Naissance d’un mouvement contestataire contre les abus de la multinationale Orange
L’objectif de ce groupe qui s’est constitué spontanément suite à des plaintes récurrentes des internautes dans différents groupes de discussions sur facebook ; Donc défendre les pauvres consommateurs dont la majorité ne comprennent pas comment fonctionne tout ce système lucratif, maillé entre téléphonie mobile et fixe, internet et médias est l’objectif principal. Dans ce marché, le constat qui a été fait par ces contestataires est que ceux qui profitent des consommateurs y vont sans scrupule, en fermant les yeux sur la misère accentuée causée aux consommateurs sans qui ce système est inerte. En effet, tous les principaux éléments peuvent être éliminés de ce système à l’exception du consommateur.
En pensant aux pauvres goorgorlous de la société sénégalaise qui ne comprennent pas encore le fonctionnement de tout ce système de télécommunications dans notre pays où les fonctionnaires de l’état ne dépassent pas 300 000 sur environ 13 000 000 d’habitants. La plupart des pauvres consommateurs pensent juste être IN en utilisant toutes ces technologies, ne faisant rien d’autre dans tout cela à part appeler, répondre et charger leur téléphone, clé ou box en crédit alors qu’ils devraient ouvrir les yeux parce que cette multinationale investit peu pour tirer un maximum de profit en fin de compte. En effet, les consommateurs sénégalais se plaignent constamment des mauvais services rendus par la multinationale orange dans les contrats qui les lient. Cela étant valable pour tous les pays africains où cette industrie de vol organisé est présente.
Ce système subsiste en complicité vraisemblable avec le régime déchu de Wade et de l’agence ARTP qu’il avait créée pour contrôler les opérateurs qui agissent dans ce marché. Seulement, cette multinationale continue de se faire des milliards de Fcfa de bénéfices (dans ces colonies françaises d’Afrique) sur le dos des pauvres consommateurs sans qu’aucune autorité publique ne le dénonce alors que tous ces milliards pourraient servir à régler des milliers de problèmes locaux si la société continuait à être détenue par la SONATEL tout en restant publique. Mais au contraire, toute cette manne financière produite dans nos pays aux maigres économies finissent dans les caisses de l’état français qui détient 26% des actions de la multinationale France Telecom (sous la marque orange) ou bien qu’ils finissent dans les comptes bancaires des différents actionnaires civiles du métropole.
Mais ce qui est le plus écœurant est que certains sénégalais préfèrent que ces arnaques continuent du moment que cela va bien financièrement pour leur part. Cela confirme la fameuse assertion disant que « le problème du continent africain, ce sont les africains eux-mêmes ». Et si on leur demande pourquoi essayez-vous de barrer la route qui mènerait les populations à une vie meilleure qui leur est par dessus tout commune et serviable. Dans ce cas, ils n’ont rien à répliquer que le fait que leur intérêt crypto-personnel soit menacé dans le fait de mener une contestation face à orange. Ainsi, ceux qui savent très bien comment marche tout ce système sont aussi abusés et sont victimes de la domination de ces entreprises impérialistes sans scrupule.
En effet, les gens qui sont conscients de ces arnaques peuvent pour le moment stopper le fait d’en être victimes mais le souci est qu’ils sont minoritaires à être au courant de ce saut d’humeur. En réalité, la majeure partie des victimes de ces abus de orange Sénégal sont nos pauvres parents par dessus tout analphabètes (à près de 60% au Sénégal) dont la seule reproche qu’on puisse leur faire est qu’ils soient ignorants des arnaques qu’ils subissent chez orange avec ce petit appareil mobile, du petit box ou de la clé que les utilisateurs emportent partout avec leur ordinateur portable pour espérer rester connecter sur le web en cas de besoins professionnels.
Toutes ses espoirs sont en effet très rarement satisfaits en plus du fait que les crédits achetés par les consommateurs ont tous une limite de vie. Ce qui est injuste. Enfin voilà, comment ce combat s’est profilé depuis le début sur les réseaux sociaux et que les initiateurs déclarent ne pas s’arrêter à moins d’avoir un gain de cause. La presse spécialisée dans ce domaine aura intérêt à faire faire des recherches et faire découvrir aux populations ce qui se passe afin pour stopper tous les abus causés aux populations.
Aboubakrine Ndiaye
Source: laviesociale.net