Algérie Télécom va permettre à ses cadres de créer leurs propres entreprises. Le projet a été évoqué jeudi par le PDG de l’entreprise, Moussa Benhamadi, à la clôture de la quatrième université d’été consacrée justement à la promotion d’entreprises innovantes par les diplômés universitaires. Cette démarche sera tentée à partir du mois de septembre.« C’est une expérience sans risques, puisqu’en cas d’échec, ces mêmes promoteurs réintégreront le groupe », a tenu à préciser M. Benhamadi qui a reconnu que malgré tout ce qui se fait pour parvenir à une prestation de qualité chez Algérie Télécom, il y a certaines défaillances, à l’exemple des difficultés rencontrées dans les secteur de la téléphonie, notamment sur le réseau, qui, selon M. Benhamadi, n’a pas été installé comme il le fallait.
En encourageant les cadres et diplômés universitaires à créer leurs propres entreprises, « nous voulons éviter les aléas de la mauvaise gestion ».
D’ailleurs, lors de cette université d’été, Algérie Télécom s’est engagée à soutenir et encourager des compétences universitaires pour la création de leurs propres petites et moyennes entreprises (PME).
Le PDG du groupe Algérie Télécom a longuement insisté, lors d’une conférence de presse, sur la nécessité de consolider le partenariat entre l’université et le secteur économique.
« Si pendant des décennies la mission de l’université s’est confinée à la formation, aujourd’hui cette grande institution est appelée à s’impliquer davantage dans le développement du pays, dans la recherche scientifique et surtout dans l’innovation ».
Selon M. Benhamadi, il faut créer une synergie entre l’université algérienne, les laboratoires de recherche et le développement économique.
Tout en insistant sur l’importance à encourager les diplômés universitaires, il a annoncé que 50 projets ont été retenus au cours de cette rencontre.
« Il s’agit d’un premier pas », a-t-il dit. Dans ce même contexte, le conférencier souligne qu’il est impératif de soutenir cette approche, compte tenu de la période « après-pétrole », d’autant plus que l’université algérienne est devenue depuis quelques décennies « pourvoyeuse de cadres et de chefs d’entreprises ».
Selon M. Benhamadi, l’Algérie est à la limite de la saturation de la fonction publique.
Quelles débouchées alors pour les futurs diplômés ? Le conférencier estime que l’idéal serait de créer des espaces aménagés et encourager les cadres et les nouveaux diplômés à créer leurs propres entreprises.
Tout cela pour dire qu’Algérie Télécom, à l’instar d’autres groupes et sociétés, ne cible pas uniquement les diplômés des instituts des technologies de l’information et de la communication, mais aussi les cadres dans certains départements. L’objectif étant la création d’entreprises productrices de services et de prestations.
[readon1 url=”http://www.el-annabi.com”]Source : el-annabi.com[/readon1]
