Ces explications ont été données à Yaoundé vendredi dernier, jour d’entrée en vigueur de cette baisse, par des membres du staff de Mtn Cameroon. Jean Claude Ottou, directeur général adjoint de cette entreprise, était entouré par Jean Simon Ngann Yonn (chief marketing et distribtion officer), Baptiste Cielo Nzokiza (consumer segment manager) et Melvin Akam, responsable de la communication institutionnelle. Le directeur général adjoint de Mtn Cameroon a expliqué à la presse que ce mouvement de baisse, engagé depuis plusieurs années, ne s’arrête pas là. « Il va continuer. Mais, il faut surtout savoir que cela dépend de certains paramètres qui ne relèvent pas souvent de notre compétence », a-t-il cependant relevé.
Les Camerounais attendaient depuis belle lurette de passer sous la barre « symbolique » de 100 Fcfa la minute de communication. C’est fait, mais pas forcément pour des raisons que l’on peut imaginer. Sur le plan des infrastructures en effet, rien n’a fondamentalement changé. La fibre optique, qui permettrait de diminuer de manière encore plus considérable les coûts de communication n’est pas encore effective. « Le problème des infrastructures n’a pas encore été entièrement résolu », a expliqué Jean Claude Ottou. La démarche de Mtn Cameroon n’est certes pas philanthropique, car c’est « une entreprise ». Mais, il est question ici de permettre à ses abonnés dont la plupart n’a pas une bourse nantie, de pouvoir communiquer plus longtemps. « Nous voulons répondre aux besoins des consommateurs selon les catégories. D’où notre souci permanent de flexibilité », a expliqué le directeur général adjoint de Mtn Cameroon. L’opérateur de téléphonie mobile rassure qu’il va continuer à investir dans l’infrastructure déjà existante (entre 20 et 25 milliards Fcfa chaque année) pour améliorer la qualité de son réseau. Et comme le souligne Baptiste Cielo Nzokiza, « nous sommes à cinq offres. On verra ce que 2010 va nous offrir ». On ne perd rien à attendre.
[readon1 url=”http://www.lemessager.net”]Source : lemessager.net[/readon1]