eepad_algerie

eepad_algerieParler de l’économie de marché c’est bien, mais lorsqu’on voit la déplorable situation dans laquelle sont plongés 16000 entreprises et plus de 87 000 abonnés à Internet à cause d’un différent entre Algérie Télécom et le fournisseur d’accès à Internet Eepad, il est du droit de chacun de nous de se poser des questions ‘’sérieuses’’ quant à la capacité de l’Algérie à attirer des investisseurs étrangers, dont Internet représente l’outil de base.

En effet, depuis mercredi dernier, ce sont 16000 cybercafés et plus de 87000 abonnés à Internet qui sont déconnecté de la toile. Suite à un conflit entre l’opérateur public Algérie Télécom et l’Eepad. Une situation qui a plongé ses entreprises dans un désarroi indescriptible.

Pour tirer la sonnette d’alarme, M Nouar Harzallah, PDG de l’Eepad a tenu à expliquer la situation “difficile” dans laquelle se trouve son entreprise depuis déjà une année. “Nous subissons des pertes colossales depuis la décision du gouvernement de baisser de 50% les tarifs d’accès à Internet le 20 avril 2008. En effet, le coût élevé de l’interconnexion qui s’élève à 100 millions de dinars, nous met dans une situation difficile”, a-t-il indiqué à la presse lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de l’Eepad à Alger.

Ainsi, “cette coupure est la sonnette d’alarme que nous tirons pour dénoncer le tarif unique imposé par Algérie Télécom” à hauteur de 4.5 dinars la minute, supérieur aux coûts d’interconnexion locale et interurbaine qui varie entre 2 et 2.8 dinars la minute. Selon les statistiques présentées à la presse, Algérie Télécom réclame 2 milliards de dinars à l’Eepad “Nous avons toujours été corrects et payé nos factures, nous ne sommes pas un client ordinaire puisqu’il nous lie avec AT un accord de partenariat”, a-t-il souligné, avant d’avancer : “Nos dettes s’élèvent à 4.668.032 milliards de dinars jusqu’à fin 2008, nous en avons payé 3.790.839 milliards de dinars, soit plus de 81% du montant facturé”.

Lors d’une réunion qui a rassemblé les deux parties, AT et Eepad, cette dernière s’est engagée a respecter un échéancier de payement, et dont la date limite est fixée à la fin mai 2009. “nous ne sommes pas encore à cette date, et AT nous a suspendu ses services !”, a déclaré M Harzallah.

“Boudjemaâ Haîchour, l’ancien ministre des PTIC lors d’une déclaration à l’ENTV le 22 avril 2008, et dont on détient une copie de l’enregistrement a été clair : La décision de la baisse de 50% concerne tous les providers aussi bien publics que privés”, a-t-il soutenu. Le problème, dit-il “doit être réglé par l’implication de toutes les institutions concernées à l’image de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), et le ministère des PTT”. “Peu de temps après la déclaration de l’ancien ministre des PTT, nous avons saisi l’ARPT, dont nous avons obtenu une réponse favorable à notre faveur le 14 avril 2009”, a-t-il informé.

Enfin, le patron de l’Eepad a demandé par le biais des médias l’installation d’un comité de pilotage pour assimiler trois principaux problèmes auxquels font face les ISP (Internet Service Provider). Il s’agit de la baisse de 50% des tarifs d’accès à Internet et dont les providers n’ont pas été touché, les problèmes techniques, et la double facturation qu’exerce AT à l’encontre des providers privés.

[readon1 url=”http://www.mobilealgerie.com”]Source : mobilealgerie.com[/readon1]

Laisser un commentaire