‘’Il faut que l’Union des radios associatives et communautaires (URAC) développe un partenariat avec l’ARTP afin d’avoir une charte et mettre de l’ordre dans le secteur”, a-t-il insisté.
Poursuivant son propos, il a ajouté : ‘’ On doit travailler sur la question de l’identité pour dire qui est radio communautaire, qui ne l’est pas, et, en même temps, fixer son statut, son mode de financement et de gestion”.
Quant au président de l’URAC, Souleymane Ba, il a indiqué que sa structure entend ‘’brusquer des axes de coopération avec l’ARTP pour une meilleure coordination des actions”.
‘’L’ARTP joue un rôle fondamental dans l’attribution et le contrôle des fréquences et il faut qu’on arrive à une vision concertée”, a-t-il dit.
Ainsi, l’URAC a formulé la demande de participer, aux côtés du CNRA, au processus de distribution des fréquences.
La structure a également insisté sur la suppression de la redevance pour permettre aux radios communautaires, qui assurent une mission ‘’éminemment publique”, de pouvoir bénéficier d’exonérations de la part de à l’Etat.
Intervenant sur les ”conditions d’acquisition et d’exploitation des fréquences”, Mamadou Amar, ancien agent de l’ARTP et ingénieur en radioélectricité, a estimé qu”’ il faut travailler à garantir une disponibilité des fréquences exemptes de brouillages préjudiciables”.
M. Amar a suggéré à l’URAC et au CNRA d’œuvrer pour la mutualisation des installations techniques pour mieux préparer le passage à la radiodiffusion numérique. Il a enfin insisté sur l’harmonisation du matériel et des équipements et la nécessité de fusionner leur achat.
[readon1 url=”http://www.midipress.com”]Source :midipress.com[/readon1]