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arpt_algerieUne stratégie nationale de normalisation impliquant l’ensemble des parties, avec des objectifs bien définis, gagnerait à être mise en place en Algérie, a recommandé hier à Alger l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications (ARPT).  Une stratégie nationale de normalisation impliquant l’ensemble des parties, avec des objectifs bien définis, gagnerait à être mise en place en Algérie, a recommandé hier à Alger l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications (ARPT). “Il faudrait aller vers une stratégie de normalisation et donner des orientations aux différentes parties pour qu’elles convergent dans le même sens, tout en assignant des objectifs bien clairs”, a déclaré à l’APS le directeur technique à l’ARPT, M. Slimane Djermatène, en marge de l’atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur la normalisation (26-28 septembre). M. Djermatène a ainsi préconisé d’impliquer, en plus de l’ARPT et du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) d’autres organismes dans le domaine de la normalisation, citant le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), le Centre algérien de développement des technologies avancées (CDTA) ainsi que les différents instituts et universités intervenant dans le créneau des télécommunications. Il a rappelé, à cet égard, que l’Algérie dispose d’un organe officiel de normalisation, l’Institut algérien de normalisation (IANOR), en l’occurrence, appelé, a-t-il indiqué, à travailler avec l’ARPT et le MPTIC pour produire des normes. “Cet ensemble devrait travailler dans un cadre bien organisé et orienté vers des objectifs bien clairs”, a-t-il insisté.

Le directeur technique à l’ARPT a relevé “qu’il y a une coordination entre les différentes structures” impliquées dans la normalisation, lesquelles ont été créées en 2005, à l’exemple de la Commission électrotechnique et des télécommunications algérienne (CETA) qui, a-t-il observé, n’a pas tenu de réunion, recommandant à cet effet qu’elle se réunisse pour “booster les relations entre les différentes entités”. Selon M. Djermatène, l’Algérie dispose d’un certain nombre de normes et a une participation “intéressante” au niveau de l’UIT. Toutefois, a-t-il ajouté, “il reste à faire bouger l’ensemble de ces structures, notamment le Conseil national de la normalisation, pour mettre à jour notre organisation qui doit répondre immédiatement aux changements et à la demande du marché local et externe”. Afin de mieux coordonner les efforts des différentes parties et de mener à bien le processus de normalisation, M. Djermatène a suggéré d’impliquer d’autres secteurs comme le ministère du Commerce et la Douane. Evoquant le problème de la contrefaçon, il a estimé que des “contrôles à priori et à posteriori” doivent être effectués, soulignant que l’ARPT a mis en place de nouvelles procédures dans le domaine des terminaux mobiles. Ces actions, a-t-il dit, ont commencé à porter leurs fruits grâce notamment à l’étiquetage agréé par l’ARPT, invitant les citoyens à vérifier qu’il y a l’étiquetage de l’ARPT lors de l’acquisition de tout produit de télécommunications. Il a demandé également aux opérateurs économiques, disposant d’un certificat d’agrément, ayant importé des produits, d’apposer un étiquetage adhésif et indélébile portant la mention “agréé ARPT”. M. Djermatène a ajouté, à ce propos, que l’ARPT, en collaboration avec le ministère du Commerce, effectue des tests pour s’assurer du respect des procédures d’évaluation de la qualité en termes de normalisation. Evoquant l’atelier régional de l’UIT sur la normalisation, il a indiqué que l’Algérie gagnera en expérience en matière de production des normes et d’élaboration des règlements techniques et des procédures d’évaluation.

[readon1 url=”http://www.elmoudjahid.com”]Source :elmoudjahid.com [/readon1]

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