S’exprimant à l’occasion d’un ”petit déjeuner de l’APS” dont il était l’invité, le responsable de l’ARTP a notamment soutenu que les prix au détail ”ne seront pas impactés chez l’appelant, mais plutôt chez l’opérateur étranger dont le gain sur ces communications constitue un scandale comparé à celui des opérateurs locaux”.
Selon M. Dial, le Sénégal enregistre chaque année un manque à gagner estimé à au moins 26 millions de dollars à cause de la fraude sur le trafic international s’opérant vers lui.
”En l’état actuel, a-t-il indiqué, on peut même dire que ce sont les pays en développement qui financent en partie les économies des pays développés” du fait des énormes ressources en jeu dans le secteur des télécommunications.
Il a ajouté que ”c’est pour remédier à cette situation que le Sénégal a décidé de mettre en place ce mécanisme qui permettrait à chacun de gagner et de lutter contre la fraude”.
Le mécanisme de contrôle et de tarification des appels à destination du Sénégal, a expliqué Amadou Lamine Dial, constituera une sorte d’observatoire du marché des télécommunications au Sénégal.
”Ce mécanisme constituera une sorte d’observatoire du marché des télécommunications au Sénégal au bénéfice de l’Etat, et des opérateurs téléphonique. Ce faisant tout le monde sera fixé sur le nombre de minute de communication entrant au Sénégal”, a-t-il souligné.
Ainsi, ajoute-t-il, ”le centre de supervision et connexion des équipements de signalisation installé au niveau des opérateurs téléphoniques du pays, permettra d’avoir une vision sur l’ensemble du trafic entrant au Sénégal, de faire une identification des abonnées, tout en assurant une conservation des numéros même en cas de changement d’opérateur”.
Le mécanisme dont la mise en œuvre est confiée au groupe Global Voice Groupe (GVC) permettra de mettre à nu toutes les fraudes et du coup d’annihiler toutes les velléités allant dans ce sens, a indiqué Amadou Lamine Dial.
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