C’est à partir de la cité Zerhouni-Mokhtar de Bab-Ezzouar qu’a été lancé, ce jeudi, le projet FTTB (fibre optique jusqu’au bâtiment). Devant être généralisé au bout de sept ans sur tout le territoire national, ce projet a pour but d’offrir le service triple play, qui concerne la téléphonie, l’accès à Internet et la télévision. Actuellement, 12 millions de paraboles sont installées pour 5,2 millions d’habitations. C’est donc dans le sillage de l’initiative de la wilaya d’Alger de regrouper les paraboles au niveau des terrasses des immeubles, afin d’éviter leur installation au niveau de leurs façades, que le projet de collecte des chaînes numériques (CCTN) a été initié.
L’utilisateur pourra ainsi se connecter sur le réseau via son propre décodeur. Le projet a été lancé au cours de l’année 2008 dans la wilaya d’Oran. 60 chaînes de télévision sont proposées suivant la demande des clients comprenant les chaînes cryptées offertes dans l’offre de base. Les deux projets FTTB et CCTN, selon les responsables d’Algérie Télécom, sont complémentaires et obligatoires à terme en vue de l’éradication du phénomène de l’installation des paraboles sur les terrasses.
Il est ainsi offert au client un service complet de haute qualité avec un tarif défiant toute concurrence, a déclaré M. Moussa Benhamadi, P-dg d’Algérie Télécom. Au niveau de la cité Zerhouni-Mokhtar, où a été installée la fibre jusqu’au bâtiment, 69 bâtiments sont concernés, regroupant 1 008 logements. Le coût du projet est de 80 millions de dinars.
Par ailleurs, au niveau de la cité Opgi Belle-Vue de Aïn-Benian, où s’est aussi rendu M. Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a été réalisée la collecte des chaînes TV numérique. Le coût du projet est de 13,5 millions de dinars. Dans le cadre de ce projet les paraboles seront regroupées au niveau des terrasses. Le coût par abonné est de 13 000 DA, outre 4000 dinars pour le décodeur. 1 036 logements sont concernés.
Toutefois, des inconvénients demeurent, notamment l’absence des services Télécom ou la téléphonie et l’accès a Internet. Par ailleurs et contrairement a la fibre jusqu’au bâtiment, il n’est pas possible pour les locataires d’obtenir des chaînes cryptées, sauf par l’abonnement. Pour ce qui est de la fibre à domicile, elle est conçue pour supporter un réseau câblé à très haut débit. Ce dernier supportera, selon ses initiateurs, tous types de services de vidéo, téléphonie, Internet. Ce réseau câblé peut supporter le haut débit à 100 méga, le très haut débit allant jusqu’au giga. Dans les prochains mois, ce procédé sera généralisé dans la capitale et notamment au niveau des cités Opgi et Aadl. Le déploiement se fera par la suite suivant la demande des clients.
CONFLIT EEPAD-AT: Les clients invités à se rapprocher des agences Actel d’AT
En marge de sa sortie ce jeudi dans la capitale, M. Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a invité les clients de l’Eepad a se rapprocher des agences Actel d’Algérie Télécom pour leur abonnement. Les clients du provider privé sont livrés à eux-mêmes depuis la suspension de leur connexion le 1er septembre dernier. Le premier responsable du secteur des télécoms a aussi rappelé que le conflit concerne Algérie Télécom et l’Eepad. Les clients du provider se retrouvent ainsi otages du conflit qui oppose les deux parties. Actuellement, 38 000 abonnés Eepad et 16 000 cybercafés sont privés de connexion à Internet.
[readon1 url=”http://www.lesoirdalgerie.dz”]Source : Le soir d’Algerie[/readon1]
C’est à partir de la cité Zerhouni-Mokhtar de Bab-Ezzouar qu’a été lancé, ce jeudi, le projet FTTB (fibre optique jusqu’au bâtiment). Devant être généralisé au bout de sept ans sur tout le territoire national, ce projet a pour but d’offrir le service triple play, qui concerne la téléphonie, l’accès à Internet et la télévision. Actuellement, 12 millions de paraboles sont installées pour 5,2 millions d’habitations. C’est donc dans le sillage de l’initiative de la wilaya d’Alger de regrouper les paraboles au niveau des terrasses des immeubles, afin d’éviter leur installation au niveau de leurs façades, que le projet de collecte des chaînes numériques (CCTN) a été initié.
