Les métiers que charrie la distribution des produits audiovisuels sont en perte de vitesse. Doux euphémisme pour ne pas dire qu’ils sont sous la menace des acteurs de la production et de l’exploitation des images qui se frottent à contrario les mains. Dans l’optique de réduire le gap qui s’est érigé entre deux catégories professionnelles du secteur de l’audiovisuel, un forum dont la dorsale thématique est «Constats autour de l’offre et de la demande des programmes Tv en Afrique centrale», s’ouvre du 24 au 28 novembre 2009 à Douala. Sous le label de la Rencontre audiovisuelle de Douala (Rado), une bonne brochette de producteurs d’images roulant leurs bosses dans des chaînes de télévisions aussi bien privées que publiques, disséminées dans les quatre coins de la sous région d’Afrique centrale et de la zone des Grands lacs, vont se retrouver dans la capitale économique du Cameroun.
Selon Remi Atangana Abega, la Rado dont il est par ailleurs le promoteur vise plusieurs objectifs. Il s’agira de «contribuer à l’essor de la télévision par la mobilisation des opérateurs et la recherche des solutions adaptées aux problèmes de l’audiovisuel en Afrique, de booster la production et la diversité des propositions télévisuelles, de rapprocher les producteurs, les chaînes de télévision et les partenaires pour réfléchir sur la coopération audiovisuelle, de passer au peigne fin les relations professionnelles entre producteurs et diffuseurs, de structurer et de formaliser l’offre et la demande des programmes Tv autour de la Banque d’images de l’Afrique centrale (Bimac)».
Les directeurs des chaînes de télévision, les responsables des programmes Tv, les professionnels de la création audiovisuelle, les acheteurs et distributeurs des programmes Tv africains, les bailleurs de fonds et autres décideurs du reste attendus à ce forum, ont là une aubaine pour trouver des voies et moyens pour tordre le cou aux maux qui gangrènent un secteur d’activités encore en friche en Afrique centrale. Pendant cinq jours d’affilée, les participants vont titiller leurs méninges dans le cadre de plusieurs tables rondes et conférences centrées autour des thèmes tels que : La banque d’images de l’Afrique centrale (Bimac) : rôle, enjeux et perspectives ; comment créer la dynamique des partenariats professionnels dans les filières audiovisuelles et cinématographiques ?…
Les exposants sont entre autres, Amadou Vamoulke, directeur général de la Cameroon radio and television (Crtv), Remi Atangana Abega, Mactar Silla, directeur général de Spectrum television (Stv). En marge des cogitations, un marché des programmes de télévision (Maptel), des projections publiques, l’inauguration de la Bimac, des rencontres professionnelles, une soirée de gala vont meubler l’agenda. On espère qu’au sortir de ce conclave, l’audiovisuel se portera de mieux en mieux en Afrique centrale.
Les métiers que charrie la distribution des produits audiovisuels sont en perte de vitesse. Doux euphémisme pour ne pas dire qu’ils sont sous la menace des acteurs de la production et de l’exploitation des images qui se frottent à contrario les mains. Dans l’optique de réduire le gap qui s’est érigé entre deux catégories professionnelles du secteur de l’audiovisuel, un forum dont la dorsale thématique est «Constats autour de l’offre et de la demande des programmes Tv en Afrique centrale», s’ouvre du 24 au 28 novembre 2009 à Douala. Sous le label de la Rencontre audiovisuelle de Douala (Rado), une bonne brochette de producteurs d’images roulant leurs bosses dans des chaînes de télévisions aussi bien privées que publiques, disséminées dans les quatre coins de la sous région d’Afrique centrale et de la zone des Grands lacs, vont se retrouver dans la capitale économique du Cameroun.
