvier). Le texte renforce la notion de partage des infra-structures entre opérateurs et fixe les obligations de chacun. La plus importante est la publication par l’opérateur historique d’une offre de partage et la mise en place d’une base de données des infrastructures dont il dispose. Le régulateur aura un droit de regard sur ce catalogue qui lui permet d’apporter des modifications. «La mise à disposition doit être faite dans des conditions techniques et financières, objectives, proportionnées et non discriminatoires qui assurent des conditions de concurrence loyale. Elle fait l’objet d’un contrat conclu entre les parties concernées», stipule le texte. Justement, cet article fait de l’ANRT l’unique garant de la concurrence loyale dans le secteur. Une disposition qui prête largement à débat puisqu’elle remet en question les prérogatives constitutionnelles du Conseil de la concurrence. Pour l’instant, aucune décision n’a été prise dans ce sens. Le projet de loi donne également un pouvoir de sanction au régulateur. Ce dernier pourra infliger aux opérateurs des sanctions pécuniaires allant jusqu’à 2% du chiffre d’affaires hors taxes en cas d’infraction.
Source: leconomiste.com